Le nouveau véhicule électrique de Honda sera disponible aux États-Unis en 2025 plus tôt que prévu27/4/2023
Le calendrier du premier véhicule électrique de Honda conçu à l’interne pour production de masse a été devancé.
Les hauts dirigeants de Honda ont révélé dans le cadre d’une mise à jour de la société tenue mercredi matin au Japon que ce nouveau véhicule électrique moyen ou grand format, encore sans nom, construit sur la plateforme originale dédiée aux véhicules électriques de Honda sera mis en vente en 2025 pour l’Amérique du Nord alors qu’il avait été ciblé pour 2026. Cette décision suivra la mise en marché de la Honda Prologue et de l’Acura ZDX en collaboration avec GM, qui seront tous deux disponibles en 2024. Le ZDX sera fabriqué dans le Tennessee aux côtés de la Cadillac Lyriq, et le Prologue confirmé pour la production nord-américaine serait possiblement selon certaines sources fabriqué au Mexique.
Honda Prologue 2024
Quant au nouveau véhicule électrique, il proviendra probablement de l’usine de véhicules électriques de Honda en Ohio et d’une société de batteries affiliée à LG Energy Solution. Ces usines sont également susceptibles de construire et de fournir des véhicules d’Afeela, la coentreprise Sony-Honda EV. La nouvelle plateforme « e: Architecture » devrait pouvoir soutenir plusieurs véhicules électriques additionnels, dit Honda, qui souhaite adopter une nouvelle architecture électrique et électronique (E & E) qui utilise le système d’exploitation du véhicule de Honda et le logiciel embarqué, y compris une nouvelle génération d’interface et de services numériques, qui devraient permettre toutes modifications électroniques par le biais de mises à jour en direct tout au long de la durée de vie du produit.
Processus de fabrication de Honda concernant les véhicules électriques et la durabilité
Le dernier véhicule électrique de Honda pour les États-Unis, la Clarity Electric, n’a été offert que dans quelques États de la côte ouest et a été abandonné en 2020. Mais cette fois, la compagnie a confirmé qu’elle veut mettre sur pied le concept SmartCharge en Amérique, qui permet de développer le plein potentiel des véhicules électriques, indiquant qu’elle prévoit ajouter la fonctionnalité d’alimentation de secours à domicile ou une future recharge bidirectionnelle. Et elle souhaite également établir une chaîne de valeur incluant l’approvisionnement, le recyclage, les ressources et les matières premières qui contribuera à rendre ses opérations plus efficaces et à réduire l’impact carbone. Honda a également confirmé son intention de lancer, au Japon, en Europe et en Indonésie avant la fin de 2023, son scooter électrique appelé « EM1 e: », incorporé à une batterie interchangeable.
Technologie de batterie Honda
Honda a également discuté de trois possibilités de batterie différentes qu’elle prévoit développer et peut-être introduire plus tard dans cette décennie. En collaboration avec GS Yuasa Corporation, une entreprise japonaise fabriquant des batteries électriques, elle développe des batteries lithium-ion liquides de grande capacité et à haut rendement pour les véhicules électriques. Elle développe également des batteries semi-solides avec la société de technologie des batteries SES. De plus, elle prévoit établir un programme pour ses propres batteries entièrement à semi-conducteurs en 2024, qui seront introduites dans la seconde moitié de cette décennie. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Les immatriculations de 33 399 véhicules zéro émission au quatrième trimestre 2022, dont 27 754 tout électriques ont accru la part de marché des VZE au Canada à un sommet historique, en hausse par rapport à 8,7 % au troisième trimestre.
Au dernier trimestre de 2022, moins de véhicules zéro émission ont été immatriculés, tout en augmentant les parts de marché, selon de nouvelles données publiées par Statistique Canada. Les 33 399 nouveaux VZE immatriculés au Canada au quatrième quart de 2022 (en légère baisse par rapport aux 34 313 du troisième quart de 2022) représentaient une part du marché national de 9,6 %, en hausse par rapport à 8,7 % au troisième quart.
La pénétration du marché des VZE au T4 2022 a chuté d’un peu moins de 10%. Graphique : Autonomie électrique
Il y a eu 27 754 nouvelles immatriculations au quatrième quart en 2022 pour les véhicules tout électriques. Ils représentent une part de marché de 8,0 % pour la période. Alors que le nombre d’immatriculations de véhicules tout électriques au troisième quart de 2022 était légèrement supérieur (29 376), cela ne représentait qu’une part de marché de 7,4%. Cela s’explique par le fait que l’ensemble des immatriculations de véhicules vendus était plus élevé au troisième trimestre. Pour les hybrides rechargeables (VHR), Statistique Canada a relevé 5 645 nouvelles immatriculations au quatrième trimestre pour une part de marché de 1,6%, contre 4 937 au troisième trimestre, soit une part de marché de 1,2%. Statistique Canada classe les véhicules tout électriques et les hybrides rechargeables comme des « véhicules zéro émission ». Ce regroupement ne reflète pas le point de vue d’Electric Autonomy, qui considère que seuls les véhicules à moteur non thermique sont zéro émission. Toutefois, lorsque les statistiques ci-dessous font référence aux VZE, nous avons respecté la définition de Statistique Canada par souci d’uniformité. Les VZE polyvalents sont un facteur clé d’adoption Le segment de véhicules comptant de loin le plus grand nombre de VZE immatriculés au quatrième quart de 2022 était celui des véhicules à usages multiples. Il s’agit de la catégorie composée de véhicules utilitaires sport (VUS) et de multisegments, tels que définis par Statistique Canada. Ce segment représentait près de 63% de tous les véhicules tout électriques immatriculés au quatrième quart (17 483 unités), contre un peu plus de 32% (8 930 unités) des berlines particulières. Le 4,8 % des autres véhicules électriques étaient des pickups (1 030 unités) et des fourgonnettes (311 unités). Cette domination du segment des véhicules tout électriques polyvalents a été constatée tout au long de 2022, représentant 54 660 unités enregistrées pour l’année. En 2021, en comparaison, 30 672 véhicules tout électriques polyvalents avaient été immatriculés. Répartition province par province Statistique Canada ne fournit pas de données municipales pour le quatrième trimestre de 2022. Cependant, il est possible de déterminer les ventes de véhicules zéro émission pour la plupart des provinces et territoires canadiens. Le Québec a enregistré le plus grand nombre d’immatriculations de véhicules zéro émission au quatrième trimestre de 2022 (12 153), suivi de l’Ontario (10 982) et de la Colombie-Britannique (7 558). Le Manitoba et le Nouveau-Brunswick suivent avec respectivement 298 et 248. Pour la même période, la Saskatchewan a ajouté 178 nouvelles immatriculations de véhicules zéro émission, et le Manitoba seulement 54. Le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ont été les seuls régions à atteindre ou à dépasser leurs ventes au trimestre précédent. Le Yukon a enregistré 30 nouvelles immatriculations de véhicules zéro émission au quatrième trimestre comparativement à 25 au trimestre précédent et les Territoires du Nord-Ouest sont demeurés stables avec 6 nouvelles immatriculations de véhicules zéro émission, ce qui représente les mêmes données que le trimestre précédent. Statistique Canada n’a pas eu accès aux données de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, de l’Alberta et du Nunavut pour des questions relatives aux licences. Cependant, leurs chiffres sont inclus dans les données nationales. Emma Jarratt Electric Autonony Canada
Contribution: André H. Martel
Lors du Salon de l’Auto de Shanghai de cette semaine, CATL a dévoilé une nouvelle batterie qui, selon elle, offre une densité d’énergie suffisante pour permettre l’électrification des avions de passagers.
CATL affirme que sa nouvelle batterie condensée offrira une énergie spécifique (énergie stockée par unité de poids) allant jusqu’à 500 Wh / kg, ainsi qu’un niveau élevé de sécurité et qu’elle peut assurer la production de masse de la batterie condensée dans un court laps de temps. « La batterie condensée de CATL exploite des électrolytes biomimétiques à l’état condensé hautement conducteurs pour construire une structure de réseau auto adaptative au niveau du micron qui peut ajuster les forces interactives entre les chaînes, améliorant ainsi les performances conductrices des cellules et, par conséquent, l’efficacité du transport lithium-ion tout en renforçant la stabilité de la microstructure », a expliqué la société.
La batterie condensée intègre également « une gamme de technologies innovantes, y compris des matériaux de cathode à densité d’énergie ultra élevée, des matériaux d’anode innovants, des séparateurs et des procédés de fabrication, offrant d’excellentes performances de charge et de décharge ainsi que de bonnes performances de sécurité ».
Une énergie spécifique de 500 Wh / kg serait un pas de géant en avant, à titre de comparaison, la cellule 4680 de Tesla, considérée comme l’une des meilleures sur le marché, fournit environ 272-296 Wh / kg. De telles performances pourraient permettre un certain nombre d’applications actuellement considérées comme difficiles ou peu pratiques pour les batteries lithium-ion, y compris l’aviation. L’expert a précisé que, alors que CATL suit la pratique courante d’utiliser le terme densité d’énergie pour désigner l’énergie par unité de poids, le terme technique correct pour cela est énergie spécifique. (La densité est définie en termes de volume, de sorte que la densité d’énergie se réfère correctement à l’énergie par unité de volume.) En pratique, les deux spécifications sont étroitement liées, une cellule à haute densité d’énergie aura une énergie spécifique élevée, et vice versa.
Les deux attributs sont d’une importance capitale pour les concepteurs d’avions, car le poids et l’espace sont des contraintes majeures dans l’aviation.
CATL coopère avec des partenaires dans le développement d’avions de passagers électriques et pratique des normes et des tests au niveau de l’aviation conformément aux exigences de sécurité et de qualité de l’aviation. La société prévoit également mettre en production de masse dès cette année, une version des batteries automobiles condensées. Source CATL Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
GM abandonnera la production de la Chevrolet Bolt EV et Bolt EUV à la fin de 2023, a déclaré mardi aux investisseurs la PDG de GM, Mary Barra. L’usine d’assemblage d’Orion utilisée pour fabriquer les Bolt produira à l’avenir des camions électriques tels que le Silverado EV qui utilisent le système de propulsion Ultium plus sophistiqué de GM.
L’annonce de la fin de la Bolt EV intervient alors qu’elle connaît son troisième trimestre consécutif de livraisons record, a déclaré Barra sur LinkedIn. Elle a également qualifié cette année de « renouveau pour les véhicules électriques GM et la plateforme Ultium ». Cela marque la fin de l’une des voitures électriques les plus abordables lancée en 2017 et une pionnière d’un marché naissant des voitures électriques. Elle a remporté en 2017 le prix de la meilleure voiture à acheter selon Green Car Reports pour son autonomie et son prix abordable. À l’époque, la Bolt EV coûtait 37 495 $ USD. En juin dernier, Chevrolet a réduit le prix de la Bolt EV et de la plus grande Bolt EUV à 26 595 $ et à 28 195 $ USD, ce qui en faisaient les voitures électriques les plus abordables avec une autonomie relativement longue de 415 km (397 km pour l’EUV). Les deux Bolt sont équipées d’une batterie de 65 kWh. La réduction de prix visait à la fois à mettre en lumière l’abordabilité de la Bolt EV à un moment où le prix moyen des voitures électriques neuves dépassait 46 000 $ USD et à attirer les clients à la suite d’un rappel généralisé causé par une incendie de batterie. GM a suspendu la production de la Bolt EV et de la Bolt EUV pendant six mois pendant qu’elle identifiait les causes d’incendies, et a finalement dû remplacer les batteries sur certains modèles et étendre le rappel à toutes les Bolt EV, ce qui avait totalisé environ 141 000 véhicules en Amérique du Nord. GM a augmenté le prix cette année de 900 $ USD une fois que le crédit d’impôt fédéral de 7 500 $ pour les véhicules électriques a été rétabli dans le cadre de la Loi sur la réduction de l’inflation révisée. Les Chevrolet Bolt EV et EUV 2023 représentent plus ou moins la moitié du prix de la plupart des autres voitures électriques, à l’exception de la Nissan Leaf. Robert Duffer Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L’EPA estime que d’importantes économies de carburant et d’entretien seront possibles grâce à son nouveau programme.
Les nouvelles normes d’émissions proposées par l’EPA pourraient multiplier par près de dix les ventes de véhicules électriques d’ici 2032. Getty Images
De nouvelles règles sur la pollution automobile qui instaureraient un changement majeur vers les véhicules électriques pourraient permettre aux Américains d’économiser plus de 1000 milliards $ USD rien qu’en essence. C’est ce que soutient l’Agence américaine de protection de l’environnement, qui a proposé mercredi de nouvelles normes d’émissions pour les voitures, les camions et autres véhicules légers. « En proposant les normes de pollution les plus ambitieuses jamais adoptées pour les voitures et les camions, nous tenons la promesse de l’administration Biden-Harris de protéger les humains et la planète, d’assurer la réduction de la pollution atmosphérique et climatique et d’assurer des avantages économiques significatifs tels que des coûts de carburant et d’entretien moins élevés pour les familles », a déclaré dans un communiqué, l’administrateur de l’EPA, Michael Regan. Selon l’EPA, la proposition permettrait d’atteindre des « réductions d’émissions significatives » qui pourraient avoir des répercussions durables sur l’environnement, la santé publique et le bien-être. Si les nouvelles règles sont adoptées, estime l’EPA, les véhicules électriques pourraient représenter 67% des ventes de voitures neuves d’ici 2032. En janvier 2022, les véhicules électriques ne représentaient que 7% des ventes de voitures neuves. Alors, à quel point l’EPA s’attend-elle à ce que les coûts de carburant et d’entretien soient inférieurs pour les Américains? Voici une ventilation :
Les estimations de l’EPA semblent attrayantes, mais le plan ambitieux de l’agence se heurte à des obstacles. Le prix moyen d’un véhicule électrique demeure actuellement élevé (65 291 $ USD comparativement à 48 094 $ USD pour une voiture à essence), et les modifications prévues au crédit d’impôt pour véhicules électriques pourraient signifier que moins de véhicules seront admissibles à l’allégement fiscal de 7 500 $. De plus, les États-Unis devront construire un réseau plus structuré de stations de recharge pour véhicules électriques pour soutenir l’afflux de nouveaux véhicules électriques. L’EPA n’a pas confirmé de calendrier pour l’adoption des nouvelles normes, qui doivent faire l’objet de commentaires du public. Il est possible que les règles finales soient considérablement révisées, ce qui modifierait les estimations de l’EPA sur les économies potentielles. Nina Raemont, Carrie Mihalcik CNET
Contribution: André H. Martel
WASHINGTON / SEOUL (Reuters) – General Motors Co et Samsung SDI ont annoncé mardi qu’ils investiraient plus de 3 milliards $ USD pour construire conjointement une usine de batteries de véhicules électriques aux États-Unis, alors que le constructeur automobile diversifie ses fournisseurs de composants.
La nouvelle survient alors que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est à Washington pour rencontrer le président Joe Biden dans le cadre de la première visite d’État aux États-Unis d’un dirigeant sud-coréen en 12 ans. Yoon, qui a fait du développement d’affaires une pierre angulaire de ses visites de politique étrangère, est accompagné lors de la visite aux États-Unis par plus de 100 dirigeants des plus grandes entreprises sud-coréennes, dont le président exécutif de Samsung Electronics, Jay Y. Lee, et le président exécutif de Hyundai Motor Group, Euisun Chung. Prévue pour démarrer en 2026, l’usine conjointe GM et Samsung SDI vise à développer une capacité de production annuelle de 30 gigawattheures (GWh), ont déclaré les deux sociétés dans un communiqué, ajoutant que l’emplacement de l’usine JV n’était pas encore confirmé. L’usine produira des cellules de batterie prismatiques et cylindriques à haut niveau. Reuters avait rapporté lundi que les deux sociétés devaient dévoiler leurs plans pour une usine commune de batteries de véhicules électriques aux États-Unis dès mardi. GM, basé à Detroit, comme d’autres constructeurs automobiles, cherche à diversifier sa chaîne d’approvisionnement en batteries et à sécuriser la capacité des composants pour soutenir ses objectifs d’électrification alors qu’elle tente de rattraper Tesla Inc. « En partenariat avec des entreprises solides, nous pouvons faire évoluer la production de véhicules électriques plus rapidement que nous ne pourrions le faire seul », a déclaré Doug Parks, dirigeant de GM. GM est déjà en partenariat avec LG Energy Solution aux États-Unis et a investi pour augmenter la production de cellules avec le fabricant de batteries sud-coréen afin de tirer parti des subventions en vertu de la loi américaine sur la réduction de l’inflation qui vise à stimuler la fabrication nationale. Le département américain de l’Énergie a finalisé un prêt de 2,5 milliards $ USD à la coentreprise GM-LG Energy à la fin de l’année dernière. Les entreprises sont présentement à construire une usine de 2,6 milliards $ USD dans le Michigan, dont l’ouverture est prévue en 2024, l’une des trois usines JV Ultium Cells LLC. GM a abandonné ses plans pour une quatrième usine à New Carlisle, dans l’Indiana, mais la compagnie pourrait toujours choisir le site pour une usine de batteries avec un autre partenaire, a rapporté Reuters en janvier. GM a déclaré l’année dernière qu’elle prévoyait construire 400 000 véhicules électriques en Amérique du Nord entre 2022 à la mi-2024 et augmenter la capacité à 1 million d’unités annuellement en Amérique du Nord en 2025. Des sources anonymes indiquent que GM envisage d’avoir éventuellement besoin d’au moins deux usines de véhicules électriques supplémentaires pour répondre à la demande future de véhicules électriques. Biden, lors d’une visite chez Samsung en Corée du Sud l’année dernière, avait exhorté les entreprises à conclure des partenariats avec des syndicaux américains, affirmant que les coentreprises qui envisagent fabriquer des batteries de véhicules électriques auraient avantages a développer des relations avec les syndicats américains. Hyundai Motor Group et SK On, un groupe de batteries de SK Innovation Co Ltd, prévoient créer une coentreprise de batteries dans l’État américain de Géorgie, dans le cadre d’un investissement combiné d’environ 4,86 milliards $ USD, ont annoncé mardi les deux sociétés. L’année dernière, le constructeur automobile Stellantis NV et Samsung SDI avaient annoncé qu’ils investiraient plus de 2,5 milliards $ USD pour construire une nouvelle usine de batteries JV à Kokomo, dans l’Indiana. Stellantis et LG Energy ont annoncé en 2022, qu'ils investiraient 4,1 milliards $ USD dans une usine de batteries au Canada. La plupart des actions sud-coréennes liées aux batteries étaient en baisse mardi, Samsung SDI perdant 3% à 04h07 GMT, contre une baisse de 1,8% sur le marché en général. (Reportage de David Shepardson à Washington et Heekyong Yang à Séoul; Édité par David Gregorio, Matthew Lewis, Muralikumar Anantharaman, Himani Sarkar et Louise Heavens) Yahoo fFinance
Contribution: André H. Martel
La Californie est plus avancée concernant l’adoption des véhicules électriques qu’elle ne l’avait prévu il y a dix ans.
Le gouverneur Gavin Newsom a annoncé la semaine dernière que l’État avait dépassé 1,5 million de ventes cumulées de véhicules rechargeables. C’est deux ans avant l’objectif fixé par l’ancien gouverneur de Californie, Jerry Brown, visant à atteindre ce chiffre d’ici 2025. Les données proviennent de la California Energy Commission, qui a mis à jour ses chiffres la semaine dernière. La CEC a confirmé que les ventes cumulatives de véhicules tout électriques, hybrides rechargeables et à piles à combustible combinés s’élèvent à près de 1, 524 million, tandis que les véhicules tout électriques, représentent à eux seuls 1, 051 million de véhicules. Jusqu’à présent cette année, 21,2% des véhicules neufs vendus en Californie représentent des véhicules zéro émission, c’est-à-dire la combinaison de véhicules électriques et hybrides rechargeables. On considère que les véhicules tout électriques, représentent environ 16% du marché des véhicules neufs légers.
Recharge d’une Tesla
À l’échelle nationale, comme l’a récemment résumé le ministère de l’Énergie, les ventes de véhicules rechargeables, incluant les véhicules tout électriques et les hybrides, ont totalisé environ 7% en 2022, avec des ventes de véhicules tout électriques de 5,6%. Comme l’a souligné le bureau du gouverneur, citant le groupe de défense des droits Veloz, la Californie a plus de véhicules électriques que le New Hampshire n’a de voitures, et deux fois plus de véhicules électriques que la Norvège, qui est souvent considérée comme la terre promise des véhicules électriques. Il est également important de noter qu’en Californie les véhicules ont une plus longue durée de vie puisque les véhicules ne rouillent généralement pas. Selon l’État, il y avait environ 30 millions de véhicules légers immatriculés dans l’État à la fin de 2021, dont environ 838 000 tout électriques ou hybrides considérant que les véhicules électriques vendus en Californie ne résident pas nécessairement en Californie. Mais ils représentent près de 3% de la population totale des véhicules.
Audi e-tron, sur le pont Golden Gate
Le plan californien présenté en 2021, impose effectivement la vente de véhicules électriques d’ici 2035, y compris les hybrides rechargeables à plus longue autonomie. Cela fait suite à un décret de 2020 du gouverneur Newsom qui a effectivement contraint des délais serrés réaffirmant que l’État était un pionnier de la réglementation. Cette décision a inspiré de nombreux autres États à adopter la vision de la Californie, car elle n'est plus le seul État américain à avoir adopté des normes concernant les véhicules électriques. Le mois dernier, l’EPA a proposé de nouvelles règles concernant les véhicules qui renforcent les normes d’émissions des parcs de véhicules, des directives qui s’alignent sur les normes de véhicules électriques requis par la Californie, même s’il n’y a toujours pas de norme nationale. De plus, la Californie se préoccupe du futur du camionnage Le mois dernier, l’EPA a également proposé un plan similaire selon lequel près de la moitié des nouveaux camions lourds devraient être zéro émission d’ici 2035, conformément aux nouvelles dispositions californiennes pour les camions commerciaux électriques qui devraient s’appliquer à compter de 2024. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le Groupe Volkswagen a livré plus de 42% de véhicules électriques au premier trimestre de 202324/4/2023
Les VÉ ont représenté 6,9 % des livraisons totales au cours de cette période, comparativement à 5,2 % au cours des trois premiers mois de l’année précédente. L’Europe a été le principal moteur de croissance à la suite d'une augmentation de 68% avec 98 300 véhicules. Le carnet de commandes de VÉ en Europe de l’Ouest demeure élevé avec plus de 260 000 véhicules.
Environ 70 % des livraisons de VÉ du Groupe ont été destinées à l’Europe. La Chine était le deuxième marché de VÉ du Groupe avec des livraisons de 21 500 véhicules (part mondiale : 15%). Aux États-Unis, 15 700 VÉ ont été livrés (part mondiale : 11 %), soit près de deux fois plus qu’à la même période l’année précédente. Fin mars, la marque Volkswagen Véhicules Particuliers livrait 70 000 véhicules, soit environ la moitié de tous les VÉ du Groupe. Viennent ensuite Audi avec 34 600 véhicules (part du groupe : 25 %), ŠKODA avec 12 400 véhicules (part du groupe : 9 %), SEAT/CUPRA avec 9 200 véhicules (part du groupe : 6 %), Porsche avec 9 200 véhicules (part du groupe : 6 %) et Volkswagen Véhicules utilitaires avec 5 500 véhicules (part du groupe : 4 %). Les modèles tout électriques les plus vendus au premier trimestre de 2023 étaient :
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
La Volvo EX90 Excellence, une limousine tout électrique sera initialement disponible en Chine24/4/2023
Volvo a dévoilé une version plus luxueuse du VUS électrique EX90 2024 au Salon de l’auto de Shanghai 2023.
Arborant une peinture bicolore et des roues de 22 pouces, l’EX90 Excellence s’adresse aux riches acheteurs chinois avec chauffeur personnel. Elle inclut quatre sièges au lieu des sept de l’EX90 standard, avec une paire de sièges individuels dans la deuxième rangée incluant le chauffage et le massage. Similaire au VUS Mercedes-Maybach EQS également dévoilé à Shanghai, les deux sièges arrière sont séparés par une console centrale avec réfrigérateur. Parmi les autres caractéristiques notables, citons un contrôleur en cristal Orrefors, un distributeur de parfum et un système audio Bowers & Wilkins avec Dolby Atmos, spécialement réglé pour la cabine EX90 Excellence à quatre places.
Volvo EX90 Excellence 2024
Comme alternatives plus durables au cuir, Volvo propose des tissus en lainage Nordico, un textile fabriqué à partir de matériaux tels que des bouteilles en plastique recyclées et des « matériaux bios » provenant des forêts suédoises et finlandaises. L’EX90 Excellence sera d’abord proposée en Chine, mais Volvo n’a pas exclu de l’importer aux États-Unis. Les versions standard de l’EX90 seront construites aux États-Unis, en Caroline du Sud, avec des livraisons prévues pour l’année prochaine. Dévoilée l’automne dernier, l’EX90 partage les fondements de l’architecture électrique durable (SEA) avec la Polestar 3 et le Zeekr X disponible sur le marché chinois. Elle sera mise sur le marché avec un groupe motopropulseur à traction intégrale à deux moteurs évalué à 496 ch et une batterie de 111 kWh qui devrait fournir une autonomie d’environ environ 485 km selon l’EPA. Ce sera également la première Volvo avec une recharge bidirectionnelle, tandis que la charge rapide CC de 250 kW permettra selon Volvo une recharge de 10% à 80% en 30 minutes.
Volvo EX90 Excellence 2024
Le traitement de l’EX90 Excellence en fait une limousine tout électrique. Bien que ce ne soit pas le premier véhicule de ce type, les efforts précédents, comme la limousine allongée Nissan Leaf présentée pour la première fois en 2012, étaient plutôt des modèles reconvertis. La Volvo n’est peut-être pas allongée, mais son statut officiel usiné en fait un véhicule remarquable. Avec la prolifération des voitures électriques haut de gamme, il ne faudra peut-être pas longtemps avant de les voir utilisées comme des véhicules officiels. La limousine présidentielle sera-t-elle bientôt électrique, surtout maintenant que le président Biden vise à ce que tous les véhicules du gouvernement passent à l’électrique d’ici 2027. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les textes des projets de règlement actuellement publiés sur la page de la norme VZE (à noter que le texte qui sera publié le 3 mai à la Gazette officielle du Québec prévaudra), indiquent que :
Ce projet de règlement a pour objet d’augmenter progressivement le nombre de crédits que doit accumuler un constructeur automobile pour satisfaire aux exigences afin de tendre vers 100 % de ventes de véhicules automobiles zéro émission en 2035 et d’atteindre la nouvelle cible de 2 M de VE sur la route d’ici 2030. Pour ce faire, le projet de règlement prévoit notamment :
2. Projet de règlement modifiant le Règlement visant la limitation du nombre de crédits pouvant être utilisés par un constructeur automobile et la confidentialité de certains renseignements Ce projet de règlement est complémentaire au premier. Il a pour objet de :
La page de consultation officielle sera mise en ligne le 3 mai et sera disponible via la page de la norme VZE, contenant tous les détails et documents de référence :
L’équipe de la norme VZE
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Lion Électrique inaugure son usine de fabrication de batteries pour véhicules moyens et lourds20/4/2023
Mirabel, le 17 avril 2023 – La Compagnie Lion Électrique (NYSE : LEV) (TSX : LEV) (« Lion » ou la « Compagnie »), chef de file dans la fabrication de véhicules moyens et lourds entièrement électriques, a annoncé aujourd’hui l’inauguration officielle de sa nouvelle usine de fabrication batteries au lithium-ion pour véhicules moyens et lourds à Mirabel. Première du genre au Canada, cette installation de 175 000 pieds carrés récemment construite sur le site de l’Aérocité internationale de Mirabel (YMX), au Québec, permettra d’alimenter les véhicules électriques assemblés par Lion dans ses usines de Saint-Jérôme, au Québec, et de Joliet, en Illinois.
Crédit photos: Lion Électrique
Cet événement d’envergure, qui a eu lieu en présence de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, et de Benoit Charrette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, a réuni diverses parties prenantes de Lion, dont des clients, des employés, des partenaires et des membres de l’écosystème de l’électrification des transports en Amérique du Nord. Après l’installation de la première portion de la chaîne de montage des batteries à Mirabel, le premier bloc-batterie a été produit à la fin de 2022. La certification finale du premier modèle de bloc-batterie est attendue au premier semestre de 2023, suivie d’une augmentation progressive de la production en 2023. Les premières batteries Lion serviront à alimenter les autobus scolaires LionC et LionD, ainsi que les camions Lion5. Lion prévoit atteindre, d’ici la fin de l’année, une capacité de production de 1,7 gigawattheure, à pleine capacité, la production annuelle devrait s’élever à 5 gigawattheures, ce qui permettrait à la Compagnie d’électrifier environ 14 000 véhicules moyens et lourds par an, dépendamment du type de véhicules assemblés. À ce jour, Lion a livré plus de 950 véhicules moyens et lourds entièrement électriques en Amérique du Nord, qui ont collectivement parcouru plus de 16 millions de kilomètres. Tous les véhicules de Lion sont spécialement conçus pour la propulsion électrique et sont fabriqués dans les usines nord-américaines de Lion. Dès que les usines du Québec et de l’Illinois auront atteint leur plein potentiel, Lion s’attend à pouvoir fabriquer 22 500 autobus et camions électriques par an. En intégrant verticalement les composants du système de gestion des batteries, la Compagnie, qui compte environ 1 400 employés, entend réaffirmer sa position de chef de file dans l’industrie des transports en Amérique du Nord. Citations « Je suis fier que Lion augmente sa capacité de production avec une nouvelle usine de batteries à Mirabel, avec un prêt de 50M$ de notre gouvernement, qui va créer 135 emplois payants. Lion, c’est un beau succès d’entrepreneuriat québécois, dans un domaine qui est fondamental pour l’économie verte qu’on est en train de bâtir. Notre gouvernement croit beaucoup dans la filière batterie, et des projets comme ça sont la preuve que le Québec a tous les outils pour être un leader de l’économie verte. » François Legault, premier ministre du Québec « Notre gouvernement est fier d’appuyer ce projet qui permet à Lion de fabriquer au Québec une composante clé de la batterie. Nous continuerons d’appuyer les entreprises, de la mine à la mobilité, afin de fabriquer ici la batterie la plus verte au monde. » Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et Ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal « C’est grâce à des entreprises comme la Compagnie Électrique Lion que le Québec peut se vanter d’être un meneur dans l’électrification des transports. L’inauguration de la nouvelle usine de fabrication de batteries est une excellente nouvelle non seulement pour la transition énergétique du Québec, mais également pour la région des Laurentides, qui bénéficiera d’emplois de qualité. » Benoit Charette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides « Je suis incroyablement fier que nous ayons atteint cette étape importante dans le parcours de Lion Électrique. Cette ouverture officielle marque l’aboutissement de plusieurs années d’efforts, qui nous permettent maintenant de contrôler la fabrication et l’intégration de l’un des composants fondamentaux de la production de véhicules électriques et de l’électrification des transports : la batterie. Grâce à cette nouvelle installation, Lion pourra réaffirmer son rôle de chef de file de l’électrification de l’écosystème des transports au Canada et aux États-Unis. Nous sommes impatients de poursuivre nos efforts en matière d’innovation. » Marc Bédard, président - fondateur, Lion Électrique À PROPOS DE LION ÉLECTRIQUE Lion Électrique est un fabricant innovant de véhicules zéro émission. Nous pensons, concevons et produisons des camions commerciaux urbains 100 % électriques de classe 5 à classe 8 et des autobus et minibus tout électriques pour le transport scolaire, adapté et collectif. Lion est un leader en électrification des transports en Amérique du Nord et conçoit, fabrique et assemble plusieurs pièces de ses véhicules : châssis, ensembles de batteries, cabines de camions et carrosseries d’autobus. Toujours à l’affût des nouvelles technologies, les véhicules Lion possèdent des caractéristiques uniques qui sont adaptées à la réalité des utilisateurs et de leurs besoins quotidiens. Nous croyons que l’électrification des transports est un catalyseur majeur pour l’amélioration de notre société, de notre environnement et surtout, de notre qualité de vie. Les actions de Lion sont négociées à la Bourse de New York et à la Bourse de Toronto sous le symbole « LEV ». Lion Électrique
La clientèle de sept services publics est initialement admissible au nouveau programme. Tous les autres services publics suivront d’ici les six prochains mois.
Les consommateurs d’électricité de l’Ontario bénéficieront bientôt d’un nouveau régime tarifaire pour leur consommation d’énergie : des prix de nuit très bas. À compter du 1er mai, les clients de Toronto Hydro, London Hydro, Centre Wellington Hydro, Hearst Power, Renfrew Hydro, Wasaga Distribution et Sioux Lookout Hydro pourront adhérer au nouveau programme. Todd Smith, le ministre de l’Énergie de l’Ontario Todd Smith a déclaré dans un communiqué de presse : « Le nouveau plan tarifaire journalier très bas donnera aux familles et aux petites entreprises qui consomment plus d’électricité durant la nuit, plus de moyens d’économiser de l'argent. » Le taux de nuit très bas devrait intéresser particulièrement les propriétaires de véhicules électriques, qui se rechargent à la maison. Cette décision pourrait également diminuer la pression exercée par les véhicules électriques sur le réseau en incitant à la recharge en dehors des heures de pointe. Tous les services publics de la province devront fournir le nouveau plan tarifaire dans un délai de six mois, au plus tard en novembre 2023. Répartition de la tarification À l’heure actuelle, les Ontariennes et Ontariens peuvent choisir entre deux tarifications différentes : l’heure de la consommation (CU) et les taux échelonnés. Le nouveau plan tarifaire optionnel Ultra-Low Overnight ajoute une troisième option. Il prévoit:
Déjà, les propriétaires de véhicules électriques constatent des économies annuelles importantes en raison du fait qu’ils n’ont pas à payer l’essence. La nouvelle tarification journalière très basse pourrait permettre à certains clients d’économiser 90 $ supplémentaires par année, affirme le gouvernement. Le compromis pour la nouvelle tarification hors pointe qui est « 67 % inférieur au tarif actuel hors pointe » représente cependant un coût supplémentaire plus élevé en période de pointe de 45 % au taux actuel selon les heures de pointe. En modifiant la tarification vers les heures creuses, le gouvernement espère consommer l’énergie propre excédentaire de l’Ontario, générée par l’énergie nucléaire, hydroélectrique et éolienne. La province estime qu’environ 5,7 millions $ pourraient être économisés par année en coûts d’utilisation si suffisamment de clients passaient au forfait très bas. (Les coûts d’utilisation incluent les dépenses dues à l’expansion des opérations et à la mise à niveau de l’infrastructure.) « En faisant un meilleur usage du réseau électrique propre de la province, notre gouvernement prend des mesures pour maintenir l’électricité abordable en Ontario », a déclaré David Piccini, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario. La Commission de l’énergie de l’Ontario offre gratuitement un outil de calcul électronique permettant aux clients de choisir le plan tarifaire le plus rentable pour leur mode de vie. Emma Jarret Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
Le principal fournisseur de cellules de batteries de Tesla, Panasonic, cherche à nouveau à construire une nouvelle usine aux États-Unis après avoir récemment annoncé son intention d’en construire une au Kansas.
Alors que Tesla cherchait initialement un fournisseur de batteries au début des années 2000, personne ne voulait vendre à la société des cellules de batterie Li-ion pour installer un véhicule électrique. À cette époque, les batteries Li-ion étaient principalement utilisées dans l’électronique grand public, et les fabricants de batteries n’aimaient pas le rapport risque/rentabilité du secteur de l’automobile. Panasonic a pris une chance avec Tesla, et ce fut sans doute la meilleure décision prise par la compagnie, car ces batteries ont assuré la croissance exponentielle de Panasonic, grâce au succès de Tesla. Suite à ce partenariat, la société japonaise a construit une énorme usine de batteries en collaboration avec Tesla au Nevada. L’année dernière, Panasonic a confirmé la création d’une usine de cellules de batterie supplémentaire, au Kansas, pour fournir plus de batteries à Tesla. Maintenant, Nikkei rapporte que Panasonic souhaite établir une autre usine de batteries aux États-Unis: Panasonic Holdings envisage un investissement majeur dans l’Oklahoma et dans possiblement deux autres États américains, car elle prévoit d’augmenter la production de batteries de véhicules électriques dans le pays. On ne sait cependant pas si cette usine sera destinée exclusivement à Tesla. Le constructeur automobile électrique est toujours de loin le plus gros client de Panasonic, et Tesla a récemment déclaré qu’elle achèterait toutes les batteries viables sur lesquelles elle peut mettre la main. L’Oklahoma était en lice pour l’usine de Panasonic l’année dernière, mais le Kansas a convaincu l’entreprise de s'y installer. L’Oklahoma serait de retour dans la course, mais il semble que Panasonic pourrait décider de construire à nouveau des installations au Kansas ou au Nevada. Il semblerait également que le fabricant japonais est ouvert à des investissements au Canada et au Mexique. Selon Electrek Même si nous avons été inondés par une vague d’annonces de manufacturiers de batteries au cours des deux dernières années, il ne serait pas surprenant de voir de nouvelles annonces, même de la part de Panasonic, qui a récemment annoncé une nouvelle usine aux États-Unis. Dernièrement, il semblerait même que Panasonic songerait à construire une usine au Québec. Ne soyons pas surpris si la société fait bientôt une nouvelle annonce, étant donné que les usines de batteries sont pour le moment des machines à imprimer de l’argent. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
Lorsque vous entendez parler de véhicules électriques, vous pensez généralement aux voitures privées, mais saviez-vous que des camions de livraison sont également tout électriques?
Ikea utilise déjà des camions entièrement électriques pour certaines livraisons à domicile à Ottawa. « Le véhicule alimenté par batterie ne produit donc aucune émission », explique Crystal Rasa, responsable de l’approvisionnement en produits chez Ikea. L’objectif d’Ikea est de livrer à domicile des véhicules 100 % zéro émission d’ici 2025. Selon Crystal Rasa, de 16 à 20 % des livraisons à domicile sur le marché d’Ottawa sont actuellement effectuées par deux camions zéro émission. « En les utilisant, nous encourageons d’autres organisations, détaillants et industries à faire le même saut », explique Rasa. « Cela signifie que notre équipe de livraison, se présente chez les clients sans émettre de CO2. » De l’extérieur, le camion ressemble à n’importe quel camion de livraison que vous pouvez voir sur la route, sauf pour la batterie située en dessous du véhicule. Quatre bornes permettent de recharger nos camions. Le gouvernement fédéral a accordé une subvention de 300 000 $ à IKEA pour installer des bornes de recharge en Ontario et au Québec. « Nous nous sommes associés à Ikea pour installer 40 bornes de recharge de véhicules électriques en Ontario et au Québec », a déclaré le ministre fédéral Marc Miller lors d’une conférence de presse mardi matin. « Qu’il s’agisse des bornes de recharge près de ma circonscription chez Ikea Montréal, ou de celles ici à Ottawa, ces bornes aident les Ontariens et les Québécois à économiser de l’argent à la pompe tout en réduisant les émissions. » Ikea Ottawa a déjà des bornes de recharge dans le stationnement pour les véhicules de passagers. Selon Ikea, il y a des bornes de recharge pour véhicules électriques dans 14 magasins au Canada. Les camions de livraison sont fabriqués au Canada et ont été achetés de Lion Electric à St. Jérôme, au Québec. La compagnie GoBolt est le partenaire de livraison d’Ikea à Ottawa. Rasa a ajouté que dans des conditions idéales, les camions ont une autonomie d’environ 200 km. Ikea a également confirmé que des vélos cargos électriques seront utilisés, à compter de cet été pour des livraisons à domicile dans certains quartiers d’Ottawa. Peter Szperling Ottawa CTV News
Contribution: André H. Martel
SYDNEY, 19 avril (Reuters) - L’Australie a annoncé mercredi qu’elle introduirait de nouvelles normes ciblant les émissions des véhicules afin de stimuler l’adoption des voitures électriques, alors qu’elle souhaite rattraper les autres nations.
Seulement 3,8% des voitures vendues en Australie l’année dernière étaient électriques, loin derrière d’autres pays tels que la Grande-Bretagne et l’Europe, où les voitures électriques représentaient respectivement 15% et 17% des ventes. La nouvelle stratégie nationale sur les véhicules électriques introduira une norme d’efficacité énergétique qui décrira la quantité de dioxyde de carbone produite par voiture, a déclaré le ministre de l’Énergie, Chris Bowen, lors d’une conférence de presse. « Les véhicules économes en carburant et électriques sont plus propres et moins chers à utiliser, l’annonce d’aujourd’hui est gagnant-gagnant pour les automobilistes », a déclaré Bowen dans un communiqué. Les détails seront finalisés dans les prochains mois, a-t-il ajouté. La Russie, et l’Australie étaient les seuls pays développés à ne pas avoir élaboré des normes d’efficacité énergétique, ce qui encourage les constructeurs à fournir davantage de véhicules électriques sans émissions. Le transport est la troisième plus grande source d’émissions de carbone en Australie, l’un des plus gros émetteurs mondiaux de carbone par habitant. L’initiative contribuera à réduire les émissions du pays d’au moins 3 millions de tonnes de carbone d’ici 2030 et de plus de 10 millions de tonnes d’ici 2035, a déclaré Bowen. Le Conseil des véhicules électriques (EVC) a salué cette décision, mais a déclaré que l’Australie devait adopter des normes plus strictes ou « demeurer le dépotoir mondial des véhicules à fortes émissions », a déclaré le directeur général Behyad Jafari. En moyenne, les nouvelles voitures en Australie consomment 40% plus de carburant que l’Union européenne et 20% de plus que les États-Unis, avec des études qui confirment que l’introduction d’une norme d’efficacité énergétique pourrait permettre aux automobilistes d’économiser 519 $ australiens (470 $ CAD) annuellement, a déclaré Bowen. Le chef du parti Vert, Adam Bandt, a déclaré que la stratégie du gouvernement doit s’accélérer et qu’elle doit se donner des d’objectifs en matière de véhicules électriques ainsi que des normes d’efficacité énergétique. Débat sur les VÉ La demande de véhicules électriques augmente en Australie, bien que l’offre n’ait pas suivi cette demande en l’absence d’incitatifs pour les constructeurs automobiles.
L’année dernière, le gouvernement travailliste australien de centre gauche a annoncé son intention d’introduire de nouvelles réglementations visant à augmenter les ventes de voitures électriques.
Le Premier ministre Anthony Albanese, qui a pris le pouvoir l’année dernière en promettant de réformer la politique climatique, a réduit les taxes sur les véhicules électriques et a présenté l’objectif de l’Australie pour 2030 sur la réduction des émissions de carbone incluant une réduction de 43% par rapport aux niveaux de 2005. Ces initiatives ont été prises après environ une décennie d’inaction sous le gouvernement libéral précédent, qui a placé l’Australie derrière les autres nations développées. L’ancien Premier ministre Scott Morrison avait déclaré en 2019 être contre les politiques visant à réduire les émissions des véhicules, et que d’autres critiques déclaraient que ce serait le glas pour les véhicules utilitaires populaires, ou ceux, utilisés par les constructeurs et les agriculteurs. Bowen a reconnu qu’il fallait également augmenter l’infrastructure de recharge des voitures électriques. Il y a environ 83 000 véhicules électriques sur les routes australiennes et, en décembre 2022, il y avait un peu plus de 4 900 bornes de recharge publiques situées sur environ 2 400 sites. « Nous sommes toujours loin derrière le reste de la planète », a déclaré Bowen dans une entrevue à la radio plus tard dans la journée. « Nous désirons régler ce problème. Notre objectif est d’installer une borne de recharge rapide tous les 150 kilomètres sur les autoroutes. Je donnerai plus de détails à ce sujet très bientôt », a-t-il déclaré. Reportage de Renju Jose à Sydney; Édité par Lincoln Feast Praveen Menon Reuters
Contribution: André H. Martel
Un récent sondage confirme que 4 Américains sur 10 disent que le prochain véhicule sera électrique18/4/2023
WASHINGTON- De nombreux Américains ne sont pas encore convaincus de passer à l’électrique pour leurs prochaines voitures. Selon un nouveau sondage, les prix élevés et le manque de stations de recharge sont perçus comme étant les principaux moyens de dissuasion. Environ 4 adultes américains sur 10 seraient susceptibles de changer, mais le changement historique à la suite de l’histoire d’amour de plus d’un siècle du pays avec les véhicules à essence a encore du chemin à parcourir.
Le sondage réalisé par l’Associated Press-NORC Center for Public Affairs Research et l’Energy Policy Institute de l’Université de Chicago démontre que les plans de l’administration Biden visent à augmenter considérablement la vente des véhicules électriques aux États-Unis. Cependant, les ventes de véhicules électriques pourraient se heurter à la résistance des consommateurs. Seulement 8% des adultes américains confirment qu’eux-mêmes ou un membre de leur ménage possèdent ou louent un véhicule électrique, et seulement 8% disent que leur ménage a un véhicule hybride rechargeable. Même avec des crédits d’impôt allant jusqu’à 7 500 $ pour l’achat d’un nouveau véhicule électrique, il pourrait être difficile de persuader les conducteurs d’abandonner leurs voitures et camions à essence pour des véhicules zéro émission. Les constructeurs automobiles investissent des milliards dans les usines et la technologie des batteries dans le but d’accélérer le passage aux véhicules électriques pour réduire la pollution et lutter contre le changement climatique. Selon une proposition sur les émissions de gaz à effet de serre de l’Agence de protection de l’environnement, environ les deux tiers de toutes les ventes de véhicules neufs pourraient être des véhicules électriques d’ici 2032. Le président Joe Biden s’est fixé pour objectif que la moitié des ventes de véhicules neufs soient électriques d’ici 2030 afin de réduire les émissions et de lutter contre le changement climatique. Mais selon le sondage, seulement 19% des adultes américains seraient très ou extrêmement susceptibles d’acheter un véhicule électrique la prochaine fois qu’ils achèteront une voiture, et 22% croient que cela est plutôt probable. Environ la moitié, soit 47% , confirment qu’il est peu probable qu’ils passent à l’électricité. 6 adultes sur 10 ont déclaré que le coût élevé des véhicules électriques était l’une des principales raisons pour lesquelles ils n’achèteraient pas et environ 25% l’ont cité comme étant une raison mineure. Seulement 16% ont déclaré que le coût élevé ne serait pas un facteur pour rejeter un VÉ. Les nouveaux véhicules électriques coûtent maintenant en moyenne plus de 58 000 $ USD, selon le Kelley Blue Book, un prix hors de portée pour de nombreux ménages américains. Le véhicule moyen vendu aux États-Unis coûte un peu moins de 46 000 $. Les crédits d’impôt approuvés en vertu de la Loi sur la réduction de l’inflation de l’an dernier sont conçus pour faire baisser les prix des véhicules électriques et attirer plus d’acheteurs. Mais les nouvelles règles proposées par le département du Trésor américain pourraient faire en sorte que moins de véhicules électriques soient admissibles à un crédit d’impôt fédéral complet de 7 500 $ dans un avenir futur. De nombreux véhicules ne seront admissibles qu’à la moitié du crédit complet, soit 3 750 $, un montant qui pourrait ne pas être suffisant pour inciter les consommateurs à oublier les véhicules à essence moins coûteux. Environ 75% des gens interrogés croient que le manque de bornes de recharge est une des principales raisons pour laquelle ils ne passeraient pas à l’électrique, y compris la moitié qui considèrent que ce soit une raison majeure. Les deux tiers citent une préférence pour les véhicules à essence comme une raison majeure ou mineure pour laquelle ils ne passeront pas à l’électrique. « Je crois au moteur à combustion interne », a déclaré Robert Piascik, 65 ans, un musicien qui vit à Westerville, dans l’Ohio, une banlieue de Columbus. « Je ne me vois pas acheter un véhicule que je n’aime pas malgré la subvention même si l’option est moins chère. » Bien qu’il n’ait rien contre les véhicules électriques et qu’il envisagerait d’en acheter un à mesure que la technologie s’améliore et que les prix baissent, Piascik a déclaré que l’autonomie, le manque de bornes de recharge et les longs temps de ravitaillement rendraient ses voyages moins agréables. Dans sa BMW Série 2017 3, tout ce qu’il a à faire est d’arrêter dans une station-service et de faire le plein en quelques minutes, a déclaré Piascik. « Généralement les amateurs initiaux doivent accepter de supporter le manque d’infrastructures », a-t-il déclaré. Biden s’est fixé un objectif de 500 000 bornes de recharge de véhicules électriques à l’échelle nationale, et 5 milliards $ USD de la loi sur les infrastructures de 2021 ont été mis de côté pour développer le réseau de bornes de recharge le long de 120 000 kilomètres d’autoroute d’un océan à l’autre. Le géant de la voiture électrique Tesla mettra pour la première fois certaines de ses stations de recharge à la disposition de tous les véhicules électriques américains d’ici la fin de l’année prochaine, dans le cadre d’un plan annoncé en février par la Maison Blanche. Le projet d’ouvrir le réseau de recharge le plus vaste et le plus fiable du pays à tous les conducteurs pourrait changer la donne dans la croissance de l’utilisation des véhicules électriques, selon les experts. Les prix élevés et le manque de bornes disponibles sont cités par au moins la moitié des démocrates et des républicains comme les principales raisons de ne pas acheter un véhicule électrique, mais il existe un fossé partisan dans la façon dont les Américains perçoivent les véhicules électriques. Environ la moitié des républicains, 54%, disent qu’une préférence pour les véhicules à essence est une raison majeure de ne pas acheter un véhicule électrique, alors que seulement 29% des démocrates sont d'accord. James Rogers de Sacramento, en Californie, un démocrate qui a voté pour Biden, qualifie le changement climatique de problème urgent et soutient la vision du président. Pourtant, il ne possède pas de véhicule électrique et ne prévoit pas en acheter, affirmant que le prix doit baisser et que l’infrastructure de recharge doit être modernisée. Même avec un crédit d’impôt qui pourrait mettre le prix moyen d’un nouveau véhicule électrique à près de 50 000 $ USD, « c’est encore trop cher », a déclaré Rogers, 62 ans, un représentant du service à la clientèle à la retraite. Il est prêt à payer jusqu’à 42 000 $ USD pour un véhicule électrique et il espère que le marché baisse bientôt les prix. Une conclusion encourageante pour les partisans des véhicules électriques confirme que 55% des adultes de moins de 30 ans disent qu’ils sont assez susceptibles d’obtenir un véhicule électrique la prochaine fois, tout comme 49% des adultes âgés de 30 à 44 ans, contre seulement 31% des 45 ans et plus. Et maintenant aux États-Unis les gens entrevoient les avantages d’un véhicule électrique. Économiser de l’argent sur l’essence est le principal facteur cité par ceux qui veulent acheter un véhicule électrique, environ 75% des adultes américains considèrent ce facteur comme étant une raison majeure ou mineure. Avoir un impact sur le changement climatique est une autre raison importante pour laquelle beaucoup achèteraient un véhicule électrique, 35% considèrent que la réduction de leur impact personnel sur le climat est une raison majeure et 31% disant que c’est une raison mineure. Le sondage AP-NORC auprès de 5 408 adultes a été mené du 31 janvier au 15 février à l’aide d’un échantillon combiné d’entrevues du panel AmeriSpeak basé sur les probabilités de NORC, conçu pour être représentatif de la population américaine, et d’entretiens de panels en ligne opt-in. La marge d’erreur d’échantillonnage pour tous les répondants est de plus ou moins 1,7 %. Le panel AmeriSpeak a été recruté au hasard à l’aide de méthodes d’échantillonnage basées sur l’adresse, et les répondants ont ensuite été interrogés en ligne ou par téléphone. Tom Krisher, Matthew Daly et Hannah Fingerhut CTV News
Contribution: André H. Martel
Selon le WLTP*, la Volkswagen ID. 7 2025 sera disponible avec une autonomie d’environ 700 km18/4/2023
Elle sera disponible en Europe et en Chine cet automne. La berline électrique arrivera en Amérique du Nord en 2024.
La Volkswagen ID.7 fera ses débuts en tant que nouvelle berline électrique phare de la marque. Elle se vendra en Europe et en Chine cet automne et en Amérique du Nord en 2024.
L'ID.7 sera vendue en deux versions: Pro et Pro S. Les deux produiront un moteur électrique de 282 chevaux (210 kilowatts). La Pro sera livrée avec une batterie de 82,0 kilowattheures (77,0 kWh net) qui fournit une autonomie estimée au cycle WLTP de 615 kilomètres. Le système acceptera la charge CC de 170 kW.
La batterie de la Pro S offrira une capacité brute de 91,0 kWh (86,0 kWh net) qui permettra une autonomie estimée à 700 km. La capacité de charge CC sera de 200 kW.
L'ID.7 mesure 195,3 pouces (4 961 millimètres) de long et a un empattement de 116,8 pouces (2 966 mm). Ces données sont comparables à celles d’une berline électrique Mercedes-Benz EQE de 196,9 pouces de long avec un empattement de 122,8 pouces. Sans compter les rétroviseurs extérieurs, la VW mesure 73,31 pouces (1 862 mm) de large. Le coefficient de traînée de la carrosserie est aussi bas que 0,23, selon l’équipement choisi par l’acheteur. À l’intérieur, l'ID.7 sera livrée en mode standard avec un affichage tête haute en réalité augmentée. La technologie permet aux concepteurs d’installer un combiné d’instruments simplifié qui n’affiche que les informations légalement nécessaires telles que la vitesse du véhicule et divers avertissements. Le système de réalité augmentée donne l’impression que les informations sont à différentes distances du conducteur. Par exemple, la vitesse semble être proche, mais les flèches de virage semblent être plus éloignées. Les informations affichées peuvent inclure des éléments tels que le marquage au sol, les informations sur la distance et la limite de vitesse. Les commandes sur le volant permettent d’ajuster les informations que le conducteur veut voir.
Un système d’infodivertissement de 15,0 pouces se trouve au centre du tableau de bord. Les curseurs tactiles permettent de régler la température et le volume audio de la cabine.
Le système Travel Assist comprend un régulateur de vitesse adaptatif et un changement de voie assisté. La technologie est capable de détecter les limites de vitesse et d’ajuster automatiquement la vitesse du véhicule. VW ajoute que l'ID.7 dispose du système de climatisation le plus avancé de la compagnie depuis le Phaeton. Les évents ont des moteurs pour les déplacer verticalement et horizontalement afin que le système puisse distribuer l’air sur une grande surface de la cabine. Elle peut également répondre aux commandes vocales. Par exemple, si le conducteur qui dit « Bonjour IDA, j’ai froid aux mains », elle dirige l’air chaud sur les doigts de la personne et active le volant chauffant. Les acheteurs peuvent demander des sièges high-tech. Les sièges avant sont disponibles avec un réglage électrique allant jusqu’à 14 positions. La fonction Climatronic utilise des capteurs de température et d’humidité pour les chauffer ou les refroidir automatiquement. Un système de massage dispose de 10 coussins d’air, et une version premium ajoute deux coussins supplémentaires pour masser le bassin et la colonne vertébrale de l’occupant. Un toit ouvrant panoramique en option inclut un panneau de verre intelligent. Une couche de cristaux liquides dispersés dans du polymère lui permet de passer d’opaque à transparent via un bouton ou les commandes vocales. VW construira l'ID.7 pour les marchés européen et nord-américain dans son usine d’Emden en Allemagne. La production débutera dès le second semestre. Aucun détail sur le prix n’est disponible pour aucune région. Source : Volkswagen Chris Bruce Motor.1.com *La norme WLTP pour Worldwild harmonised Light vehicle Test Procedure est un nouveau cycle mondial destiné à mesurer la consommation de carburant et les émissions de CO2 et gaz polluants des véhicules légers.
Contribution: André H. Martel
L’armée britannique convertit les anciens Land Rover Defenders diesel en véhicules électriques17/4/2023
Le projet a été confié aux entreprises britanniques Babcock et Electrogenic qui ont signé un contrat avec le ministère britannique de la Défense.
Les modifications vers l’électrique de véhicules classiques sont de plus en plus fréquentes ces dernières années, mais que se passerait-il si un traitement similaire était appliqué à de vieux véhicules militaires? C’est exactement ce que fait le projet Lurcher de l’armée britannique, en équipant les tout-terrain gourmands en diesel en véhicules zéro émission afin de tester les avantages et les défis de la mobilité électrique avec ces véhicules.
Le ministère britannique de la Défense a signé un contrat d’un an avec Babcock International, une société britannique offrant des services d’aérospatiale, de défense et d’ingénierie nucléaire. En collaboration avec Electrogenic, qui se spécialise dans les conversions réversibles de véhicules électriques, ils transformeront quatre Land Rover Defender militaires en véhicules électriques. Parmi les quatre Land Rover qui sont encore en service, il y a deux véhicules de protection et deux véhicules utilitaires. Tous sont alimentés par de vieux moteurs diesel qui deviendront bientôt obsolètes à mesure que le monde entrera dans l’ère zéro émission. C'est pour cela que l’armée britannique tente de trouver de nouvelles façons de prolonger le cycle de vie de sa flotte vieillissante, tout en découvrant l’utilisation et les contraintes de la propulsion électrique ».
Les modifications incluent un kit d’accueil et la batterie qui remplacera le moteur diesel d’origine. Le groupe motopropulseur électrique sera non seulement plus propre et plus efficace, mais devrait également offrir une puissance accrue. Il reste à voir si la batterie permettra une autonomie suffisante pour les applications militaires et si les temps de recharge affecteront le fonctionnement des véhicules.
À la suite de la conversion, les véhicules électriques Land Rover seront testés par l’unité d’essais et de développement blindée (ATDU) dans une série de scénarios expérimentaux de champ de bataille. L’objectif est de permettre à l’armée britannique d'évaluer les performances du véhicule électrique sur un terrain escarpé, en mouvement et en mode remorquage, dans diverses conditions climatiques. Selon le caporal Bryan Munce de l’ATDU, parmi les considérations explorées dans les essais figureront « la performance en matière de mobilité, la puissance exportable et la réduction des coûts ». Chris Spicer, directeur général de l’ingénierie et de l’intégration des systèmes chez Babcock, a confirmé que les véhicules électriques seront testés contre des véhicules diesel et hybrides. Steve Drummond, le cofondateur d’Electrogenic, estime que leur kit de conversion de VÉ pour Land Rover est « l’option idéale pour la conversion des véhicules militaires ». Thanos Pappas Carscoops
Contribution: André H. Martel
Le géant de la vente au détail a annoncé qu’il installerait des bornes de recharge dans des milliers de magasins Walmart à travers les États-Unis dans ses magasins éponymes et ses filiales.
Walmart a annoncé qu’elle exploitera son propre réseau de recharge à travers les États-Unis et, le détaillant révèle en exclusivité à Electric Autonomy, qu’il explore cette possibilité également au Canada. Bien que les détails complets demeurent parcimonieux sur les plans de Walmart aux États-Unis, la société prévoit exploiter des bornes de recharge dans des milliers de sites d’ici 2030. Elle confirme également qu’elle offrira quotidiennement une recharge à bas prix, ce qui pourrait signifier des tarifs de recharge plus compétitifs pour les clients. « Nous considérons notre engagement d’aujourd’hui comme un prolongement naturel de notre mission d’aider les clients et nos membres à vivre une vie meilleure, plus agréable et plus durable », peut-on lire dans le communiqué de Vishal Kapadia, vice-président principal de la transformation énergétique de Walmart. « Notre objectif est de répondre aux besoins de nos clients et de nos membres là où ils vivent et d’avantager ceux qui voyagent en voiture. » Walmart héberge actuellement 1 300 bornes de recharge rapide Electrify America sur plus de 280 sites américains. « Incluant des magasin ou des Sam’s Club situés à moins de 16 km d’environ 90% des Américains, nous sommes particulièrement bien placés pour offrir une option de recharge pratique qui aidera à faciliter la possession de véhicules électriques, pour les gens qui vivent dans des zones rurales, suburbaines ou urbaines », a déclaré Kapadia. Plans canadiens potentiels Electric Autonomy a approché Walmart à savoir si la compagnie avait des plans pour développer un réseau de recharge similaires pour le Canada. Le géant de la vente au détail a refusé de fournir plus de détails, mais un porte-parole a déclaré dans un courrier électronique: « C’est un domaine que nous explorons sérieusement et nous sommes impatients de partager bientôt plus d’information. » Walmart Canada exploite plus de 400 magasins au pays et, s’était déjà engagée à utiliser 100% de véhicules de flotte à propulsion alternative d’ici 2028, selon le site Web de l’entreprise. En effet, en 2020, Walmart Canada a passé une commande de 130 camions semi-remorques Tesla. Walmart investit déjà dans certains de ses magasins au Canada. En mars 2022, l’entreprise a annoncé la construction d’un nouveau magasin de 140 000 pieds carrés à Montréal qui accepterait la recharge de véhicules électriques. Puis, en avril 2022, Walmart Canada a ouvert un nouveau centre de distribution à Surrey, en Colombie-Britannique. Cette installation représente la future plaque tournante de la flotte électrique de Walmart, incluant les semi-remorques et une flotte de camions de triage entièrement électriques, avait alors déclaré la société. Emma Jarrat Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
La technologie hybride rechargeable continue d’être un modèle sur lequel les constructeurs automobiles et les régulateurs ne s’entendent toujours pas.
Certains manufacturiers, comme Toyota, Volvo, BMW et quelques autres, les considèrent comme une technologie de transition intelligente et efficace vers les véhicules électriques, tandis que d’autres, incluant GM, Honda et Tesla, les considèrent comme inutiles vers le passage aux véhicules électriques. À la lumière des nouvelles règles proposées plus tôt la semaine dernière par l’EPA sur la pollution des véhicules , les VHR ne devraient pas disparaitre. Mais comme l’a récemment souligné le département américain de l’Énergie, les constructeurs automobiles n’augmentent pas le nombre d'hybrides rechargeables. En ce qui concerne les véhicules légers, le département de l’Énergie a constaté qu’il y a maintenant plus de véhicules tout électriques que de modèles hybrides rechargeables pour la première fois depuis 2014, passant de 20 à 38 modèles tout électriques en seulement un an. Et, que le nombre de modèles hybrides rechargeables a diminué en 2022 par rapport à l’année précédente.
Nombre de modèles de véhicules électriques et de véhicules hybrides rechargeables - Département de l'Énergie des États-Unis
Le département de l’Énergie confirme qu’ils n’ont comptabilisé qu’un seul nom par modèle de véhicule, malgré le fait que plusieurs configurations soient disponibles pour certains d’entre eux. En termes de ventes, les véhicules électriques sont loin devant les hybrides rechargeables depuis 2018. À la fin de 2022, les véhicules tout électriques représentaient environ 6 % du marché américain, tandis que les hybrides rechargeables représentaient un peu plus de 1 %. La proposition de l’EPA pour les émissions des véhicules 2027-2032 continue d’inclure les hybrides rechargeables, ainsi que les véhicules à pile à combustible à hydrogène, comme étant des voies alternatives permettant aux constructeurs automobiles de se conformer à cette vision « technologiquement neutre ». Les règles californiennes Advanced Clean Cars II (ACCII) qui entreront en vigueur à partir de 2026 imposeront l’équivalent de 80 km d’autonomie électrique pour les hybrides rechargeables. Alors que les constructeurs automobiles et les régulateurs ont encouragé les hybrides rechargeables dans le cadre de solutions pour des normes d’émissions plus strictes, il existe une controverse de longue date sur les avantages des hybrides rechargeables et sur le nombre de propriétaires qui se branchent vraiment. De plus, des tests récents commandés par le groupe environnemental européen Transport & Environment (T&E) ont révélé que certains hybrides rechargeables émettaient plusieurs fois leur norme officielle en CO2 en utilisation réelle, alors que la portion essence est utilisée plus fréquemment que ne l’indiquent les constructeurs automobiles.
Volvo XC2022 Recharge 60
Volvo a accéléré son offre d’hybrides rechargeables, en termes de ventes et en autonomie électrique à mesure qu’elle intensifie son offre de véhicules électriques. Toyota a annoncé plus tôt ce mois-ci qu’elle prévoit augmenter l’autonomie électrique hybride rechargeable au-delà de 200+ km. Volkswagen a récemment mentionné, pour la première fois depuis son scandale du diesel et la poussée des véhicules électriques, que les hybrides rechargeables sont une réelle possibilité aux États-Unis Une partie de la stagnation du marché peut être due au fait que, dans l’intervalle, les spécifications des hybrides rechargeables n’ont pas répondu aux attentes. Bien que certains de ces modèles se développent plus rapidement que certains véhicules à essence, ils ne profitent pas du potentiel électrique lorsque le propriétaire ne se recharge pas. La nouvelle réglementation pourra-t-elle augmenter à nouveau le nombre d'hybrides rechargeables dans quelques années, qui aura peut-être été restructurée avec des moteurs à combustion utilisés comme prolongateurs d’autonomie? Cela reste à voir, surtout si cela aide à vendre plus de véhicules électriques sur la route. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
La société japonaise a annoncé que 19 modèles entièrement électriques seront construits d’ici 2030.
Nissan Leaf. Image utilisée avec l’aimable autorisation de Nissan
Nissan a été l’un des premiers grands constructeurs automobiles à prendre au sérieux les véhicules électriques. La Nissan Leaf a été lancée au Japon et aux États-Unis en décembre 2010. La berline à hayon à cinq portes différait des véhicules électriques dits « conformes » que d’autres grands constructeurs automobiles vendaient seulement pour répondre aux réglementations californiennes sur les véhicules zéro émission. Ces premiers véhicules électriques Leaf offraient une autonomie de 118 km et, contrairement à de nombreuses autres voitures, pouvaient être utiles pour les déplacements quotidiens en milieu urbain et suburbain. Ce n’est que lorsque Tesla a présenté le Model S en 2012 qu’un véhicule électrique pratique devenait disponible aux États-Unis. En 2017, la Leaf a été redessinée avec une plus grosse batterie et une charge plus rapide. L’autonomie a finalement atteint 365 km sur une charge complète. De 2011 à 2014, la Nissan Leaf a été le véhicule électrique le plus vendu au monde. En 2015, elle a perdu ce titre au profit du Model S de Tesla. En février 2022, les ventes mondiales de la Leaf avaient atteint 577 000 voitures. Nissan a abandonné La Nissan Leaf a connu un début d’électrification positif. Il faut cependant admettre que Nissan a gaspillé ce succès précoce à la suite d’une inexplicable incapacité de développer des véhicules électriques grand public. Pendant ce temps, Tesla, son seul véritable concurrent dans les premières années, a bâti son image sur ses points forts, construisant plusieurs modèles de véhicules électriques. Au début de 2020, le Model 3 est devenu le véhicule électrique le plus vendu de l’histoire, dépassant de beaucoup la Leaf. En 2022, Nissan a lancé un multisegment électrique appelé Ariya aux États-Unis avec traction avant et une traction intégrale. La version de base à traction avant offrant une autonomie de 350 km se vendait à 44 485 $ USD, tandis que la plus grosse version à traction intégrale avec une autonomie 490 km se vendait pour 61 000 $USD. Pendant ce temps, la Leaf qui affiche une autonomie de 345 km était toujours disponible à partir de 28 040 $ USD.
Nissan Ariya. Image utilisée avec l’aimable autorisation de Nissan
Miser sur le futur Nissan pourrait enfin tirer parti du succès de la Leaf électrique avec sa récente annonce confirmant qu’elle construira 27 nouveaux modèles électriques dont huit seront hybrides d’ici 2030. La société a déclaré que 80% de ses ventes seront entièrement électriques d’ici 2030. Pour ce faire, Nissan a annoncé le développement de son groupe motopropulseur électrique modulaire électrique X-en-1 qui permettra à ses véhicules électriques d'intégrer la transmission, la batterie et les composants électroniques.
Image utilisée avec l’aimable autorisation de Nissan
L’objectif de Nissan est de réduire les coûts des véhicules électriques de 30% par rapport à 2019. Pour ce faire, elle souhaite modulariser le moteur, le convertisseur, et le réducteur à engrenages. Selon la société, cette intégration permettra également d’améliorer les performances, de réduire le poids et la taille, et de réduire les niveaux de bruit et de vibration. Le moteur électrique nouvellement développé devrait également réduire certaines terres rares dans ses aimants permanents à 1% du poids de l’aimant. Croissance réelle des véhicules électriques Nissan est sérieuse au sujet de l’avenir des véhicules électriques. En 2021, la société prévoyait que les véhicules électriques représenteraient 40% de ses ventes en 2026. Ce chiffre est maintenant passé à 44% à compter de 2024. Les véhicules électriques Nissan seront spécialement conçus pour répondre à des marchés spécifiques. La société a publié ses prévisions de ventes de véhicules électriques par région pour 2026:
Nissan travaille également sur son service de voiture connectée pour mieux répondre aux besoins de ses clients, la stratégie a déjà été introduite sur le modèle Nissan Ariya. Nissan est également en train de renégocier son alliance vieille de deux décennies avec Renault afin de mieux se définir et de développer une stratégie mondiale en matière de véhicules électriques. Kevin Clemens EE POWER
Contribution: André H. Martel
Volkswagen prévoit vendre 25 modèles tout électriques aux États-Unis d’ici 2030, qui seront tous admissibles au crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars en vertu des nouvelles règles de la loi sur la réduction de l’inflation (IRA), a déclaré le haut dirigeant américain de VW dans une entrevue accordée à Bloomberg (via Automotive News Europe).
« Nous avons une énorme opportunité aux États-Unis », a déclaré Pablo Di Si, PDG de VW Group of America, dans l’entrevue. « Je crois que c’est le bon moment et le bon endroit. »
Volkswagen ID.4 construite à Chattanooga
L’IRA exige l’assemblage nord-américain des véhicules et de leurs batteries, et a établi des exigences quant à l’origine des matières premières requises. VW a déjà prévu que 80% des 25 nouveaux véhicules électriques qu’elle souhaite introduire d’ici 2030 soient assemblés aux États-Unis ou au Mexique, ce qui justifie l’un des facteurs pour l’obtention du crédit d’impôt. Mais comme l’entreprise souhaite produire tous les véhicules électriques, elle pourra assembler les 20% restants au Canada, où la société a annoncé le mois dernier la création d’une usine de batteries de véhicules électriques, afin d’être admissible au montant total du crédit d'impôt. Automotive News Europe y voit une nouvelle tentative du groupe VW d’accroître sa part de marché aux États-Unis. La société vise une part de marché de 5% d’ici 2030, contre 1,8% aujourd’hui, et un total de 10% incluant ses marques de luxe Audi et Porsche pour la même période. Les tentatives précédentes, au cours de la dernière décennie, incluant l’ouverture d’une usine américaine à Chattanooga, au Tennessee, et la décision de VW de se concentrer davantage sur les VUS, ont laissé VW derrière les autres constructeurs automobiles.
Volkswagen ID.4 construite à Chattanooga
L’ID.4 est actuellement le seul véhicule électrique de VW fabriqué aux États-Unis et le seul qui pourrait être admissible au crédit d’impôt de 7 500 $. VW est convaincue que l’ID.4, en cours de production à Chattanooga, sera accepté par les consommateurs comme la Honda CR-V et la Toyota RAV4 dans le cadre de son leitmotiv « conçu pour des millions, pas seulement pour des millionnaires ». VW prévoit investir 7 milliards $ USD pour accroître la production de véhicules électriques aux États-Unis, en ajoutant les ID.Buzz en 2024 et éventuellement les VUS électriques de plus grande taille, selon Automotive News Europe. Le groupe VW produit également le Scout, une entité destinée à construire des camions électriques robustes, un tout-terrain classique le Scout International, gérée comme une entreprise autonome en Amérique. Le premier modèle Scout, un VUS électrique de 40 000 $ USD, devrait être dévoilé en 2024 et pourrait être produit à compter de 2026 dans une nouvelle usine en Caroline du Sud. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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