Le Model 3 est devenu le premier véhicule 100% électrique à être approuvé comme « Yellow Cab » officiel à New York, selon la liste des véhicules approuvés.
Tel qu’indiqué précédemment, les véhicules de Tesla deviennent de plus en plus populaires auprès des taxis aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, et commencent à l’être également aux États-Unis avec des flottes comme « Columbus Yellow Cab ». Nous avions précédemment couvert le tout premier pilote de taxi Tesla en Amérique du Nord, Christian Roy chauffeur de taxi de la ville de Québec, alors que son Model S avait atteint 160 000 km en 2017. Le meilleur exemple de flotte de taxis Tesla se trouve à Amsterdam, où ils exploitent une flotte de plus de 100 taxis Tesla depuis des années et ont même mis à jour leur flotte avec des VUS Model X l'année dernière . Le Model 3 commence à susciter l’intérêt des compagnies de taxi. Plus tôt cette année, nous avions annoncé que la compagnie de taxi « Columbus Yellow Cab » avait fait l’acquisition de 10 Model 3 afin d’accélérer l’électrification de sa flotte de 170 taxis. Nous avons également entendu parler d’ une flotte de 40 Model 3 à Madison, qui deviendrait le premier service de taxi tout électrique aux États-Unis . Maintenant, les légendaires taxis de New York pourraient passer au tout électrique avec le Model 3. Un lecteur d’Electrek a confirmé que la Commission des taxis et des limousines de la ville de New York avait officiellement approuvé le Model 3 de Tesla pour devenir un « Yellow Cab » de New York.
Comme vous pouvez le constater, peu de véhicules sont approuvés et le Model 3 semble être le premier entièrement électrique.
Pour devenir un « Yellow Cab », les véhicules doivent suivre le processus de certification et d’inspection du TLC (commission de taxis et limousines). Étrangement, le Model 3 ne répondait pas aux conditions requises concernant le carburant alternatif. Cela semble être dû au fait que la catégorie avait été créée spécifiquement pour les véhicules hybrides et à gaz naturel et non pour les véhicules tout électriques. De plus en plus de gens envisagent l'utilisation de véhicules électriques, et notamment du Model 3, à des fins commerciales, comme un service de taxi. Ils ne s'intéressent pas seulement aux économies d'essence, mais également aux économies potentielles en termes de maintenance et de longévité des véhicules électriques. Le PDG Elon Musk a récemment fixé des objectifs ambitieux en matière de fiabilité des véhicules de Tesla. Musk a déclaré qu'ils avaient construit le Model 3 pour durer aussi longtemps qu'un camion utilitaire, sur 1.6 million de kilomètres, et que les modules de batterie devaient durer entre 480 000 et 800 000 km. Il a également ajouté que Tesla travaillait sur une nouvelle batterie qui aurait une capacité de 1.6 million de km et qui pourrait sortir dès l’année prochaine. Nous avons récemment signalé qu'un propriétaire d’un Model 3 avait été le premier à rouler 160 000 km et que tout se passait très bien jusqu'à présent. electrek
Contribution: André H. Martel
Commentaires
À la grande surprise de Wall Street, Tesla a atteint la rentabilité au troisième trimestre après deux semestres de pertes créant une croissance de la valeur de ses actions selon les résultats publiés après la fermeture du marché mercredi.
Les résultats du troisième trimestre du constructeur automobile incluent un bénéfice net de 143 millions de dollars, soit 80 cents par action, comparativement aux 311 millions de dollars, ou 1,82 $ par action, pour la même période de l'année dernière. Tesla a réalisé au troisième trimestre un bénéfice de 342 millions de dollars, soit 1,91 dollar par action.
Les analystes avaient plutôt estimé que la compagnie subirait une perte de 46 cents par action et un chiffre d'affaires de 6,42 milliards de dollars, selon les données compilées par FactSet. Tesla a enregistré un chiffre d'affaires de 6,3 milliards de dollars, en légère baisse par rapport aux 6,35 milliards de dollars générés lors de la période précédente et inférieur de plus de 7,5% à celui du même trimestre de l'année précédente. Mais cela correspondait aux estimations des analystes. Tesla a déclaré être très confiant que les livraisons dépasseront 360 000 véhicules cette année. Le rapport du troisième trimestre a augmenté la valeur des actions de Tesla de 17% sur le marché. Tesla a également pu améliorer ses marges brutes du secteur automobile, signe important de sa santé financière. La marge brute de l'industrie automobile a augmenté pour s'établir à 22,8% au troisième trimestre, comparé à 18,9% au trimestre précédent. La marge brute de l'industrie automobile n’’est toujours pas remontée au 25,8% obtenu lors du même trimestre en 2018. Tesla a également déclaré des flux de trésorerie disponibles (flux de trésorerie liés à l’exploitation moins les dépenses en immobilisations) de 371 millions de dollars. Le solde des liquidités de la société a atteint 5,3 milliards de dollars. "Nous continuons de croire que notre entreprise a atteint le stade d'autofinancement", a déclaré Tesla dans son rapport sur les résultats. Le rapport du troisième trimestre contenait un certain nombre de signes positifs pour le constructeur automobile et marquait un renversement de plusieurs trimestres consécutifs de pertes. Tesla a déclaré que son usine de Shanghai était en avance sur son calendrier et que les tests de production avaient débuté. La venue du Model Y est également en avance sur les projections. La production du modèle Y devrait débuter d'ici l'été 2020. Le trimestre dernier, Tesla a annoncé une perte plus importante que prévu de 408 millions de dollars, soit 2,31 dollars par action, et généré un chiffre d'affaires de 6,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, malgré des livraisons record de ses véhicules électriques. Autres faits marquants du troisième trimestre: Le prix de vente moyen des véhicules de Tesla a baissé. Tesla a noté que le nombre de variantes du Model 3 avait augmenté. Les revenus de l’automobile sont stables à 5,35 milliards de dollars par rapport au trimestre précédent. La société a pu atteindre sa rentabilité en grande partie grâce aux mesures de réduction des coûts. Les charges d’exploitation ont diminué de 15% par rapport au trimestre précédent. Tesla a annoncé son intention de libérer progressivement des revenus reportés cumulés de près de 500 millions de dollars liés au développement du pilotage automatique et de la conduite autonome. Les installations de systèmes solaires ont rebondi de 48% à 43 mégawatts au troisième trimestre. Toutefois, elles sont toujours inférieures de 54% pour la même période l’année dernière. Les déploiements de stockage d'énergie ont continué de croître, atteignant un record de 477 MWh au troisième trimestre. TechCrunch
Contribution: André H. Martel
Les Tesla Model S, X et 3 bénéficieront d'une mise à jour logicielle dans les semaines à venir24/10/2019
Les véhicules Tesla bénéficieront d'augmentations de puissance supplémentaires, ainsi que d'améliorations de la suralimentation et de la maniabilité dans les prochaines semaines grâce aux mises à jour logicielles en direct.
Lors de l'annonce des résultats du troisième trimestre, le président-directeur général, Elon Musk, a annoncé qu'un certain nombre d'améliorations concernant l'alimentation seront apportées aux Model S, X et 3, notamment l'augmentation de l'autonomie et de la vitesse de recharge des véhicules des gammes Standard et Standard Plus, ainsi que l'amélioration de la maniabilité.
Musk a répondu à une question sur le développement des modèles S et X et sur la manière dont la société améliorerait les futurs véhicules. «Nous nous attendons également à ce que ces modifications amélioreront la puissance des modèles S, X et 3. En passant, nous devrions procéder à cette correction dans quelques semaines. L'augmentation de la puissance du microprogramme devrait être de l'ordre de 5% . » Drew Baglino, vice-président de la technologie, a ajouté: «Nous continuons à optimiser le contrôle moteur dans nos produits. Mais oui, une amélioration de 5% pour tous les clients du Model 3 et de 3% pour les S et X. " Les améliorations apportées au logiciel du véhicule de Tesla ont incité Musk à ajouter: «Je ne pense pas que les consommateurs auraient imaginé acheter une voiture qui se bonifierait avec le temps, grâce aux logiciels.» Des mises à jour en direct ont permis aux propriétaires de Tesla non seulement d’améliorer la fonctionnalité de leurs véhicules mais aussi l'ajout d'options de divertissement. Par exemple, la mise à jour logicielle V10 a permis de donner accès aux propriétaires de Tesla à Netflix, YouTube, Spotify, et à la fonctionnalité très populaire, mais controversée, de Smart Summon. L’augmentation prévue de l’autonomie ainsi que l’amélioration des temps de recharge pour les propriétaires de véhicules à gamme standard et standard plus, réduiront non seulement le temps passé sur le réseau de recharge de grande puissance de Tesla, mais augmenteront également l’autonomie de certains véhicules. Teslarati
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Il y a presque autant de sites de recharge pour véhicule électrique à Beijing que dans l'ensemble des États-Unis.
Selon les dernières informations, la Chine, premier marché mondial pour les véhicules électriques, compte environ huit fois plus de chargeurs publics qu’aux USA. Ce déséquilibre deviendra probablement plus prononcé à mesure que la Chine incitera les constructeurs automobiles à se détourner de la consommation d'essence et accéléra le déploiement des bornes de recharge, engageant ainsi les géants de l'énergie Royal Dutch Shell Plc et BP Plc.
Un plan de développement de véhicules à énergie renouvelable étudié par les autorités chinoises et destiné à façonner le secteur jusqu'en 2035 fixera de nouveaux objectifs pour augmenter le nombre de bornes de recharge publiques et privées, a déclaré dernièrement une source sûre. L’objectif cible est que 60% des ventes automobiles soient des véhicules électriques.
Un taxi électrique BYD E6 est chargé à la station de charge de la société à Shenzhen, en Chine.
Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
Au total, le parc électrique chinois devrait atteindre 162 millions de véhicules d’ici 2040, selon les prévisions de BloombergNEF.
«La disponibilité des bornes de recharge a augmenté assez rapidement», a déclaré Jing Kai, chef adjoint de l'unité de Beijing à Qingdao TGOOD Electric Co. , qui possède le plus grand réseau de bornes de recharge du pays. «L’objectif est de permettre aux utilisateurs de véhicules électriques de recharger leur voiture partout où ils vont, aussi facilement que d’acheter une bouteille d’eau.» Les véhicules électriques sont essentiels au projet du président Xi Jinping visant à créer une superpuissance manufacturière d'ici 2025. Le pays construit au moins 20 «villes VÉ» pour les constructeurs automobiles et les industries auxiliaires, et a dépensé plus de 30 milliards USD pour subventionner ses ventes. La Chine représente plus de la moitié des ventes mondiales de VÉ. Les constructeurs automobiles américains progressent à un rythme plus lent, Tesla Inc. générant la plupart des ventes de véhicules électriques . Les États-Unis subventionnent certains achats, mais ces avantages disparaissent progressivement, et le BNEF prévoit que les ventes chuteront cette année.
La Chine disposait de 466 101 points de recharge publics à la fin du mois dernier, selon l'Alliance chinoise pour la promotion de l'infrastructure de charge des véhicules électriques. Cela comprend plus de 54 000 à Pékin seulement.
Concernant les transports en commun, en comparaison, il y avait 60 652 buses électriques aux États-Unis au 25 juin, selon le BNEF. La Californie a le plus grand nombre parmi les états américains avec 19 000, ou à peu près le même nombre que la Chine ajoute en moyenne chaque mois.
Photographe: Patrick T. Fallon / Bloomberg
Les ventes mondiales de VÉ devraient atteindre 56 millions d'unités d'ici 2040, contre environ 2 millions l'année dernière.
Comme on installe de plus en plus de bornes de recharge, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à faire le plein sur les lieux de travail, dans les centres commerciaux ou sur les autoroutes. Aux États-Unis, des constructeurs tels que Tesla et Volkswagen AG sont les chefs de file pour ajouter davantage de bornes de recharge, y compris des unités à grande vitesse. Le nombre de points de recharge pourrait dépasser 400 000 d'ici 2025, selon les prévisions de Wood Mackenzie Ltd. Au niveau mondial, il pourrait y avoir jusqu'à 20 millions de points de recharge publics installés d'ici 2030, selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie. Pourtant, même en Chine, pays qui compte plus de bornes que tout autre pays, les conducteurs sont toujours frustrés quand vient le temps de trouver un endroit pour effectuer la recharge.
Une borne de recharge BYD sur le campus de la société à Shenzhen, en Chine.
Les coûts sont également une considération importante, et il n'est pas rare de voir les propriétaires de véhicules électriques faire la queue pour utiliser des bornes de recharge la nuit lorsque les prix de l'électricité sont plus bas, a déclaré Jing de TGOOD. Selon les données compilées par le BNEF, la société exploite plus de 131 000 connecteurs compatibles avec presque tous les modèles de véhicules électriques en Chine.
«Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de problèmes à résoudre», a déclaré Jing. Des milliards de dollars de financements publics destinés à faire baisser les prix des véhicules électriques sont maintenant utilisés pour accroître le nombre de stations de recharge, a déclaré le ministre de l'Industrie Miao Wei en mars. Certaines autorités locales offrent des incitatifs pour réduire les coûts de construction pour les promoteurs et réduire les frais de facturation des consommateurs. Il y a cependant un risque pour la Chine d’installer trop rapidement des bornes de recharge, alors que le marché automobile a enregistré une chute de ses ventes au cours de 15 des 16 derniers mois. Cela contribue à la crainte de l' éclatement de la bulle des véhicules électriques du pays . Néanmoins, BP et Shell, parmi les plus gros investisseurs du secteur de l’énergie dans les technologies propres, envisagent de rejoindre le développement de la Chine. En août, BP, basée à Londres, a décidé de créer une entreprise commune avec la société de relance DiDi Chuxing Inc. Les deux sociétés ont ouvert un site pilote à Guangzhou avec 10 unités de recharge rapide.
Un pantographe à chargement rapide TGOOD à Shanghai.
Photographe: Wang Gang / Imaginechina via AP Photo
Shell, qui a acquis deux sociétés du secteur de recharge au cours des deux dernières années, a installé sa première pompe pour VÉ dans une station-service à Tianjin.
Le déploiement national de la Chine signifie que certaines provinces ont plus de chargeurs que les pays européens. Les données du BNEF indiquent que la province occidentale du Xinjiang compte plus de pompes que la Turquie ou la Hongrie, tandis que le Tibet en possède plus que la Biélorussie et la Serbie. «Il est difficile de devenir compétitif dans le secteur des équipements de recharge, mais nous avons continué d'investir énormément dans les technologies de pointe», a déclaré Yu Dexiang, fondateur de TGOOD. "Les entreprises qui ne le feront pas seront progressivement éliminées." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Selon Elon Musk, Tesla pourrait dévoiler sa camionnette électrique en novembre. Le marché des camionnettes est l'un des marchés les plus lucratifs aux États-Unis. La concurrence autour des versions électriques des camionnettes devrait également augmenter.
Ford devrait sortir une version 100% électrique de son camion F-150, le plus vendu dans les prochaines années alors que Rivian, soutenu par Amazon, veut également se faire une place dans ce marché.
La camionnette tant attendue de Tesla Au départ, Tesla devait dévoiler sa camionnette tant attendue l’été dernier. En juin, lors de la réunion annuelle des actionnaires de Tesla, le chef de la direction, Elon Musk, a déclaré que les actionnaires pouvaient s'attendre à un dévoilement dans le courant de l’été. De plus, il a ajouté que "le pickup ressemblera à un" cyberpunk "sorti d'un film de science-fiction. Plus tard, fin juillet, Musk a laissé entendre que la compagnie dévoilerait la camionnette dans les prochains mois. Le 7 septembre, un membre de la twittosphère a demandé à Musk si la société serait en mesure de révéler la camionnette avant la fin octobre. À cela, Musk a répondu que novembre serait plus probable. Les investisseurs sont évidemment sceptiques, étant donné ses échéances souvent trop ambitieuses. La compétition pour les camionnettes électriques s’active L'industrie automobile américaine voit la demande diminuer. Cependant, le marché des camions et des VUS est encore très actif. Les camionnettes, en particulier, génèrent encore de beaux bénéfices pour les constructeurs automobiles. Ford, General Motors et Fiat Chrysler se lancent même dans une guerre des prix pour tirer le meilleur parti de ce segment lucratif. C’est peut-être pour cette raison que Tesla veut mettre sur le marché une version entièrement électrique de la camionnette. La concurrence dans ce segment devrait toutefois être vive. La concurrence du F-150 tout électrique de Ford Le camion de Tesla sera soumis à la concurrence du F-150 tout électrique de Ford. Le F-150 demeure la camionnette la plus vendue aux États-Unis pendant les 42 dernières années consécutives. En juillet, Ford a publié une vidéo de sa camionnette électrique F-150. La vidéo montre le F-150 électrique remorquant 560,000 kg. Selon CNBC , le poids de remorquage indiqué dans la vidéo est environ quatre fois supérieur aux 112,000 kg que le pickup Tesla pourrait remorquer. Selon Automotive News Canada, Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford, a déclaré que Ford introduirait son premier véhicule électrique à longue autonomie, le Mach E, en 2020. Il a ajouté: «Ce lancement sera suivi un an plus tard par un F-150 entièrement électrique. »Les camions de la série F étant l’un des piliers de Ford, il est prévu de tout mettre en œuvre pour préserver sa domination du marché, même si cela implique de sortir des versions électriques de ses camions traditionnels. De son côté, en avril dernier, General Motors annonçait le développement d'un camion tout électrique. La production de ce véhicule, cependant, prendra encore quelques années. Rivian fournira une forte concurrence à Tesla Soutenu par Amazon, Rivian se lance également dans la bataille des camionnettes électriques. La camionnette 100% électrique R1T de Rivian devrait bientôt entrer en production. Selon CarandDriver , la R1T devrait être commercialisée à la fin de 2020 à partir de 69 000 USD. Prix et caractéristiques attendus de la camionnette Tesla En juin, CNBC a rapporté que Musk aurait déclaré que l’objectif est de construire une meilleure camionnette qu'un F-150 en termes de fonctionnalité, et une meilleure voiture de sport qu'une Porsche [Porsche] 911 standard. Musk a aussi confirmé que son objectif était que le prix soit inférieur à 50 000 USD. Il a confirmé ce prix dans le cadre du podcast « Ride the Lightning » de Tesla en juin. Seul le Model 3 de Tesla est actuellement vendu à un prix inférieur à celui-ci. Par conséquent, les consommateurs ont naturellement des doutes à savoir si Tesla peut proposer un camion de cette catégorie doté de toutes les fonctionnalités proposées par Musk. Comme l' indique Musk , l' autonomie de la camionnette pourrait être comprise entre 645 et 800 km. Dans ses tweets , Musk a fait allusion à diverses caractéristiques du camion, notamment des prises de courant permettant l’utilisation d’outils très résistants en 240V. Il a ajouté:« Le camion Tesla disposera d’une traction à quatre roues motrices et d'une suspension qui s'ajustera dynamiquement à la charge. " Tesla pourrait-elle supplanter les constructeurs automobiles et les startups avec son pick-up? La question de savoir si les constructeurs traditionnels et les nouvelles entreprises telles que Rivian pourront compétitionner avec la camionnette de Tesla est toujours d'actualité. Cependant, jusqu’à présent, Tesla a clairement démontré sa domination dans l’espace 100% électrique, que ce soit avec le lancement du Roadster, le nombre croissant de Model 3 grand public ou sa vision selon laquelle les véhicules électriques sont l’avenir et sont capables de fonctionner et de générer des profits. Les constructeurs automobiles traditionnels ont lancé des véhicules électriques au fil des ans, mais ils n’ont pas eu beaucoup de succès. En fait, auparavant, les constructeurs automobiles traditionnels construisaient des véhicules électriques uniquement pour respecter les normes zéro émission. Certes, Tesla n’a pas autant d’expérience dans le développement de camionnettes que ses rivaux Ford et GM. Cependant, ce que la société manque en expérience en matière de camionnette, est compensé en expertise dans la fabrication de véhicules électriques. Market Realist
Contribution: André H. Martel
Dyson annule son projet de véhicule électrique et se concentrera sur les batteries à électrolyte14/10/2019
On pourrait dire que Dyson est retourné à ses aspirateurs et à beaucoup d'autres projets, mais on oublie les voitures.
Dans une mise à jour d'hier concernant le projet automobile, James Dyson, le fondateur de la société, a qualifié la voiture qu'ils avaient développée de fantastique, tout en expliquant que l’entreprise ne pouvait tout simplement pas le rendre commercialement viable. "
Dyson a souligné que le conseil d'administration de la société avait décidé la terminaison du projet. «Je voulais confirmer personnellement que le conseil d'administration de Dyson avait pris la décision très difficile de voter l’arrêt de notre projet automobile», a déclaré Dyson, qui a ajouté: «cette décision n’est pas causée par une défaillance du produit ou de l'équipe, pour qui cette nouvelle sera difficile à accepter et à digérer. Leurs réalisations ont été immenses, compte tenu de l’énormité et de la complexité du projet. » C’était un projet incroyable . La société, bien connue pour ses aspirateurs, a vu le jour il y a deux ans en affirmant qu'elle travaillait sérieusement sur une nouvelle voiture électrique, une technologie utilisant des batteries à électrolyte, des matériaux avancés, une nouvelle technologie automobile et des solutions d’emballage innovantes.
Usine Dyson Automotive Manufacturing - Singapour
Dyson a réuni des dirigeants d’Aston Martin et de Tesla, et un peu plus tôt cette année, le président d’Infiniti, Roland Keueger . La société prévoyait ériger une énorme centre d’essais ainsi qu'un édifice de bureaux, spécialement conçu pour le projet, pouvant accueillir 2 000 employés. La société avait également racheté la société Sakti3, spécialisée dans les batteries à semi-conducteurs, puis s’est écartée de cette technologie au profit d’une autre technologie qu’elle souhaitait développer à l’interne. Dyson travaillait également sur sa propre technologie de moteur et son premier prototype ressemblait beaucoup à son rival le Tesla Model X, mais avec moins de fioritures.
Le dessin de brevet pour la voiture électrique Dyson qui était prévu pour 2021
James Dyson a souligné qu'il continuerait à agrandir ses installations à Malmesbury, Hullavington et à Singapour, qui étaient toutes liées aux activités automobiles.
«Nous allons également nous concentrer sur la fabrication de batteries à électrolyte et d’autres technologies fondamentales que nous avons identifiées: technologies de détection, systèmes de vision, robotique, apprentissage automatique et intelligence artificielle. Ces technologies nous offrent des opportunités importantes que nous devons saisir à deux mains», a déclaré Dyson. Dyson prévient les nouveaux constructeurs d’automobiles électriques: ce n'est pas facile de réussir. Mais il pourrait y avoir de belles opportunités pour développer des batteries à électrolyte solide, et des octrois de licences pour de nouveaux moteurs électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Une société basée en Ontario apporte son expertise spécialisée dans la fabrication de batteries au géant mondial des véhicules électriques.
Tesla Inc. étend ses activités au Canada avec l’achat d’une société spécialisée dans la fabrication de batteries à Richmond Hill, en Ontario, Hibar Systems Ltd.
L’achat s’est négocié entre juillet et octobre de cette année, selon les archives publiques. L’acquisition intervient à un moment charnière pour Tesla, le constructeur automobile basé à Palo Alto, en Californie, accélère déjà ses propres efforts de fabrication de batteries. Tesla a aussi développé une autre entente au Canada: un accord de recherche de cinq ans avec le professeur Jeff Dahn, physicien à l’Université Dalhousie et chef de file mondial de la recherche sur les batteries lithium-ion. Tesla n'a pas encore répondu à la demande d' Electric Autonomy Canada de commenter l'accord. Iain McColl, président et chef de la direction de Hibar Systems, a référé le journaliste à Tesla lorsqu’il a été contacté. Hibar Systems a acquis une renommée mondiale dans le secteur des batteries et a vu ses revenus augmenter de 600% depuis sa création, selon une entrevue du PDG, Iain McColl avec le magazine « Report on Business » en 2018. En dépit de sa réputation dans l'industrie, Hibar n'est pas un nom connu au Canada. Elle a récemment fait la une des journaux lorsqu'elle était l'une des trois entreprises de la région du Grand Toronto à avoir reçu une subvention dans le cadre du Programme fédéral d' aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada en avril 2019. Hibar s'est vu attribuer 2 millions de dollars qui, selon la société, seront utilisés pour développer un système de fabrication lithium-ion à haute efficacité, destiné notamment au stockage d'énergie de masse.
L'annonce du financement du programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada à Hibar Systems, quatrième de la gauche: Navdeep Bains, ministre canadien de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Majid Jowhari, député de Richmond Hill, et Iain McColl, président et PDG de Hibar Systems Limited. Photo: York Link
Tesla est actif au Canada sur plusieurs fronts. Sur le plan commercial, il s’agit d’un concessionnaire automobile bien établi qui, parallèlement, construit de manière agressive son infrastructure de recharge nationale , notamment le déploiement rapide de son Supercharger V3. Mais Tesla a également développé un partenariat de recherche avec Jeff Dahn de Dalhousie et son équipe de 25 personnes.
Il semble que le travail de l’équipe du professeur Dahn s'inscrit dans l'effort stratégique de Tesla visant à développer sa propre capacité de fabrication de batteries. Jusqu’à maintenant, Tesla était associée avec Panasonic depuis 2014 pour produire ses batteries. En avril, Elon Musk, PDG de Tesla, a annoncé que la société se préparait à fabriquer une «batterie d'une durée de vie d’un million de kilomètres», probablement dès l'année prochaine. Il s’agissait d’un projet qui a évidemment été sous-estimé par d’autres acteurs de l’industrie. Mais le mois dernier, le groupe de recherche du professeur Dahn a publié un article décrivant la batterie de rêve de Musk et expliquant comment il était possible de la fabriquer. Parallèlement, Tesla a acheté cette année Maxwell Technologies Inc., une société californienne spécialisée dans la technologie des batteries. En juin, CNBC a publié un article basé sur des informations émanant d’ employés actuels selon lesquels Tesla avait mis sur pied un laboratoire secret pour développer des batteries. De son côté, en plus d'avoir des installations en Amérique du Nord, Hibar possède également d'importantes installations en Europe, en Corée du Sud, au Japon, en Malaisie et en Chine. En 2003, confrontée à l’explosion du marché chinois de la technologie des batteries et à une industrie manufacturière en pleine croissance, elle a créé la filiale, Hibar China, pour gérer la production asiatique. Selon la brochure de l’entreprise, le marché chinois représentait plus de 50% des activités de Hibar en 2014. En janvier 2019, Tesla a entrepris la construction de sa Gigafactory 3 en Chine. On prévoit que le premier Model Tesla fabriqué en Chine sortira de la chaîne de montage ce mois-ci et il est prévu qu’ ils produiront entre 1 000 et 2 000 véhicules par semaine d'ici 2020. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Depuis le début de la production de Tesla Model 3 jusqu'à il y a environ un an, l'actualité la plus importante, presque quotidienne, de Tesla concernait les chiffres de production hebdomadaires.
Depuis que Tesla produit plus de 4 000 véhicules par semaine l’intérêt a disparu. Tesla a gagné son marathon alors que beaucoup de spécialistes doutaient que la compagnie puisse durer plus d'un ou deux km au maximum.
L’époque ou Tesla tentait de produire 100, 200, 500 et même 1 000 véhicules par semaine passionnait le milieu automobile. Elon Musk lançait régulièrement sur Twitter des objectifs de production et plusieurs affirmaient à cette époque que la compagnie ne pourrait maintenir un rythme de croissance constant. L’estimation des ventes sur InsideEV et les informations trimestrielles de Tesla étaient constamment contestées. Il faut se souvenir que Tesla avait conçu une chaîne de production futuriste de 5 000 unités / semaine, et que l’apport des humains avait été sérieusement sous-estimé et que cette chaîne devait être repensée et que l’on devait augmenter progressivement les chiffres de production. La compagnie avait également prévu de construire une deuxième chaine de production de 5 000 unités / semaine lorsque nécessaire. Cependant, au moment de la restructuration de la chaine de production, de son optimisation et de la mise à niveau de toutes les étapes, Tesla s'est rendu compte qu'il serait moins coûteux d'améliorer la chaine existante, d’en augmenter le débit plutôt que de créer une seconde ligne tel que prévu. On a réalisé qu’il serait possible de passer à 7 000 unités / semaine avec de petites améliorations et un léger investissement supplémentaire, alors qu’une mise à niveau à 10 000 unités / semaine nécessiterait des investissements majeurs. L'option de 7 000 unités / semaine devenait une évidence. L'option 10 000 unités / semaine était une possibilité qui n'a probablement jamais atteint l’étape du plan. Lorsque la construction de la Gigafactory 3 (GF3) à Shanghai a été mise en chantier, toutes les discussions sur 10 000 unités / semaine à Fremont ont été mises de côté. À cette époque, Musk a tenté d'expliquer ce que représentent 41,6 voitures / heure, 1 000 voitures / jour ou 7 000 voitures / semaine. Beaucoup en sont rapidement venus à la conclusion que l’entreprise pourrait produire jusqu’à 365,000 véhicules annuellement. C’était tout à fait concevable en théorie, mais il n’y a jamais de jour où il n’y a pas de ralentissement ni d’arrêt de la ligne. Pour atteindre 1 000 voitures / jour, vous devez atteindre 47 / heure. Il faut cependant considérer les toilettes, les pauses café, les bris, les accidents, les réparations d’équipements et tous les types d’interruptions potentielles dans l’industrie manufacturière. Pour ces raisons, vous avez besoin de produire 1 100 à 1 150 voitures / jour pour atteindre 7 000 voitures / semaine. L’Objectif de 7 000 voitures / semaine ne donnera pas 91 000 véhicules / trimestre. On doit s’attendre tout au plus à 80 000 voitures. Dans ce secteur on planifie la production en fonction de 11½ semaines par trimestre. Il y a toujours des perturbations de la production, des accidents, des réparations nécessaires, de la maintenance, des mises à niveau, des modifications, etc., en plus des vacances et d'autres raisons valables pour fermer l'usine pendant un jour ou plus. Ces problèmes se sont répétés trop fréquemment au cours du désastreux premier trimestre cette année. La compagnie a connu un calme troisième trimestre et ces mêmes problèmes ressortiront à plus ou moins hautes fréquences dans les trimestres à venir. Mais avec un total de 79 837 Tesla Model 3 produits au cours du dernier trimestre, nous savons maintenant que le total de 7 000 unités / semaine pour un trimestre entier peut être atteint. Ce qui est le plus remarquable à propos de cette réalisation est qu’elle n’a pas été soulignée par tous ceux qui étaient si intéressés par ces données il y a à peine un an. C’est maintenant devenu un non-événement, comme cela devrait être pour tout constructeur automobile normal. Cleantechnica
Contribution: André H. Martel
Tesla a publié ses données concernant la livraison et sa production pour le troisième trimestre de 2019 hier après la clôture du marché et a confirmé un nouveau record de livraison de 97 000 véhicules.
Au cours de la dernière semaine, le PDG, Elon Musk, avait déclaré à ses employés, dans un courriel, que Tesla avait pour objectif de livrer 100 000 véhicules au cours du troisième trimestre .
Alors que Tesla était en pleine campagne de livraison, mais quelques jours avant la fin du trimestre, des sources internes ont déclaré à electrek que le constructeur risquait de rater sa cible par quelques milliers de voitures. Cela ne voulait pas dire que ce serait impossible, mais difficile. Tesla a confirmé hier une production record de 96 155 véhicules et des livraisons record d’environ 97 000 véhicules, soit un chiffre légèrement inférieur à son objectif. Le précédent record de Tesla avait été atteint au 2ième trimestre 2019 lorsque le constructeur automobile avait produit 87 048 véhicules et livré environ 95 200 véhicules dans le monde. Au cours des trois derniers mois, Tesla a également confirmé la production de commandes records et a entamé le quatrième trimestre avec un carnet de commandes très bien garni: Dans son courriel, Musk a déclaré aux employés que Tesla avait en main 110 000 nouvelles commandes pour le trimestre à venir. Malgré ce résultat, les actions de Tesla ont perdu jusqu'à 5%. Selon electrek, c'est une super nouvelle. 100 000 voitures auraient été encore mieux, mais, quoi qu'il en soit, Tesla a quand même produit et livré un nombre record de véhicules tout électriques. En outre, si l’on se fie sur le nombre de commandes en main, il n'y a pas un problème de demande. C'est un problème de production et de logistique, qui devrait être corrigé par l’inauguration de la Gigafactory 3. Cela augmentera la capacité de production de Tesla et permettra à l’usine de Fremont de concentrer sa production pour les marchés hors de la Chine. Ci-inclus le communiqué de presse de Tesla: Tesla Q3 2019 Production de véhicules et livraisons PALO ALTO, Californie, 2 octobre 2019 - Au troisième trimestre, nous avons enregistré une production record de 96 155 véhicules et des livraisons record d'environ 97 000 véhicules. Production Livraisons En location Model S / X 16 318 17 400 15% Model 3 79 837 79 600 8% Total 96 155 97 000 En outre, nous avons réalisé des commandes record au troisième trimestre et nous entrons au quatrième trimestre avec une augmentation de notre carnet de commandes. Comme ce fut également le cas au deuxième trimestre, la quasi-totalité de nos commandes du Model 3 viennent de clients qui n’avaient pas de réservation préalable, ce qui confirme une demande accrue. Nous continuons à nous concentrer sur l'augmentation de la production pour répondre à cette demande. *************** Notre résultat net et nos résultats de trésorerie seront annoncés incluant notre performance financière lorsque nous dévoilerons les résultats du troisième trimestre. L'évaluation des véhicules livrés doit être considéré comme conservateur, car nous comptons qu’une voiture est livrée seulement si elle a été transférée au client et que tous les documents ont été complétés. Les chiffres finaux pourraient varier de plus ou moins 0,5%. Les livraisons de véhicules Tesla ne représentent qu’une mesure du rendement financier de la société et ne doivent pas être considérées comme un indicateur des résultats financiers trimestriels, qui dépendent de divers facteurs, notamment le coût des ventes, les fluctuations des taux de change et la combinaison de véhicules loués directement. electrek
Contribution: André H. Martel
Notre écosystème est en danger. Ce n'est pas une question partisane comme certains politiciens conservateurs ont tendance à nous faire croire à travers leurs théories du complot.
Le changement climatique est un fait confirmé scientifiquement par des scientifiques. Vous savez, les scientifiques, ces types qui font de la «science» leur vie grâce à leurs recherches.
Clairement, nous pouvons voir les avantages économiques et écologiques d'un véhicule électrique (VÉ). Et il semble que nous sommes sur le point de résoudre le problème de la voiture électrique. En fait, Elon Musk, le PDG de Tesla, vient d’annoncer la possibilité de développer une batterie de voiture électrique pouvant offrir une durée de vie d’un million de kilomètres . Alors, qu’est-ce qui nous empêche de remplacer nos voitures énergivores? Bien qu’ils soient confrontés à une crise climatique, de nombreux américains restent attachés à leurs véhicules à essence qui brûlent le pétrole, crachent des émissions de carbone dévastatrices de la planète et font une consommation de carburant épouvantable, tout en gaspillant leur argent à la pompe. À moins que vous ne soyez un dirigeant d'une compagnie pétrolière qui tire profit de l'essence, ne devrions-nous pas tous suivre le mouvement vers l'électrification des véhicules? Les voitures électriques ne sont pas une nouveauté. En 1889, William Morrison a inventé le premier véhicule électrique aux États-Unis. À l'époque des guerres Edison-Westinghouse, les Américains étaient devenus fous d'électricité. En 1903, Thomas Edison développa des batteries nickel-fer pour automobiles. Il a ensuite annoncé son intention de convertir quatre grandes voitures de tourisme en véhicules électriques. Mais à cette époque, l'infrastructure américaine n'était pas en place pour les véhicules électriques. Le gaz était en fait moins cher que l'électricité. Et finalement, les grandes compagnies pétrolières ont mis fin au rêve des véhicules électriques, créant un réel problème pour leur développement. Rappelez-vous le documentaire de 2006, « Qui a tué la voiture électrique? » Le film raconte comment GM a détruit la voiture électrique à une certaine époque . La société s’est efforcée de démontrer aux Californiens qu’il n’existait pas de demande pour ces véhicules. GM a ensuite récupéré chaque véhicule EV1 produit par la société et les a détruits. Dans les derniers instants du film, nous voyons des véhicules électriques se faire écraser. Mais maintenant, en 2019, nous parlons de voitures électriques modernes, pas de véhicules électriques des années 2000. Rappelez-vous, cette époque où les véhicules électriques ne pouvaient parcourir qu'une distance de 140 km, et qui prenaient 24 heures pour être complètement rechargés sur une prise de courant standard de 110 volts. Au début des années 2000, un voyage en véhicule électrique aurait été impensable ou coûteux et aurait pris beaucoup de temps. Les véhicules électriques étaient en grande partie destinés aux déplacements urbains. Alors, ou en sommes-nous maintenant? Les manufacturiers vont d’innovations en innovations et les prix des voitures électriques aux États-Unis sont de plus en plus abordables. Pourtant, l'année dernière, les véhicules électriques ne représentaient que 2% des 5,3 millions de voitures vendues . Pour faire avancer les choses plus rapidement, il faudrait avoir plus d’incitatifs pour amener les consommateurs à passer à l’électricité. Selon une étude récente , les consommateurs conservent leur voiture plus longtemps que jamais. Toujours selon cette étude, il faudrait 15 ans pour transformer le parc actuel de 263 millions de véhicules sur la route. En outre, il y a une courbe d'apprentissage; il est évident que les véhicules électriques fonctionnent différemment des voitures à moteur à combustion traditionnelles et que nous devons changer notre façon de conduire. La crainte de manquer d’énergie demeure un facteur de rétention important. Par contre, en voiture à essence, vous n'avez pas à vous soucier de trouver une station-service ou de planifier à l'avance pour faire le plein d'essence. C'est reconnu qu'il y aura des stations-service à peu près partout. Un réseau intégré de bornes de recharge est une priorité. Heureusement, le nombre de stations de recharge publiques augmente chaque jour. Il existe actuellement environ 22 000 stations de recharge aux États-Unis et au Canada . Des applications, pour les réseaux ChargePoint et PlugShare , facilitent grandement l’accès aux points de recharge. Les choses s’améliorent rapidement. Le mois dernier, lorsque CNN a organisé une assemblée publique sur le climat, tous les candidats démocrates étaient d’accord sur le besoin de mettre rapidement des véhicules électriques sur nos routes. «Nous devons retirer les véhicules à moteur à combustion de la route aussi rapidement que possible», a déclaré l'ancien vice-président Joe Biden. Et cela vient d'un homme de 76 ans. Pendant ce temps, votre voiture émet en moyenne environ 4,6 tonnes de dioxyde de carbone par an, ce qui entraîne le réchauffement et la mort de notre planète. Observer
Contribution: André H. Martel
L’Autopatrouille Tesla dans les Nouvelles …
Notre service a malheureusement été dans les nouvelles cette semaine pour un incident impliquant notre véhicule de patrouille de police électrique (Tesla Model S). Nous avons ajouté la Tesla en mars dernier à notre service d’autopatrouille. Au cours des six premiers mois, l’évaluation sur le rendement et la collecte initiale de données ont été très positives et nous envisageons l'élargissement du programme. Lors d'une poursuite vendredi soir dernier, la charge de la batterie a connu une baisse et nous aimerions avoir l'occasion de clarifier la situation et de fournir une explication supplémentaire en ce qui concerne ce qui s'est passé.
Vendredi après-midi, un agent de patrouille a vérifié notre véhicule de patrouille Tesla au début de son quart de travail et a remarqué que la batterie affichait une charge de 50%. L’autonomie d’une batterie typique en pleine charge varie de 350-380 km et pendant un quart de patrouille de 11 heures, les officiers de patrouille de Fremont conduisent environ 110-145 km. Bien que ce ne soit pas une politique, nous recommandons aux agents de commencer leur quart de travail avec au moins un demi-réservoir d'essence ou, dans ce cas, avec une charge de batterie de 50 %. Ce jour là, notre agent au volant de la Tesla a noté que la batterie était chargée à 50% quand il a commencé son quart de travail. Alors que le véhicule est régulièrement rechargé entre les quarts de travail, le vendredi, le véhicule venait d'être retourné de notre centre de triage. Normalement le véhicule retourne régulièrement à la fin de chaque quart de travail avec 40-60%, sinon plus, de la charge de la batterie restante. Neuf heures après le début du quart de travail de l'agent, à 23 h 05, il a participé à une poursuite qui a duré un total de huit minutes. La poursuite a commencé dans notre district d'Irvington et s'est dirigé sur Washington Blvd., avant de fusionner vers le sud sur la I680 en direction de San Jose. En quelques minutes, deux autres unités de patrouille de Fremont se trouvaient derrière la Tesla et participaient à la poursuite. De plus, la California Highway Patrol (CHP) a été avisée et a répondu à l’appel. Le protocole standard veut qu’une fois que CHP a été avisé, ils prennent en charge nos poursuites sur l'autoroute. La poursuite s'étendait sur environ 16 km et dépassait parfois 170 km/h. Des mises à jour régulières concernant la vitesse, l’emplacement, la circulation générale et l'état de la chaussée étaient régulièrement fournies par la seconde officier dans la poursuite. Juste avant la fin de la poursuite à 23 h 13, l'agent au volant de la Tesla a avisé ses unités de couverture qu'il allait devoir se retirer de la poursuite parce que sa batterie était à court. Juste après avoir franchi la sortie de l'autoroute Montague, le suspect a roulé sur l'accotement gauche de la route pour dépasser un véhicule. À ce moment-là, le sergent de police de Fremont qui supervisait la poursuite a donné l'ordre de mettre fin à ses activités afin d'assurer la sécurité publique. Les trois unités ont désactivé leur équipement d'urgence et sont revenues à des conditions de conduite normales. À ce moment-là, la Tesla a été conduite à une station de recharge à proximité et les unités supplémentaires de Fremont ont retourné à la ville. CHP a localisé le véhicule inoccupé dans le secteur de l'I680 et de la sortie Berryessa. À aucun moment la batterie de la Tesla n’a été un facteur dans notre capacité de poursuivre le suspect ou à remplir nos fonctions. Cette situation, bien qu'embarrassante, n'est pas différente des cas où une voiture de patrouille manque ou est à court de carburant. Au cours des dernières années, la communication radiophonique de la police est devenue facilement accessible grâce aux applications téléphoniques et il est fréquent que les médias d'information et même les membres de la collectivité surveillent et même l’enregistrent. Lundi, un journaliste local a communiqué avec notre service pour lui demander des détails supplémentaires concernant la poursuite. Le journaliste a ensuite écrit un article et publié une partie de notre communication radio. Depuis, le service a reçu de nombreuses demandes de renseignements des médias au sujet de la batterie du véhicule. Malheureusement, l'intérêt du public pour l'histoire l'a propulsé sous les feux de la rampe nationale. Au cours des six derniers mois, des données sur l’autonomie, le rendement, l'équipement et d'autres éléments ont été recueillies par les agents dans le cadre de son utilisation comme véhicule de patrouille. Au cours de cette période, nous avons documenté deux poursuites policières, où le véhicule a répondu et dépassé les attentes. Les données recueillies nous aideront à déterminer si la technologie VÉ répond aux applications de patrouille actuelles et si elle est rentable. Nous continuons de monitorer les données et d’évaluer les avantages de l'utilisation des véhicules électriques et leurs effets sur notre environnement. Nous espérons partager ces données et nos commentaires très bientôt. Le capitaine Sean Washington a déclaré : « Jusqu'à présent, le véhicule fonctionne extrêmement bien et a dépassé nos attentes. Nous sommes déjà dans les premières négociations pour l’intégration d'un deuxième véhicule, probablement un modèle de VUS, et nous sommes impatients de fournir nos premiers résultats d'évaluation dans un proche avenir. Pour de plus amples renseignements sur notre programme pilote de véhicules électriques, visitez www.fremontpolice.org/electricvehicle. Traduction libre d’un communiqué du service de police de Fremont, Californie
Contribution: André H. Martel
Depuis son lancement il y a dix ans, le célèbre fabricant américain de véhicules électriques (VÉ) Tesla, a réalisé un bénéfice net en seulement quatre trimestres. La société n'a pas encore enregistré de bénéfice annuel.
La rentabilisation des véhicules électriques pose un problème à l’industrie automobile. Hier, le fabricant chinois de véhicules électriques NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre, enregistrant une perte énorme. Les actions de la société ont fortement chuté après la publication de ses résultats.
On souligne fréquemment les pertes répétitives de Tesla, ces pertes font souvent craindre que l'entreprise puisse faire faillite. Cependant, Herbert Diess, PDG de Volkswagen, n'est pas de cet avis . Pendant ce temps, les fans de Tesla soulignent l’excellent ratio de marge brute et les livraisons de la société en constante hausse. Faire des profits avec les véhicules électriques a été jusqu’à présent une énigme pour Tesla, ainsi que pour l’ensemble du secteur des véhicules électriques. Hier, NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre. La société a enregistré une perte pire que prévue au cours du trimestre et ses actions à la bourse ont chuté hier. Il a clôturé la journée en baisse de 66% depuis le début de l'année. Tesla a seulement perdu 33% cette année. Ford ( F ) et General Motors ( GM ) sont dans le vert. NIO a signalé une grosse perte au deuxième trimestre. Bloomberg rapporte que NIO a accumulé 5 milliards de dollars de pertes en quatre ans. Il a fallu 15 ans à Tesla pour accumuler cette perte. Les volumes de ventes de Tesla sont bien plus importants que ceux des NIO, soulignant le fait qu'il n'est pas facile de gagner de l'argent avec les véhicules électriques. En dépit de généreuses subventions gouvernementales, les fabricants de véhicules électriques ont du mal à générer des bénéfices. Ce ne sont pas seulement les fabricants de véhicules électriques tels que Tesla et NIO qui luttent pour faire des profits, les constructeurs automobiles établis semblent également être mis au défi. Bien que peu de constructeurs se soient intéressés à la rentabilité de leurs véhicules électriques , le regretté Sergio Marchionne, ancien PDG de Fiat Chrysler , a déjà déclaré que Fiat Chrysler perdait de l'argent sur ses véhicules électriques . Il a même dit qu'il ne voulait pas que les clients achètent les véhicules électriques de l'entreprise, car cela leur faisait perdre de l'argent. Dernièrement, lors de l'annonce des résultats de GM pour le quatrième trimestre de 2018, la présidente-directrice générale, Mary Barra, a été interrogée sur le calendrier de rentabilité de l'entreprise en matière de véhicules électriques. Elle a déclaré : «Je dirais au début de la prochaine décennie, mais je ne mettrais pas plus de précision sur la rentabilité des véhicules électriques que cela.» Malgré les difficultés, les constructeurs automobiles ont toujours de grands projets en matière de véhicules électriques et y investissent beaucoup. Par exemple, Honda Motors prévoit ne vendre que des véhicules électriques en Europe d'ici 2025 . En outre, la Chine vise toujours à accroître la pénétration des véhicules électriques. Malgré les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le pays a exempté la taxe à l'achat plusieurs modèles de Tesla. Bien que les points de vue diffèrent quant au rythme de l'électrification des véhicules, il existe un changement indéniable vers les véhicules électriques. Grâce à son positionnement, Tesla, semble la mieux placée pour capitaliser sur la tendance. La société s'efforce d'atteindre la rentabilité en augmentant ses livraisons et en se concentrant sur le contrôle des coûts. The Market List
Contribution: André H. Martel
Les États-Unis ont un problème de batterie dans la course à la suprématie de la voiture électrique25/9/2019
La pression des États-Unis pour contester la domination de la Chine dans la production et la vente de véhicules électriques présente au moins un maillon faible: la plupart des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries sont extraites ailleurs.
Des entreprises chinoises et américaines ont beaucoup investi dans des projets d'extraction de lithium au Chili, en Australie et en Argentine, parmi les principaux pays producteurs du monde. Mais contrairement aux États-Unis, les entreprises chinoises ont également investi chez eux, la nation asiatique produisant près de huit fois plus de lithium que les États-Unis.
La question des matières premières fera l'objet d'une discussion lors d'une réunion à Washington le 2 mai prochain. Elle devrait amener les responsables gouvernementaux, les constructeurs automobiles, les sociétés minières et les consultants sur la nécessité de rationaliser le processus de délivrance de permis américain pour les nouveaux projets de lithium et les achats en stock. "Cela fait des décennies que des installations de raffinage de lithium ont été construites aux États-Unis", a déclaré Eric Norris, président du lithium chez Albemarle Corp., le plus grand producteur mondial de minerai. "Tout nouveau projet prendra du temps à se développer, car les organismes de règlementation déterminent les autorisations requises, l'impact potentiel sur la communauté, etc." Les États-Unis produisent seulement 1,2% du lithium mondial. L'augmentation de la production locale de minéraux bruts serait la première étape vers la mise en place d'une industrie des batteries rechargeables concentrée jusqu'à présent en Asie. Les Etats-Unis ne contrôlent qu'environ 13% de la capacité de production mondiale de piles au lithium, et aucune croissance n'est attendue, selon BloombergNEF . La Chine contrôle maintenant environ les deux tiers de cette industrie et le BNEF prévoit une croissance d'environ 73% d'ici 2021. La différence apparaît déjà dans les ventes. Environ la moitié des véhicules électriques dans le monde sont vendus en Chine, un chiffre à la hausse. Les ventes ont bondi de 150% au premier trimestre de 2018 par rapport à l'année précédente, selon le BNEF. "Vous ne pouvez pas construire un demi-million de batteries de véhicules électriques sans un approvisionnement sécurisé en plusieurs matières premières critiques", a déclaré Chris Berry, analyste des métaux pour batteries chez House Mountain Partners. "Si les États-Unis sont à la traîne dans la constitution de capacités en lithium ou en cathodes, le dynamisme de sa chaîne d'approvisionnement et sa compétitivité autour du nouveau thème de l'énergie seront menacés." La société chinoise Jiangxi Ganfeng Lithium Co. a acquis 37,5% du projet de lithium Cauchari-Olaroz en Argentine, qui devrait commencer à produire en 2021. Tianqi Lithium Corp. a versé 4 milliards de dollars pour une participation de 24% dans Soc. Quimica & Minera de Chile et la même société font partie de la coentreprise Talison , qui contrôle la mine de lithium géante Greenbushes en Australie. Les métaux nécessaires à la fabrication de piles rechargeables utilisées dans tous les domaines, pour la construction d’une Tesla au stockage d'énergie en passant par les iPhones, comprennent le graphite, le manganèse, le nickel, le cobalt et le lithium. Selon le US Geological Survey, les États-Unis importent au moins la moitié de chacun de ces besoins en métaux. La réunion de cette semaine à Washington est organisée par Benchmark Mineral Intelligence , un consultant du secteur spécialisé dans la chaîne d'approvisionnement des batteries lithium-ion. Lors d'un témoignage devant le Congrès américain en février, le dirigeant de la société, Simon Moores, a averti que le rôle actuel des États-Unis dans la chaîne d'approvisionnement était en train d'être dépassé par la Chine. "Il n'y a aucune raison pour que les entreprises ne puissent pas mobiliser des capitaux, ni construire ni exploiter des mines de lithium aux États-Unis", a déclaré Berry. "Le processus d'autorisation peut être un peu plus long aux États-Unis par rapport à d'autres régions du monde, mais avec autant d'attention portée à la durabilité et à la transparence de la chaîne d'approvisionnement, les garanties environnementales sont indispensables". Toutefois, la demande de lithium devant passer de plus de 300 000 tonnes par an à un million de tonnes d’ici 2025, les sociétés minières doivent croître rapidement et préfèrent le faire dans des pays qu’elles connaissent bien. Albemarle, la seule entreprise produisant du lithium aux États-Unis, a indiqué dans une réponse écrite aux questions qu'elle se concentrait sur l'expansion des opérations en Australie et au Chili. Il est trop tôt pour se prononcer sur la viabilité ou le calendrier d'une expansion à Silver Peak, une mine produisant 6 000 tonnes de carbonate de lithium par an, a expliqué Albemarle's Norris. La société a mené à bien un programme d'exploration sur un site de roche dure à Kings Mountain, mais Norris l'a décrit comme un actif à long terme aux toutes premières étapes de l'évaluation. Aux États-Unis, aucune mine de lithium ne devrait commencer à produire au cours des trois prochaines années et aucune production importante de lithium ne devrait toucher les marchés mondiaux dans les cinq prochaines années, selon Christopher Perrella, analyste des produits chimiques chez Bloomberg Intelligence. Certaines petites sociétés minières cherchent néanmoins à construire de nouvelles mines à moyen et long terme. La société Lithium Americas Corp, une société basée à Vancouver, espère obtenir des permis pour son projet Thacker Pass au Nevada en 2020. La construction de la mine, d'une capacité de production annuelle initiale de 30 000 tonnes, pourrait débuter ses opérations l'année prochaine si la société peut lever les 581 millions de dollars nécessaires pour entreprendre son projet. "Les défis sont d'attirer des capitaux et de démarrer le projet assez rapidement ", a déclaré Jonathan Evans, chef de l'exploitation. "Le marché des véhicules électriques et des batteries de stockage va vraiment se développer d'ici les cinq prochaines années, il est donc essentiel d'investir maintenant." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Il a fallu environ 15 ans à Tesla Inc. pour accumuler 5 milliards de dollars de pertes alors que Nio l'a fait en quatre.
NIO ES8, Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
La saignée continue. NIO Inc., basé à Shanghai, devrait annoncer mardi avoir perdu 2,6 milliards de yuans (environ 369 millions de dollars), soit environ 4 millions de dollars par jour, au deuxième trimestre, selon les estimations de deux analystes. Cela porterait à environ 5,7 milliards de dollars les pertes accumulées au sein de l'entreprise, soutenue par le géant de la technologie Tencent Holdings Ltd, depuis la fondation du constructeur automobile par William Li en 2014.
NIO devrait enregistrer une autre perte pour le deuxième trimestre. Les dépassements de coûts, les faibles ventes et les rappels importants ont conduit NIO à plonger de 74% depuis que sa valeur marchande a atteint un record de 11,9 milliards de dollars il y a environ un an. Plus généralement, le renversement de fortune de la société illustre pourquoi on craint de plus en plus que la Chine ait créé une bulle de véhicules électriques qui serait sur le point d'éclater. Chez NIO, la pression monte pour recueillir de nouveaux fonds. Le constructeur automobile cherche à réduire ses effectifs de 14% à 7 500 personnes d'ici la fin du mois. Les incidents impliquant des batteries qui ont pris feu ou dégagé de la fumée ont forcé NIO à rappeler environ 4 800 véhicules, soit près de 20% de toutes les voitures vendues. Les livraisons du deuxième trimestre ont diminué par rapport au trimestre précédent. La société a également abandonné la construction d'une usine de fabrication à Shanghai suite à la décision du gouvernement de fournir un soutien financier à Tesla. Au lieu de cela, NIO a confié à la compagnie Anhui Jianghuai Automobile Group Co. la production de ses voitures ES6 et ES8 . Et même si Tencent et Li ont investi 100 millions $ dans l'entreprise NIO ce mois - ci, la nature de l'industrie automobile signifie qu’autant d' argent ne durera pas longtemps, a déclaré Bill Russo, fondateur et PDG de Automobility Ltd., une Société de conseil en automobile basée à Shanghai. M. Li a minimisé les difficultés rencontrées par son entreprise, affirmant dans une interview en juin que la déroute des actions de NIO n'était pas grave et que les investisseurs devaient comprendre que la fabrication de voitures neuves coûtait beaucoup d'argent.
William Li, fondateur et chef de la direction de NIO Inc., commente le cours de l'action de la société et affirme que sa société réalisera des bénéfices plus rapidement que Tesla. Il parle avec Selina Wang de Bloomberg. (En mandarin avec traduction anglaise.) (Source: Bloomberg)
Mais le constructeur automobile est en manque de ressource financière et espère maintenant recevoir 10 milliards de yuans d'une société d'investissement soutenue par la ville de Beijing.
Un autre défi imminent pour NIO est la compagnie Tesla, qui prévoit débuter sa production en Chine plus tard cette année, ce qui permettra à la société américaine de réduire le prix de ses véhicules vendus dans le pays. «NIO n’a pas choisi le bon positionnement » a déclaré Yale Zhang, fondateur et PDG d'AutoForesight. "Je ne suis pas optimiste quant à son avenir à long terme." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Aujourd'hui, Mazda a confirmé qu'elle dévoilerait un nouveau véhicule électrique au Salon de l'automobile de Tokyo le mois prochain, selon le magazine Automotive News .
Mazda développe actuellement un nouveau véhicule électrique, avec des prototypes montés sur une carrosserie croisée de style «CX» . Mais Mazda affirme cependant que ce nouveau véhicule électrique sera un tout nouveau modèle, et non le châssis du CX-30 qui a été repéré sur des prototypes.
On en est encore aux spéculations, considérant que la voiture n'a pas encore été dévoilée et n'a été aperçue que sous forme de prototype. Bien que Mazda n’ait pas annoncé de date de sortie, certaines déclarations laissent croire que le premier véhicule électrique de Mazda serait sur la route en 2020 . Tout ce que nous savons est que cette voiture sera un tout nouveau modèle, mais par contre, il a été confirmé que Mazda prévoit par contre proposer des modèles tout électriques et hybrides rechargeables en Amérique du Nord. Le groupe motopropulseur électrique du prototype est équipé d’une batterie de 35,5 kWh. Il peut fournir une puissance de 105 kW (142 ch) et un couple de 264 Nm (195 lb-pi). Nous ne savons pas encore quelles options de chargement seront disponibles ni quelle autonomie aura la voiture. Son autonomie devrait se situer quelque part entre 195 et 225 km avec une batterie de cette taille. Ces chiffres les placent dans les modèles de base du marché actuel des véhicules électriques: une Nissan Leaf de base dispose d’une batterie de 147 ch et de 40 kWh pour une autonomie de 245 km. D'autres modèles du marché, tels que les Chevrolet Bolt et Kia Niro / Hyundai Kona et Nissan Leaf Plus, offrent des batteries plus puissantes. Mazda a précédemment indiqué que son premier VÉ se situerait entre un CX-5 et un CX-3, ce qui le situerait bien dans la catégorie des véhicules susmentionnés. C'est un segment de voiture populaire aux États-Unis à l'heure actuelle, et alors que la première génération de voitures électriques était principalement constituée de petites berlines à hayon, nous voyons beaucoup de nouveaux véhicules électriques dans la catégorie multi segment. Quelques nouvelles berlines électriques font également leur apparition, les Honda E et Mini Cooper SE offrent des caractéristiques de batterie et de puissance similaires, mais les voitures destinées à l’UE, telles que la Renault Zoe , la Peugeot e-208 et l’ Opel Corsa-e, ont toutes une autonomie de plus de 320 km. Ces véhicules à hayon sont pertinents parce que les anciens véhicules à petites batteries sont proposés à des prix similaires à ceux des derniers véhicules à grandes batteries, ce qui peut être difficile à vendre. Mazda pourrait tomber dans le même piège si son prix était trop élevé. Il faudra probablement fixer un prix plus proche du prix du prix de base (environ 30 000 USD avant les incitatifs), plutôt que le prix d'un Chevy Bolt (environ 37 000 USD avant les incitatifs), ou encore proposer des avantages que Kia, Hyundai et Chevy ne peuvent pas offrir. Nous le saurons le mois prochain au Tokyo Motor Show. Selon Electrek, Mazda a été jusqu’à maintenant absente de dans la stratégie globale d’électrification de sa flotte. À l'heure actuelle, ils n'ont pas de VÉ ou d'hybrides rechargeables sur la route ou annoncés pour l'avenir. Par le passé, ils ont fait preuve de dérision en parlant d'électrification. Au début, ils ne parlaient que des véhicules électriques pour se conformer à la règlementation ZEV et prévoyaient un lancement éventuel en 2019. Et en 2017, Robert Davis, vice-président des opérations nord-américaines de Mazda, semblait tout ignorer de l'état des voitures électriques . Mais ils semblent au moins en venir à la conclusion que la propulsion électrique est inévitable. Ils ont créé une un partenariat avec Toyota pour expérimenter les technologies électriques bien que Toyota soit qu’ère plus avancée qu’eux-mêmes. Ce nouveau modèle ne fera cependant pas issu du partenariat avec Toyota puisqu’il a été conçu exclusivement par Mazda. D'autres modèles hybrides rechargeables seront ajoutés à la gamme Mazda en 2021 et 2022. Mazda est l’un des plus petits constructeurs automobiles du monde. Depuis de nombreuses années, l’une de ses excuses est qu’ils n’avaient pas les ressources nécessaires pour développer de nouveaux groupes motopropulseurs. Mais un plus petit constructeur que Mazda, la compagnie Tesla a pu développer des groupes motopropulseurs électriques, ce qui a fini par transformer l'industrie. D'autant plus que Mazda a consacré de nombreuses ressources à la recherche d'un groupe motopropulseur unique, le moteur rotatif. Ils trouveront sûrement du temps et de l’argent pour développer une technologie aussi simple que des moteurs électriques. Mazda a toujours su fabriquer des voitures sportives et amusantes, qui ne peuvent que se bonifier avec l’électrification. De plus le fait d’être un plus petit manufacturier est avantageux, dans la mesure où c’est beaucoup plus facile de mettre rapidement de nouvelles idées ou un nouveau produit sur la route sans avoir à affronter une structure massive. C’est intéressant de voir Mazda entrer enfin dans la mêlée et faire un effort sérieux pour joindre le groupe. electrek
Contribution : André H. Martel
La startup avait déjà collecté plus d'un milliard de dollars auprès d'Amazon, de Ford et d'autres investisseurs.
Rivian a reçu 350 millions de dollars supplémentaires pour financer la commercialisation de ses camions électriques et de ses VUS.
Cet investissement provient de Cox Automotive, une société qui emploie 34 000 personnes dont la mission est de faciliter la vente de voitures par le biais de marques telles que Kelley Blue Book et de sa division de vente en ligne Autotrader. L’accord établit une relation stratégique entre la start-up lancée il y a 10 ans sur le point de mettre son produit sur le marché et une entreprise établie possédant une vaste expérience de la gestion de l’achat et de la vente de véhicules. Dans un récent communiqué, le fondateur et directeur général RJ Scaringe déclarait que son objectif était de permettre au plus grand nombre possible de consommateurs de se procurer le produit que son entreprise avait créé. L’implication planétaire, les capacités de service et de logistique ainsi que la plateforme technologique de vente au détail de Cox Automotive en font un excellent partenaire pour l’atteinte de cet objectif. Comme Tesla, Rivian a en concevant sa propre voiture de sport électrique, mais elle a rapidement axé sa production vers les véhicules d’aventure hors route. Les camionnettes R1T et SUV R1S de Rivian devraient être commercialisées d'ici la fin de 2020 avec une autonomie pouvant atteindre 645 km à un prix inférieur à 90 000 USD . Elles seront dotées d’une architecture à quatre moteurs (un moteur à commande numérique par roue), d’une plateforme de données sur mesure, d’un système de gestion de la batterie et de commandes de conduite autonome. Rivian a commencé ses opérations en 2019 avec 500 millions de dollars en poche et 600 employés. Ensuite, Amazon a investi de 700 millions de dollars en février et Ford Motor Company, constructeur du camion F-150, le véhicule le plus vendu en Amérique, a injecté 500 millions de dollars en avril. Le montant total collecté s'élève à 2,05 milliards USD et Rivian compte maintenant plus de 1 000 employés. Chacun de ces investisseurs a un intérêt stratégique dans une entreprise de camionnage électrique. Amazon gère une immense opération de logistique qui pourrait bénéficier d'un service de transport routier plus économe en carburant. Ford doit son succès à sa célèbre ligne de camionnettes, mais commence tout juste à sortir des versions électriques de ses voitures emblématiques. Cox ajoute de nouvelles capacités stratégiques axées sur la logistique des ventes automobiles. Tesla a choisi de créer sa propre infrastructure de vente en prenant en charge un réseau de magasins et en effectuant la livraison des voitures aux clients. Rivian souhaite plutôt utiliser sa relation avec Cox pour puiser dans les canaux de vente existants. Scaringe a expliqué à Julia Pyper de GTM, dans un entretien publié plus tôt cette année, que la société avait décidé de développer ses véhicules près de Detroit afin de tirer parti des ressources industrielles et des chaînes d'approvisionnement. Parallèlement, l’entreprise développe son logiciel et ses systèmes de conduite autonomes à San Jose et construit des batteries dans le sud de la Californie. Une fois complétées, les pièces sont assemblées dans une usine de 2,6 millions de pieds carrés située à Normal, dans l’Illinois, autrefois utilisée puis abandonnée par Mitsubishi . GTM
Contribution: André H. Martel
Tesla travaille actuellement à l’amélioration de son usine de Fremont, notamment grâce à l’installation d’un nouveau panneau solaire, le premier à l’usine, et d’un nouveau Superchargeur de 24 places.
Il avait été récemment annoncé que Tesla travaillait sur la 5ème chaîne de montage de l'usine de Fremont en prévision de la production du Model Y, suite à une nouvelle demande de permis de construction présentée à la ville de Fremont.
Il s’avère que Tesla a fait la demande d’autres permis de construction au cours des dernières semaines pour des mises à niveau intéressantes de l’usine. L'un de ces permis est pour l’installation d’un nouveau panneau solaire sur le toit de l'usine. Bien que Tesla soit depuis longtemps un installateur solaire, la société a parfois mis du temps à installer l’énergie solaire sur ses propres sites. Par exemple, Tesla a mis des années à installer un panneau solaire dans sa Gigafactory 1 au Nevada . L'usine Tesla de Fremont n'a toujours pas de panneau solaire sur le toit, mais cela devrait bientôt être corrigé. Une nouvelle demande de permis de construction déposée la semaine dernière, confirme que Tesla envisage d'installer un système photovoltaïque sur le toit de son bâtiment administratif. Image du bâtiment administratif Tesla de l'usine Fremont:
La demande de permis de construire ne mentionne ni la taille ni la capacité du nouveau panneau solaire sur le toit.
Il s’agit d’un ajout à la structure existante de l’usine de Fremont utilisée pour tester ses tuiles solaires. Les récentes demandes de permis de construire confirment que Tesla y travaille toujours. En outre, une autre demande de permis déposée par Tesla il y a quelques semaines montre que Tesla désire installer une nouvelle station de Superchargeurs. La demande est pour l'installation de 24 Superchargeurs derrière la section de l’usine South Paint, incluant l’installation d’un nouveau recouvrement en asphalte, la fourniture d’éclairage et l’alimentation en énergie nécessaire au bon fonctionnement des équipements ainsi que les détails de l’ancrage structurel des socles. ” Le fait qu'elle soit située derrière l'atelier de peinture du sud pourrait signifier qu'elle ne sera pas accessible au public, comme la principale station de Superchargeurs de l'usine Tesla. Tesla a déjà installé une station Superchargeur à l'intérieur et à l'extérieur de l'usine pour répondre à des besoins internes, tels que la recharge des véhicules sortant de la chaîne de montage. Ces nouveaux projets interviennent alors que Tesla prévoit augmenter considérablement la production de l’usine de Fremont au cours des prochaines années. Si Tesla atteint ses objectifs, la production du Model Y pourrait plus que doubler la production annuelle actuelle d'environ 300 000 voitures d'ici à la fin de 2020. electrek
Contribution: André H. Martel
Les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie, une institution qui conseille les pays industrialisés en matière de politique énergétique, illustrent la vitesse à laquelle le système de transport mondial s'oriente de plus en plus vers des carburants plus propres, alors que les gouvernements s’efforcent de limiter la pollution et les gaz à effet de serre.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée lors d'une rencontre avec les médias au salon automobile Auto China à Beijing en avril . Le parc mondial de véhicules électriques devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions d'unités l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie. Photo: Reuters
Teslas et les Nissan Leafs deviendront probablement un phénomène beaucoup plus répandu sur les routes du monde au cours des deux prochaines années, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie.
Le parc mondial de véhicules électriques (VÉ) devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions de véhicules d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions l'an dernier, selon un rapport publié mercredi par l'institution basée à Paris, créée pour conseiller les pays industrialisés sur leur politique énergétique. Les ventes devraient monter en moyenne de 24% chaque année jusqu'en 2030. Les résultats illustrent la rapidité avec laquelle le système de transport mondial s'oriente vers des carburants plus propres, les gouvernements s'attachant à limiter la pollution et les gaz à effet de serre. Le marché chinois des voitures électriques croît deux fois plus vite que celui des États-Unis. Voici pourquoi Tesla et Nissan Motor possèdent parmi les véhicules électriques les plus connus sur le marché, mais les autres constructeurs automobiles, comme Volkswagen, General Motors et Audi, ont emboité le pas en annonçant la venue des dizaines de versions de leurs modèles électriques. Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport de l'AIE:
Les travailleurs inspectent les voitures électriques Baojun E100 dans une usine d'assemblage exploitée par General Motors et ses partenaires locaux à Liuzhou, une ville de la région autonome du Guangxi Zhuang en Chine, en novembre dernier. Photo: Reuters
1. La Chine restera le plus grand marché du monde.
Selon les estimations de l'AIE, les véhicules électriques devraient représenter plus du quart des véhicules vendus en Chine d'ici 2030, contre 2,2% l'an dernier. L'année dernière, plus de la moitié des ventes mondiales ont été réalisées en Chine, suivies des États-Unis. Le gouvernement chinois a mis en place un certain nombre de politiques pour encourager l’acquisition de véhicules électriques, dans le cadre d'un effort visant à réduire la pollution de l'air dans les villes saturées par le smog. L'année dernière, Pékin a défini des exigences minimales pour les constructeurs automobiles nationaux en matière de production de véhicules électriques via un système d'échange de crédits. Il a également prolongé le rabais de taxe de 10% accordé aux consommateurs jusqu'en 2020.
Le Superchargeur Tesla au parc scientifique de Hong Kong à Tai Po. Photo: KY Cheng
2. Les véhicules électriques devraient réduire substantiellement la consommation d’énergie fossile.
Les voitures électriques seront de plus en plus alimentées par des centrales électriques, au lieu d'essence ou de diesel. Avec environ 130 millions de véhicules légers attendus sur les routes de la planète d'ici 2030, l'AIE estime qu'environ 2,57 millions de barils de pétrole par jour seront éliminés. C'est à peu près ce que l'Allemagne utilise chaque jour. L'année dernière, la flotte mondiale de véhicules électriques a réduit la consommation d’énergie fossile de 380 000 barils par jour, environ la moitié de ce que la Belgique consomme. Selon l’AIE, Bloomberg New Energy Finance estime que 2,23 millions de barils par jour seront retirés du marché par des véhicules électriques d’ici la fin de la prochaine décennie.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée devant la Gigafactory de la société, qui produit des batteries pour le constructeur de voitures électriques, dans le Nevada, aux États-Unis. Photo: Reuters
3. Au moins 10 Super usines de batteries supplémentaires seront nécessaires
La demande de batteries devrait être multipliée par 15 d'ici 2030, principalement grâce à cause de toutes ces nouvelles voitures et les fourgonnettes électriques. Le marché en plein essor de la Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale, suivi de l'Europe, de l'Inde et des États-Unis. Cela signifie que le monde aura besoin de beaucoup plus d'installations pour produire ces batteries, comme la Gigafactory construite par Tesla, dans le Nevada. Cette installation tire son nom du mot giga, qui signifie milliards. Elle peut produire des batteries d'une capacité de 35 gigawattheures sur une superficie de 4,9 millions de pieds carrés.
Le bus électronique BYD à Shenzhen. Photo: Xiaomei Chen
4. Les bus seront de plus en plus électriques.
Selon l'AIE, 1,5 million de bus électriques rouleront sur la planète d'ici 2030, contre 370 000 l'année dernière. Près de 100 000 bus urbains électrifiés ont été vendus l'année dernière, dont 99% en Chine. La ville côtière méridionale de Shenzhen mène le peloton avec une flotte de bus entièrement électriques. Un certain nombre de villes de la région nordique européenne telles qu'Oslo, Trondheim et Göteborg ont également des bus électriques en service.
Un ouvrier montre un échantillon de carbonate de lithium traité provenant de la mine de Rockwood, le plus grand gisement de lithium actuellement en production, dans le nord du Chili. Le lithium, le «pétrole blanc», est à la base du développement du monde moderne. Il constitue un faible composant, mais il est irremplaçable pour les piles rechargeables, utilisé dans les appareils grand public tels que les téléphones et les voitures électriques. Photo: Reuters
5. La demande de cobalt et de lithium est en hausse.
Le cobalt et le lithium sont des minerais clés pour produire les batteries qui alimentent les véhicules électriques, ainsi que pour les composants électroniques, les téléphones intelligents ainsi que pour la production d’ordinateurs portables. La demande pourrait peut-être être multipliée par dix, mais les progrès technologiques et les ajustements apportés à la chimie des batteries pourraient également considérablement la réduire. Étant donné qu'environ 60% du cobalt dans le monde est extrait en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est encore omniprésent, les fabricants de piles et accumulateurs doivent démontrer que leurs produits sont conçus et fabriqués de manière acceptable. Cela pourrait cependant constituer une incitation à abandonner les batteries lourdes de cobalt pour des produits plus socialement acceptables. South China Morning Post
Contribution: André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
Stations de recharge Tesla en Californie. Photographe: Patrick T. Fallon / Bloomberg © 2019 BLOOMBERG FINANCE LP
Selon cette nouvelle étude, l’avenir des énergies fossiles n’est pas très brillant. En effet selon cette étude, le pétrole devrait coûter entre 10 et 20 dollars le baril pour rester compétitif en tant que carburant pour le transport.
La nouvelle étude de BNP Paribas indique que les avantages économiques des énergies renouvelables font en sorte que le pétrole ne pourrait demeurer compétitif au prix actuel. L'auteur du rapport, Mark Lewis, responsable mondial de la durabilité, confirmait que «l'électricité renouvelable à court terme a un coût marginal nul, est plus propre sur le plan environnemental, est beaucoup plus facile à transporter et peut facilement remplacer jusqu'à 40% de la demande mondiale en pétrole». L'industrie pétrolière est confrontée à une perturbation de la même ampleur que celle qui a frappé le secteur des services publics en Europe au cours de la dernière décennie, a-t-il ajouté. Le rapport, Wells, Wires and Wheels… évoque le difficile chemin à parcourir pour le pétrole et introduit le concept de retour sur investissement du capital investi (EROCI), qui met l'accent sur la capacité de production d’énergie générée par un investissement de 100 milliards de dollars sur le pétrole et les énergies renouvelables nécessaire pour alimenter des voitures et autres véhicules légers. «Pour une dépense en capital donnée sur le pétrole et les énergies renouvelables, combien d’énergie pouvons-nous espérer? L’analyse indique que, pour les mêmes dépenses en capital, les nouveaux projets éoliens et solaires associés à des véhicules électriques produiront six à sept fois plus d'énergie utile que le pétrole à 60 dollars le baril pour les véhicules légers à essence et trois à quatre fois plus que le pétrole à 60 dollars le baril pour les véhicules légers fonctionnant au diesel », a déclaré Lewis. En conséquence, selon le rapport, le prix du pétrole qui pourrait permettre à l'essence de rester compétitif en tant que source de mobilité se situe entre 9 à 10 dollars le baril et de 17 à 19 dollars le baril pour le diesel. «La conclusion de l’analyse est que, si aujourd'hui nous avions la possibilité de rebâtir le système énergétique mondial à neuf, les considérations économiques dicteraient qu'au minimum l'infrastructure de transport routier soit construite autour de véhicules électriques fonctionnant à l'énergie éolienne et solaire. ". Forbes
Contribution: André H. Martel
GM obtient une subvention du gouvernement américain pour développer des batteries à l’état solide29/8/2019
General Motors est le plus récent constructeur automobile à travailler sur les batteries au lithium à l'état solide, grâce à une subvention de 2 millions de dollars de l’Oncle Sam.
L'argent fait partie d'une subvention plus importante destinée à développer des groupes motopropulseurs plus économes en carburant, a rapporté CNET . La société devrait aussi développer un moteur plus léger et plus efficace pour les camions de poids moyen, peut-être pour remplacer le V8 de 6,2 litres de la société. Les batteries au lithium à l'état solide remplacent les solvants organiques liquides inflammables tels que le carbonate d'éthylène en tant qu'électrolyte dans les batteries au lithium classiques avec un électrolyte en céramique solide et ininflammable. Cela permet aux ingénieurs d'introduire plus d'atomes de lithium dans la batterie pour lui donner plus d'énergie sans augmenter la volatilité, ce qui pourrait conduire à des batteries plus légères pour les voitures électriques et permettre une autonomie plus longue.
Packs de batterie VW
Jusqu'à présent, des problèmes complexes de fabrication, de coût et de puissance ont ralenti le développement des batteries.
D'autres constructeurs automobiles, notamment Volkswagen , Toyota, Honda, Nissan et le constructeur d'automobiles Fisker, se lancent également dans la course au développement de batteries à l'état solide pour voitures électriques. GM collabore également avec Honda dans le cadre d'une entreprise commune pour développer les futures technologies de voiture électrique et de pile à combustible , notamment les batteries.
Batterie Nio ES6
John Goodenough, professeur d'ingénierie à l'Université du Texas, co-inventeur de la batterie lithium-ion moderne, a annoncé une percée dans les batteries au lithium à l'état solide en 2017, mais à cause de longs délais inhérents au développement automobile, cette percée n’a pas encore vu la lumière du jour.
Les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries ne sont pas tous optimistes quant aux perspectives offertes par les batteries à électrolyte solide. Panasonic, partenaire de Tesla dans le domaine des batteries, a déclaré ne pas s'attendre à ce que les batteries au lithium à semi-conducteurs soient commercialement viables avant 10 ans . Tesla a récemment acheté le fabricant d’ultracondensateurs Maxwell Technologies. Elon Musk, PDG de Tesla, a déclaré que les ultracondensateurs sont plus prometteurs pour les voitures électriques que les batteries lithium-ion. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Cliquer ici pour modifier.
Tesla continue d’accroitre sa flotte de services mobiles, avec une combinaison de fourgonnettes Ford Transit existantes, de berlines Model S et de quelques VUS Model X.
Les véhicules Ford Transit, qui constituaient la majeure partie du parc de véhicules de service de Tesla depuis sa création, ont coûté 80 000 dollars, pour transformer la coque vide d'un fourgon en une station-service mobile extrêmement performante pour les véhicules de Tesla. Plus récemment, la société a commencé à réaffecter quelques Model S, (des retours de location) en véhicules de service mobiles.
Un véhicule de service mobile Tesla mModel S au centre de services Fremont. Crédit image: Kyle Field | CleanTechnica
Tesla exploite actuellement les fourgonnettes à partir de chaque centre de service et ajoute plus de véhicules à mesure que la densité de clientèle augmente dans la région. Cela lui permet d’augmenter rapidement et à moindre coût sa capacité de service sans trop de dépenses en capital. C’est important de pouvoir offrir un service mobile chez le client ou à la maison. C'est le genre de service qui rend les clients plus heureux et qui améliore le bouche à oreille.
Selon l'un des techniciens du service après-vente Tesla, les berlines Model S ne sont pas aussi efficaces que les fourgonnettes de service, car la configuration de la berline n'est tout simplement pas idéale pour ce type de travail. Les techniciens jouent alors à un jeu de Tetris virtuel pour insérer des pièces et des outils dans les véhicules. Les fourgonnettes, par contre, sont bien adaptées à la tâche et ont été conçues et construites comme des outils de travail efficaces sur le terrain.
Une fourgonnette de service mobile Ford Transit Tesla. Crédit image: Kyle Field | CleanTechnica
Par exemple, lors d'une récente visite d'assistance mobile pour réparer un verrou de porte électromagnétique défectueux dans un Model 3, la visite a pris environ 15 minutes, le temps d’ouvrir le garage de faire la réparation et de discuter avec le technicien quelques minutes. Faire une visite chez un mécanicien ou le concessionnaire le plus proche prendrait beaucoup plus de temps d’abord pour s’y rendre, sans parler de l'enregistrement et de l'attente pendant que l’on effectue la réparation.
Tesla commence également à réutiliser les retours de bail du Model X pour son parc de services mobiles, ce qui produira sûrement de véhicules de service plus efficaces que le Model S. La possibilité d'ouvrir les portes papillons et le hayon arrière offrent un meilleur accès que le Model S et permettent aussi d’y stocker des objets et des outils beaucoup plus volumineux.
Un centre de service Tesla. Crédit image: Tesla
On peut facilement imaginer ce que pourrait être la future flotte de véhicules électriques que Tesla utilisera pour réparer les véhicules de sa clientèle. En effet, principalement à cause de l'espace de rangement requis et du nombre de kilomètres que doivent faire ces véhicules de service chaque année les 1,000 premiers camions Tesla Model P (P pour pickup) qui sortiront de sa chaîne de production seraient une option fort intéressante pour la compagnie.
Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Peu de temps après, il était devenu évident que CCS, avec le poids de l'industrie automobile européenne et américaine derrière elle et que l’ajout de l'industrie coréenne lui permettrait de gagner la course. Pourtant, aujourd’hui, lorsque vous regardez les chiffres, tels que calculés par le Centre de données sur les carburants alternatifs du gouvernement américain, vous constaterez que, même aujourd’hui, au second semestre de 2019, il existe encore plus de sites pour charger rapidement les véhicules CHAdeMO que ceux avec CCS.
CHAdeMO, CCS et Superchargeur - Centre de données sur les carburants de remplacement, 20 août 2019
Au 20 août 2019, il y avait 2 140 stations de recharge et 3 010 bornes de recharge rapide CHAdeMO. CCS est toujours à la traîne de plus de 250 stations par rapport à CHAdeMO, alors qu’il dispose de 500 bornes supplémentaires. Et Tesla dispose de 678 emplacements de superchargeurs avec 6 340 bornes. La gamme Nissan Leaf est la seule encore sur le marché à utiliser principalement la norme CHAdeMO.
Lorsque la première station de charge rapide CCS (Combined Charging System) est enfin arrivée aux États-Unis en octobre 2013, elle avait déjà quelques années de retard dans le déploiement de stations utilisant le standard CHAdeMO prôné par les constructeurs automobiles japonais et plus d'un an après l’installation des premiers superchargeurs Tesla. . En 2014 et 2015, l' Europe a pris une longueur d'avance avec l'infrastructure de charge rapide CCS et a essentiellement décidé d'en faire le standard dominant, tandis que les États-Unis ont pris du retard dans le déploiement du matériel.
Chevrolet Spark EV à la station de charge rapide CCS à San Diego.
Bien que la Chevrolet Spark EV 2014 soit le premier modèle disponible aux États-Unis avec CCS , GM a obstinément affirmé qu'elle ne financerait pas les sites de recharge rapide CCS pour sa Chevrolet Bolt. Pendant ce temps, Nissan a aidé à subventionner la croissance d’un réseau CHAdeMO. Il en était de même pour les premiers fonds fédéraux et étatiques destinés à la construction d'autoroutes électriques avec des bornes de recharge rapides soigneusement espacés, qui avaient été approuvés (et parfois achevés) avant même que le CCS n'existe.
Une des raisons pour lesquelles CCS n’a pas gagné du terrain tient au fait que, comme le stipule le règlement diesel de Volkswagen, que Electrify America doit pérenniser ses stations en appliquant différentes normes de charge. Par conséquent, tous les chargeurs rapides destinés au public comprendront un connecteur CHAdeMO, un seul, dans la plupart des cas, d’une puissance de 50 kW au lieu des connecteurs CCS de 150 ou 350 kW. Il est peu probable que CCS prenne la tête des stations ou des emplacements cette décennie. À l' échelle nationale, le plan d' Electrify America pour le cycle 2 prévoit que seulement 40 à 50 des 215 nouvelles bornes de recharge rapides de 150 kw et de 350 kw seront opérationnels d'ici la fin de 2019. Entre-temps, dans le cadre d'un plan EVgo visant à installer davantage de matériel CHAdeMO de 100 kw tel qu’annoncé conjointement avec Nissan plus tôt ce mois-ci, on poursuivra sans relâche l’installation des deux modes, car ce matériel sera également compatible CCS.
Tesla Model S avec adaptateur CHAdeMO
Les conducteurs américains de Tesla peuvent également opter pour un adapteur CHAdeMO, pour accéder à ces stations, qui sont généralement mieux situées pour la recharge en zone urbaine et suburbaine, par opposition aux chargeurs Tesla, qui ont tendance à être à des points stratégiques sur la route.
Les propriétaires de Tesla sont encore les gagnants. Sans le règlement relatif au diesel, Nissan et les autres intervenants n’auraient peut-être pas continué à étendre le réseau CHAdeMO. Ajoutez les deux normes et les propriétaires de Tesla disposent de 2 818 emplacements de chargement et de 9 350 bornes de recharge. Les bornes de recharge CCS les plus puissants (350 kW) commenceront à influencer davantage le marché. Mais à l'ère de l'accessibilité et de la compatibilité, il semble que les deux normes seront en vigueur encore longtemps. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Mais si l’avenir est à la voiture électrique, souvent le fruit d’innovations par des sociétés telles que Tesla et Rivian, en réalité, 70% des ventes de voitures aux États-Unis, le deuxième marché en importance des véhicules électriques, est le marché des véhicules usagés.
A Chevrolet Bolt in San Francisco. Flickr/Gregory Varnum
Les transports constituent la source d'émissions de dioxyde de carbone et de la demande en combustibles fossiles dont la croissance est la plus rapide dans le monde. Cela fait des véhicules à zéro émission un préalable à un avenir durable.
Les nouvelles voitures sont passionnantes et ont tendance à occuper la une des journaux, mais ce sont les voitures d’occasion qui occupent les rues. Néanmoins, les fabricants, les décideurs et le grand public n’ont presque pas prêté attention aux véhicules électriques usagés. Pour assurer une transition des véhicules propres, les régulateurs peuvent et doivent adapter les techniques établies pour promouvoir de nouveaux véhicules électriques sur le marché des véhicules électriques d'occasion. Un marché naissant de véhicules électriques usagés en plein essor La plupart des voitures vendues aux États-Unis aujourd'hui ne sont pas seulement des véhicules usagés, elles sont aussi conduites plus longtemps. Le conducteur américain typique possède une voiture qui a plus de 11 ans , l'âge moyen d'une voiture augmentant de 2,5 ans entre 2000 et 2017. Pour le moment, les ventes de voitures électriques ont des tendances opposées à celles des voitures classiques: 66% des voitures électriques sont achetées neuves et seulement 34% usagées, selon un sondage CarMax de 2017 . Cela n’est pas surprenant pour une nouvelle technologie sans un marché secondaire bien développé. Les voitures électriques contreviennent également à une autre tendance des achats classiques: 80% des véhicules électriques neufs sont loués , tandis que seulement 30% des véhicules traditionnels sont loués. Les gens ont tendance à louer des VÉ pour se protéger de la forte dépréciation et de l'obsolescence perçue auxquelles ces voitures sont souvent confrontées en raison du rythme rapide des améliorations apportées à l'autonomie, au rendement du groupe motopropulseur et à d'autres technologies. Lorsque ces voitures électriques sont louées, elles entrent généralement sur le marché des véhicules d'occasion.
A dedicated parking lot for electric vehicles in Oslo, Norway. Flickr/mariordo59
En raison de ces facteurs, l'offre de voitures électriques d'occasion dépasse parfois considérablement la demande. Ce déséquilibre a inondé le marché des véhicules électriques d'occasion avec des modèles plus anciens dotés d'une autonomie inférieure à 160 km, tels que la Nissan Leaf de la première génération et la Fiat 500e. Au départ, ces véhicules électriques étaient souvent vendus à un prix supérieur à 30 000 dollars USD , mais ils coûtent maintenant environ 6 000 dollars pour un modèle qui n’a généralement que trois ou quatre ans et moins de 65 000 km. Les véhicules électriques usagés ont tendance à beaucoup se déprécier en raison de leur attrait pour une clientèle limitée, à cause de leur courte autonomie et de leur nouveauté.
Cependant, alors que nous continuons à constater des améliorations de la gamme et des performances des batteries, le marché des nouveaux véhicules électriques devrait se développer rapidement, créant un marché de véhicules électriques usagés à un rythme similaire, mais légèrement plus lent. Au fur et à mesure que les nouveaux véhicules électriques s'amélioreront, les véhicules d'occasion seront plus intéressants. À leur tour, les véhicules électriques usagés seront probablement exposés à une dépréciation moindre des prix. Cela se voit déjà avec les véhicules électriques haut de gamme, qui ont une autonomie de batterie et des spécifications de performances supérieures à la moyenne. La Model S de Tesla, par exemple , conserve non seulement sa valeur trois fois supérieure à celle d'une voiture électrique moyenne mais également deux fois supérieure à celle d'une voiture à essence classique. À mesure que les futurs véhicules électriques de série atteindront le niveau et la puissance des modèles haut de gamme actuels, le marché des véhicules électriques d'occasion prendra de l’expansion. Le pouvoir du marché secondaire À mesure que le nombre de voitures électriques d'occasion augmentera, ces véhicules électriques usagés seront de plus en plus disponibles pour les consommateurs. Les conséquences de l’échange d’une vieille voiture à essence contre un véhicule électrique peuvent être particulièrement bénéfiques pour la planète. Une étude récente a démontré que 25% des voitures les plus anciennes et les moins entretenues sur la route représentent environ 90% de tous les polluants liés aux véhicules. Le marché des véhicules d' occasion présente un fort potentiel de réduction des prix d’achat élevés des VÉ, qui ont toujours tendance à dépasser les standards de leurs homologues conventionnels, du moins jusqu’è maintenant. Bien que les futurs véhicules électriques sur le marché des véhicules d'occasion ne procureront peut-être pas l’amortissement qu’ils ont actuellement, ils présenteront toujours une option moins chère que l’achat de véhicules neufs. Fournir un soutien aux infrastructures : Historiquement, les conducteurs de voitures électriques effectuaient environ 80% de leur recharge à domicile. Alors que le marché des véhicules d'occasion réduit les barrières de prix, les voitures électriques se situeront dans la fourchette de prix de plus en plus de consommateurs qui ne disposent pas de leur propre espace de recharge à la maison. Par conséquent, les décideurs devraient élaborer des politiques garantissant la mise en place d’une infrastructure de recharge adéquate dans ou à proximité de bâtiments multifamiliaux, en particulier de logements à loyer modique et dans les secteurs où les résidents risquent d’avoir des difficultés à s’alimenter. Instaurer des mesures incitatives : malgré le faible prix de nombreux véhicules d'occasion sur le marché, les taux d'amortissement atteindront probablement la parité avec les voitures classiques car davantage de véhicules électriques offrant une autonomie et une fiabilité décentes se retrouveront sur les routes. En fait, l’augmentation de l’autonomie des voitures électrifiées pourrait les aider à se déprécier plus lentement que les flottes à essence actuelles. Les incitatifs à l'achat de nouveaux véhicules électriques sont courants mais ne s'étendent presque jamais au monde des voitures d'occasion. Aux États-Unis, par exemple, le gouvernement fédéral offre un crédit d’impôt pouvant atteindre 7 500 $ pour un nouvel achat de VÉ, tout en n'offrant aucun incitatif aux achats de véhicules d'occasion. L'extension d'un incitatif comparable aux ventes usagées réduirait encore plus les prix de manière fonctionnelle, ce qui encouragerait une demande accrue. De la même manière, les gouvernements peuvent réorganiser leurs programmes pour récompenser financièrement les personnes qui remplacent leur vieille voiture par un véhicule électrique usagé. En outre, des recherches menées dans le cadre du programme d'incitatif californien indiquent que des politiques monétaires qui offrent des incitatifs plus importants aux personnes à faible revenu, peuvent être particulièrement efficaces pour augmenter le nombre d’achats de véhicules électriques et élargir l'accès à un plus grand nombre d'utilisateurs. Les véhicules électriques les plus récents attireront toujours l'attention des consommateurs. Néanmoins, nous ne devons pas oublier le rôle du marché des véhicules d'occasion dans le soutien de la transition vers les véhicules électriques. par Ryan Sclar et Emmett Werthmann - 12 août 2019 World Resources Institute
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |