Un nouveau rapport du Highway Loss Data Institute (HDLI) indique que les véhicules Tesla sont environ 90 % moins susceptibles d'être volés que la moyenne. Un rapport précédent indiquait également que 112 sur 115 Tesla volées avaient été retrouvées.
Plusieurs facteurs expliquent ces résultats. Premièrement, le propriétaire peut suivre la voiture grâce à l'application Tesla. Les voleurs pouvaient autrefois désactiver ce suivi dans les paramètres, mais Tesla a effectué une mise à jour pour exiger la saisie du mot de passe du compte Tesla afin de désactiver le suivi, ce qui rend le vol beaucoup plus ardu. Une deuxième raison de ce faible taux de vol peut être lié au fait qu'en tant que VÉ, les Tesla sont généralement stationnées dans des garages ou à proximité d'une maison pour être près d'une alimentation électrique. Dans un rapport distinct publié l'an dernier, HLDI a démontré que les véhicules électriques de divers fabricants ont des taux de réclamations pour vol inférieurs à ceux de véhicules comparables. Selon l'institut, il n'y a qu'un seul véhicule qui est moins susceptible d'être volé : la BMW Série 3. Electrek
Commentaires
Tesla n’est pas connue pour faire activement de la publicité ou des vidéos promotionnelles, mais il semble que ce jeu d’échecs fasse exception à la règle.
Tesla a intensifié ses efforts pour intégrer plus de jeux vidéo dans ses voitures. C’est dans cet esprit que le constructeur automobile a lancé un jeu d'échecs.
En mai, Elon Musk avait déclaré que Tesla avait réussi à faire fonctionner Cuphead et un jeu de course sur l'ordinateur de bord des Tesla. Quelques jours plus tard, le constructeur automobile lançait Tesla Arcade, une nouvelle application de jeux pour le système embarqué de Tesla. Electrek
Elon Musk affirme que les propriétaires d’une Tesla pourront “bientôt” diffuser YouTube et Netflix en streaming. Il qualifie l'expérience “d'incroyablement immersive” comme au cinéma, grâce aux sièges confortables et au son de grande qualité.
Bien que les Model S et X de Tesla sont équipés d'un écran de 17 pouces et la Model 3 d'un écran de 15 pouces, la fonction de lecture vidéo est verrouillée pour n’être utilisée que pour l'alimentation de la caméra arrière. Elle ne peut lire aucun autre contenu vidéo pour le moment. Cependant, Tesla semble prêt à étendre cette fonctionnalité au streaming de vidéo lorsque le véhicule est immobilisé. Afin de rendre la prochaine fonctionnalité de streaming de Tesla plus facile d’utilisation, Musk a déclaré que Tesla prévoyait déployer le Wifi gratuit dans ses stations de recharge. Electrek
Le deuxième trimestre a été un trimestre record pour Tesla, avec 95 356 véhicules livrés. Ce serait vraisemblablement le dernier trimestre sous la barre des 100 000 véhicules.
Actuellement, la Model 3 représente plus de 80 % des ventes totales de voitures Tesla (en partie à cause d'une diminution des ventes de la Model T et de la Model X).
Tesla affirme que le rythme de production de la Model 3 a continué de s'améliorer progressivement tout au long du trimestre, battant un record mensuel en mai puis de nouveau en juin. L’usine de Fremont en Californie livre 7 000 Model 3 par semaine, un chiffre qui ne fera qu’augmenter au cours des prochains mois. L’objectif est de produire 10 000 véhicules par semaine, tous modèles confondus, d'ici la fin 2019. Un facteur important pour 2020 sera la production de la Gigafactory 3. L'objectif est de produire 150 000 Model 3 par an, mais il est difficile de dire combien seront fabriqués pendant la phase de démarrage en 2020. INSIDEEVs
Une nouvelle étude de comparethemarket.com montre que la Tesla Model 3 est le véhicule électrique préféré des consommateurs dans 75 des 136 pays étudiés. La Nissan LEAF occupe la deuxième place et est la plus populaire dans 22 pays, suivie par la Tesla Model S dans 18 pays et la Model X dans 13 pays.
INSIDEEVs
Après avoir lancé la nouvelle génération de son infrastructure de recharge il y a plusieurs mois, Tesla a officiellement ouvert une nouvelle station de superchargeurs V3 à Las Vegas.
Ces nouveaux superchargeurs fonctionnent à l’énergie solaire. En mars, Tesla a lancé la nouvelle version de ses superchargeurs pour permettre un nouveau taux de charge maximal de 250 kW. En plus des surperchargeurs, la station est équipée de panneaux solaires et de blocs-batteries pour le stockage d'énergie. Elon Musk parle depuis longtemps de déployer plus de stockage d'énergie et de panneaux solaires de paire avec ses surchargeurs afin de stabiliser le coût de ces derniers et de s'assurer que les Tesla sont alimentées par une énergie plus renouvelable. Tesla affirme qu'avant l'ouverture de ce nouveau site, les superchargeurs présents à Las Vegas étaient utilisés en moyenne 6 500 fois par mois. Avec ces nouveaux superchargeurs V3, Las Vegas sera en mesure de desservir 1 500 propriétaires quotidiennement, ce qui augmentera considérablement la capacité du marché. Electrek
Elon Musk possède bien sûr plus d’une Tesla. Mais quelle est sa préférée?
Elon Musk avoue préférer la nouvelle version « Raven » de la Model S Performance. Selon lui, le groupe motopropulseur perfectionné est plus qu’attirant. Il a un faible également pour sa Model S équipée des tout derniers logiciels pour une conduite entièrement autonome.
La Tesla Model 3 Performance n’est pas en reste. Ce n’est peut-être pas une « Raven », mais elle présente certains avantages comme un temps de recharge moins long. Enfin, le fondateur de Tesla dit sortir sa Model X lorsqu'il se promène avec ses enfants. Le VUS électrique est de loin la Tesla la plus spacieuse, c'est donc le choix évident pour les familles nombreuses. À sa liste s’ajouteront sans doute bientôt le prochain Roadster et probablement aussi le camion Tesla une fois qu'il sera sur le marché. INSIDEEVs
Dans un récent sondage mené par l'AAA, à peine 16% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient probablement une voiture électrique ou un VUS multi segment comme prochain véhicule. L'association suggère qu'un manque général de connaissances et d'expérience pourrait entraver l'adoption généralisée des véhicules électriques, en dépit du désir des Américains d'être plus respectueux de l'environnement.
«Aujourd'hui, on trouve plus de 200 000 voitures électriques sur les routes à travers le pays et presque tous les constructeurs en vendent», déclare Greg Brannon, directeur des relations avec l'industrie et l'industrie automobile chez AAA. "Mais, à l'instar d'autres nouvelles technologies, les Américains ignorent certains éléments et cela pourrait créer un fossé entre l'intérêt et l'action."
L'étude de l'AAA a révélé que les consommateurs américains avaient tendance à ne pas bien comprendre le comportement des véhicules électriques, ce qui les dissuaderait probablement de faire l’acquisition d’un véhicule électrique. Par exemple, 59% des personnes interrogées ne savaient pas si les véhicules électriques avaient une meilleure autonomie en conduite à grande vitesse ou dans des embouteillages. Contrairement aux véhicules à essence, les véhicules électriques obtiennent de meilleurs résultats en ville à cet égard, d’autant plus qu’ils peuvent récupérer de l’énergie pour recharger la batterie lors de la décélération et du freinage. De plus, un VÉ utilise peu ou pas d'énergie lorsqu'il est arrêté à un feu rouge. Le moteur d'un véhicule électrique consomme plus d'énergie lorsque le véhicule roule de manière continue à des vitesses plus élevées. MOTIFS POUR ACHETER UN EV Deux tiers (74%) des répondants qui ont déclaré être susceptibles d'acheter un véhicule électrique ont indiqué que leur principale préoccupation était l'environnement. Les véhicules électriques, bien sûr, ne produisent aucune émission de gaz. Cependant, certains font valoir qu'ils ne font que déplacer les dommages environnementaux vers les centrales électriques utilisées pour produire de l'électricité, les zones qui dépendent des sources alimentées par des combustibles fossiles étant les plus destructives sur le plan environnemental. Cependant, «the Union of Concerned Scientists »a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques dans toutes les régions des États-Unis. 56% des personnes favorables à un véhicule électrique ont cité des coûts d'exploitation à long terme inférieurs. En effet, il est beaucoup moins coûteux de faire fonctionner un VÉ qu'un modèle comparable à essence. Par exemple, « the Environmental Protection Agency » (Agence de protection de l’environnement) a annoncé que la Hyundai Ioniq Electric coûterait à son propriétaire 500 $ pour parcourir 24 000 km chaque année, sur la base des tarifs moyens de l’électricité. Cela représente une économie estimée à 5 250 $ par rapport au véhicule moyen sur une période de possession de cinq ans. ( À noter, l’économie est encore plus grande au Québec en fonction de nos tarifs d’hydroélectricité) Les deux tiers (67%) des personnes susceptibles d'acheter une voiture électrique ont déclaré être disposées à payer plus pour une voiture électrique qu'un modèle à essence. Bien qu'ils coûtent encore plus cher que les voitures conventionnelles, la plupart des véhicules électriques restent admissibles à un crédit d'impôt fédéral unique de 7 500 $ pour aider à atténuer l'impact du coût d'achat (ce système est progressivement supprimé pour les modèles Chevrolet et Tesla). Par exemple, une Nissan Leaf dont le prix de départ est de 30 885 USD coûte essentiellement 23 385 USD lorsque le crédit d’impôt est pris en compte dans la transaction. De plus, plusieurs États offrent leurs propres subventions aux acheteurs de véhicules électriques. Par exemple, les résidents du Colorado peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu de 5 000 dollars qui réduirait effectivement le coût à 18 385 dollars. De plus, les véhicules électriques usagés, tels que ceux répertoriés ici sur MYEV.com, sont éminemment abordables. Au Québec la somme des subventions fédérale et québécoise totalise 13,000 CAD pour les véhicules neufs admissibles. L'enquête a aussi révélé que les véhicules électriques intéressaient le plus les jeunes automobilistes: 23% des personnes de la génération Y et 17% des générations X ont déclaré qu'elles achèteraient probablement un véhicule électrique, contre seulement 8% des baby-boomers. ZONES D'ANXIÉTÉ Parmi les préoccupations concernant l’achat d’un véhicule électrique, 57% des personnes interrogées craignaient de manquer d’énergie sur la route . En fait, selon le US Department of Transportation, les Américains ne parcourent en moyenne que 40 km par jour en moyenne, ce qui est à la portée de tous les véhicules électriques. Pour 2019, 11 modèles peuvent parcourir 245 km ou plus avec une pleine charge, 9 d'entre eux pouvant parcourir plus de 320 km avant de devoir se brancher au réseau électrique. Plus de la moitié (58%) des personnes envisageant un VÉ craignaient de ne pas avoir un accès suffisant aux bornes de recharge. La vérité est que la plupart des véhicules électriques sont rechargés à la maison. Et le nombre de sites de recharge publics augmente rapidement. Selon le département américain de l'Énergie, il existe actuellement plus de 26 000 points de charge aux États-Unis. Le réseau Electrify America a récemment installé plus de 120 stations de recharge rapide DC dans des parcs de stationnement Walmart situés dans 34 États, dont beaucoup se trouvent au cœur de la nation. La société prévoit maintenir un réseau de stations de niveau 3 distantes de moins de 120 km les unes des autres sur des corridors majeurs afin de faciliter les déplacements inter-États. Près de la moitié (47%) des répondants craignent le coût élevé de la réparation ou du remplacement de la batterie. C’est un véritable sujet de préoccupation, mais heureusement, les constructeurs automobiles couvrent la batterie pendant au moins huit ans ou 160 000 km, selon la première éventualité, alors que Hyundai offre une couverture à vie sur ses véhicules électriques Ioniq et Kona. ZONES D'IMPORTANCE Parmi les considérations d'achat, une précédente étude de l'AAA avait montré que 92% des personnes susceptibles d'acheter un véhicule électrique affirmaient que la fiabilité du véhicule était d'une importance primordiale et qu'elles s'en tiraient généralement très bien à cet égard. En effet, un moteur électrique comporte beaucoup moins de pièces mobiles qu'un moteur à essence et ne nécessite qu'une simple transmission à un rapport. En outre, un véhicule électrique élimine de nombreux composants susceptibles de tomber en panne, tels qu'un radiateur, un système d'échappement et un convertisseur catalytique. Les évaluations des tests de choc sont importantes pour 77% des utilisateurs potentiels de VÉ. Bien que tous n'aient pas été testés, les véhicules électriques évalués par la National Highway Traffic Safety Administration obtiennent les meilleures notes en matière de protection des occupants. Par exemple, la Chevrolet Bolt EV obtient cinq étoiles sur cinq à cet égard, de même que le Model 3 et le Model X de Tesla. L’accélération et la maniabilité sont importantes pour 69% des véhicules électriques et la plupart des modèles sont excellents à ces deux égards. Les VÉ sont généralement plus rapides que leurs homologues à essence, puisqu'un moteur électrique génère instantanément 100% de sa puissance disponible et la fournit en permanence. De plus, étant donné que le bloc-batterie d'un véhicule électrique est généralement monté sous le véhicule, son centre de gravité est intrinsèquement bas, ce qui permet une manipulation plus efficace. Disposer de systèmes de prévention des accidents de haute technologie, comprenant le freinage d'urgence automatique et l'assistance au maintien de la voie, est important pour 60% des personnes susceptibles de choisir un VÉ. Pour 2019, une douzaine de véhicules électriques propose des systèmes de freinage et de maintien de voie autonomes en équipement standard ou en option. Il n’est peut-être pas surprenant que l’AAA ait constaté que 40% des consommateurs peu intéressés d’acheter un VÉ le reconsidéraient si le prix de l’essence augmentait au cours des mois ou des années à venir. Cependant, l'étude a démontré que les coûts de carburant devraient atteindre la barre des 5,00 USD le gallon (3,79 L) pour avoir un effet significatif sur les ventes de véhicules électriques. MyEV.com
Contribution: André H. Martel
Tesla a longtemps inclus la «suralimentation gratuite illimitée» pour tous ses véhicules avant de passer à un modèle payant l'année dernière.
Les voitures usagées du constructeur en bénéficiaient encore car, sur certains véhicules, la «suralimentation gratuite illimitée» était associée à la voiture, mais nous savons maintenant que Tesla supprime cette fonctionnalité.
Au cours des premières années du programme Model S et Model X, la suralimentation gratuite illimitée était l’un des principaux avantages offerts par Tesla à ses clients. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré que cet avantage n'était pas durable et il a même admis qu'ils auraient dû mettre fin plus tôt à l'incitatif: Puis Tesla a de nouveau inclus la suralimentation gratuite comme incitatif pour vendre des voitures en inventaire et même le Model 3 pendant quelques temps l'an dernier. Pendant un certain temps, «Free Unlimited Supercharging» a également été associé au programme de parrainage des propriétaires de Tesla, mais le constructeur a depuis restructuré le programme. Dernièrement, la seule façon d’acheter une Tesla avec suralimentation gratuite était d’acheter une voiture d’occasion, mais cela ne semble plus être possible du moins en achetant chez Tesla. Des sources proches du dossier ont indiqué à electrek que Tesla avait envoyé une note aux employés des ventes vendredi dernier pour les informer que la compagnie supprimait ce privilège. Les véhicules plus anciens comme les Model S et X qui étaient répertoriés avec suralimentation gratuite n'ont plus cette fonctionnalité sur le site Web de Tesla. Il devrait encore être possible d’acheter une voiture d’occasion à un tiers ou directement à un propriétaire incluant la suralimentation gratuite, mais les acheteurs doivent faire preuve de prudence, car Tesla a modifié sa politique en 2017 et le «Free Unlimited Supercharging» est depuis lié au propriétaire et non au véhicule lui-même le rendant non transférable. En rachetant ces voitures Tesla peut en faire ce qu'elle veut. Pour le moment, on semble retirer cet avantage avant de les revendre. Quoi qu'il en soit, cela pourrait aider le marché des Tesla usagées, quoiqu’il soit partiellement contrôlé par Tesla. electrek
Contribution: André H. Martel
L'ère du pétrole est sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la fine pointe de la technologie, ayant accès à une énergie propre issue d'énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne .
La grande majorité des personnes ne connaissent qu'un monde alimenté par le pétrole. Du fait de son abondance et de son utilité en tant que source d’énergie, le pétrole a conduit à l’industrialisation de nombreux pays, a été la principale source d’énergie de la mondialisation et a souvent dominé la politique mondiale. L'ère du pétrole est toutefois sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la pointe de la technologie, pouvant facilement utiliser une énergie propre issue d' énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Voici pourquoi les véhicules électriques (BEV) vont provoquer l'extinction des véhicules à moteur à combustion interne: Les BEV peuvent facilement utiliser de l'énergie propre provenant de sources d'énergie renouvelables. Au fur et à mesure que l'électricité sur le réseau deviendra plus propre, les BEV le deviendront également. Les véhicules à combustion, en revanche, ne peuvent bénéficier de cette source d'énergie pour devenir plus propres, étant issus d’une technologie qui a atteint sa maturité. Vous pourrez toujours installer de l'énergie solaire sur votre toit et recharger votre voiture avec la lumière du soleil, mais vous ne pourrez pas avoir une station-service dans votre cour arrière. Les batteries devraient beaucoup s’améliorer. Les BEV sont donc encore à un stade précoce de la courbe de croissance des coûts et des technologies. Il est donc pratiquement inévitable que les VÉ s’amélioreront et seront de moins en moins dispendieux, alors que les véhicules à combustion auront beaucoup de difficulté à améliorer leur efficacité sans augmenter leurs coûts de production. La courbe actuelle des coûts à la baisse pour les batteries ressemble fortement à celle observée auparavant avec l'énergie solaire, qui est devenue la source la moins chère pour la nouvelle production d'électricité dans la plupart des pays du monde. Pour cette raison, les BEV sont en passe de devenir la forme de transport terrestre la plus économique dans un avenir prochain. Les BEV ont un potentiel énorme pour la facilité d'utilisation, c'est-à-dire que l’on peut les ravitailler partout où l'électricité est disponible. Tout ce que vous avez à faire est de vous brancher à la maison, au travail ou près des magasins. Même si cela demeure un handicap pour ceux qui habitent dans des appartements où la recharge n’est pas disponible , cette situation devrait s'améliorer considérablement à mesure que davantage de bornes de recharge seront disponibles. L'obligation de se rendre à la station-service touche à sa fin.
BMW i3 se recharge sur la rue
Les véhicules électriques comportent beaucoup moins de pièces mobiles que les véhicules à combustion, ils nécessiteront donc beaucoup moins de maintenance. Tous ces changements d'huile fastidieux et parfois peu fiables et les changements de liquide de refroidissement vont être éliminés. En raison du freinage par récupération des véhicules électriques, vous pourrez également vous attendre à des intervalles beaucoup plus longs entre les changements de freins.
Les pays disposant de réserves de pétrole limitées ou inexistantes sont fortement incités à encourager la venue des BEV, car cela réduira leurs dépendances au pétrole et permettra de rendre ces pays beaucoup plus indépendants. Cela est particulièrement vrai pour les pays en développement, où la santé de leurs économies est souvent tributaire à un prix du pétrole bas. L’incitation est encore plus forte dans des pays comme la Chine et l’Inde, où le coût de la pollution causée par les véhicules à combustion reste un grave problème dans les grandes villes. Les véhicules électriques à batterie sont déjà beaucoup plus efficaces que les véhicules à combustion et ne feront que s’améliorer à mesure qu’ils progressent sur la courbe technologique. Alors que les véhicules à combustion gaspillent beaucoup de leur potentiel énergétique en raison de la perte de chaleur et de leur inefficacité à transmettre l’énergie, les VÉ entraînent peu de pertes de transmission d’énergie et produisent très peu de chaleur. Contrairement aux véhicules à combustion, les véhicules électriques produisent très peu de pollution locale. Attendez-vous à ce que les villes, les États et les pays qui luttent pour réduire les polluants atmosphériques toxiques tels que les oxydes d'azote, l'ozone, le monoxyde de carbone et les particules poussent de plus en plus l'électrification des véhicules.
Scooter électrique en covoiturage emmy
De plus, les véhicules électriques offrent un «facteur d’amusement» considérable . En raison de leur transmission directe de puissance, ils accélèrent beaucoup plus rapidement que les véhicules à combustion comparables. En raison de leur centre de gravité beaucoup plus bas, ils sont également moins susceptibles de sortir d’une courbe ou de se renverser.
Dernier point mais non le moindre, les VÉ génèrent beaucoup moins de nuisances sonores que les véhicules à combustion. Préfèreriez-vous vivre à côté d’une route très fréquentée avec seulement des VÉ ou avec des moteurs bruyants qui agressent constamment vos oreilles? Les entreprises privées et leurs politiciens ont dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour prévenir, ou du moins retarder, l’électrification des véhicules, bien qu’il soit clair pour les observateurs avertis que l’électrification des véhicules à grande échelle est inévitable. Avec des entreprises visionnaires telles que Tesla prouvant déjà que les véhicules électriques peuvent être aussi bons, voire meilleurs, que les véhicules à moteur à combustion interne, ce n'est qu'une question de temps avant que tous les constructeurs automobiles se lancent dans la production en série de véhicules électriques. Ce n’est pas un hasard si Motor Trend a désigné la Tesla Model S «la voiture la plus influente de l’année» . Ne soyez pas surpris de voir bientôt les VÉ devenir dominants dans les prix «Voiture de l'année» de pratiquement tous les magazines automobiles. Daily Kos
Contribution: André H. Martel
Cette compétition s’inscrit au calendrier mondial de la Coupe E-Rallye de la régularité de la Fédération internationale de l’automobile qui regroupe 13 épreuves dans 11 pays partout au monde.
L’an dernier, Martin Robinson et Nathalie Daigle ont remporté la première édition du REEFQ au volant de leur Volkswagen eGolf 2017. Ils avaient été les électromobilistes les plus efficaces en utilisant que 62% de l’énergie que leur voiture aurait dû consommer selon Ressources Naturelles Canada sur les 302 km du tracé reliant la centrale hydroélectrique de Beauharnois au Parc portuaire de Trois-Rivières. Vingt-six pilotes ont participé à cette grande première en matière d’e-Efficacité en 2018. Cette année, le rallye débutera à St-Jérôme, centre névralgique du développement de l’électromobilité au Québec, pour encore se terminer à Trois-Rivières, pendant les festivités lançant le 50e week-end de courses sur circuit routier du GP3R, pour un trajet de 307 km passant par Beloeil, Sorel et Shawinigan. En plus de classer les équipages selon leur efficacité énergétique, leur e-Efficacité , l’édition 2019 du REEFQ évaluera aussi la régularité des pilotes et des équipages en octroyant des points à ceux qui se maintiendront le plus près de la vitesse requise pendant certaines portion du trajet. « En ajoutant une portion de régularité à notre classement d’e-Efficacité, nous pourrons nous assurer que les équipages optimisent leur conduite au niveau énergétique, mais qu’ils ne le fassent pas au détriment d’une vitesse normale de croisière. Nous voulons que le trajet soit le plus possible comme une balade de voiture normale. Aussi, en intégrant des mesures cachées de régularité, nous pouvons intégrer le championnat mondial de la Coupe e-Rally de la régularité de la FIA », a dit M. Fugère. UN CHAMPION MONDIAL AU DÉPART D’ailleurs, cette inscription au calendrier mondial des épreuves de la FIA attire déjà des pilotes venus d’ailleurs qui veulent amasser chez nous de précieux points comptant pour la coupe. Parmi eux, Didier Malga, champion 2018 de la Coupe e-Rallye de la régularité de la FIA. Habitué aux Renault Zoé et Tesla S en Europe, il fera le trajet québécois en compagnie de sa copilote Anne-Valérie Bonnel au volant d’une Chevrolet Bolt fournie par GM Paillé. « J’ai vraiment hâte d’être au Québec pour découvrir les routes, les paysages et, surtout, comparer la nouvelle Chevrolet Bolt aux Renault Zoé et Tesla que je conduis habituellement », a déclaré monsieur Malga. BELLE VITRINE POUR L’EXPERTISE QUÉBÉCOISE EN ÉLECTRICITÉ Évidemment, cette incursion en électromobilité du GP3R, une institution du sport automobile, sert également à démontrer la compétence québécoise en énergies renouvelables. C’est d’ailleurs pourquoi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a tenu à soutenir l’initiative. «Dans le cadre du 50e anniversaire du Grand Prix de Trois-Rivières, j’ai le plaisir de soutenir financièrement la 2e édition du Rallye e-Efficacité FIA du Québec (REEFQ). Cette activité, réservée aux véhicules routiers de série équipés d’un moteur 100% électrique, est pour moi une belle opportunité de faire rayonner notre énergie propre et renouvelable. Félicitations aux organisateurs d’appuyer la vision du gouvernement dans le domaine de l’électrification des transports et de sa volonté de réduire les émissions de GES.» Les collègues de M. Julien, François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie , Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie et Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ont également contribué financièrement à la mise en œuvre du REEFQ. Les inscriptions pour le 2e REEFQ sont maintenant ouvertes au http://bit.ly/REEFQ-2019 . Elles seront acceptées jusqu’au 1 er août 2019. -30- Informations : Fannie Brouillette Directrice - Ventes et marketing Grand Prix de Trois-Rivières [email protected] Cell. : 819 698-8785
Principalement parce qu'ils pensent que les pickup électriques ne fourniront pas ce dont ils ont le plus besoin.
Alors que la communauté des véhicules électriques a les yeux tournés vers les futures camionnettes électriques, comme celle que Tesla est en train de développer, la Bollinger B2 ou la Rivian R1T, les agriculteurs de l'Alberta ne sont généralement pas intéressés. Selon Automotive Canada, quand ils en entendent parler, cela les fait rigoler, principalement parce qu'ils doutent qu'un camion électrique réponde à leurs besoins.
Les agriculteurs de l'Alberta ont besoin que les camionnettes soient fiables et capables de transporter beaucoup de charges. Ils craignent également que le besoin de recharger les batteries ne les oblige à quitter leur travail plus fréquemment. Les infrastructures de recharge rapide sont principalement présentes dans les grandes villes. À moins que les fabricants de camionnettes électriques investissent dans des infrastructures en zones rurales, les agriculteurs seront forcés de le faire. Et ils semblent encore apparemment très à l'aise pour faire le plein de leurs réservoirs d'essence lorsque nécessaire. Dennis DesRosiers, président de DesRosiers Automotive Consultants Inc. à Richmond Hill, en Ontario, a déclaré que pour intéresser les agriculteurs, les camionnettes électriques devraient être offerts à des prix attractifs et pouvoir gérer des charges énormes. Il ajoute que la forte demande de couple épuiserait rapidement la batterie, nécessitant des fréquentes demandes de recharges. L’énergie de couple est l’un des éléments qui fait la force des véhicules électriques, mais les constructeurs de véhicules électriques ont-ils prévu l’impact de la demande sur de longues périodes de travail? Si oui, font-ils les efforts pour développer cette demande d’énergie à long terme pour répondre aux préoccupations des cultivateurs? Quoi qu’il en soit, plus un véhicule est lourd, moins il offre de charge utile. Les véhicules électriques, en raison de leurs batteries, sont naturellement plus lourds que ceux de même taille mais équipés d'un moteur à combustion.
Comment Rivian, Tesla et Bollinger vont- ils résoudre ces problèmes? Est-ce quelque chose qu'ils ont déjà considéré pour leurs futurs véhicules ou pour leurs camionnettes électriques? Seront-ils conçus pour répondre exclusivement au mode de vie urbain ou répondront-ils au dur travail de nos agriculteurs?
Automotive News Canada a certainement provoqué une discussion très intéressante. À suivre. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Tesla a prouvé que les voitures électriques peuvent fournir des performances époustouflantes.
En outre, les véhicules électriques tels que les Chevrolet Bolt , BMW i3 , Audi e-tron et Jaguar I-Pace fournissent beaucoup de couple instantané et une bonne dynamique de conduite, sans oublier Porsche et Ferrari . Il serait tout à fait logique que les voitures à hautes performances comme les Dodge Challenger et les Charger tirent avantages de l’électrification.
Plus tôt cette année, lors du salon de l’automobile de Detroit, Dodge avait annoncé que le prochain Dodge Challenger serait doté d’un groupe propulseur hybride rechargeable. Tim Kuniskis, chef des voitures particulières pour Fiat Chrysler Automobiles, a reconfirmé à Automotive News que les voitures de performance Dodge pourraient être bientôt équipées de groupes motopropulseurs électrifiés. "Je pense que le futur pour ces voitures sera électrique. Elles pourraient être tout électriques ou hybrides rechargeables. Mais je suis fermement convaincu que l’électrification sera la clé de la haute performance à l’avenir. " On ne peut qu'espérer que Dodge décide de tout mettre en œuvre pour se convertir vers l’électrification de ses véhicules. Cependant, cela n’est probablement pas pour demain. Chez Dodge, on a un clientèle fiable, on ne craint pas qu’ils quittent le navire. Que les voitures soient électrifiées ou non, les fans de Dodge devraient quand même continuer de les acheter. Cependant, lorsque ces clients réaliseront les performances et les avantages des groupes motopropulseurs électriques, ils seront conquis. Cependant, il faut s'assurer que le prix de ces voitures demeure abordable. A conclu Kuniskis: "Les coûts de production des batteries est encore trop élevé alors que cela demeure encore un élément crucial dans le prix de la voiture. C’est le cas pour la nouvelle Ferrari qui vient de sortir, vous l'avez vu pour la Porsche 918 et pour l’Acura NSX. L’électrification des véhicules est définitivement un énorme avantage pour les véhicules à hautes performances et dès que les prix baisseront, cela deviendra une option viable et fort intéressante par le grand public. " INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Contrairement aux autres constructeurs de véhicules électriques, Tesla contrôle depuis longtemps ses fournitures de batteries grâce à un accord exclusif avec Panasonic et à la production de ses batteries dans son usine Gigafactory, dans le Nevada.
Cependant, selon plusieurs rapports, incluant CNBC, la société travaillerait actuellement à la mise au point de ses propres batteries dans un centre de recherche et développement située près de son usine automobile de Fremont, en Californie. Alors que de plus en plus de constructeurs automobiles intensifient leur production de voitures électriques, les batteries et les matériaux nécessaires à leur fabrication se sont raréfiés au cours des derniers mois . Tesla s'est dit préoccupé par l'obtention de suffisamment de minerais pour ses batteries pour répondre aux objectifs de production de ses voitures électriques. Le chef de la direction, Elon Musk, avait déjà déclaré que l’approvisionnement en batteries de Panasonic était un obstacle à la production de son populaire Model 3. En mai, Tesla a racheté Maxwell Technologies , une société de San Diego qui fabrique des ultra-condensateurs pour répondre à certains besoins en batteries au lithium et permettre de diminuer le coût de production des voitures électriques. Certains observateurs ont également indiqué que cet investissement pourrait constituer le lien vers la technologie des batteries à semi-conducteurs. Musk a également affirmé depuis longtemps qu'il croyait que les super condensateurs étaient supérieurs aux batteries lithium-ion . Le rapport de CNBC cite plusieurs employés qui affirment que Tesla a mis sur pied un centre de recherche et développement, à quelques pâtés de maisons de l’usine Fremont, pour travailler sur le projet. Il semblerait que Musk tente de concentrer le plus possible les opérations de Tesla à l’interne pour le protéger contre d'éventuelles perturbations indépendantes de sa volonté. Tesla recherche également de nouveaux fournisseurs de batteries en Chine pour les voitures qu'elle compte construire dans sa nouvelle usine. Musk a annoncé que l'usine commencera à produire des Model 3 d'ici la fin de l'année. On ne sait pas si Tesla va bientôt produire ses propres batteries, mais lors d'une journée de la technologie en mai, alors qu’il discutait de ses plans, Elon Musk a suggéré aux investisseurs de surveiller deux choses chez Tesla: le développement de la conduite autonome et les efforts qui seront faits pour diminuer les coûts de production des batteries pour ses voitures. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Il existe de nombreux préjugés sur les véhicules électriques, mais l'argument selon lequel les véhicules électriques polluent davantage que leurs homologues à moteur à combustion interne est sans contredit le plus important. Bien que le PDG de Tesla, Elon Musk, et d’autres experts tels que Bloomberg NEF aient constamment tenté de démystifier ce sujet , le mythe demeure incroyablement persistant.
Une étude récente de Auke Hoekstra, expert en mobilité électrique, a conclu que les véhicules électriques ont en réalité le potentiel d'être beaucoup plus propres que prévu, d'autant plus que la fabrication de batteries et le réseau électrique se transforment rapidement. Alors que la fabrication de batteries atteint de nouveaux niveaux d’efficacité on constate de plus que l’énergie utilisée pour générer cette production se fait à partir de sources d’énergies renouvelables. Les conséquences de ces améliorations seront que les émissions de gaz à effet de serre des voitures électriques telles que la Tesla Model 3 verront une réduction spectaculaire d’émissions de CO2.
Les conclusions de Hoekstra et al sont en désaccord total avec les auteurs de l'étude, Christoph Buchal, Hans-Dieter Karl et Hans-Werner Sinn qui affirmaient que la Tesla Model 3 polluerait plus qu'une Mercedes-Benz C 220 jours à cause des émissions de gaz nécessaires pour la production des batteries de la voiture électrique. Selon Hoekstra, cette conclusion comporte plusieurs erreurs majeures. D'une part, des chercheurs tels que Buchal et al. ont tendance à surestimer les émissions produites lors du processus de fabrication des batteries. Hoekstra a noté qu'environ 65 kg d'émissions de gaz à effet de serre sont émis pour chaque kWh de batterie produit, ce qui inclut l' extraction et le raffinage des matières premières et la production des cellules de batterie elles-mêmes. L'étude de Buchal estime que le Model 3 émet entre 145 et 195 kg / kWh pour la production de ses batteries, ce qui ne tient pas compte des nouveaux produits chimiques que l’on utilise pour cette production ni des améliorations apportées au processus de fabrication des cellules. La durée de vie des batteries est également largement sous-estimée dans des études selon lesquelles les véhicules électriques pollueraient davantage, ou un peu moins que les voitures à essence. Dans le cas de Buchal, par exemple, les scientifiques ont estimé que les batteries du Model 3 ne dureraient que 150 000 km avant d'être remplacées. Il s'agit d'une erreur, car on estime que les batteries de la génération actuelle durent au moins 1 500 à 3 000 cycles avant de perdre 20% de leur capacité. Pour un véhicule comme un Tesla Model 3 à traction intégrale, dont l'autonomie est de 500 km, la voiture devrait parcourir environ 747 000 km pour un minimum de 1 500 cycles avant de devoir remplacer la batterie. Et même après cela, les piles sont recyclées et non mises au rancart, comme le note Elon Musk. L’erreur la plus notable parmi les critiques des véhicules électriques est peut-être que beaucoup ne tiennent pas compte du fait que l’électricité elle-même devient plus verte grâce à l’adoption de solutions d’énergie renouvelable. L’industrie du véhicule électrique est toujours alimentée dans certaines régions du monde à partir du charbon, mais ce ne sera pas toujours le cas. Si l’industrie du véhicule électrique était alimentée par des sources d'énergie renouvelables, Hoekstra estime que la valeur des émissions des VÉ chuterait par un facteur de 10 et ce calcul est basé sur la technologie actuelle qui elle aussi évolue rapidement. La lutte pour la forme de propulsion privilégiée du futur continuera à se faire entre les moteurs électriques et les moteurs à combustion interne. Cependant, il est essentiel de noter que le moteur à combustion interne est une technologie qui a probablement atteint son apogée. Les voitures électriques, par contre, débutent leur développement. L’Arrivée du Model 3 et l'avènement de véhicules comme le nouveau Tesla Roadster, le pick-up Rivian R1T ou même la Porsche Taycan pourraient finalement confirmer l’avènement de la nouvelle génération électrifié, source privilégiée de propulsion pour le futur. Teslarati
Contribution: André H. Martel
«Nous avons été choqués», déclare le propriétaire qui a versé le dépôt d'une Tesla bien avant la date limite du 22 juin
Blair Qualey, président et chef de la direction de la New Car Dealers Association of BC, a déclaré que les acheteurs de véhicules électriques ayant déposé leurs dépôts avant le 22 juin seraient admissibles aux incitatifs antérieurs prévus par la province. (Ben Nelms / CBC)
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a modifié ses règles concernant les subventions pour véhicules électriques après avoir soudainement réduit des montants au cours du week-end, obligeant certains acheteurs à débourser des milliers de dollars supplémentaires pour leurs voitures. "Cela s'est passé assez brusquement ce week-end et créé une certaine confusion pour les consommateurs et certains de nos concessionnaires ", a déclaré Blair Qualey, PDG de la New Car Dealers Association. Son organisation administre le programme de véhicules à énergie propre de la Colombie-Britannique, appelé CEVforBC. La province confirme que quiconque a acheté ou réservé son véhicule avant le 22 juin sera couvert par les incitatifs antérieurs tout en clarifiant le type de documentation requise pour en bénéficier. "Tant que le concessionnaire et le consommateur pourront démontrer qu'un dépôt a été effectué, qu'il existe un bon de commande réel pour un véhicule neuf, ils seront alors couverts", a déclaré Qualey. On peut se procurer un formulaire d’application sur le site Web de l'organisation. La province réduit ses incitatifs pour les véhicules électriques à compter du 22 juin. Les incitatifs représentent maintenant 3 000 dollars pour les véhicules tout électriques et électriques hybrides rechargeables à longue autonomie, et 1 500 dollars pour les véhicules électriques hybrides rechargeables à courte autonomie. Il s'agit d'une diminution significative par rapport aux incitations précédentes, qui étaient de 2 500 à 6 000 dollars, selon le type de voiture. Un nouveau client, monsieur Cheema, , était très déçu d’avoir dû payer inopinément 2 000 $ de plus pour son Model 3 Tesla au cours du week-end. Samedi dernier, quelques minutes avant de se rendre chez le concessionnaire de Vancouver pour prendre possession de sa nouvelle voiture, le représentant de Tesla l’a informé que son contrat d'achat devait être réécrit et qu’il devrait payer un montant supplémentaire de 2,000 dollars
"Nous avons été choqués", a déclaré Cheema.
Sundeep Cheema ne s'attendait évidemment pas à payer 2 000 $ de plus en raison de la réduction de la subvention lorsqu'il a voulu prendre possession de sa nouvelle Tesla Model 3 le 22 juin. (Chuck Burton / Associated Press)
Le concessionnaire était sous l'impression qu’il n’était plus éligible aux incitatifs précédents, même si l’annonce de la province confirmait que les acheteurs qui avaient effectué leur achat à l'intérieur des délais mentionnés bénéficieraient d'une clause de droits acquis. Mais après avoir passé des heures chez le concessionnaire et devant l’incapacité d'obtenir la suppression de 2 000 dollars, le père de deux enfants a signé l'accord. "Nous attendions cette nouvelle voiture avec impatience et nous ne voulions pas y renoncer", a-t-il déclaré. Aujourd'hui, il est content d'apprendre qu'il pourra récupérer son argent, mais l’expérience lui a laissé un goût amer. CBC News a contacté Tesla mais personne n’était disponible pour une entrevue. Qualey dit que les acheteurs de véhicules électriques qui ont récupéré leur voiture la fin de semaine dernière devront travailler en collaboration avec les concessionnaires pour récupérer leur argent. Malgré la confusion, les défenseurs des véhicules électriques sont convaincus que c'est toujours le meilleur moment d'acheter, car ils anticipent que les rabais devraient encore diminuer. "C’est peut-être l’âge d’argent pour les primes", a déclaré Matthew Klippenstein de PlugIn BC, alors que pendant les sept dernières semaines nous avons connu l’âge d’or si l’on additionne les subventions fédérales et provinciales. " Il faut rappeler que le remboursement fédéral de 5 000 $ pour les véhicules admissibles, en vigueur depuis le 1er mai, est toujours disponible. CBC News
Contribution: André H. Martel
Le solaire peut contribuer à la recharge du véhicule et réduire la charge du réseau électrique pendant les périodes de pointe. Cela, signifie encore moins d'émissions de carbone pour le service public. Et dans le cadre de développement des systèmes de gestion de l'énergie, les voitures électriques elles-mêmes pourraient potentiellement permettre de stocker l’énergie et servir d’énergie de substitution
Compte tenu de l' acquisition par Tesla de SolarCity en 2016, on pourrait penser que le constructeur de voitures électriques contrôlerait maintenant ce marché.
Ce n’est malheureusement pas le cas, et un nouveau rapport du cabinet de conseil Wood Mackenzie amène des faits qui justifient cette situation. Au premier trimestre de 2019, Sunrun contrôle 11% du marché, Vivint Solar, 7,6% et Tesla (SolarCity) est en troisième place, avec 6,3%. C’est tout un changement par rapport à 2016, alors que Tesla occupait la première place avec plus de parts de marché que les deux autres joueurs combinés. Wood MacKenzie s'attend à ce que l'ensemble du marché américain de l'énergie solaire résidentielle ne croisse que de 3% d'ici la fin de l'année. En 2018, les ventes de Tesla ont chuté de 41%, malgré une croissance modeste sur l'ensemble du marché
Parts de marché de l'énergie solaire domestique au premier trimestre - juin 2019, Wood MacKenzie
SolarCity a atteint un sommet d'environ 33% du marché de l'énergie solaire résidentielle à la fin de 2015, résultat de programmes de crédit-bail agressifs et de partenariats, avec entre autres Home Depot.
Le marché de la maison solaire n'a pas connu de croissance importante au cours des dernières années. Le crédit d’impôt fédéral pour investissement dans l’énergie solaire résidentielle constitue un autre obstacle à l’horizon. Il disparaîtra en 2022. Wood MacKenzie affirme qu’il est évident que le marché lui-même se segmente. Au premier trimestre, les ventes totales d’énergie solaire de Tesla ont chuté de 36% par rapport au trimestre précédent et de 38% par rapport à leur niveau de l’année précédente. Tesla a réduit les prix de ses systèmes solaires à la fin de l’année dernière et a annoncé un nouveau repositionnement de ses offres en avril. La société a déclaré que sa production de stockage d’énergie en 2018 s’était limitée à l’approvisionnement en cellules, mais on ignore si cette décision était liée au fléchissement des ventes d’énergie solaire. Dans un communiqué adressé par Tesla à ses actionnaires, la société a indiqué que ses clients pouvaient désormais acheter des stockages d’énergie solaire et d’énergie sur son site Web. Il est clairement spécifié que l’ objectif était de permettre aux clients avec un dépôt initial de seulement 99$ USD, de se faire installer des récupérateurs d’énergie solaire sur leur toit. Tesla a acheté SolarCity en 2016, au coût de 2,6 milliards de dollars, sans compter les 3 milliards de dollars de dette de SolarCity qu'elle a dû assumer. L’objectif initial était également de vendre de l'énergie solaire dans ses magasins. On a plutôt concentré les efforts de la compagnie sur le développement des nouvelles berlines Model 3. Le fait que Tesla, ne semble plus vouloir jouer un rôle moteur dans la croissance de l'énergie solaire, pourrait confirmer l’hypothèse selon laquelle la croissance nationale à long terme continuera d'être menée par des acteurs locaux et régionaux moins importants et moins dépendants que les acteurs nationaux.
La pièce de résistance, le toit solaire tant attendu de Tesla, a rencontré des problèmes de fabrication et de coût. Mais lors du dernier rapport financier trimestriel de la société, le PDG Elon Musk a déclaré que la société croyait pouvoir bientôt offrir un toit solaire à un prix qui serait compétitif à un toit traditionnel. «C’est tout un problème technologique d’intégrer une cellule solaire à des tuiles et de conserver une belle apparence pour les 30 prochaines années», a-t-il déclaré.
Même avec une longue liste de produits dans le pipeline, comme le Semi, le Pickup, le Roadster, le Model Y et une autre plus petite voiture, il est probable que Tesla ne négligera pas un produit qui reste potentiellement lucratif et essentiel complétant un écosystème qui ne peut que profiter de cette énergie gratuite et renouvelable qu’est l’énergie solaire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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Dans la dernière édition, l’autonomie du Model 3 LR RWD était évalué à 523 km. Désormais, les clients doivent choisir entre des versions à courte autonomie et à transmission intégrale.
L’un des derniers changements apportés à l’ offre en constante évolution de Tesla serait l’arrêt de la version à transmission arrière à longue autonomie du Model 3.
La RWD longue autonomie était la première version du Model 3, introduite en 2017. Au cours des derniers mois, Tesla a retiré les modèles LR RWD et Standard Range RWD de son réseau de ventes en ligne, les proposant uniquement sur appel téléphonique ou en visitant les boutiques. Maintenant, il semble que le Model 3 LR RWD ne sera plus disponible, du moins temporairement, probablement pour simplifier le processus de production. La nouvelle vient des clients qui ont été informés , via une vidéo, de l’arrêt de la production de LR RWD à l’usine de Tesla.
La propulsion arrière à grande autonomie, Model 3 de Tesla, était l’une des meilleures propositions de prix sur le marché car elle offrait une autonomie de 523 km, alors que l’accélération de 4,9 secondes à 0-100 km/h approchait la version à traction intégrale. (4,4 secondes).
C'est dommage pour les clients de Tesla sensibles au prix qui souhaitaient faire l’acquisition d’un véhicule offrant une longue autonomie, sans nécessairement rechercher des performances optimales. D'un autre côté, Tesla n'en a probablement pas produit beaucoup et la version AWD sera possiblement vendue avec une marge de profit supérieure. Il est fort probable que Tesla souhaite également rationnaliser la production dans une usine déjà fort occupée. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Tesla ajoute régulièrement de nouveaux jeux vidéo aux systèmes d’infotainment de ses véhicules, mais le dernier ajout de la société ne ressemblera à aucun de ses prédécesseurs.
Alors qu’utiliser un contrôleur pour jouer à « Cuphead » ou à d’anciens jeux Atari dans votre voiture était toujours sans doute considéré comme une nouveauté, le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé son intention d’ajouter jeudi le jeu de course mobile 2018 «Beach Buggy Racing 2» et la nouveauté est que plutôt que d’utiliser une manette traditionnelle pour opérer leurs véhicules virtuels, les propriétaires de Tesla pourront utiliser le frein et le volant de leur voiture.
Musk a révélé cette annonce au journaliste de jeux vidéo Geoff Keighley et Todd Howard, directeur de Bethesda Game Studios, à l'Electronic Entertainment Expo à Los Angeles. « Si vous possédez un jeu vidéo de course automobile et que vous êtes assis devant un volant disponible pour diriger la course, pourquoi ne pas en profiter? » a-t-il déclaré après avoir montré des images d'un conducteur jouant le jeu dans sa voiture. Par contre on ne sait pas encore quand ce système sera disponible dans les Model Tesla. Mais ce que nous savons, c’est que la pédale d’accélération ne sera pas intégrée au jeu, ce qui devrait garantir que le jeu ne prenne pas une tournure dangereuse. "Par contre, la pédale du frein et le volant seront utilisés", a déclaré Musk. Futurism.com
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles et les entreprises de pointe dans le domaine de la haute technologie prévoient produire de nouveaux véhicules hybrides entièrement électriques et rechargeables pour répondre à la demande dans les prochaines années de nouveaux modèles de voitures électriques incluant des VUS multi segments et même des camionnettes.
Selon InsideEVs.com, 110 886 véhicules hybrides 100% électriques et hybrides rechargeables ont été vendus aux États-Unis cette année jusqu'à la fin du mois de mai. C'est plus que les 99 226 voitures rechargeables vendues au cours de la même période en 2018, mais on parle toujours d’une goutte dans un verre d’eau si on les compare au record de ventes des véhicules neufs, qui représenteraient plus de 4,7 millions d'unités à ce jour.
L'installation récente de plus de 120 stations de recharge rapide dans les stationnements de Walmart à travers l'Amérique est un élément qui pourrait contribuer à susciter l'intérêt à court terme pour les véhicules électriques, et peut-être permettre d'accroître les ventes. Ces nouvelles bornes seront intégrées au réseau « Electrify America » et seront installées dans 34 États. La plupart des bornes de recharge seront disponibles à l’écart des principales autoroutes pour faciliter les déplacements entre les États, on veut ainsi développer un réseau similaire au réseau Superchargeur de Tesla. Electrify America a annoncé le développement d’un réseau de stations de bornes de recharge distantes de moins de 190 km entre elles et, sur les principales autoroutes des côtes est et ouest, distantes de 110 km en moyenne. À ce jour, la plupart des bornes de recharge publiques sont principalement situées sur la côte est ou la côte ouest, ainsi que dans les zones urbaines densément peuplées. Cette initiative représente un effort majeur pour amener les véhicules électriques au cœur du pays. Les ventes de véhicules électriques sont pratiquement nulles dans les zones rurales, en grande partie à cause de l'autonomie limitée des modèles antérieurs. Mais avec des modèles récents et futurs pouvant atteindre plus de 320, voire 480 km, on espère susciter un intérêt accru chez un plus gros groupe cible. Avoir un accès facile à une borne de recharge publique, en particulier aux unités de recharge rapide qui permettent à la batterie d’un VÉ d’accumuler 80% de sa capacité en environ une demi-heure, une période qui représente facilement la durée moyenne d’une visite chez un Walmart peut permettre de diminuer et même de supprimer la crainte concernant le ravitaillement et favoriser l’acquisition d’un VÉ. En fait, Walmart a été un des premiers à adopter ce concept en fournissant des chargeurs de véhicules électriques dans environ 100 magasins avant d'adhérer au projet actuel. La première borne de recharge "Electrify America" a été inaugurée en juillet dernier à Hope, en Arizona. Cette petite communauté située dans le comté de LaPaz est adjacente à l'autoroute 60. Depuis ce lancement, une nouvelle borne de recharge pour véhicules électriques a mise en service en moyenne tous les 3 jours sur un parking Walmart. Des unités supplémentaires sont prévues pour les magasins dans les zones urbaines de 46 États, y compris la Californie, qui demeure le plus grand marché de véhicules électriques au pays. De plus, le processus de recharge est sur le point de passer à une autre étape significative. "Electrify America" a récemment conclu un partenariat avec "Chargepoint", le plus grand réseau de recharge public du pays, qui permettra d'accéder aux bornes de recharge de l'une ou l'autre des sociétés sans avoir à ouvrir plusieurs comptes. Cet accord, qui entrera en vigueur plus tard cette année, permettra l’accès à plus de 30 000 bornes de recharge aux États-Unis et d’autres unités sont actuellement en chantier. À quand un réseau de bornes de recharge dans le stationnement de nos Walmart? Forbes
Contribution: André H. Martel
Dès qu'on a eu l'auto, on en a profité pour faire un premier petit voyage en Ontario. Rien de compliqué, une à deux recharges pendant le trajet pour se familiariser avec la voiture et les superchargeurs. Notre premier constat, ça recharge plus vite qu'on le pense ou plutôt, s'arrêter pour aller aux toilettes, prendre un café et ou manger prend plus de temps qu'on pense.
Plus le monde se dirige vers un futur exempt de carbone, plus d'avancées technologiques facilitent la transition vers les combustibles fossiles. Les transports et la production d'énergie sont deux secteurs qui ont désespérément besoin de réduire leurs émissions, et l'évolution des véhicules électriques et du stockage de batteries transforme rapidement les deux marchés.
Le lithium, parfois appelé " le pétrole blanc", est un élément clé du stockage et, ces dernières années, la demande a explosé. Cette semaine, les organisateurs se réunissent au Chili, le pays disposant des plus grandes réserves de lithium au monde, à la 11ème Conférence "Lithium Supply & Markets" pour débattre des dernières avancées de l’industrie.
Des stocks de carbonate de lithium et de sous-produits salins se trouvent à proximité d’une station d’épuration près d’un lac de saumure dans une mine de lithium Sociedad Química et Minera de Chile dans le désert d’Atacama, au Chili. Près des trois quarts des matières premières de lithium dans le monde proviennent de mines australiennes ou de lacs saumâtres du Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour acquérir des stocks. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Les batteries à grande échelle en tant qu'option de stockage d'énergie renouvelable sur les principaux réseaux électriques ont pris de l'importance après qu'Elon Musk ait accepté le défi d'améliorer le réseau énergétique de l'Australie du Sud dans un délai de cent jours. Il n'a fallu que soixante-trois jours à Tesla pour construire une batterie lithium-ion de 100 MW, la plus grande au monde, capable de devenir la source d'énergie de secours de l'État en moins d'une seconde. Utilisant principalement les énergies renouvelables comme source d'énergie, la batterie a contribué à améliorer la viabilité des énergies renouvelables en Australie-Méridionale, en atténuant les problèmes d'intermittence de l'approvisionnement.
Cette méga batterie permet de stabiliser le réseau énergétique en cas de fermeture inopinée de centrales au charbon ou éoliennes. En décembre 2017, une importante génératrice alimentée au charbon dans l'État voisin de New South Wales a cessé ses opérations, privant le réseau de plus de 689 MW de capacité, cependant ces mégas batteries ont démarré en une seconde, évitant le blackout . Le système de stockage a également réduit les coûts énergétiques pour les consommateurs australiens du sud. En achetant et en vendant de l'électricité en période de fluctuation de la demande, la batterie Tesla génère des revenus qui ont rapporté près de 1,4 million de dollars australiens (1 275 000 dollars CAD) après cinq jours d’opérations . En raison de sa flexibilité et de son amélioration par rapport aux options de stockage d'énergie actuelles, il a forcé de nombreuses entreprises de services publics à envisager l’utilisation future des batteries à grande échelle. Cependant, certaines questions en suspens menacent de limiter la croissance des piles au lithium. L’utilisation croissante des batteries au lithium pour stocker l’énergie a mis au jour l’un des aspects les plus salissants de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Pour manufacturer ces batteries, il est nécessaire de disposer d'une gamme de métaux de terres rares nécessitant une extraction minière lourde et une fabrication produisant des émissions de CO2 importantes. En outre, les composants principaux tels que le lithium, le nickel et le cobalt existent en une quantité limitée qui ne pourra probablement pas satisfaire aux demandes actuelles et futures pour des unités de batteries. Alors, quelles options sont disponibles pour aider à répondre aux besoins actuels et futurs, et comment peut-on réduire la pollution dans le processus?
Un avion biplace électrique Avinor AS se trouve sur le tarmac en prévision de son vol inaugural à l'aéroport d'Oslo, en Norvège. L’industrie aéronautique norvégienne se prépare maintenant à passer à l’électricité avec des batteries au lithium. © 2018 BLOOMBERG FINANCE LP
Des études portant sur la durabilité des véhicules électriques indiquent que, compte tenu de la forte demande de véhicules électriques neufs, le secteur de l’automobile bénéficiera d’économies d’échelle et que plus on construira de voitures, plus le processus de fabrication se raffinera et deviendra moins polluant. Considérant que de plus en plus de batteries sont manufacturées pour ces véhicules électriques, cela devrait créer une industrie lucrative de recyclage, réduisant ainsi le besoin d'activités minières additonnelles.
D'ici 2025, la demande de lithium devrait augmenter pour atteindre environ 1,3 million de tonnes métriques de LCE (équivalent carbonate de lithium), soit cinq fois plus qu’aujourd'hui. Par exemple, le groupe Volkswagen envisage de lancer plus de 70 modèles de voitures électriques dans les 10 prochaines années, suivis par de nombreux autres constructeurs automobiles. Afin d'accroître l'offre de lithium pour répondre à l'essor de la demande en véhicules électriques, des sociétés telles que « Energy Exploration Technologies » (Energy X) travaillent à développer des technologies d'extraction directe révolutionnaires qui, espèrent-elles, permettront d'accroître les capacités de production des réserves de saumure existantes et des solutions auparavant non viables. Les nouveaux outils d’extraction de la société réduisent considérablement le prix de la production de lithium en optimisant le processus d'extraction et en augmentant les rendements. Les difficultés de l'industrie minière ont lourdement pesé sur le développement rapide des batteries. L'extraction de terres rares et de métaux lourds émet de grandes quantités de CO2 tout en ayant un impact notable sur l'environnement. La demande croissante de batteries pourrait conduire à la création de nouvelles mines de lithium en dehors des opérations actuelles en Australie, au Chili, en Chine et en Argentine.
Les visiteurs inspectent une piscine de saumure dans une mine de lithium de la Sociedad Química et Minera de Chile (SQM) sur la saline d'Atacama dans le désert d'Atacama, au Chili, le mercredi 29 mai 2019. Près des trois quarts des matières premières de lithium du monde proviennent de mines en Australie ou des lacs saumâtres au Chili, ce qui leur donne un avantage considérable auprès des clients qui se démènent pour sécuriser des approvisionnements. Les nations minières espèrent avoir des usines de raffinage et de fabrication qui pourraient aider à relancer les industries technologiques nationales. Photographe: Cristobal Olivares / Bloomberg © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Le recours à des sociétés minières responsables a également été recommandé comme un moyen de promouvoir des normes plus sûres qui réduiront les effets nocifs sur l'environnement et garantiront le respect de la législation du travail. Bien que ce ne soit pas une solution parfaite, il existe de nombreux moyens d’atténuer et de réduire l’impact des batteries destinées aux véhicules électriques.
Si la batterie Tesla en Australie-Méridionale et l’efficacité des véhicules électriques actuels continuent d’évoluer dans ce sens, les batteries au lithium joueront un rôle très important dans la création d’un monde exempt de carbone. Une étude récente montre que les États-Unis pourraient atteindre 80% de leurs besoins en énergie grâce aux énergies renouvelables, Cependant, nous devrons rapidement résoudre le problème d’infrastructures pour stocker l’électricité produite et le coût associé à sa mise en place qui devrait représenter un investissement d'environ 2 500 milliards de dollars. De nombreuses entreprises en démarrage et plusieurs investisseurs majeurs cherchent également à développer une technologie innovante en matière de stockage de batteries susceptible de remplacer ou d’améliorer les batteries lithium-ion ou de trouver le moyen de les rendre plus efficaces et moins coûteuses. L'un de ces programmes, « Breakthrough Energy Ventures », financé par plusieurs milliardaires, dont Bill Gates, Jeff Bezos et Richard Branson, a comme objectif de trouver des solutions pour un avenir sans carbone grâce à des investissements de plus d'un milliard de dollars. Le système de batteries sud-australien offre une nouvelle voie pour le stockage de batteries à grande échelle: un programme de remplacement progressif. Un tel programme utiliserait des sources d'énergie à faibles ou sans émissions de carbone, telles que le nucléaire, le gaz naturel l'énergie éolienne et l'énergie hydroélectrique, pour remplacer les besoins en énergie de base des combustibles fossiles. Le stockage de l'énergie fait clairement partie intégrante de notre avenir à faible émission de carbone et de nouvelles techniques seront nécessaires pour optimiser l'utilisation de nos ressources limitées en lithium. Forbes
Contribution: André H. Martel
Avec le réseau de charge rapide Superchargeur de Tesla, les véhicules Tesla peuvent désormais être rechargés plus rapidement que toute autre voiture électrique actuellement disponible.
Ce statut a été obtenu grâce à huit nouveaux Superchargeurs de la Version 3 que l'entreprise a mis à la disposition de sa clientèle dans son usine de Fremont, en Californie, pouvant charger un Model 3 jusqu'à 250 kilowatts. Cela peut fournir à la voiture, qui est évaluée à 6,21 km par kilowattheure (ou l'équivalent de 209 km / l, pour un Long Range Model 3), une autonomie de 290 km en aussi peu que 15 minutes.
Bien sûr, c’est un premier pas, principalement parce qu’il ne fonctionne efficacement que pour le Model 3 et uniquement pour les clients se trouvant à portée des huit Superchargeurs de Fremont. La société avait mis les Superchargeurs à la disposition de certains propriétaires de Tesla lors de son programme « Early Access » en mars, mais elle a permis vendredi à tout propriétaire de Tesla de les utiliser. Tesla prévoit de commencer à déployer rapidement les Superchargeurs rapides de la version 3 à travers le pays. Les autres modèles Tesla peuvent eux aussi bénéficier d'une recharge plus rapide sur les nouveaux Superchargers de la version 3, mais pas aussi rapide que pour le Model 3. Avec des vitesses de recharge réduites et des taux d'efficacités plus faibles (moins de kilomètres parcourus avec le même nombre de kilowattheures), le Model S peut recharger environ 209 kilomètres en 15 minutes et le Modèl X environ 185. C'est encore plus rapide que ce que les voitures peuvent recharger en standard (V2) dans les stations de recharge. L'objectif de Tesla, est de réduire les temps d'attente dans les stations de Superchargeurs existantes en rechargeant chaque voiture plus rapidement. La société a également instauré de nouveaux frais pour les voitures qui restent garées et branchées sur les bornes de recharge une fois que leurs batteries sont pleines. D'autres réseaux offrent des bornes de recharge encore plus rapides, tels que Electrify America et EVgo , qui ont tous deux installé plusieurs bornes de recharge rapides CC de 350 kW sur leurs réseaux. Cependant, aucune voiture aujourd'hui n'est conçue pour accepter une recharge aussi rapide. La plus rapide à ce jour est l’Audi E-tron quattro, qui peut recharger au maximum 150 kilowatts. La première voiture électrique capable de tirer parti de la nouvelle vitesse de 350 kilowatts sera probablement la Porsche Taycan, qui devrait sortir à la fin de l'année . Entre-temps, les propriétaires de Model 3 peuvent se réjouir du fait que leurs voitures peuvent se recharger plus rapidement que toute autre voiture sur la route, tant qu'elles sont se rechargent à Fremont pour le moment. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
On ne sait pas s’il sera inspiré du Silverado ou d’un autre modèle.
General Motors a laissé tomber plusieurs allusions concernant le développement ou à la mise au point d’une camionnette électrique. Le vice-président de GMC , Duncan Aldred, a donné le premier indice en janvier alors que, dans une interview avec CNBC, il avait déclaré que la compagnie envisageait sérieusement de développer une pick up électrique. En avril, lors du dévoilement des résultats financiers de GM du premier trimestre, la directrice générale, Mary Barra, a continué d'alimenter la possibilité de construire des pick up électriques . Récemment, le président de GM, Mark Reuss, a déclaré lors de la conférence au congrès « UBS Global Industrials and Transportation » que le constructeur automobile aurait non seulement bientôt un pick up électrique, mais qu’il était déjà en développement. «Nous aurons bientôt une gamme complète de produits électriques, incluant ce pick up que l’on est à développer», a déclaré Reuss.
Auparavant, GM avait déclaré être intéressé par un pick up électrique, mais les commentaires de Reuss sont les premiers à confirmer que ce véhicule électrique est en développement. Selon Reuss, la plateforme VÉ de troisième génération de GM pourra accueillir près de 10 modèles de carrosseries différents. Cependant, il n'a pas précisé si le pick-up serait produit sur la même plateforme ou s'il s'agirait d'une version modifiée de la Chevrolet Silverado . Il a plutôt déclaré que l'architecture VÉ qu’ils développaient avait comme objectif de réduire les coûts grâce à une économie d’échelle. Reuss a ajouté que la plateforme pourrait accommoder une grande variété de véhicules, à traction avant, arrière et à traction intégrale. Le coût des composants des batteries électriques constitue l’un des obstacles à la production des véhicules électriques. Même si la plupart des experts disent que l’on devrait connaitre la parité des coûts vers 2025, alors que Reuss pense que cette parité avec les moteurs à combustion interne sera atteinte beaucoup plus tôt que prévu. C'est l'une des raisons pour lesquelles GM consacre autant de ressources aux véhicules électriques. Lorsque GM lancera son pick up électrique, le constructeur devra convaincre les acheteurs de camionnettes traditionnelles que son pick up électrique est tout aussi performant qu’un modèle à essence. Pour beaucoup, les pick up sont des chevaux de travail qui doivent transporter et remorquer des charges et certains acheteurs de camions sont toujours septiques. Mais GM n'est pas le seul constructeur à lancer un pick up électrique. Ford développe un F-150 électrique et Rivian, une nouvelle entreprise en développement, devrait également lancer bientôt un camion. Et n’oubliez pas que Tesla s’apprête à mettre bientôt un pick up sur le marché . Peut-être que GM n'aura pas tant de difficulté à convaincre son marché cible après tout. Source: Motor 1
Contribution: André H. Martel
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