Spécifications sur la BMW i3 2017, objectifs ambitieux en Pologne, stockage d’énergie aux États-Unis, Model X en Chine, règlement retardé chez Volkswagen et rivalité annoncée pour l’Hyperloop d’Elon Musk : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
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Vraisemblablement, la Norvège entend interdire la vente de véhicules à moteur à combustion interne (ICE) d’ici 2025. Et la nouvelle a fait réagir le PDG de Tesla Elon Musk qui s’est empressé de la partager sur Twitter pour apporter son appui au gouvernement norvégien. Musk a pris une photo de la couverture du journal norvégien Dagens Naeringsliv qui a publié la nouvelle : « Stopper salg av diesel-og bensinbiler 2025 » ou « arrêt des ventes de véhicules à combustion interne d’ici 2025 » Il a ensuite tweeté : « Je viens d'apprendre que la Norvège interdira les ventes de voitures à essence d’ici 2025. You guys rock !! » Quatre partis politiques sont parvenus à un accord sur la question. On ne sait pas encore s’il y aura une loi officielle ou un accord signé qui établira le plan d’action de cette décision. Le premier ministre norvégien a mentionné que sans légiférer sur le sujet, on pourrait aussi rendre l'achat d'une voiture à essence extrêmement dispendieux.
La Norvège est souvent à l’avant-garde de décisions semblables, donnant le ton aux autres pays européens. Elle offre des allégements fiscaux plus importants pour les véhicules électriques que la plupart des pays, dans l'espoir de convaincre les consommateurs d'être respectueux de l'environnement. Les ventes sont en hausse, mais il reste encore beaucoup à faire de ce côté. Seulement 150 000 véhicules ont été vendus en Norvège l'année dernière et la plupart étaient des véhicules ICE. Le pays a aussi élaboré un plan national de transport pour 2018-2029, où l'on vise un objectif d'émissions zéro pour 2025. De nouveaux objectifs ambitieux, mais entre un objectif et une éventuelle interdiction, il y a tout un pas à franchir. Il faudra donc suivre la Norvège pour voir si elle adoptera réellement cette loi et la mettra en application. Si oui, il y a fort à parier que d’autres pays suivront ! [MAJ] La Norvège à par la suite démentie cette nouvelle... Les voitures à essence ne seront pas bannies. Par contre, des mesures sévères favoriseront encore plus la migration vers l'électrique. Source : InsideEvs) Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
Selon différentes sources, plusieurs compagnies sud-coréennes feraient maintenant partie de la chaîne d’approvisionnement de Tesla, tout spécialement pour la construction de la Model 3.
La dernière en liste serait Mando, avec qui Tesla se serait associée pour développer un système de sécurité intégrée qui viendrait fiabiliser la conduite autonome. Mando est le plus important fournisseur de pièces automobiles du pays. Même si Tesla aurait ensuite démenti cette information, elle a aussi confirmé travailler avec Mando sur des systèmes de direction assistée. Une histoire à suivre pour confirmer ou non la véracité de cette importante information, sachant que les systèmes de sécurité intégrée sont essentiels à l’adoption des véhicules proposant la conduite autonome. Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard et Bruno Marcoux
En Chine, Tesla propose maintenant des journées portes ouvertes dans ses centres de services à des élèves de la maternelle, afin de les familiariser aux véhicules électriques. Ces événements permettent d’expliquer les différences technologiques entre les VÉ et ceux à essence, et font partie d’une initiative pour faire connaître le transport vert, en plus de développer l’intérêt pour les VÉ à un âge précoce.
Tesla a attribué ses premières difficultés à percer le marché automobile chinois à des idées reçues sur la recharge des véhicules électriques dans le pays. Selon la compagnie, ces fausses idées sont plus souvent le résultat d’une mauvaise connaissance des VÉ en général et elle entend maintenant éviter le problème en éduquant les gens dès leur plus jeune âge.
Une initiative qui serait encore plus intéressante si elle se répandait un peu partout dans le monde! Source : Electrek Contribution : Peggy Bédard et Bruno Marcoux
Tesla Motors Inc. devrait vendre pour environ 1,4 milliard $ d’actions afin d’accroître la production de la Model 3 et être capable de fabriquer 500 000 véhicules en 2018.
La vente totale sera d'environ 2 milliards $, a déclaré la société le 18 mai dernier dans un communiqué. Tesla prévoit vendre 6,8 millions $ d'actions à l'offre, ou 8,24 millions $ si les preneurs fermes utilisent une option pour acheter des actions supplémentaires de la société. Musk prévoit vendre de son côté pour 2,78 millions $ d'actions. Tesla avait prévu de lever plus d'argent pour préparer le lancement de sa Model 3. Le fabricant de voiture électrique a besoin d’accroître sa production parce qu'il a reçu plus d'intérêt que prévu pour son véhicule. La société a également confirmé qu'elle avait jusqu’à maintenant enregistré 373 000 précommandes pour sa Model 3, que 8000 commandes avaient été annulées et qu’un autre 4200 réservations retirées, car elles semblaient être des doublons provenant de spéculateurs. Tesla fait face à une forte augmentation de ses dépenses pour accélérer son plan de production, qui comprend la fabrication de 200 000 de ses Model 3 dans la seconde moitié de 2017. La compagnie lancera aussi les activités de l'usine de batteries de Reno, au Nevada, augmentant ses ventes et son service à l'échelle mondiale et ajoutant plus de stations de recharge pour ses clients. Pour cette année seulement, les dépenses en capital augmenteront d'environ 50%, ou 750 millions $, du budget initial de l'entreprise, a affirmé Musk concernant les résultats au premier trimestre. « Nous devons amasser une certaine somme d'argent, une combinaison de capitaux propres et de recours à l’emprunt pour nous assurer que l'entreprise a suffisamment de liquidités », a confirmé Musk. Tesla avait 1,44 milliard $ en trésorerie et équivalents à la fin du premier trimestre, en hausse de 1,2 milliard $ au début 2016. En date du 29 avril, la société avait 133,9 millions $ d'actions en circulation. C’est Morgan Stanley et Goldman Sachs Group Inc. qui mènera le placement d'actions. Source : Bloomberg Technology Contribution : Peggy Bédard Alors que les banlieusards quotidiens pourraient bientôt s’endormir dans leur voiture et se réveiller à leur destination, il n'y a présentement aucun système de conduite autonome qui permette aussi peu de contrôle sur un véhicule - même le système semi-autonome Autopilot de Tesla.
Pourtant, cela n’empêche pas certaines personnes d'abuser de la technologie, comme en témoigne ce conducteur de Tesla Model S qui s’est fait filmer à son insu, alors qu'il semble dormir au volant. L’Autopilot et le régulateur de vitesse semblent permettent au véhicule de se déplacer dans la circulation dense pendant que le conducteur dort, comme on peut le voir dans cette vidéo :
Les propriétaires de modèles S , X et Roadster ont toujours adoré le fait que pour leurs véhicules, l'accès à volonté aux superchargers était inclus. Ça ne sera malheureusement pas le cas pour les futurs propriétaires de la modèle III. Lors de la dernière rencontre des actionnaires, Elon Musk a expliqué que l'accès gratuit à vie ne sera pas inclus à l'achat du modèle III , mais pourra toutefois être acheté en option.
Pour Elon Musk cette décision en est une qui est tout simplement économique.
"Jusqu'à présent, nous voulions garder le tout simple pour les électromobilistes. C'est pour cela que les superchargers demeurent une solution de choix pour les déplacements sur une longue distance. Cet accès gratuit à vie a malheureusement un coût qu'il faut considérer. Ce coût est inclus dans le prix des modèles S et X . Si nous voulons que le prix de la modèle III demeure bas, nous devons extraire ces coûts de recharge du prix de base. Le prix pour rouler sur de longues distances avec une modèle III restera bas, plus bas qu'avec une voiture à essence. Mais pas gratuit... A moins que vous n'ayez acheté l'option de recharge gratuite à vie. Nous voulons changer le comportement des utilisateurs de véhicules électriques. Ils ne doivent plus voir la recharge comme étant à faire lors du déplacement, mais plutôt comme étant quelque chose que l'on fait au même endroit que l'on recharge notre cellulaire. Vous de voudriez pas arrêter à une station d'essence pour recharger votre cellulaire, n'est-ce pas ?" Source :Engadget Contribution : Martin Archambault Peter Hochholdinger, un ancien dirigeant chez Audi, a été embauché par Tesla en tant que nouveau vice-président de la production des véhicules.
Deux directeurs de production d’expérience, le vice-président de la production, Greg Reichow, et le vice-président de la fabrication, Josh Ensign, ont quitté récemment Tesla, des plans ont donc été faits pour combler ce vide. L'expertise et l'expérience de Hochholdinger devraient se révéler précieuses pour les attentes de production de Tesla. Hochholdinger a travaillé pour Audi pendant 22 ans. Son poste le plus récent était à la tête de la production pour les modèles A4 et A5, ainsi que le SUV Q5. Tesla a fait la déclaration suivante suite à son embauche : Peter Hochholdinger a rejoint Tesla à titre de vice-président de la production de véhicules. Il sera responsable de poursuivre l’augmentation et l’amélioration de la production des Model S et X, et collaborera à la mise en place d’un programme évolutif, rentable et de qualité spécialement conçu pour la fabrication de la Model 3. Peter arrive chez Tesla après avoir passé les 22 dernières années à travailler sur l’ensemble de la chaîne de production chez Audi. Il était chargé de diriger la production des modèles A4, A5 et Q5, dont 14 dérivés de ces modèles, à l'usine phare de production, en termes de volume et de technologie. Peter était responsable de la production d'environ 400 000 véhicules par an, tout en gérant des milliers d'employés. Il a également agi comme conseiller pour assurer la mise en ligne des nouvelles installations de production au Mexique, guidant la mise en œuvre des processus de production, garant de la norme de qualité attendue chez Audi. Tesla est très heureuse que Peter se joigne à son équipe. Chez Tesla, Hochholdinger sera le principal responsable de la production des Model S et X. Il s’assurera aussi que les processus sont prêts pour la production de la Model 3. Son principal rôle sera d'augmenter la production grâce à la mise en place de systèmes rentables et éprouvés. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard Pour la deuxième année consécutive, Tesla a tenté de faire passer un projet de loi parrainé par le leader de la majorité au Sénat Bob Duff, D-Norwalk dans le Connecticut, pour permettre la vente directe de véhicules électriques aux consommateurs sans avoir à passer par un concessionnaire. Fin avril le projet de loi SB3 était à l’étude et en attente d'un vote au Sénat de l'État, mais il est maintenant officiellement mort suite à une campagne de lobbying impressionnante menée par GM et l'association des concessionnaires locaux.
Le constructeur automobile électrique est actuellement retranché dans plusieurs batailles au sujet de son modèle d'affaires qui permet de vendre directement aux consommateurs sans un concessionnaire. Bien que ça ne soit pas un problème dans la plupart des marchés, Tesla n’est pas autorisée, ou sous restriction, à vendre ses voitures dans plusieurs États dont l'Arizona, le Michigan, le Texas, le Connecticut, l’Utah et la Virginie occidentale. Malgré l'exploitation d'un centre de services et bientôt l'ouverture d'une salle d’exposition dans le Connecticut, les ventes directes seront désormais hors du portrait jusqu'à ce que Duff et Tesla tentent leur chance à nouveau l'année prochaine. Le vice-président du développement des affaires chez Tesla, Diarmud O'Connell, a jeté une partie du blâme sur GM, qui a augmenté son effort de lobbying (via le CT Mirror) : « Les législateurs de l’État et un organe législatif sont utilisés ici pour poursuivre une stratégie qui vise à nous freiner et empêcher un produit compétitif de se développer du même coup. La question de l'équité du marché libre doit être posée : General Motors a décidé qu'elle adhérait à un système de franchise dans les années 1920 et 30. Une bonne chose pour eux. Pourquoi Tesla, en tant qu’acteur du marché libre, ne peut arriver à faire un choix similaire aujourd’hui ? » Le directeur régional des relations gouvernementales de GM, Chris Grimaldi, a dit qu'il appuyait l'effort pour arrêter le projet de loi SB3 : « GM croit que tous les joueurs de l'industrie devraient fonctionner selon les mêmes règles et exigences sur les questions fondamentales qui régissent la vente, le service et la commercialisation de nos produits. Nous nous opposons, avec l'Alliance of Automobile Manufacturers et les concessionnaires du Connecticut, à la création de deux ensembles différents de lois régissant les fabricants de véhicules dans l'État du Connecticut qui établiraient, selon nous, une forme de « terrain de jeux » illégal. » Le problème est que la principale raison pour laquelle les lois interdisant les ventes directes de voitures ont été créées était de protéger les concessionnaires de franchise contre la concurrence déloyale de la part de leurs propres fabricants, comme GM, mais pas contre la concurrence extérieure, ce qui était contraire à tous les principes du marché libre. Tesla n'a jamais eu un contrat avec un concessionnaire tiers et n’est donc pas en conflit pour ouvrir ses propres magasins, contrairement à GM qui a 43 concessionnaires franchisés dans le Connecticut. Ce serait la même chose pour tout nouveau fabricant essayant de lancer un véhicule sur le marché, comme Elio Motors par exemple. Bob Duff a déclaré que son caucus était divisé sur la question : « Je pense que les concessionnaires automobiles et leurs alliés ont été très efficaces dans ce lobbying. Nous reviendrons à la charge à nouveau et tenterons de faire accepter ce projet de loi l’an prochain. » Un rapport récent suggère que Tesla pourrait chercher à porter la question devant un tribunal fédéral, au lieu de la bataille État par État qu’elle mène présentement. L'équipe juridique de Tesla dirigée par l’avocat général Todd Maron étudierait présentement une décision de 2013 de la Cour d'appel fédérale de la Nouvelle-Orléans qui a autorisé un monastère en Louisiane à vendre des cercueils faits par des moines directement aux clients, sans avoir à passer par une maison funéraire ou sans avoir un permis de directeur de funérailles. Tesla y voit des similitudes avec son propre modèle d'affaires et entend surement s'en servir pour appuyer sa cause. Source : electrek Contribution : Peggy Bédard Le cours des actions de Tesla (TSLA) a fait un bond de 7% quelques heures après la publication de ses résultats financiers au premier trimestre de 2016. La raison de la hausse n’est pas tellement basée sur ses résultats, mais sur son nouveau plan de construction.
Le constructeur automobile a annoncé qu'il prévoit finalement produire près de 500 000 unités par an d’ici 2018, deux ans plus tôt que prévu. Tesla a déclaré que le nouveau plan de production avait été élaboré pour répondre aux 400 000 réservations qu'elle a reçues depuis le dévoilement de la Model 3. Bien que ce plan soit en réaction à la demande pour la Model 3, les 500 000 unités par an tiendront compte aussi de la production de Model S et X, mais la Model 3 représentera la majeure partie de sa capacité de production. Tesla s’est adressée aux actionnaires dans une lettre : « Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre un volume de production et débuter les livraisons à la fin de 2017. Bien sûr, pour atteindre cet objectif, nos fournisseurs et nous-mêmes seront prêts à atteindre ce volume de production avant ce délai. En outre, compte tenu de la demande pour la Model 3, nous avons décidé d'avancer notre plan de production de 500 000 unités (combinées pour les Model S, X et 3) à 2018, soit deux ans plus tôt que prévu. L'augmentation de la production cinq fois plus rapide au cours des deux prochaines années sera difficile et exigera probablement un capital supplémentaire, mais c’est notre objectif et nous allons travailler dur pour y parvenir. Nous voulons toujours produire les premières cellules au Gigafactory au cours du T4 2016, et nous ajustons nos installations là-bas pour accueillir notre plan de construction révisé. Notre objectif est de créer la meilleure voiture au monde avec un prix de base de 35 000 $, avant tout incitatif, et dotée d'une autonomie d'au moins 215 miles (345 km) sur une seule charge, et avec de fortes marges brutes. Nous envisageons d'intégrer notre meilleure technologie dans la Model 3, mais la garder relativement simple à construire pour un volume élevé et offrir la meilleure qualité. » Le constructeur automobile a aussi ajouté que le dévoilement de la Model 3 avait stimulé la demande pour tous ses autres véhicules. Il a indiqué que les commandes nettes de la Model S ont augmenté de 45% au cours du trimestre par rapport à la même période l’an dernier. Musk a révélé plus de détails sur le plan de la production au cours d’une conférence téléphonique dont les détails se trouvent ici. Voici aussi la lettre complète envoyée aux actionnaires. Source : electrek Contribution : Peggy Bédard
L'industrie automobile allemande s’est moquée de Tesla et de son PDG Elon Musk dans le passé, et elle n'a jamais exprimé publiquement des préoccupations au sujet de la start-up californienne. En novembre dernier, Edzard Reuter, ancien président de Daimler, avait traité Musk de « d’imposteur » et a déclaré :
Tesla est « une blague qui ne peut être prise au sérieux par rapport aux grandes compagnies de voitures allemandes. » On n'a jamais vu venir le fait que la petite entreprise pouvait repousser les limites pour arriver à faire trembler les constructeurs allemands expérimentés, et ce, tout en perdant du capital. On s'est ensuite retrouvé au mois de mars, quand 325 000 fans impatients à travers le monde ont déposé les 1000 $ permettant de réserver la prochaine Tesla Model 3 en une semaine seulement. C’est véritablement là que le vent a tourné. Ferdinand Dudenhoeffer, un analyste de l'industrie automobile allemande au Center for Automotive Research (CAR) de l'Université de Duisburg-Essen a confirmé : « Les constructeurs allemands prennent Tesla plus au sérieux maintenant. Les Allemands sont extrêmement fiers et confiants de leurs compétences en ingénierie. Ils croient qu'ils savent tout ce qu’il y a à savoir sur les voitures. » « Ils pensaient qu'il était impossible que quiconque puisse construire des voitures aussi bien qu’eux. Et puis est arrivé cette entreprise irrévérencieuse de Californie. Ils croyaient qu’elle n’avait pas la moindre idée du marché automobile et l'ont traité comme une plaisanterie. Et maintenant ils commencent à réaliser qu’elle représente une véritable révolution. » De nombreux constructeurs allemands proposent déjà des voitures électriques, mais la plupart sont des véhicules hybrides rechargeables (VHR). Ils ont d’abord misé sur des hybrides et les VHR semblent être une extension de cette démarche. Tesla prouve de son côté que le tout-électrique est surement la voie à suivre.
Il y a quelques modèles allemands tout-électriques, comme la BMW i3, mais en dépit d'offrir un prix plus bas que la Model S de Tesla, sa "décevante" autonomie n’a permis que des ventes marginales. Cela pousse les entreprises allemandes à mettre plus rapidement des modèles électriques sur le marché. Tesla a vendu plus de voitures électriques l'an dernier en Allemagne que toute autre société.
Daimler a été victime de nombreuses plaintes lors d'une réunion récente des actionnaires. Le président de la compagnie, Dieter Zesche, a souligné que Tesla ne faisait pas encore de profit. Il a dit que son entreprise proposera « très bientôt » un véhicule concurrent avec une autonomie d'environ 310 miles (500 km). Il est convaincu que le succès de Tesla peut aider les autres à se dépasser. Il a déclaré : « Tesla a promis beaucoup, mais elle a également livré la plupart de ses promesses. Il y a beaucoup d'excitation dans l'industrie au sujet de l’apparence générale et de l'approche que Tesla adopte. Il ne fait aucun doute que la motivation obtenue par le désir de dépasser un concurrent est une bonne chose en soi. » Claudia Kemfert, responsable de l'énergie, des transports et de l'environnement à l'Institut allemand de recherche économique de Berlin, a qualifié les constructeurs allemands de négligents. Elle a expliqué que les compagnies automobiles étaient arrogantes et qu'elles avaient échoué à rivaliser avec Tesla, comme d'autres entreprises allemandes l’avaient fait dans le passé avec l’évolution d'innovations comme le lecteur MP3 et le télécopieur. Kemfert a conclu : « Les constructeurs allemands ont complètement sous-estimé les opportunités économiques gigantesques de la mobilité durable. L'industrie automobile allemande est en train de gaspiller ses chances pour l'avenir, tout comme les grands services publics ont fait exploser leurs chances avec les énergies renouvelables. Tesla est à la fois un danger pour les fabricants allemands, mais elle est aussi un signal pour qu’ils se réveillent. » Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard Le président et chef de la direction de Ford, Mark Fields, a confirmé début mai que le constructeur automobile travaille sur une voiture électrique pouvant rivaliser avec la Model 3 de Tesla et la Chevrolet Bolt. Cela signifie que Ford développe un modèle rechargeable doté d’une autonomie de 320 km, en dépit de ce qui avait été dit sur le sujet auparavant. Il est aussi probable que la voiture électrique de Ford soit relativement abordable, ce qui devrait réellement lui permettre de rivaliser avec les Model 3 et Bolt à 35 000$. Lors d’une conférence téléphonique, Fields a déclaré : « Nous voulons nous assurer que nous sommes les meilleurs ou parmi les leaders dans ce domaine. Nous développons donc des véhicules qui pourront rivaliser avec la concurrence. » Ces déclarations ont été interprétées par les médias comme la confirmation que Ford travaille sur un véhicule semblable à la Model 3 de Tesla et à la Bolt de Chevrolet, mais tout cela reste à confirmer. Après tout, une semaine auparavant Kevin Layden, directeur des programmes d'électrification et de l'ingénierie chez Ford, a déclaré que la prochaine Focus de 160 km répondrait aux besoins de la plupart des acheteurs, ce qui contredirait la nouvelle d’une plus grande autonomie. Le Detroit News a spéculé de son côté que la voiture électrique de Ford à 320 km d’autonomie pourrait s’appeler la Model E, un nom pour lequel le constructeur détient les droits. Elon Musk chez Tesla a voulu nommer la Model 3 récemment annoncée « Model E », mais il n'a pu obtenir les droits d'appellation par Ford, qui est propriétaire de la marque depuis un certain temps déjà. Cet automne, la Ford Focus VÉ passera de 122 km à 160 km d’autonomie, ce qui est encore loin de rivaliser avec la Model 3 ou la Bolt. Nous supposons que le futur rival de la Model 3 et de la Bolt (s'il y en a bel et bien un) sera construit sur une sorte de plate-forme dédiée, mais il n'y a aucune information disponible à ce sujet présentement. Plus de détails à venir, alors que le modèle à 160 km de Ford approchera de la production. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
Le magazine automobile américain Motor Trend a pu filmer en exclusivité de superbes images de l'usine de batteries de Tesla Motors au Nevada, ses 3 véhicules, et en a profité pour poser des questions sur le Model 3.
L'entrevue avec Kim Reynolds, directeur des essais chez Tesla Motors est particulièrement intéressante puisqu'il explique les choix qui ont été fait par l'équipe de design de la Model 3, et offre sa vision de ce véhicule. On y retrouve aussi de belles séquences filmées des Model S 3 X. [Durée du vidéo: 6 minutes] Pour ceux qui ont réservé la Model 3, et pour les autres qui n'apprécient pas trop son nez, une belle explication honnête des choix effectués. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Hyperloop One a annoncé pour aujourd’hui 5:00 pm (Heure du Pacifique) une démonstration de son prototype de navette ultra-rapide. Si on en croit la compagnie, il s’agira d’un moment historique, un peu à l’image du « Kitty Hawk moment », en référence au vol historique des frères Wright réalisé en 1903.
Le prototype Hyperloop est un système de transport par navette qui se déplace dans un tube à atmosphère réduite. Celle-ci peut atteindre des vitesses allant jusqu’à 1 200 km/h et fonctionne avec l’énergie solaire provenant de panneaux installés sur le tube. Elle ne dégage aucune émission de gaz à effet de serre (GES), est sans risque d’accident, complètement silencieuse et non affectée par les intempéries. Pour compléter le tout, elle se déplace de façon 100% autonome, sans conducteur. Lors de la démonstration d’aujourd’hui, on prévoit faire fonctionner le prototype jusqu’à 480 km/h. Le premier trajet se fera entre Los Angeles et San Francisco et est prévu pour 2018. On s’attend à ce que la distance de 614 km séparant les deux villes soit parcourue en seulement 30 minutes, pour environ 20$ US. Le coût du projet est estimé à 7 milliards $ US, une grande différence par rapport au projet de train à grande vitesse prévu présentemen au coût de 70 milliards $ US. La technologie du Hyperloop offrira différentes options de transport commercial et aura un impact direct sur certaines industries comme les autobus et le camionnage longue distance, le transport ferroviaire (passager et marchandise), l’aviation (passager et marchandise) et l’hôtellerie. Mais le projet va plus loin. On parle aussi de l’intégration de la Model 3 de Tesla à l’offre de l’Hyperloop. Il serait éventuellement possible d’appeler avec son téléphone intelligent une Model 3 autonome au moyen d’une application. Ce véhicule assurerait le transport en auto-partage vers l’Hyperloop, au coût de 5$ la course. Une fois arrivé, une autre Model 3 autonome serait là pour conduire les gens vers leur destination, toujours en auto-partage. Cela éviterait de rester une nuit à l’hôtel lors de certains déplacements, en plus de profiter d’un environnement sans bruit, sans GES et hyper-sécuritaire pour à peine 30$ US. Pour plus d’informations, c’est ici. Source : IBTIMES Contribution : Peggy Bédard
Tesla vient de publier sa lettre trimestrielle aux actionnaires. Le premier élément est majeur: l'entreprise vise à rapprocher son objectif de produire 500 000 voitures par an de 2020 à 2018.
De toute évidence, c’est en réponse à la forte demande pour le modèle 3.
Il y avait déjà 400 000 réservations il y a quelques semaines quand Elon a cessé de nous tenir à jour. La demande est là, mais est-ce qu’il y a moyen de fabriquer autant de voitures ? Il ne devrait pas y avoir de difficulté à obtenir du financement pour augmenter la capacité de fabrication du véhicule et de la batterie. Ceci est maintenant devenu très clair grâce à la lettre aux actionnaires. Tesla a loué un énorme entrepôt à Livermore, près de son usine de Fremont - un peu plus de 1 million de pieds carrés, soit plus de 17 terrains de football. “ La forte demande pour le modèle 3 confirme que le marché a un intérêt pour des irrésistibles véhicules tout-électriques. Dans la première semaine où Tesla a commencé à prendre des dépôts pour le modèle 3, nous avons reçu plus de 325 000 réservations malgré l'absence de publicité. Cela représente environ 14 milliards $ en ventes éventuelles, ce qui fait que le modèle 3 est le plus grand lancement de produit de consommation de tous les temps. Depuis, les réservations ont continué de croître afin de même dépasser nos attentes. Avec le modèle 3, notre mission d'accélérer la transition vers le transport durable est plus réalisable que jamais ". La cible de Tesla de produire 80,000-90,000 véhicules en 2016 est maintenue. La motorisation du Modèle 3 au lancement le 31 mars était celle qui sera utilisée en production. Voici 7 autres points majeurs :
Source : Clean Technica et Bruno Marcoux Contribution : Martin Archambault
Tel qu'annoncé dans le message du 6 avril dernier, des superchargers Tesla seront installés à Magog. Notre directeur régional adjoint pour l'Estrie, David Allard, nous confirme que les travaux ont bel et bien commencés.
Le PDG de Tesla Elon Musk surnomme affectueusement Apple : Le « cimetière de Tesla ». Selon lui, la compagnie a embauché plusieurs personnes renvoyées de chez Tesla. « Si ça ne fonctionne pas chez nous, vous pouvez travailler chez Apple », a-t-il déclaré. Il a émis ce commentaire après avoir été interrogé au sujet de la soi-disant guerre de débauchage entre le constructeur automobile et le géant de l'électronique suite au lancement du projet Titan, le programme de voiture électrique d'Apple. Le personnel de la haute direction et de l’ingénierie chez Tesla est composé de plusieurs anciens vice-présidents et directeurs d'Apple, tandis que la société de Cupertino a embauché un bon nombre d'anciens ingénieurs de Tesla, mais rarement pour sa haute direction ... jusqu'à maintenant. Le site 9to5Mac, en collaboration avec le site parent Electrek, a confirmé en exclusivité qu’Apple avait engagé l'ancien vice-président de l'ingénierie véhicule chez Tesla et ancien ingénieur en chef chez Aston Martin, Chris Porritt, pour travailler sur des projets spéciaux, dont fort probablement le projet Titan. Plus récemment, un article avait d’ailleurs rapporté que Steve Zadesky, le dirigeant d'Apple qu’on suspectait être responsable du projet Titan, avait quitté l'entreprise plus tôt cette année. Si Zadesky a en effet quitté l'entreprise, cela laisserait toute la place pour Porritt, un candidat susceptible de reprendre la direction du projet de voiture électrique. Son expertise pourrait être utile dans beaucoup de rôles d'ingénierie du matériel, et il a aussi développé une spécialité au niveau de la dynamique, de l’architecture et du conditionnement du véhicule tout au long de sa longue carrière. Avant d’arriver à la Silicon Valley, Porritt était un ingénieur-clé dans l'industrie automobile au Royaume-Uni. Il a commencé comme stagiaire à Land Rover en 1987 et évolué jusqu’au rôle d'ingénieur principal dans la dynamique du véhicule en 1997. Il a ensuite travaillé pour Aston Martin où il a occupé le poste d’ingénieur en chef jusqu'en 2013, quand il a rejoint Tesla en tant que vice-président de l'ingénierie des véhicules. Chez Aston Martin, Porritt a été crédité de la fabrication des véhicules les plus emblématiques de l'entreprise au cours des dernières années, dont la V12 Zagato, la One-77 supercar, et la DB9. Lors de l'embauche de l'ingénieur en 2013, Tesla avait publié un communiqué de presse et Musk avait déclaré :
« Tesla est une société de technologie pure et dure, ce qui signifie que toute personne dirigeant une équipe d'ingénieurs doit être un ingénieur remarquable lui-même, de même qu’un excellent leader. Chris a démontré ce type de caractéristiques dans son rôle chez Aston Martin, créant la One-77, qui était sans aucun doute leur meilleure voiture jamais créée. » Il est entré chez Apple beaucoup plus discrètement Selon les informations recueillies, il aurait rejoint la société à titre « d’administrateur du groupe de projets spéciaux PD » un titre volontairement vague. L'année dernière, Apple a embauché un ingénieur chevronné qui travaillait sur le programme Autopilot de Tesla, Jamie Carlson. Ce dernier a également été répertorié comme un membre du groupe de projets spéciaux. Nous pouvons confirmer que certains hauts ingénieurs d'Apple se rapporteront directement à Porritt, dont le directeur de l’ingénierie du développement de produit, Albert Golko, qui jusqu'à l'an dernier travaillait pour le groupe iPhone et maintenant sur des produits non spécifiés. Emery Sanford se rapporterait aussi directement à Porritt. Sanford est un ingénieur prolifique nommé dans des dizaines de brevets d’Apple et qui a souvent travaillé directement avec Zadesky, le dirigeant qu’on croyait avoir été en charge du projet Titan jusqu'au début de cette année. Même si Apple n'a pas encore reconnu officiellement travailler sur une voiture, son projet de véhicule électrique (et probablement autonome) est un secret de polichinelle dans les industries de l'automobile et de la technologie. Source : 9to5Mac Contribution : Peggy Bédard
Chaque année, le site Auto Express publie les résultats de Driver Power, un sondage qui évalue la satisfaction des conducteurs britanniques envers leur véhicule. Près de 50 000 personnes y ont participé cette année, jugeant sur des critères comme la fiabilité, le confort, la performance et les coûts de fonctionnement.
Le sondage donne un aperçu détaillé de différents type de véhicules, des VUS aux mini-fourgonnettes, en passant par les modèles luxueux ou électriques. Cette année, la Model S de Tesla s’est retrouvée au top du classement avec 97,46% de satisfaction générale. Selon Auto Express, bien peu de voitures ont dominé de cette façon le classement. Le résultat global de la Model S est un record, alors qu'elle a terminé au sommet de sept catégories différentes. C’était aussi la toute première fois que la Model S apparaissait dans les résultats du sondage, et une première mémorable, il va s’en dire ! Les conducteurs qui ont répondu au sondage ont souligné à quel point ils appréciaient l’énorme écran tactile et le mode de conduire autonome, en plus de mentionner la performance extraordinaire et l’accélération instantanée.
Sans surprise, la voiture s’est aussi classée au numéro 1. pour ses faibles coûts de fonctionnement, comme les conducteurs n’ont pas à faire le plein de carburant, ayant plutôt accès à un réseau de recharge efficace et gratuit, qui comprend de plus en plus de points de service.
Le seul point qui semble inquiéter les propriétaires de Tesla est la qualité de construction, critère où la voiture s’est classée 33e. Pour un modèle qui se vend à 60 000$ US et plus, on aurait pu s’attendre à un meilleur résultat de ce côté. Qu’à cela ne tienne, seul le temps nous dira si la Tesla Model S passe le test. Peu importe, ce moins bon résultat n’a pas suffi à la déloger de sa première position globale pour 2016. Avec la Model 3 et le SUV X à venir, serait-ce le signe d’une prochaine domination de Tesla dans ce palmarès annuel ? À suivre ! Source : Auto Express Contribution : Peggy Bédard
On sait qu’il y a eu 400 000 modèles 3 de Tesla réservées en moins d’un mois.Mais combien de ces modèles 3 ont été réservés au Québec ? 400 000 véhicules, ceci égale les ventes au 31 décembre 2015 des 3 véhicules suivants depuis leur création :
Nissan Leaf 200 000 véhicules Chevrolet Volt 100 000 véhicules Tesla modèle S 100 000 véhicules Les ventes totales de ses 3 modèles au Québec à la fin 2015 depuis leur création sont : Nissan Leaf 8 338 X 21% = 1 751 véhicules Chevrolet Volt 8 338 X 43% = 3 585 véhicules Tesla modèle S 8 338 X 10% = 834 véhicules Total de 6 170 véhicules Donc, les ventes mondiales de 400 000 véhicules Nissan Leaf, Chevrolet Volt et Tesla Modèle S depuis leur création se sont traduit par des ventes de 6 170 au Québec. Il est donc raisonnable de penser que le même ratio pourrait représenter la part des 400 000 modèles 3 réservés. Il y aurait donc possiblement 6 170 Modèles 3 dès sa sortie au Québec.
Au moyen d’une stratégie marketing très intéressante, Tesla veut convaincre ses propriétaires de payer pour le service de conduite semi-autonome Autopilot en leur offrant d’abord un essai gratuit d'un mois.
La folie des technologies a envahi le monde de l'automobile depuis longtemps et il est assez étonnant de voir à quelle vitesse l'industrie a progressé au cours des dernières années. On peut maintenant mettre à jour sa voiture par OTA (Over-the-air programming), même si certains clients et constructeurs automobiles n’adhèrent pas à cette procédure, principalement en raison des risques liés à la sécurité. Mais Tesla embrasse l'avenir avec confiance et n'a pas hésité à faire les choses différemment. La compagnie est fière de son système Autopilot et veut convaincre ses clients que cette technologie vaut le coup. Si vous détenez une Model S ou X et que vous n’avez pas voulu payer 2500$ pour cette nouvelle technologie lorsque vous avez commandé la voiture, le constructeur automobile vous donne maintenant la chance de l'essayer gratuitement. Les propriétaires de Tesla se voient donc offrir une période d'essai d'un mois pour tester le logiciel. L’offre comprend également l’option de stationnement avec la mise à jour Summon qui vient avec la voiture cette année, mais si vous la voulez après la fin de l’essai, le prix passera de 500$ à 3000$. Source : INAUTONEWS Contribution : Peggy Bédard Le vice-président de Tesla Diarmuid O'Connell a prononcé un discours très instructif lors de la conférence en mobilité électrique AVERE mercredi dernier à Amsterdam, revenant sur tous les objectifs historiques atteints et faisant une mise à jour sur les projets à venir.
Dans cette vidéo, O'Connell affirme (4 minutes 33 secondes), par rapport à la Model 3 et ses réservations : « La Model 3 a dépassé toutes nos attentes par la vitesse à laquelle nous avons reçu des réservations. Près de 400 000 personnes ont déjà déposé leur acompte de 1000 dollars pour réserver cette voiture. » C’est environ 75 000 de plus que les 325 000 réservations annoncées par Tesla exactement une semaine avant, ce qui démontre que l'intérêt pour la voiture demeure remarquablement élevé. De nombreuses personnes ont même réservé deux voitures (la limite imposée par Tesla) donc pour être plus précis, il faudrait dire qu’il y a maintenant plus de 400 000 réservations au total. D’autres sujets intéressants sont aussi abordés dans cette vidéo, dont le déploiement des Model X et S, le réseau Supercharger, les solutions de stockage d'énergie et ce qu’on pourrait attendre de la compagnie dans les années à venir. Crédit vidéo : Vincent Everts / Facebook Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard Les actionnaires de Daimler sont préoccupés par la menace immédiate que pose des entreprises comme Tesla aux constructeurs automobiles établis, alors qu’elles continuent de défier le statu quo.
Mercedes-Benz, la division la plus populaire de Daimler, vend une poignée de modèles hybrides rechargeables, mais son seul véhicule entièrement alimenté par batterie est le B-Class Electric Drive. Cette voiture atteint 60 mph (95 km) en 7,9 secondes (sous sa configuration la plus rapide), offre seulement 87 miles (140 km) d’autonomie et est offerte à un prix de base de 41 450 $ (53 100 $ CAD) avant incitatif. En comparaison, la Tesla Model 3 passe de zéro à 60 mph en moins de six secondes (lorsqu'elle est correctement configurée), a une autonomie maximale de 215 miles (345 km), et son prix débute à 35 000 $ (45 000 $ CAD). Lors d’une réunion d'assemblée annuelle des actionnaires, les investisseurs ont exigé de savoir pourquoi Mercedes prenait autant de temps pour lancer un modèle pouvant rivaliser avec Tesla. « Nous n’avons pas vraiment de produit pour rivaliser avec Tesla. À long terme, nous avons quelques bons véhicules ... mais ils ne sont qu’hypothétiques à ce stade », s’est plaint l'un des actionnaires. Un autre a averti que les belles années de fastes profits des constructeurs automobiles allemands comme Mercedes-Benz et son rival BMW pourraient bientôt tirer à leur fin. Le patron de Daimler Dieter Zetsche a répondu en soulignant que Mercedes demeure « à la fine pointe des nouvelles technologies », rapporte le Financial Times. Il a réaffirmé son engagement à lancer un modèle électrique à autonomie prolongée avant la fin de la décennie, et d'offrir près de dix modèles Mercedes-Benz hybrides rechargeables d'ici la fin de l'année prochaine. Appelé temporairement l’ELC, le prochain VÉ hybride à autonomie prolongée se retrouvera probablement dans le même segment que la Model X de Tesla, mais il ne sera pas prêt avant 2018, au plus tôt. L'ELC sera construit sur une nouvelle plate-forme appelée Electric Vehicle Architecture (EVA) qui devrait soutenir progressivement une gamme complète de modèles électriques. L'électricité sera fournie par un imposant bloc de batteries lithium-ion inséré sous l'habitacle du passager. Composée d'un moteur électrique monté sur chaque essieu, la transmission enverra jusqu'à 536 chevaux aux quatre roues, sous sa configuration la plus puissante. Mercedes-Benz promet que l'ELC devrait atteindre jusqu'à 310 miles (500 km) sur une seule charge. Source : Digital Trends Contribution : Peggy Bédard
Le site TeslaMondo a joint les dirigeants de la compagnie Traction On Demand pour discuter des détails de ce programme incitatif :
Greg Malpass, fondateur et PDG de Traction on Demand a déclaré : « Bien que les véhicules Tesla soient sur nos routes depuis 8 ans, la Model 3 rend maintenant cette technologie accessible au grand public. En tant que fournisseur de logiciels en Colombie-Britannique, qui a des politiques spécifiques pour réduire le transport aérien, Traction répond à des normes environnementales strictes. Ce programme est une initiative proactive pour mettre en action nos dollars et investir dans la chose la plus importante qui soit, notre planète. Nous espérons inspirer les autres à faire de même. » Plus de détails ici. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
General Motors a montré les batteries et la transmission de son véhicule entièrement électrique, la Chevrolet Bolt, qui sera lancé dans moins d'un an. Avec l'aide de LG Chem, GM a réussi à mettre en place rapidement une voiture électrique à autonomie prolongée attrayante avec un rendement intéressant le tout dans une gamme de prix abordable.
Avant l'introduction de la Chevrolet Bolt, aucun autre modèle électrique ne comporte une fiche comparable. Une batterie de 60 kWh, plus de 200 miles (320 km) d'autonomie selon les normes de EPA (United States Environmental Protection Agency) et un prix de $ 37 500, avant l'application des incitatifs. Bien sûr, la Tesla Model 3 arrivera vers la fin de 2017, mais le volume de production sera loin d'être assuré lors du lancement... En comparaison, il a fallu quelques 6 mois pour mettre au point le modèle X, un véhicule principalement basé sur le modèle S existant. Les plans de Nissan sont inconnus pour la deuxième génération de la Leaf en 2017, la Chevrolet Bolt peut être la seule option disponible, pour les 2 prochaines années, pour le marché de masse avec une autonomie longue distance. (La disponibilité de la Tesla III n'était pas assurée avant fin 2017 début 2018 pour les pré-commandes) Batterie de la Chevrolet Bolt emmagasine environ trois fois plus d'énergie que la Spark EV, mais le poids n'a été multiplié que par deux. La configuration de la batterie est plate et compacte – une première pour GM (voir photo ci-dessous). Statistiques de la batterie : • 60 kWh d'énergie pour plus de 200 milles (320 km) EPA • poids de la batterie 436 kg • 160 kW de puissance de sortie • 288 cellules au lithium-ion (LG Chem) • tension nominale 350 V • garantie de la batterie de 8 ans ou 100 000 milles • DC capacité de charge rapide (au moins 50 kW – nous ne savons pas encore avec certitude si GM permettra une puissance plus élevée et s'il y aura des chargeurs de puissance plus élevée)
En tant que plus important fabricant de VÉ dans le monde, on pourrait croire que Carlos Ghosn, co-PDG des constructeurs automobiles japonais et français Nissan-Renault, se sent menacé par les plus de 300 000 personnes qui ont été prêtes à payer l’équivalent de 1000 $ US pour être sur la liste d'attente des commandes de la Tesla Model 3. Ce chiffre est presque aussi important que le nombre de voitures vendues par l'alliance Renault-Nissan depuis qu'elle a commencé la production de masse de voitures électriques en 2010.
Quand on considère que la Tesla Model 3, avec un prix d'entrée de gamme de 35 000 $ US avant incitatifs, est la première voiture électrique de Tesla à entrer dans le marché de masse, le segment des voitures à prix abordable, il serait tentant de penser qu’il se sent doublement menacé. Après tout, le marché de masse des voitures électriques abordables - par opposition au marché haut de gamme - a été le fer de lance de Nissan depuis le départ. En tant que PDG de Tesla, Elon Musk a toujours accueilli toute concurrence sur le marché des voitures électriques et Ghosn semble aussi enthousiaste d'accueillir le battage médiatique massif entourant le lancement de la Tesla Model 3, qu'il qualifie de « saine compétition » qui devrait permettre d'accélérer la demande pour les voitures électriques. Selon le site Automotive News, Ghosn s'est exprimé ainsi à des membres de la presse début avril, lors d'une visite à l'une des usines de moteurs de Nissan à Iwaki, au Japon. L’article ne précise pas si les déclarations de Ghosn ont été préparées à l'avance ou si elles étaient en réponse à une question d'un journaliste, mais elles ne laissent aucun doute sur sa réaction face à la Model 3. « Le fait que tant de gens soient prêts à payer un acompte pour obtenir cette voiture qui ne sera disponible qu’à la fin de 2017 est un bon signe », a-t-il déclaré. « Une saine compétition pour les véhicules électriques se présente enfin. » |
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