Musk affirme que la Model 3 recevra la suspension pneumatique intelligente en option dans 6 mois, un grand réseau de 413 stations-service déploie des stations de recharge rapide pour VÉs au Royaume-Uni, Tesla baisse le prix de sa batterie de 100 kWh, et Renault déploie 500 voitures électriques pour un nouveau service de partage de voiture à Madrid : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Commentaires
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De gauche à droite : premier ministre Stephen McNeil, N.-É.; premier ministre Philippe Couillard, Qc; gouverneur Dannel Patrick Malloy, CT; premier ministre Brian Gallant, N.-B.; premier ministre Wade MacLauchlan, Î.-P.-É., coprésidence; gouverneur Philip Scott, VT, coprésidence; commissaire Carol Grant, RI; gouverneur Paul R. LePage, ME; commissaire Robert R. Scott, NH; premier ministre Dwight Ball, T.-N.-L.; secrétaire Matthew A Beaton, MA
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Le weekend dernier à Charlottetown (IPÉ) avait lieu la 41e Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'Est du Canada, où nos représentants élus ont discuté de multiples enjeux environnementaux et économiques, et en ce qui nous concerne, d'électrification des transports.
Plusieurs initiatives ont été élaborées au cours des dernières années démontrant l'importance des véhicules électriques pour notre environnement et notre économie, y compris son potentiel de réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre produites par le secteur du transport. Ce regroupement continue à viser un taux de pénétration de 5 % du marché d'ici 2020 pour les véhicules à carburant de remplacement et d'accroître la disponibilité des stations de carburant de remplacement et des bornes de recharge pour véhicules électriques. Les premiers ministres et les gouverneurs présents comprennent que la vaste majorité des déplacements touristiques dans la région s'effectue en voiture et que la création de corridors de recharge pour véhicules électriques stimulera le tourisme dans les provinces et les États participants. Pour faciliter les voyages des électromobilistes, on vise un réseau régional de corridors électriques (BRCC) tout en examinant l'interopérabilité des infrastructures de recharge visant l'horizon 2020. »» Lire notre article AddÉnergie se joint à l'Association ROEV pour l'interopérabilité des réseaux de recharge Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Un article du U.S. Environmental Protection Agency ( https://www.fueleconomy.gov/feg/atv.shtml ) nous illustre de façon plus qu'éloquente la comparaison entre les moteurs à combustion et les moteurs électriques, du point de vue des pertes énergétiques.
Ce que nous devons tirer comme information de ces chiffres, c’est la grande perte d’efficacité des voitures à essence. En effet, une grande partie de l’énergie est perdue en chaleur. Un moteur électrique n’a que très peu besoin de système de refroidissement. Rappelons qu’en, ville avec les nombreux départs et arrêts et la faible vitesse moyenne, le moteur dépense beaucoup d’énergie à vaincre l’inertie de départ et les freins à ralentir la masse jusqu’à l’arrêt. Dans ces deux situations, beaucoup de chaleur est générée. De plus, Il ne faut pas oublier l’échappement qui déverse des polluants et de la chaleur ainsi que la climatisation qui doit rafraîchir l’habitacle tout en luttant contre la chaleur du compartiment moteur. Le moteur électrique dans les même conditions, grâce a un couple maximal à l’arrêt et à faible vitesse et grâce à l’effet de récupération d’énergie du système de freinage et du moteur, générera beaucoup moins de chaleur. Auteur : Michel Hénault Contribution : Martin Archambault
Daimler investit 30 millions de dollars dans un taxi électrique volant, une Tesla Model S atteint 483 000 km en seulement 2 ans et économise des milliers de dollars, Aston Martin n'aura que des hybrides à la mi-2020, on se demande si les voitures électriques pourraient utiliser des transmissions manuelles, et Mini donne un aperçu du style de son nouveau VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Près de 2 semaines après l'acquisition de ma Ioniq et 2000 km plus tard… j’ai effectué un petit voyage de Granby à la Pocatière, aller-retour de 881 km. Voici un compte rendu de mon voyage qui fut des plus agréables.
la raison est que j’avais suffisamment d’énergie pour me rendre à une autre borne de crainte que celle-ci soit trop occupée ou qu’elle soit défectueuse, cela servant aussi à limiter le temps d’attente pour recharger l’auto pour ma patience mais aussi pour celle d’un autre utilisateur qui devrait attendre son tour. En effet, je trouve ça plus agréable pour tout le monde d’attendre une fois 20 minutes, que 40 minutes et plus sécuritaire pour éviter une panne d’énergie à cause d’une borne qui serait finalement en panne.
Après une première recharge à une BRCC, celle-ci s’étant arrêtée par elle-même à 94% de l’autonomie, il me restait autour de 200 km à effectuer. Après ma 2ème recharge, les informations étaient exactement les mêmes, et autant pour le retour. L’auto rechargeait sur du 125 Amp à chaque fois, avec une baisse graduelle commençant à partir de 82% de la recharge, pour finir autour de 65 Amp.
Genesis s'engage à lancer son premier VÉ en 2021, Cummins dévoile son nouveau camion tout-électrique, Renault, Nissan et Dongfeng s'allient pour construire une voiture électrique à 8 000 $ en Chine, et la BMW i3 2018 ajoute une version sportive à sa gamme : la i3s : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Bonjour à tous ! En mars dernier, j'ai présenté un premier article sur notre covoiturage en Bolt EV (voir l'article ici) : Or, pour votre information, j'en suis rendu à plus de 27 000 km en moins de 6 mois (j'envisage donc plus de 55 000 km annuellement !). Toujours un charme, n'en doutez seulement pas ! Un article de suivi vous sera proposé en mars 2018 au bout d'une année d'utilisation.
Dernièrement, une alerte s'est affichée à l'écran : "Entretien boîte de vitesse", avec le petit pictogramme lumineux orange (une voiture avec un point d'exclamation, voir photo du tableau de bord, à droite). Le technicien du concessionnaire fera préventivement le changement du bouton, mais il m'expliquait que le bouton "Park" actionne 2 contacts latéraux pour bien enclencher le système. Si on appuie rapidement ou négligemment sur un des côtés du bouton (et non au centre comme il se doit), les 2 contacts ne se produisent pas en même temps, et la voiture encode le tout comme une erreur ou un problème de contact. Une fois un certain nombre d'erreurs cumulées, la voiture enverra un message d'entretien.
Conclusions :
Alors voilà, si ça peut aider. Portez-vous bien. Auteur : Carl Desrochers, membre AVEQ Contribution : Martin Archambault
Voici un article qui saura vous dérider un brin, dans notre blogue dédié aux Kia Soul EV
JOKES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES :
1) Suite à une connexion chez un particulier. "Combien je te dois?" "Rien, mais à charge de revanche" 2) Pourquoi les gazeux ne roulent-t’ils pas en VEs. Ils ne sont pas au courant des avantages. 3) Pourquoi le restant de la population craignent-ils de passer à l'electrique ? Ils sont un peu bornés
Les voitures électriques britanniques d'aujourd'hui sont deux fois plus vertes qu'en 2012, Audi planifie capturer de l'énergie solaire à partir de toits solaires transparents, de nouvelles routes de Superchargeurs pourraient relier le Canada et les États-Unis à l'Amérique centrale, et BMW défend le diesel tout en allant de l'avant vers l'électrification : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Les organisateurs du FESTIVAL 100% Électrique pourront dire mission accomplie pour cette première édition de l'événement qui s’est déroulé le samedi 19 août dernier à la TOHU de Montréal. Le succès obtenu allait bien au-delà des espérances de ses artisans qui en ont assuré la réussite malgré un échéancier on ne peut plus serré et des ressources limitées.
Points culminants
Forts de cette réussite, les organisateurs de l’événement compteront désormais s’attaquer au record Guinness mondial du plus grand défilé de voitures électriques au monde, lors de la seconde édition du festival qui sera présentée en 2018. Contre toute attente, les organisateurs ont eu eu droit à la visite-surprise de M. David Heurtel, Député de Viau et ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, qui, malgré son agenda chargé, a succombé à la tentation de venir saluer les nombreux festivaliers et par le fait même, rendre hommage à l'événement. Un tel événement ne pourrait avoir lieu sans la participation des partenaires qui contribuent à favoriser la transition vers un Québec 100% électrique. Nous soulignons la participation du Gouvernement du Québec, Flo, Nissan Canada, Nissan Groupe Rive-Sud, TOHU et Le Circuit électrique. Le Conseil d'Administration de l'AVÉQ s'en voudrait de passer sous silence le travail colossal effectué par l'équipe de bénévoles sur place, dirigée par la direction régionale de l'AVÉQ - Montréal : Éric Lacoursière - Directeur régional, Didier Ernotte -Directeur adjoint, Corinne Tastayre - déléguée régionale. Sans vous il aurait été difficile de réussir 455 essais routiers. Les essais, on le sait, sont un élément important dans la décision d'un visiteur de faire le virage électrique. Donc , au nom du CA, un GROS MERCI !!! La réussite sans équivoque de cet événement a certes contribué favorablement à la visibilité de L’Association des Véhicules Électriques du Québec, mais elle a surtout servi à faire évoluer la cause de l’électrification des transports au Québec. À cet égard, l'événement vient s’ajouter avec harmonie aux nombreuses stratégies mises de l’avant par le gouvernement dans le cadre de sa loi sur les véhicules à zéro émission, dont l’objectif premier consiste à augmenter substantiellement le nombre de VZÉ sur les routes du Québec d’ici les prochaines années. Le Québec a toutes les raisons de se positionner comme leader dans ce mouvement puisqu’il carbure à l'énergie verte à 99%. ![]() De gauche à droite: Stéfany Chevalier (co-organisatrice), M. Marc Boursier (Député de Saint-Jérôme, porte=parole de l’opposition officielle en matière de l’électrification des transports), Anaïs Favron (Porte-parole), M. Daniel Breton (Ex-ministre de l’Environnement et adjoint parlementaire responsable de la stratégie d’électrification des transports du gouvernement du Québec, consultant en électrification des transports, en environnement et en énergie), Pascal Gosset (co-organisateur), Mme. Elsie Lefebvre ( Vice-Présidente de la société de transport de Montréal), Julie Dionne (Animatrice), Simon-Pierre Rioux (Président de l’Association des véhicules électriques du Québec) et M. Pierre Nantel (Député de Longueuil/St-Hubert, porte-parole de l’électrification des transports) Source : QUINTUS Marketing
Relations de presse : Maxime Baril | 514-621-6853 | [email protected] Pascal Gosset | 514-884-6233 | [email protected] Stéfany Chevalier | 514-903-6010 | [email protected] QUINTUS Marketing : Agence de marketing responsable qui élabore des stratégies de communication pour inspirer l’adoption de saines habitudes à un auditoire mélangeant sensibilisés et non-convertis. QUINTUS Marketing promeut un marketing humain encourageant une consommation SÈVE [Sociale, équitable, verte et engagée]. Puisque chaque action fait une différence, nous créons aujourd’hui le monde de demain! AVÉQ - Association des véhicules électriques du Québec : L’AVÉQ est une association enregistrée auprès du Registre des entreprises du Québec depuis avril 2013. Elle soutient l'électrification des transports au Québec. L’AVÉQ a pour mission d’améliorer les infrastructures de recharge québécoises, de promouvoir le tourisme électrique, d’informer et d’éduquer les propriétaires et futurs acheteurs de voitures électriques.
Cette semaine, pour vous garder au fait des actualités du monde du véhicule électrique, les bénévoles de l'AVÉQ ont mis en ligne 22 articles.
Pour s'y rendre, rien de plus facile, suivez la flèche! Menu Actualités / sous le menu « Actualités - résumés hebdomadaires » Pour recevoir notre infolettre hebdomadaire, inscrivez-vous ici. Bonne lecture !
Contribution : Naïma Hassert
Déjà presqu'un mois s'est écoulé depuis le Montréal ePrix et ses deux courses enlevantes, où un nouveau champion fut couronné en cette troisième saison de compétition. Si vous avez manqué la chance d'assister à la course, voici l'occasion de voir notre belle métropole vibrer sous le rythme des monoplaces électriques.
En effet, les deux courses entières ont été mises en ligne cette semaine pour revivre l'expérience, autant pour ceux qui étaient présents et qui n'ont pas eu la chance de voir certaines des subtilités du parcours depuis leur siège, que pour ceux qui étaient trop occupés par les vacances d'été. La course de samedi fut extrêmement intense, avec le crash de Buemi lors de la 2e séance d'essais libres, et le suspense qui s'ensuivit alors que son équipe de mécanos ont réussi le pari de reconstruire sa voiture à temps pour la course. Une compétition haute en intensité! Puis dimanche, Buemi et Di Grassi s'affrontaient pour la dernière manche de la saison, tous les coups étaient permis alors que le champion de la saison 2 n'avait pas l'intention de céder son titre. Un duel féroce s'est déroulé à Montréal en ce dimanche, nous vous laisserons la chance d'en découvrir plus sans trop de spoilers! Profitez bien des magnifiques images de notre métropole qui ont été diffusées à travers le monde, nous pouvons être très fiers de cet événement qui fut qualifié de "nouveau standard" par la direction de Formula E, avec une piste rapide offrant de beaux défis aux pilotes (qui l'ont adoré, en passant!) et amplement d'espace de dépassement, un eVillage grand, diversifié et familial, et une organisation exceptionnelle. Chapeau à Evenko et Montréal c'est électrique pour ce spectacle grandiose! Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Pour les fournisseurs traditionnels de pièces d'automobiles, la voiture électrique peut être l'équivalent du météore qui a causé l'extinction des dinosaures.
Plus de 75 des 100 plus grands fournisseurs de l'industrie ne seront pas pertinents d'ici 2030, à moins qu'ils ne se créent une niche dans le marché des voitures électrifiées, conclut une étude récemment publiée. « L'électrification des véhicules arrive beaucoup plus rapidement que ce à quoi la plupart des analystes de l'industrie s'attendent », a déclaré Paul Eichenberg, un consultant de Détroit qui a rédigé le rapport. « De nombreux PDG sont tellement concentrés sur les gains du trimestre actuel qu'ils ne voient pas l'avenir ». D'ici 2030, 57 % des véhicules produits chaque année seront des VÉs, des hybrides rechargeables ou des véhicules équipés de systèmes électriques de 48 volts, prévoit Eichenberg. Cela créera un marché annuel de 213 milliards de dollars pour les batteries, les moteurs et l'électronique nécessaires pour alimenter les VÉs, les hybrides rechargeables et les hybrides légers. Cet avertissement va certainement résonner cette semaine à Traverse City, au Michigan, où les constructeurs automobiles, les fournisseurs, les consultants et les vendeurs se rassemblent pour les séminaires d'information sur la gestion, une plongée annuelle dans l'industrie hébergée par le Center for Automotive Research d'Ann Arbor, au Michigan. De nombreux participants savent que l'industrie automobile roule au rythme des véhicules autonomes. Beaucoup croient que le passage aux technologies autonomes et à l'électrification vont de pair, puisque ces deux tendances aboutissent à des changements technologiques radicaux. La question posée par Eichenberg, un ancien vice-président de la stratégie chez Magna Powertrain et Magna Electronics, était : combien d'entreprises les changements vont-ils laisser derrière eux? Les véhicules autonomes nécessiteront des technologies telles que des ordinateurs de bord sophistiquées, des systèmes de freinage entièrement électriques et la technologie de direction à commande électrique, ce qui augmentera considérablement la consommation électrique. L'escalade de la réglementation mondiale du dioxyde de carbone entraîne également la tendance à l'électrification. Des normes d'émissions de CO2 durables en Europe et en Chine sont sur le point de prendre effet. En 2020, la norme Euro 6 de l'Union européenne exigera une économie de carburant de la flotte égale à 57 mpg, et les règlements proposés pourraient pousser cela à 73 mpg d'ici 2030, a déclaré Eichenberg. Les constructeurs automobiles prévoient respecter ces objectifs avec un mélange de VÉs, d'hybrides rechargeables et d'hybrides légers. 48 volts Les hybrides légers (les véhicules avec moteurs à combustion interne qui ont été améliorés avec des systèmes électriques de 48 volts, un système marche-arrêt du moteur et des freins à récupération d'énergie) offrent à certains fournisseurs un chemin rapide vers l'électrification. À un coût additionnel de 1 000 $ à 1 200 $, les véhicules équipés de systèmes de 48 volts peuvent atteindre la moitié de la réduction de CO2 d'un hybride complet, mais à 30% du coût. « C'est une solution élégante, en particulier pour les véhicules plus gros », a déclaré Eichenberg. « Les plus gros véhicules se prêteront à cette technologie, tandis que les véhicules plus petits seront des hybrides rechargeables ou des VÉs ». Un certain nombre de fournisseurs clés parient sur cette tendance et investissent pour se repositionner. En 2012, Continental AG a ajouté des systèmes de 48 volts à son portfolio en dépensant 1,2 milliard de dollars pour développer des technologies pour les véhicules électrifiés. Cela faisait partie d'une stratégie à deux volets qui assumait que les constructeurs d'automobiles allaient électrifier leurs véhicules conventionnels à court terme, puis allaient passer progressivement aux VÉs et aux hybrides rechargeables. Cet investissement a commencé à être rentable en 2016 lorsque Renault a ajouté le système de 48 volts de Conti au véhicule polyvalent Scenic. Au cours des deux prochaines années, cinq autres constructeurs automobiles prévoient ajouter le système de 48 volts de Conti à leurs véhicules. « C'est une transition rentable » vers les VÉs et les hybrides rechargeables, a déclaré Kregg Wiggins, vice-président senior de la division du groupe motopropulseur de Continental. « La production de moteurs à combustion est près de son sommet. Il y a beaucoup d'opportunités ». En 2020 ou en 2021, Continental s'attend à ce que son activité de conduite électrique générera des ventes d'environ 1,2 milliard de dollars, en hausse par rapport à un montant estimé à 152 millions de dollars cette année. Pour alimenter cette croissance, la société a annoncé en avril qu'elle dépenserait 351 millions de dollars supplémentaires d'ici 2021 pour développer des produits pour VÉs. La société développe des systèmes de recharge pour VÉs, des essieux électriques, des convertisseurs AC / DC, des systèmes de gestion de batterie et de l'électronique, a déclaré Wiggins. Les marchés pour ces composants devraient fléchir au cours de la prochaine décennie, et Conti s'attend à ce que ses ventes annuelles dans ce secteur atteignent plus de 2,3 milliards de dollars d'ici 2025. Les pros du code Les hybrides et les VÉs nécessiteront beaucoup de matériel spécialisé auprès des fournisseurs. Mais c'est le logiciel qui générera des bénéfices. Delphi Automotive, par exemple, promeut sa capacité à intégrer des systèmes de 48 volts avec un groupe motopropulseur hybride léger. L'essentiel de cette technologie se trouve dans le logiciel qui contrôle quand le véhicule doit utiliser son moteur électrique et quand il doit passer au moteur à essence, a déclaré Mary Gustanski, vice-présidente de l'ingénierie de Delphi. « La clé est de savoir quand utiliser votre énergie électrique », a déclaré Gustanski. « Il y a certains moments où l'électrification vous donne beaucoup plus de valeur pour la puissance. Tout est fait avec un logiciel ». Le dernier projet de Delphi : combiner un système de désactivation du cylindre (baptisé Dynamic Skip Fire) avec une technologie de 48 volts. Gustanski a déclaré que la combinaison réduit la consommation d'essence jusqu'à 19 %. Delphi propose également un portfolio de technologie pour VÉs, mais les systèmes de 48 volts ont un grand avantage : les constructeurs automobiles en ont besoin maintenant et la demande continuera de croître au cours de la prochaine décennie. D'ici 2030, les ventes annuelles de systèmes de 48 volts devraient atteindre 29 milliards de dollars dans le monde, selon Eichenberg. Le météore C'est entre 2025 et 2030, alors que les hybrides rechargeables et les VÉs atteindront le marché de masse, que le météore d'Eichenberg semble le plus apte à tomber sur les fournisseurs. C'est pourquoi les constructeurs automobiles exploiteront l'industrie de l'électronique grand public pour une technologie de pointe, plutôt que d'attendre que les fabricants de pièces traditionnelles se rattrapent, a déclaré Eichenberg. Les fournisseurs d'électronique grand public tels que LG Electronics, Toshiba, Bosch et Panasonic exploiteront leurs économies d'échelle pour réduire le coût de l'électronique pour VÉs. De la même façon, les constructeurs automobiles se tournent vers des fabricants de batteries tels que LG Chem, Panasonic, Samsung, Toshiba et Hitachi pour assurer un approvisionnement stable en batteries. Cette tendance a déjà commencé. En février, Honda Motor Co. a annoncé une coentreprise avec une filiale Hitachi pour produire des moteurs de VÉs. Et General Motors travaille en étroite collaboration avec LG Electronics et LG Chem, qui produisent des composants clés pour Chevrolet Bolt.
Un aperçu du futur
En fait, la Bolt peut être un triste exemple de ce qui est à venir. Selon un rapport d'UBS en mai, 87 % du système de transmission électrique, de la batterie et de l'info-divertissement de Bolt sont fournis par LG Electronics et LG Chem. Cela ne laisse pas grand-chose aux fournisseurs traditionnels de GM. Bien sûr, l'industrie automobile lutte avec d'autres joueurs en technologie qui pourraient bien changer la donne, tels que l'info-divertissement et les véhicules autonomes. Mais Eichenberg prédit que l'électrification se révélera être une perturbation beaucoup plus grande. « Si vous ne faites pas face à cela aujourd'hui », admet-il, « au fil du temps, vous aurez de moins en moins d'options »..
Source ; Automotive News
Contribution : Naïma Hassert
L’AVÉQ invite tous les propriétaires de Chevrolet Bolt EV à prendre part à une épreuve d’endurance sur autoroute, le "BOLT 1000", un événement où tous les participants peuvent participer à leur rythme et au départ de leur ville.
Il s’agit d’un circuit de 1000 km en continu effectué sur un trajet reliant les villes de Ste-Julie, Magog, Drummondville et Rivière-du-Loup, en rechargeant toujours sur les BRCC du Circuit Électrique. Voir le plan joint (distances calculées avec Google Maps).
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Il s'agira de parcourir la distance le plus rapidement possible (il vous faudra user de stratégie pour trouver le meilleur ratio vitesse / temps de recharge!). Chaque propriétaire pourra commencer l'épreuve à la BRCC la plus proche de chez lui/elle se trouvant sur le circuit. Par exemple, un proprio habitant Montréal partira de la BRCC de Ste-Julie, et un proprio de Québec de celle de Lévis, etc. De cette façon, pas besoin de se rendre à un point de départ commun. Et pour éviter les files d’attente aux BRCC, la course pourra se faire le jour qui vous adonne le mieux entre le 11 et le 17 septembre 2017 (les seules dates possibles).
Il n’y aura aucun officiel sur la route. Votre relevé de recharge du Circuit Électrique ainsi que des photos de vous et de l’heure aux bornes des villes-clés du circuit (précisions sur le plan), ainsi que de votre kilométrage cumulatif à ces bornes, devront être fournies en preuve (dont une photo à la BRCC de départ/arrivée avec l’heure et le kilométrage, soit 0 et 1000). Pour des raisons de sécurité, la présence d’un co-pilote sera obligatoire. Veuillez noter que le temps estimé pour compléter le circuit incluant les recharges est de 12 à 14 heures. Votre participation à cette épreuve se fait à vos risques. Nous ne sommes pas une organisation de course et il ne s’agit pas d’un événement officiel, mais bien d'une compétition amicale. Jean-François Morin et moi-même (Daniel Brazeau) agirons comme équipe d'essai. Nous ferons le circuit la semaine du 4 septembre afin de vous donner le trajet exact pour compléter les 1000 km (Google Maps ne peut calculer au km près). Notre temps sera calculé et sera donc celui à battre.
En effet, le temps d’attente en file aux BRCC ne pourra être soustrait de votre temps total. Il y aura donc un peu de chance, et pas seulement de la stratégie! Votre co-pilote pourrait donc vous suggérer de poursuivre votre route jusqu’à la prochaine BRCC. Vous pourrez aussi tenter de convaincre le proprio de la voiture branchée de vous céder sa place! À vous de juger de la meilleure stratégie!
Une fois que nous aurons atteint une dizaine de participants, nous créerons une page Facebook pour l’événement. Vous pourrez y trouver toutes les informations, qui seront mises à jour quotidiennement. Bonne chance à tous les participants! Daniel Brazeau Directeur régional BSL
Un sondage révèle que les conducteurs préfèrent de loin 480 km d'autonomie à 320 km, voici combien coûte réellement un véhicule à essence aux États-Unis, deux énormes traversiers sont sur le point de devenir les plus grands navires tout-électriques du monde, et NAVYA affirme qu'elle construira 25 autobus entièrement autonomes d'ici la fin de 2017 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Fin juillet 2013, je prenais livraison d'une jolie LEAF SV blanche prénommée "ZIPPY", avec une belle borne blanche Bosch Powermax 30A, et des rêves d'un réseau de recharge rapide solide afin d'utiliser mon port CHAdeMO. Je partage avec vous la journée avant le retour de ma location, des questions et des constatations.
Pour lire la suite du billet de Simon-Pierre, dirigez-vous sur le Blogue Nissan LEAF 2013 pour découvrir le prochain véhicule du président de l'AVÉQ! ![]()
FLO, le plus grand réseau de recharge pour véhicules électriques au Canada, est fier d'annoncer la mise en service de sa première borne de recharge rapide en Alberta. La borne est installée à la toute nouvelle boutique Simons du Londonderry Mall, à Edmonton.
Ce déploiement marque un pas important dans le développement d'un réseau de recharge complet en Alberta, puisqu'il s'agit de la toute première borne de recharge rapide universelle dans la province. L'Alberta est présentement la province qui compte le quatrième plus grand nombre de véhicules électriques enregistrés au Canada, derrière le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique. Lire notre article à ce sujet: Ventes canadiennes: 37,000 VÉ sur les routes, le Québec toujours en tête La borne de recharge est compatible avec les véhicules équipés du port de recharge CHAdeMO (Nissan Leaf, Kia Soul, BMW i3, Tesla Model S avec adaptateur) et SAE Combo (Chevrolet Bolt, Hyundai Ioniq, Volkswagen e-Golf). Le site est également muni de deux bornes de niveau 2, qui sont compatibles avec tous les modèles de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Une bonne nouvelle pour les propriétaires de véhicules électriques en Alberta! Source: FLO Contributeur: Simon-Pierre Rioux
« Les véhicules de livraison du dernier kilomètre sont des candidats parfaits pour l’électrification. Les véhicules E-GEN et E-100 développés par Workhorse permettent aux exploitants de flottes de sauver approximativement 150 000 $ sur le coût total de possession par véhicule pendant toute leur durée de vie, en plus d’importantes réductions d’émission. », explique Robert Baril, Directeur général de TM4.
«Les systèmes de propulsion SUMOTM de TM4 ont démontré une excellente performance, efficacité et fiabilité dans nos véhicules sur la route», a déclaré Steve Burns, PDG de Workhorse Group. «Notre partenariat avec TM4, un fournisseur de niveau 1 de classe mondiale, ainsi qu’avec Panasonic et BMW, nous permet de produire une solution fiable et rentable pour les flottes industrielles. Le camion tout-électrique et à zéro émission Workhorse E-100 réalise une efficacité énergétique de 37,5 MPGe, avec une autonomie moyenne de 100 milles sur une seule charge en fonction du cycle de service. Le camion hybride Workhorse E-GEN à autonomie prolongée atteint une efficacité de 30 MPGe, avec une autonomie moyenne de 60 miles tout-électrique plus 60 miles supplémentaires en utilisant le prolongateur d’autonomie BMW et réduit les émissions de 75%. Les deux véhicules utilisent des batteries Panasonic Li-Ion et incorporent les châssis propriétaire de Workhorse, le groupe motopropulseur TM4 SUMOTM, le système de gestion de batterie et le système de télématique Metron. Équipant déjà des milliers de véhicules électriques à travers le monde, les technologies de TM4 ont prouvé leur qualité, leur fiabilité et leur rentabilité. Conçus pour la performance et la durabilité, les systèmes SUMOTM de TM4 sont optimisés pour la traction de bus de 6 à 18 mètres, camions de livraison, navettes et semi-remorques, de poids intermédiaire et lourd. À prise directe, les systèmes de TM4 SUMO réduisent la complexité et le coût de la chaîne de propulsion et permettent une réduction de la consommation d’électricité de 10% et plus, ce qui prolonge la charge de la batterie d’un facteur encore plus élevé.
Contenu original: http://www.newswire.ca/fr/news-releases/tm4-recoit-une-commande-de-workhorse-pour-plus-de-500-systemes-de-motorisation-sumo-641395583.html
À propos de TM4 Inc. Filiale en propriété exclusive d’Hydro-Québec, TM4 développe et fabrique des moteurs électriques, générateurs, électronique de puissance et systèmes de contrôle pour les marchés des véhicules commerciaux, passagers, de sports ou de loisirs ainsi que pour les secteurs maritimes, ferroviaires et miniers. TM4 contribue aux plus hautes efficacités possibles de conversion d’énergie grâce à son expertise en moteurs à aimants permanents, en gestion thermique, en bobinage, en topologie de rotor externe et en algorithmes de contrôle. En plus de ses installations de production au Canada et en Chine, TM4 a mis en place un réseau mondial de distribution et de support pour servir sa clientèle mondiale en pleine expansion. Pour plus d’information : tm4.com À propos de Workhorse Group Inc. Workhorse est une société technologique axée sur la fourniture de solutions de mobilité électrique au secteur des transports. En tant que fabricant américain d’équipement d’origine, nous concevons et construisons des véhicules à batterie électrique à hautes performances, y compris des camions et des aéronefs. Nous développons également des systèmes de surveillance de la performance télématique en temps réel basés sur le cloud, entièrement intégrés à nos véhicules et permettant aux opérateurs de flottes d’optimiser l’efficacité énergétique et des itinéraires. Tous les véhicules Workhorse sont conçus pour rendre le déplacement des personnes et des biens plus efficace et moins dangereux pour l’environnement. Pour plus d’informations, visitez www.workhorse.com.
Source : TM4
Contribution : Naïma Hassert
La firme ontarienne Fleetcarma a récemment publié les chiffres de vente VÉ pour le Canada, et ceux-ci continuent à progresser de manière impressionnante, alors qu'il y a présentement 37,000 véhicules sur les routes du pays.
Q2 est aussi le premier trimestre où les ventes ont frôlé les 5,000 unités vendues depuis que les statistiques sont publiées en 2013, année où les ventes atteignaient environ 3,200 unités. C'est une augmentation qui fait plaisir à voir, même si on continue à espérer que d'autres provinces auront la chance de se prévaloir d'incitatifs financiers à l'achat d'un véhicule électrique. Présentement, les ventes du Québec, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique représentent 97% du total canadien.
Ventes canadiennes de VÉ pour Q2 2017
Faits saillants:
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Pendant ce temps au Vermont...
Source: Fleetcarma
Contributeur: Simon-Pierre Rioux Les subventions aux combustibles fossiles représentent un énorme 5 000 milliards $ par année23/8/2017
Une nouvelle étude révèle que 6,5 % du PIB mondial subventionne les combustibles fossiles.
Les combustibles fossiles ont deux problèmes majeurs qui font en sorte que ça augure mal pour leur future dominance énergétique. Ces problèmes sont interdépendants mais doivent tout de même être discutés séparément. Premièrement, ils provoquent des changements climatiques. Nous le savons, nous le savons depuis des décennies, et nous savons que l'utilisation continue des combustibles fossiles entraînera d'énormes conséquences économiques et sociales à l'échelle mondiale.
Deuxièmement, les combustibles fossiles sont coûteux. La plupart de leurs coûts sont toutefois dissimulés en tant que subventions. Si les gens savaient combien leurs subventions étaient importantes, il y aurait un tollé contre eux de la part des soi-disant conservateurs financiers. Une étude vient d'être publiée dans la revue World Development qui quantifie la quantité de subventions destinées aux combustibles fossiles à l'échelle mondiale et les résultats sont choquants. Les auteurs travaillent au FMI et sont bien qualifiés pour quantifier les subventions discutées dans le document. Donnons les chiffres finaux et revenons ensuite en arrière afin de creuser plus en détails. Les subventions étaient chiffrées à 4 900 milliards de dollars en 2013 et, seulement deux ans plus tard, elles se sont élevées à 5 300 milliards. Selon les auteurs, ces subventions sont importantes tout d'abord parce qu'elles favorisent en premier l'utilisation de combustibles fossiles qui endommagent l'environnement. Deuxièmement, cela coûte cher financièrement. Troisièmement, les subventions découragent les investissements dans l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables qui sont en concurrence avec les combustibles fossiles subventionnés. Enfin, les subventions sont des moyens très inefficaces pour soutenir les ménages à faible revenu. Ces vérités étant précisées, pourquoi les subventions n'ont-elles pas été éliminées? La réponse est un peu compliquée. Une partie de la réponse à cette question est que les gens n'ont pas pleinement conscience des coûts des combustibles fossiles pour le commun des mortels. Souvent, nous pensons à ces combustibles comme fournissant des gains maximum sans aucun inconvénient. Mais en quoi consiste une subvention, au fait? Eh bien, la définition n'est pas aussi claire que ça. En règle générale, les gens pensent qu'une subvention est un coût financier direct qui donne lieu à un prix inférieur au coût d'opportunité du produit (les combustibles fossiles dans ce cas). Cependant, comme l'ont souligné les auteurs, une vue plus adéquate des coûts engloberait : « non seulement les coûts d'approvisionnement, mais aussi (et surtout) les coûts environnementaux comme le réchauffement climatique et les décès liés à la pollution atmosphérique et aux taxes appliquées aux biens de consommation en général. » Les auteurs avancent, de façon convaincante, que cette vision plus large des subventions est la bonne parce qu'elle « reflète l'écart entre les prix à la consommation et les prix efficients sur le plan économique ». Sans aller trop loin, les auteurs discutent à la fois des subventions aux consommateurs (lorsque le prix payé par un consommateur est inférieur à un prix de référence) et des subventions aux producteurs (lorsque les producteurs reçoivent un soutien direct ou indirect, ce qui augmente leur rentabilité). Les auteurs quantifient ensuite les bénéfices obtenus si les subventions aux combustibles fossiles étaient réformées. Les lecteurs intéressés se font référer au document pour plus de détails, mais les résultats sont ce qui m'a le plus surpris. En 2011 et 2013, les subventions avant impôts (la vision étroite des subventions) représentent 0,7% du PIB mondial. Mais la définition plus appropriée des subventions est beaucoup plus importante (8 fois plus grande que les subventions avant impôts). Nous parlons d'énormes valeurs de 5,8% du PIB mondial en 2011, en hausse à 6,5% en 2013. Les auteurs ont également divisé les résultats par type de combustible fossile et d'utilisation (charbon, pétrole, gaz naturel, électricité). Il n'est pas clair pour moi comment les auteurs ont séparé les différentes sources de carburant de la production électrique; Cependant, les résultats montrent que le pétrole et le charbon reçoivent des subventions beaucoup plus importantes par rapport à leurs carburants de remplacement. Les auteurs ont organisé les résultats par région géographique et ont constaté que les trois principaux subventionnaires des combustibles fossiles sont respectivement la Chine, les États-Unis et la Russie. L'Union européenne représente un peu moins de la moitié de l'ensemble des subventions américaines. D'autres pays et régions remarquables sont mentionnés. Il y a deux messages clés à retenir. Tout d'abord, les subventions aux combustibles fossiles sont énormes, et ce sont des coûts que nous payons tous, d'une façon ou d'une autre. Deuxièmement, les subventions persistent en partie parce que nous n'avons pas pleinement conscience de leur ampleur. Ces deux faits, pris ensemble, renforcent encore ce que nous devons avancer sur l'énergie propre et renouvelable. Les sources d'énergie propres ne souffrent pas des coûts environnementaux qui accompagnent les combustibles fossiles. J'ai demandé à un des auteurs, Dr Coady, pourquoi leur travail est important. Il m'a dit: « Une motivation majeure pour rédiger ce document était de sensibiliser les décideurs et le public aux subventions importantes découlant de la tarification des combustibles fossiles en deçà de leurs coûts sociaux réels; cette définition plus large des subventions tient compte des nombreux effets secondaires négatifs associés à la consommation de ces carburants. En estimant ces coûts à l'échelle mondiale, nous espérons stimuler un débat politique éclairé et donner une impulsion renouvelée aux réformes politiques afin de tirer les bénéfices potentiels importants d'une tarification plus efficace des combustibles fossiles en termes d'amélioration des finances publiques, d'amélioration de la santé de la population et de réduction des émissions de carbone. » En tant que scientifique climatique, je me concentre presque exclusivement sur les questions scientifiques liées au changement climatique. Mais tout aussi importants sont les problèmes économiques qui, lorsqu'ils seront traités, ouvriront une nouvelle ère énergétique.
Hyundai planifie construire 8 VÉs à batteries et 3 véhicules à pile à combustible, voici ce qu'un homme de 97 ans pense d'une Tesla Model S, CNET et Consumer Reports comparent la Tesla Model S à la Chevrolet Bolt, Tesla réduit le prix de son chargeur mural de 10%, les VÉs ont changé comment Audi nomme ses voitures : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
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Le Circuit électrique est heureux de vous annoncer que de nouvelles bornes de recharge rapide (BRCC) supplémentaires ont été mises en service à Rivière-Beaudette, située au 100, Autoroute 20, ainsi qu'à Rigaud, située au 420, chemin de la Mairie.
On y propose la recharge rapide à 400 volts au moyen des connecteurs CHAdeMO et Combo. La recharge rapide est offerte à 10 $ l’heure et facturée à la minute. Ainsi, par exemple, une recharge rapide de 20 minutes coûte 3,33 $ et une recharge de 30 minutes 5,00 $. Nous profitons de l’occasion pour apporter une précision : un seul véhicule à la fois peut utiliser la borne rapide même si cette dernière dispose de deux types de connecteurs. Les électromobilistes font face depuis plusieurs mois à des files d'attente aux bornes rapides à des moments spécifiques de la journée et de la semaine, ce qui est problématique pour les déplacements longue distance. C'est donc une excellente nouvelle de voir ce dédoublement des BRCC aux sites de recharge les plus achalandés. Quels sont les autres sites qui devraient être dédoublées au Québec, selon vous? Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Par voie de communiqué de presse, le Ministère du Développement Durable et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a dévoilé les résultats de la vente aux enchères d'unités d'émission de gaz à effet de serre (GES), qui s'est tenue conjointement avec la Californie le 15 août dernier.
Il s'agissait de la douzième vente aux enchères conjointe à se tenir depuis la liaison des marchés du Québec et de la Californie le 1er janvier 2014. Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a rendu publics aujourd'hui les résultats de cette vente aux enchères. Dans le cadre de cette vente, 63 887 833 unités d'émission du millésime 2017 se sont écoulées à un prix de 18,74 $ CA (14,75 $ US), et 9 723 500 unités d'émission du millésime 2020 se sont écoulées à un prix de 18,49 $ CA (14,55 $ US). a vente a généré des revenus bruts de l'ordre de 185 millions de dollars canadiens pour le Québec. Citation : « Le marché du carbone est le fer de lance du Québec dans la lutte contre les changements climatiques. En plus de favoriser la réduction des émissions de GES, cet outil de fiscalité verte contribue à la modernisation et au développement durable de notre économie. Jusqu'à maintenant, le marché du carbone a généré des revenus de près de 2 milliards de dollars pour le Québec, qui serviront à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons lutter contre les changements climatiques afin d'assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! » David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Faits saillants :
Lien connexe : Le sommaire des résultats de la vente aux enchères tenue le 15 août est disponible sur le site Web du Ministère à l'adresse http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/carbone/avis-resultats.htm.
Où sont les mesures de mise à l'échelle des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ?
À part les 7 bornes rapides déployées par le MTQ en 2014, la contribution du Fonds Vert semble minimaliste dans ce domaine. Avec uniquement 6 nouvelles bornes de recharge rapide déployées par le Circuit électrique en 2017, il est évident que le modèle actuel est à bout de souffle et ne fonctionne plus. Nous devons rappeler que le Circuit électrique planifiait un déploiement de quelques 35 bornes rapides en 2017. Le mois de septembre est à nos portes et nous sommes loin de compte. Ce n'est pas faute d'efforts ou de volonté du Circuit électrique, le modèle d'affaires a atteint ses limites. Le gouvernement doit appuyer sur l'accélérateur pour atteindre la cible de 100 000 véhicules électriques en 2020, cible qui semble inatteignable, même avec une loi VZE (Zéro Émission) selon les données prévisionnelles du MDDELCC : Des investissements en infrastructure de recharge publique doivent être effectués rapidement et avec vigueur.
»»» Consultez notre article de mai dernier sur le même sujet (Fonds Vert)
La Ville de Montréal est la ville qui possède le plus de VÉs au pays, et de loin : elle en a 2,5 fois plus que les villes de Toronto, Ottawa, Calgary et Québec réunies. Elle reste toutefois très loin derrière des villes européennes comme Paris, Stockholm et Copenhague en matière d'électrification de son parc automobile.
Sa politique d'électrification en cause
La Ville de Montréal tente de mettre de l'avant sa politique d'électrification des transports, notamment en accueillant sa première course de Formule électrique au coût d'au moins 16,5 millions. En vertu de cette politique, la Ville possède davantage de véhicules électriques (117) dans son parc automobile que les quatre autres plus grandes villes du pays réunies (5 à Toronto, 33 à Vancouver, 1 à Calgary, 5 à Ottawa). Environ 3,9 % des véhicules du parc automobile de la Ville de Montréal sont électriques, soit deux fois plus qu'à Vancouver, qui vient au deuxième rang au pays. Aujourd'hui, Montréal possède 106 Nissan Leaf, 5 Ford Focus, 5 Mitsubishi i-MiEV et 1 Zenn. D'ici la fin de l'année, Montréal commandera 14 Nissan Leaf et 10 Chevrolet Bolt pour remplacer ses véhicules existants, et d'ici la fin de l'année 2018, l'administration Coderre prévoit passer à 241 véhicules électriques, soit 8 % de son parc automobile. Montréal commandera ainsi 100 Nissan Leaf au cours de cette année. Et ce n'est pas tout : Montréal veut avoir 250 véhicules électriques d'ici la fin de l'année 2020, augmentant ainsi encore plus son avance par rapport à d'autres villes canadiennes. En avance au Canada, mais encore loin derrière l'Europe Montréal ne peut toutefois pas encore se comparer aux grandes villes européennes. Paris a déjà converti 8,9 % de son parc automobile en VÉs et compte passer à 47 % d'ici 2021. Le parc automobile de Stockholm est actuellement composé à 12 % de véhicules électriques. Quant à Copenhague, elle possède déjà 240 véhicules électriques, même si la ville est deux fois moins populeuse que Montréal. Un objectif à 1,1 million La Ville de Montréal estime que chaque Nissan Leaf électrique coûte environ 5000 $ de plus sur 10 ans (la durée de vie utile) qu'une voiture compacte à essence. Pour 220 voitures Nissan Leaf en 2018, il s'agit donc d'un coût supplémentaire de 1,1 million sur 10 ans (en tenant compte du crédit d'impôt provincial de 8000 $ à l'achat).
Source : La Presse
Contribution : Naïma Hassert |
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