Les véhicules électriques sont peut-être à zéro émission, mais pour calculer à quel point ils sont réellement écologiques, il faut prendre en compte la manière dont leur électricité est produite. Une étude de l'université du Michigan s'est intéressée à la question.
Cette étude a tenu compte de la pollution produite par un VÉ sur une base équivalente à des miles au gallon et de la pollution générée pour produire l’électricité nécessaire au fonctionnement des VÉs dans différents pays. Le tout a été ramené à une base de consommation de litres aux 100 kilomètres et a ensuite permis de déterminer combien une voiture à essence doit consommer en carburant pour être moins polluante qu’un VÉ. Au Canada, par exemple, les voitures à essence devraient consommer moins de 1,4 litres par 100 km. En France, un VÉ produit autant de gaz à effet de serre qu'une voiture à essence qui consomme 0,45 litres par 100 km. Ce résultat s'explique par l'énergie nucléaire, principale source d'énergie électrique de la France et relativement propre, du moins en ce qui concerne les gaz à effet de serre. Les pays qui comptent principalement sur l'hydroélectricité ont obtenu les meilleurs résultats. L'un d'eux est l'Albanie, avec un équivalent de 0,046 litres par 100 km. La Suède, la Norvège et le Congo ont également obtenu de bons résultats. Les pays les moins performants, car ils dépendent presque exclusivement du charbon et du pétrole pour leur électricité, comprennent le Botswana, l'Érythrée et le Kosovo. L’étude est somme toute assez complexe, mais elle rappelle que la production d’électricité ne se fait pas sans conséquences. Malgré tout, pour la majorité des pays, l’augmentation de l’adoption des VÉs aurait un impact positif sur l’environnement. Pour consulter le résumé de l'étude (en anglais) c'est ici.
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Ce vélo électrique de BMW à 4 000 $ a plus de couple que certaines voitures, Uber commande 24 000 hybrides rechargeables Volvo XC90 pour monter une flotte de voitures autonomes, Volkswagen consacrera 40 milliards de dollars aux véhicules électriques et aux voitures autonomes, et les ventes mondiales de VÉs ont bondi de 63 % au trimestre dernier : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Naïma Hassert
Après 4 ans de plaisir à rouler électrique en Nissan LEAF 2013, je suis présentement à la recherche de mon prochain véhicule qui remplacera mon premier amour [voir mon plus récent billet LEAF 2013]. J'ai fait l'essai de la eGolf, et maintenant voici la iONIQ...
Les ventes canadiennes de véhicules électriques rechargeables pour le troisième trimestre de 2017 sont maintenant connues. Pour tout savoir, le site FleetCarma a préparé un court résumé en cinq points et une analyse plus détaillée pour les amateurs de données !
+ 56% La croissance des ventes canadiennes, par rapport à 2016 Les ventes canadiennes de VÉs pour les neuf premiers mois de l'année sont en hausse de 56% par rapport à l’an dernier. Les ventes sur neuf mois en 2016 ont été de 7996. En revanche, les ventes après neuf mois en 2017 ont été de 12 470. Celles-ci ont été accélérées par une gamme croissante de véhicules entièrement électriques, notamment les Chevrolet Bolt, Hyundai Ioniq et Volkswagen e-Golf. + 96% La croissance des ventes de l’Ontario, par rapport à 2016 Les ventes de VÉs en Ontario pour les neuf premiers mois de l'année sont en hausse de 96%. En pourcentage de chiffre d'affaires, l'Ontario a toujours été à la traîne par rapport à la Colombie-Britannique et au Québec, malgré une forte incitation à la vente. À la suite du programme provincial EVCO, le nombre de chargeurs rapides dans la province est passé de 5 à 140 au cours de la dernière année, sans compter les Superchargers de Tesla. Cette augmentation spectaculaire et récente des infrastructures de recharge rapide place l'Ontario sur un pied d'égalité avec les infrastructures au Québec et en Colombie-Britannique et semble avoir un impact sur les ventes de VÉs. De plus, la promesse d'une recharge gratuite durant la nuit a trouvé un écho chez de potentiels acquéreurs et l'industrie demeure enthousiaste de la façon dont est déployé ce programme. 41 695 Le total des véhicules électriques au Canada Le nombre de VÉs au Canada a dépassé 40 000 au troisième trimestre. Le Canada a franchi la barre des 20 000 au début de 2016. Un an et demi plus tard, ce nombre a doublé. > 1% Le pourcentage de VÉs sur les ventes totales de véhicules en septembre Les ventes de VÉs ont été de 2171 en septembre. C’était la première fois que les ventes mensuelles dépassaient les 2000. Bien que Statistique Canada n'ait pas publié le nombre total de ventes de véhicules automobiles en septembre, le décompte final devrait se situer entre 185 000 et 195 000. Les ventes de VÉs ont ainsi dépassé 1% du total des ventes de véhicules automobiles pour la première fois dans l'histoire du Canada. FleetCarma présente généralement une moyenne sur trois mois, en raison des poussées de fin de trimestre pour Tesla, cependant, les chiffres de septembre sont assez remarquables pour être présentés seuls. 41 Le nombre de modèle de VÉs actuellement sur les routes canadiennes Il y a présentement 26 modèles hybrides rechargeables et 15 modèles de VÉs à batterie. La nouvelle addition au troisième trimestre est la Cadillac CT6. Dans l'ensemble, le Canada continue de voir ses ventes augmenter et d’établir de nouveaux records à tous les trimestres.
La prochaine génération de Tesla Roadster sera la plus rapide jamais produite, Volkswagen augmente son objectif d'investissement dans les VÉs, BYD livre son premier camion à ordures entièrement électrique et les actions de la Chine et de l’Inde compensent le retrait des États-Unis de l'Accord de Paris : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Cette semaine, pour vous garder au fait des actualités du monde du véhicule électrique, les bénévoles de l'AVÉQ ont mis en ligne 18 articles.
Pour s'y rendre, rien de plus facile, suivez la flèche! Menu Actualités / sous le menu « Actualités - résumés hebdomadaires » Pour recevoir notre infolettre hebdomadaire, inscrivez-vous ici. Bonne lecture !
Contribution : Naïma Hassert
Comme dans toute réalité, il y a deux côtés à la médaille et la Tesla n’y fait pas exception.
Débutons avec les fleurs :
Un design automobile remarquable, une technologie d’avant-garde, des performances époustouflantes, une autonomie supérieure à tout ce qui se fait sur le marché des véhicules électriques, une conduite inspirante, silencieuse et précise. Quelle belle sensation de démarrer sans clé de contact, seulement s’assoir au volant, appuyer sur les freins et l’auto réagit à toutes les commandes, sensation aussi agréable à l’arrêt quand on quitte le véhicule et tout se met en veille, barre les portes. Le plaisir débute même avant d’entrer dans l’auto si on le désire. On a qu’à utiliser un téléphone intelligent avec l’application Tesla et tempérer l’habitacle à sa convenance, démarrer, arrêter et ajuster le niveau de la recharge à distance lorsque branché, débarrer l’auto toujours à distance, klaxonner, allumer les phares et toujours connaître la position précise du véhicule. Ouvrir le toit ouvrant, le capot avant, le hayon arrière sans clé en appuyant seulement sur le module en forme de Tesla miniature est un charme; les poignées de portes ouvrent automatiquement quand le module est détecté à moins d’un mètre. Le véhicule est continuellement mis à jour par internet, le GPS intelligent détecte le trafic et propose un itinéraire alternatif en cas de congestion. Les recharges au réseau des superchargeurs sont gratuites pour la vie des modèles S et X.
Waymo, la branche de Google consacrée aux voitures autonomes, sort les chauffeurs de ses voitures autonomes avec le lancement d'un nouveau service de covoiturage dans la banlieue de Phoenix.
Une centaine de Chrysler Pacifica équipées de la technologie de conduite autonome de Waymo sont actuellement testées à Chandler, en Arizona, a annoncé le PDG de la compagnie, John Krafcik. Contrairement aux tests précédents, il n'y a pas de conducteur au volant de ces mini-fourgonnettes. De plus, le test est ouvert au public.
Les premiers participants viennent du premier programme de Waymo lancé en avril. Les utilisateurs peuvent commander une voiture autonome via l'application pour téléphone intelligent de Waymo, le véhicule arrivera et les emmènera à leur destination. Initialement, un employé de Waymo montera sur le siège arrière, mais finalement l'humain sera retiré de l'équation. On pourrait faire mieux en terme de sécurité d'emploi. Le programme est lancé dans la banlieue de Phoenix pour diverses raisons, y compris le temps sec et prévisible. Pour l'instant, les véhicules sont limités à une petite partie de Chandler. Krafcik a dit que le programme s'étendra bientôt au reste de la région de Phoenix, mais il n'a pas fourni de calendrier. Waymo a fait plusieurs démarches pour renforcer son entreprise de voitures autonomes récemment. Elle s'est notamment associée à AutoNation pour réviser sa flotte de voitures sans conducteur. Le nouveau jalon du service de covoiturage est survenu rapidement après que Waymo eut annoncé son intention de laisser le public monter dans ses véhicules autonomes.
Source : The Car Connection
Contribution : Naïma Hassert
La municipalité de Val-David et l'Association des Véhicules Électriques du Québec (l'AVEQ) Laurentides étais heureux de faire l'inauguration, samedi le 18 novembre, de 2 bornes de recharges, pour véhicules électriques, offert gratuitement par la municipalité.
Merci au bénévoles de l'AVEQ ainsi qu'aux citoyens et membres du conseil municipal de Val-David qui on bravé le froid pour discuté de l'électrification des transports.
>> D'autres actualités dans les Laurentides Source : Eric Racine, Directeur régional AVÉQ - Laurentides Contribution : Martin Archambault
Didi Chuxing (l'équivalent de Uber en Chine) a été très présente dans les médias récemment. Elle a annoncé 1) son projet de créer son propre réseau de recharge de voiture électrique, 2) un partenariat avec NEVS pour un million de voitures électriques autonomes, 3) qu'elle est un partenaire du plan de transition des véhicules électriques Shangri La de 15 milliards de dollars, et 4) qu'elle possède la plus grande flotte électrique de covoiturage au monde.
Pourquoi ces annonces sont-elles importantes? Alors que les véhicules à combustion interne forment un marché bien développé avec des relations bien établies, le marché des VÉs est relativement nouveau et nous assistons au développement de son écosystème. Cet écosystème façonnera la forme et les futurs acteurs clés du marché.
La position de marché de Didi Chuxing Alors qu'Uber est célèbre en Amérique et en Europe, Didi est la plus grande compagnie de taxis dans le monde. En Chine, elle a un quasi-monopole sur le marché, avec ses 450 millions d'utilisateurs et ses 21 millions de chauffeurs. Didi est également appuyée par plusieurs compagnies importantes en Chine, comme Tencent, Alipay, Alibaba, Apple, Baidu, et le fonds souverain chinois. Cette position a probablement aidé Didi dans sa bataille avec Uber et l'aidera dans ses développements futurs. Le futur de Didi est électrique Didi a proclamé qu'elle avait déjà 260 000 VÉs dans son réseau, une proportion importante des 2 millions de VÉs sur la route dans le monde. Bien que ce nombre soit impressionnant et fasse de Didi l'opérateur de la plus grande flotte de VÉs, l'entreprise n'a pas l'intention de s'asseoir sur ses lauriers. Le PDG et cofondateur, Cheng Wei, affirme qu'il possédera 1 million de VÉs d'ici 2020. L'objectif de 1 million de VÉs dans la flotte de Didi nous amène à une autre annonce de Didi et NEVS. L'annonce d'un nouveau partenariat se concentrera sur le développement d'un véhicule électrique autonome, optimisé pour le service de taxi. NEVS vise également à offrir son offre de VÉs actuelle basée sur la berline originale Saab 9-3 à Didi et à d'autres entreprises. Elle a déjà signé en 2015 un accord pour fournir 150 000 VÉs à Panda New Energy, une société de location de VÉs en Chine. « NEVS possède de nombreuses années d'expérience solide en matière d'innovation, basées sur l'héritage de Saab. Nous combinons maintenant cette expérience avec la connaissance et la mentalité progressiste d'une société exceptionnelle comme DiDi. C'est un match parfait dont bénéficiera l'ensemble de l'écosystème », a déclaré Kai Johan Jiang, président de NEVS. Cette idée d'unifier les véhicules électriques, les véhicules autonomes et le service de taxi au sein de l'électromobilité a été une grande tendance ces dernières années et a fait rêver des rêves encore plus utopiques sur la mobilité individuelle que les voitures volantes. Elle a été attaquée autant que soutenue pour sa capacité à perturber le transport. Les gens ont souligné comment cela a un impact négatif sur les transports publics et entraîne des problèmes de circulation et de pollution. Le compromis entre bénéfices et coûts est constamment sujet à débat. Didi veut Shangri La Pour Didi, l'accord avec NEVS n'est pas son dernier. Il a été mentionné dans un récent article que Didi était un partenaire dans la construction du nouvel écosystème électrique du plan de transition vers les VÉs « Shangri La » à 15 milliards de dollars du Changan Automobile Group. Ce qui n'a pas été mentionné dans l'article, c'est que Changan a développé des voitures autonomes. En 2016, le « Raeton » a fait un voyage de 1 931 km de la ville de Chongqing, au sud-ouest, jusqu'à Pékin. Ces types de partenariats renforcent les capacités écosystémiques des entreprises, leur permettant de mieux se développer et de se faire concurrence dans l'économie moderne.
VW dépensera près de 85 milliards $ au total pour des voitures électriques et autonomes, Walmart commande 15 nouveaux Tesla Semi, Honda promet plus de concepts de voitures électriques rétro bientôt, la start-up chinoise de voitures électriques Nio obtient un financement de 1 milliard de dollars, et les retours sur investissement des infrastructures pour VÉs dépasseraient de loin les coûts : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Après avoir révolutionné les voitures électriques, Tesla s’attaque à une nouvelle frontière du transport routier «vert» et a présenté jeudi près de Los Angeles un semi-remorque aux lignes futuristes.
«Nous avons conçu le camion Tesla pour qu’il soit (aérodynamique) comme une balle», a déclaré Elon Musk, le patron de Tesla, lors d’une soirée à Hawthorne, où se trouvent les bureaux de design du constructeur. Le nouveau semi-remorque aux 4 roues indépendantes et autant de moteurs détonne par rapport aux camions traditionnels par son profil aérodynamique, ses lignes épurées et sa carrosserie aux couleurs sombres mates ou métallisées. Tesla garantie son camion pour 1,6 million de kilomètres, et Musk déclare que même si 2 moteurs sautent, le Semi pourra continuer à avancer avec les 2 autres moteurs "à la vitesse d'un camion diesel". Il accélère de 0 à presque 100 km à l’heure en seulement 5 secondes, a promis le richissime visionnaire né en Afrique du Sud. Le Semi a aussi une autonomie de 800 km «chargé à son poids maximum et à vitesse d’autoroute», a affirmé Elon Musk devant un parterre de centaines de clients, employés et journalistes. «Comme 80% de trajets font moins de 400 km, ça veut dire qu’on peut aller à sa destination et revenir sans recharger», a encore précisé Elon Musk.
La cabine de pilotage du Semi est assez haute pour permettre au conducteur de se tenir debout et de se déplacer sans contorsions dans la cabine. «Le Semi Tesla sera bien plus agréable pour les conducteurs de camions, tout en augmentant leur sécurité et réduisant de manière importante le coût du transport de marchandises», promet Tesla. Le conducteur est assis au centre de l'habitacle pour une visibilité non obstruée. Le siège pour un passager a quasiment disparu. A la place, un strapontin sur la cloison arrière est équipée de rangements. Le siège principal est entouré de deux écrans tactiles pour la navigation, la musique, l'information routière, etc.
L’Autopilot est bien entendu livré de série, permettant une conduite en partie autonome. Le système est d’ailleurs capable de détecter si le conducteur fait un malaise pour doucement ralentir puis arrêter le camion dans sa file, sans dommages. «Le coût d’un camion est extrêmement important» a reconnu le charismatique PDG, assurant qu’un camion traditionnel au diesel serait «20% plus coûteux qu’un Tesla Semi» en incluant tous les coûts y compris assurances et essence. La production commencera en décembre 2019, a-t-il conclu, même si Tesla et son patron ne sont pas très connus pour tenir les délais annoncés. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Ce n'était probablement pas la meilleure chose qui aurait pu arriver lors du lancement d'un véhicule autonome.
La première navette publique autonome des États-Unis a été lancée au centre-ville de Las Vegas. Il s'agissait d'une Arma de NAVYA, véhicule fourni par le Michigan, où 25 autres seront construits pour les clients nord-américains d'ici la fin de l'année.
Le projet pilote de navette permettra à un quart de million de résidents et de visiteurs de Las Vegas de vivre une expérience de première main en utilisant un véhicule autonome pendant une année complète. Malheureusement, la navette a été impliquée dans un accident mineur environ une heure après son lancement, quand un camion a reculé dedans. On a reconnu que la navette n'était pas en faute, mais qu'elle aurait probablement pu éviter cet accident; plus de détails dans la vidéo ci-dessous. C'est assez cool de voir les premiers véhicules tout électriques et autonomes sur la route (dans ce cas, il s'agit d'un itinéraire fixe et d'une conduite à basse vitesse pour l'instant), mais il faudra un certain temps pour que la technologie ait un coût raisonnable. « En plus d'étudier la façon dont la navette interagit dans un environnement de trafic animé dans le district de l'innovation du centre-ville de Las Vegas, AAA interrogera les passagers sur leur expérience afin de comprendre pourquoi un grand pourcentage de consommateurs se méfient de la technologie sans conducteur et si leur expérience personnelle peut changer leur perception. L'AAA s'est associée à la ville de Las Vegas, à la Commission régionale des transports du sud du Nevada (RTC) et à Keolis North America (Keolis), qui exploitera et entretiendra la navette entièrement électrique Arma de NAVYA. » « La navette est fabriquée par NAVYA, est équipée de la technologie LiDAR, du GPS et de caméras et peut accueillir huit passagers avec des ceintures de sécurité. Les dispositifs de sécurité comprennent la capacité de freiner automatiquement et immédiatement en cas de passage pour piétons sur le trajet du véhicule. En plus de surveiller les usagers de la navette, AAA examinera comment les autres usagers de la rue y réagissent, y compris les piétons et les cyclistes. AAA a choisi Las Vegas pour le lancement en raison de la réglementation progressiste de l'État sur les véhicules autonomes, de ses investissements importants dans l'innovation, de son grand nombre de visiteurs et de son climat ensoleillé et sec propice aux essais de nouvelles technologies de conduite. » Comme on l'a vu, la navette autonome a eu un accident mineur à son premier jour d'utilisation, lorsqu'une semi-remorque a reculé dedans. Il a été rapporté que la navette s'est arrêtée quand elle a repéré le camion, mais la semi-remorque a continué à reculer jusque dans le côté du véhicule, ignorant qu'il était sur son chemin. Alors que le camion a été cité en faute, la première question qu'on se pose dans cette situation (comme l'a fait l'un des passagers relatant l'événement dans la vidéo ci-dessous) est la suivante: « Un conducteur humain averti aurait-il non seulement remarqué le camion, mais pris d'autres actions pour l'éviter? Ou aurait-il au moins klaxonné? » La réponse, bien sûr, est oui. Un opérateur humain était également dans le véhicule pour superviser les opérations (et peut-être commenter la balade en direct), mais n'a pas pu intervenir pour éviter l'accrochage. Il est clair que d'autres problèmes ont besoin d'être résolus.
Visitez lecircuitelectrique.com pour obtenir plus d’information!
=> D'autres articles sur les bornes de recharge rapide => D'autres articles sur le Circuit Électrique Source: Hydro-Québec Contribution : Martin Archambault
GM donne plus de détails sur ses VÉs à venir, Mercedes-Benz offrira un autobus 100% électrique en 2018, le projet Airbus Vahana est prêt pour les essais en vol et Nissan-Renault prépare une importante production de VÉs : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
La nouvelle Nissan LEAF 2018 est arrivée le mois dernier au Japon. Le VÉ de 241 km/150 miles est offert sur le marché intérieur depuis le 1er octobre et depuis la demande ne cesse d’impressionner !
Le mois dernier seulement, la LEAF a établi un nouveau record de ventes de 3629 unités. Ce qui en fait la 19ème voiture la plus vendue au Japon pour le mois (une vente au Japon est enregistrée lorsqu'une commande est terminée par l'usine). En d'autres termes, Nissan n’offre peut-être pas le meilleur VÉ sur le marché, mais elle sait certainement comment les construire et les vendre. À l’instar d’autres constructeurs, on n’a pas montrer le véhicule, pour ensuite faire patienter les consommateurs pour les 2 prochaines années, on n’a pas offert de production limitée au lancement et pas de déploiement progressif sur un an, on n’a pas subit de « goulots d'étranglement » dans la production et pas lancer de construction pour un nombre symbolique seulement. Nissan a plutôt annoncé le véhicule au monde entier seulement quand la production en série était déjà sortie de la ligne d'assemblage (à l'usine d’Oppama, au Japon) et on a compté seulement 26 jours entre les débuts mondiaux du modèle (5 septembre) et la livraison au premier client. Rafraîchissant, n’est-ce pas ? Au cours du mois, les ventes de véhicules LEAF au Japon ont augmenté de 607% par rapport à l’année précédente et ont atteint le chiffre de 12 707 depuis le début de l'année. On s’attend donc à ce que 2017 soit la meilleure année de ventes de LEAF. Depuis décembre 2010, Nissan a livré plus de 85 000 LEAF au Japon. Nissan a déclaré (prudemment) qu'elle s'attend à vendre plus de 150 000 exemplaires de la nouvelle LEAF par an (3 fois les normes historiques pour la 1ère génération). Il semblerait que l'assemblage de tant de véhicules ne sera pas un problème, mais reste maintenant à voir si la demande restera aussi forte. La production de la nouvelle LEAF a maintenant commencée dans l'usine Nissan de Smyrna, au Tennessee, et également dans l'usine de Sunderland, au Royaume-Uni (et la Chine suivra). Les premières livraisons sont attendues aux États-Unis et en Europe d’ici environ 8 semaines. Un modèle doté d’une autonomie encore plus importante (environ 60 kWh/+360 km) fera ses débuts comme modèle 2019, de même qu'un véhicule utilitaire et une berline 100% électrique d'ici 2019.
Volkswagen dit non aux hybrides rechargeables en Amérique du Nord, GM espère vendre 1 million de VÉs par année d'ici 2026, BYD construira une nouvelle usine d'assemblage de camions électriques au Canada, une vidéo montre l'espace de chargement dans plusieurs VÉs populaires, et Fisker brevette une batterie qui se promet d'être révolutionnaire : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
L’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal (ÉMÉMM), dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, est une véritable institution dans le domaine de l’apprentissage mécanique. Portrait de cette centenaire... très moderne.
Elle est loin l’époque où, pour réparer un moteur, il ne fallait qu’un peu d’huile et une clé à molette. La mécanique, c’est maintenant de la haute technologie ! Et l’ÉMÉMM a su s’adapter aux nouvelles exigences qui se trouvent sous le capot.
Accueillant plus de 1 000 étudiants (d’ici et d’ailleurs) chaque année, les ateliers de mécanique de l’ÉMÉMM préparent de futurs spécialistes à faire face aux différents progrès technologiques qui secouent l’industrie automobile. « Depuis mon arrivée en 2008, j’ai consacré beaucoup d’énergie au développement des compétences en nouvelles technologies, explique Serge Gauthier, directeur de l’École. Comme il n’existait pas au Canada de formations en voitures hybrides et électriques, les enseignants de l’école ont dû suivre des cours aux États-Unis. Depuis, nous formons nos élèves aux véhicules à faible émanation de CO2, mais aussi des employés de plusieurs entreprises comme General Motors Canada et Kia, ainsi que des employés municipaux et provinciaux. »
UNE EXPERTISE QUI FAIT ÉCOLE
Téo Taxi, la première flotte de taxis totalement électriques au Canada, a fait appel à l’expertise de l’ÉMÉMM pour l’élaboration de son atelier mécanique. Pendant presque une année, un professeur de l’école s’est chargé d’équiper le garage et de former les techniciens. Certains élèves de l’établissement y occupent d’ailleurs des postes d’apprentis. ![]()
Un nouveau mois signifie un nouveau record de ventes, alors que le mois d'octobre 2017 aura vu quotidiennement plus de 42 nouveaux électromobilistes sur les routes du Québec.
Le Québec a donc officiellement franchi la barre des 20,000 véhicules électriques enregistrés, avec des ventes cumulatives de 20,686 unités. Si la tendance se maintient, on devrait dépasser 23,000 unités au 31 décembre, ce qui correspondrait aux prévisions afin d'atteindre 100,000 VÉ fin 2020. Encore une fois, le manque de disponibilité chez les concessionnaires québécois joue beaucoup sur les ventes mensuelles, ainsi qu'un facteur inusité: celui de la demande en Ontario. Celle-ci a augmenté de manière fulgurante dans les derniers mois, dépassant de 20% celles du Québec grâce à des incitatifs plus généreux et un réseau de bornes en pleine expansion. Les manufacturiers doivent donc composer avec une demande élevée dans ces deux provinces, alors que la cadence de production n'a pas beaucoup changé, ce qui met de la pression sur la disponibilité de VÉ en Colombie-Britannique. De plus, un nouveau joueur devrait apparaitre bientôt, soit le Nouveau-Brunswick qui doit se doter en 2018 d'un incitatif à l'acquisition d'un véhicule électrique neuf. Il est fort probable qu'à même date l'an prochain, le titre de l'article sera "100 VÉ vendus par jour, un nouveau record"!
Voici les données d’immatriculation au 31 octobre 2017 :
Nombre de véhicules électriques (VEE + VHR) immatriculés = 20 686 Véhicules entièrement électriques = 9 461 (incluant 82 VBV) Véhicules hybrides rechargeables = 11 225 Nombre de motos électriques (ME) et motocyclettes à vitesse limitée électriques (MVLE) = 118 Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Dans ce second article d’une série de trois sur l’impact des véhicules électriques (VE) sur la consommation de pétrole, nous nous intéressons au cas de la Norvège, pays cité en exemple pour ses mesures ayant permis de battre, et de loin, les records de ventes de VE tous pays confondus. Ceux-ci représentaient 48 % des ventes en septembre 2017. Avec une telle proportion, on pourrait penser que la consommation de pétrole de cet état serait en baisse et pourtant, plusieurs médias ont rapporté l’information inverse. Qu’en est-il de la réalité dans le pays leader de l’électrification
Même si les ventes de VE établissent des records en Norvège, il est important d’abord d’être conscient que ceux-ci ne représentaient à la fin 2016 que 3,6 % des véhicules en circulation. Plus précisément, sur 2,7 millions de véhicules, seulement 97 500 étaient électriques, ce que montre bien le graphique de la « Statistisk sentralbyrå » ci-dessous. Ajoutons qu’entre 2008 et 2016, il y a eu une augmentation de 22,7 % du nombre de véhicules ayant un moteur à combustion interne, soit 500 000 de plus sur les routes. Il n’est donc pas étonnant de constater pendant cette période un accroissement de la consommation de pétrole.
Une Tesla Model S familiale en développement, Energica Ego est la moto électrique de l'année, la start-up chinoise Nio amasse 1 milliard de dollars et le gouvernement britannique investit 109$ millions CAD dans un institut de recherche sur les batteries : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Peggy Bédard
Le Marché Central, l’un des plus grands mégacentres commerciaux au Québec, est heureux d’annoncer l’ajout de trois nouvelles bornes de recharge doubles pour voitures électriques, à son réseau de chargement existant.
Cette initiative est le fruit d’une association avec le réseau de recharge de véhicules électriques FLO, le plus important réseau au Canada
Les nouvelles bornes sont installées près de la zone de restauration (McDonald’s et Casey’s), en face du Bulk Barn et Mr. Puffs, et la dernière borne, entre MEC et la Banque HSBC. L’assurance d’un service de grande qualité En s’associant avec le Réseau FLO et en proposant des bornes AddEnergie, le Marché Central assure aux consommateurs d’avoir accès au meilleur du service et de la technologie. Où qu’ils se trouvent, les utilisateurs peuvent consulter l’application pour constater, en temps réel, les bornes disponibles, ou encore, gérer leurs données et bénéficier d’une assistance 24/7. Source : Marché Central Contribution : Martin Archambault
Un premier prix international pour la nouvelle Nissan LEAF, Elon Musk promet des merveilles pour le lancement du Tesla Semi, la ville de Shenzen détiendra une flotte d'autobus à 100 % électrique d'ici la fin de l'année, et une nouvelle autoroute électrique branchera l'Europe de la Norvège jusqu'en Italie : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Plus d’une centaine de mesures sont envisagées pour réaliser la transition énergétique au Québec. Elles sont présentées sur ce site pour recueillir vos commentaires. Votez, commentez, argumentez… et aidez le gouvernement à améliorer les mesures avant qu’elles soient mises en application.
La consultation a débuté le 6 novembre et se déroule jusqu'au 8 décembre.
Participez en ligne! On veut vous entendre!
Source : Transition Énergétique Québec Contribution : Martin Archambault |
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