En 2014, la ville de Québec est devenue partenaire du Circuit Électrique (Hydro-Québec) en annonçant l'implantation de 18 nouvelles bornes d'ici la fin de 2015 : Extrait du communiqué de presse : Résolution et financement : Une résolution a été adoptée afin de conclure l'entente de partenariat entre la ville et Hydro-Québec (Circuit Électrique) à la séance du conseil du 20 mai 2014. État des lieux Un année après l'adoption de la résolution au conseil de ville, nous avons répertorié les 8 bornes fonctionnelles suivantes, réparties sur 6 sites :
Bilan 2014 : La ville de Québec a livré 8 bornes sur un total de 10 prévues en 2014 dans l'annonce initiale, soit 80% de la cible. Planification 2015 : Le conseiller responsable du volet environnement de la ville de Québec a confirmé à l'AVÉQ que le déploiement des bornes prévues pour 2015 débutera sous peu, soulignant qu'un délai est attribuable à la préparation d'un bilan pour déterminer les coûts réels d’installation des bornes 2014. Nouvelles bornes planifiée pour 2015: La planification des nouvelles bornes prévues par la ville de Québec a été transmise à l'AVÉQ. Un total de 7 nouvelles bornes sont planifiées et réparties sur 4 sites suivants:
Après le déploiement des 4 bornes planifiées près de l'amphithéâtre, un total de 7 bornes seront disponibles à proximité de l'amphithéâtre, en tenant compte des 3 bornes de l'espace K (Expo-Cité). Bilan prévisionnel 2015 : Si la ville de Québec livre les 7 bornes planifiées d'ici la fin de 2015, un total de 15 bornes seront déployées sur un total de 18 prévues en 2014-2015 dans l'annonce initiale, soit 83% de la cible. Nouveau : Sites à l'étude pour 2016 Le conseiller responsable du volet environnement de la ville de Québec a confirmé que d'autres sites sont à l'étude pour déploiement en 2016, sous réserve du bilan d’installation des bornes 2014 et 2015. Un total de 5 bornes sur 5 sites sont à l'étude:
Bilan prévisionnel 2016 : Si la ville de Québec livre les 5 bornes planifiées d'ici la fin de 2016, un total de 20 bornes seront déployées depuis l'annonce du partenariat en 2014. Véhicules électriques à la ville de Québec Mentionnons que la ville de Québec dispose de 3 véhicules électriques dans sa flotte de véhicules :
Source : Ville de Québec
Contribution : Richard Lemelin, Directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale
Commentaires
«Nous accueillons les propriétaires de voitures électriques grâce à nos bornes de chargement.» Le Centrexpo Cogeco Drummondville souhaite partager son initiative favorisant la recharge des véhicules électriques par l’installation de quatre bornes de recharge. Ces dernières sont ouvertes au public 24/7 au coût de 2,50 $/branchement (stationnement extérieur gratuit) qui sont supportées par Chargepoint, le plus grand opérateur de bornes en Amérique du Nord. Les futurs utilisateurs pourront localiser les bornes sur les cartes Chargepoint (http://bit.ly/1fPf9y6), Plugshare (http://bit.ly/MV4d5T) & Chargehub (http://bit.ly/1xbkRnV).
Source : Vicki Blanchette Contributeur : Martin Archambault Prochaine génération de batteries : innovations majeures d’Hydro-Québec et de CIC Energigune [MAJ]13/5/2015 Des innovations importantes de l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) et de CIC Energigune ouvrent la voie à la génération de batteries qui succèdera aux batteries au lithium-ion pour l’électrification des transports. Cette technologie de batteries solides contribuera à créer des batteries sécuritaires et performantes et pouvant être produites à faible coût. La nouvelle technologie propose deux principales innovations : la première réside dans le fait qu’elle utilise un électrolyte solide, et la seconde, dans la présence d’une anode composée de lithium métallique bénéficiant d’un traitement de surface spécial. Les batteries au lithium-ion, qui dominent actuellement les marchés des véhicules électriques, permettent une autonomie d’environ 160 km. Or, cette génération de batteries arrive à la limite supérieure de son potentiel de performance. De plus, ces batteries contiennent des électrolytes liquides qui peuvent être inflammables. « Notre technologie permettra des batteries avec une autonomie supérieure à 350 km pour une recharge » a résumé Karim Zaghib, directeur – Stockage et conservation d’énergie à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec. « Il s’agit d’une technologie mature, très performante, et qui sera prête à être commercialisée à très court terme. » « Cette technologie constitue une avancée importante, proposant une densité d’énergie supérieure à celle des batteries au lithium-ion en raison de l’utilisation du lithium métallique comme anode », a indiqué Jesús M.Goiri, directeur général de CIC Energigune. « Ces batteries offrent aussi une sécurité accrue en raison de leur électrolyte solide qui, contrairement aux électrolytes liquides, est ininflammable. » « Une nouvelle frontière s’ouvre avec l’utilisation du lithium métallique, qui permet d’atteindre des densités d’énergie plus élevées sans faire appel à des éléments peu écologiques, comme le cobalt », a affirmé Michel Armand, chercheur à CIC Energigune. « On fait plutôt appel à un dérivé du fer, une matière simple et écologique. Par ailleurs, moins de cuivre est nécessaire pour l’assemblage de la batterie. » Cette technologie a été présentée dans un article paru dans la prestigieuse publication scientifique « Nano Letters ». Pour la première fois, les chercheurs ont montré des images en coupe d’une batterie chargée et déchargée réalisées au moyen d’un microscope à balayage électronique. Cette percée scientifique est complémentaire à celle annoncée par Hydro-Québec en février 2015. Celle-là concernait les matériaux pour la cathode, l’autre composante principale des batteries rechargeables. Mise à jour #2 : Le graphique représentant la densité d'énergie a été modifié dans le communiqué de presse d'Hydro-Québec. Le premier graphique représentait les valeurs au niveau du "pack complet de batteries", établi à 82 Wh/kg. Le nouveau graphique représente plutôt la densité au niveau d'une cellule individuelle. À 157 Wh/kg, cette valeur est presque le double de la valeur du "pack de batteries" ce qui confirme que le poids des cellules dans un pack représente un peu moins de 50% du poids total. Référence :
P. Hovington, M. Lagace?, A. Guerfi, P. Bouchard, A. Mauger, C. M. Julien, M. Armand et K. Zaghib, « New Lithium Metal Polymer Solid State Battery for an Ultrahigh Energy: Nano C?LiFePO4 versus Nano Li1.2V3O8 », in Nano Letters, vol. 15, no 4. American Chemical Society (2015). À propos de CIC Energigune CIC Energigune, un nouveau centre de recherche sur l’énergie ayant son siège social en pays Basque (Espagne) se donne pour objectif d’être un meneur international de la recherche scientifique. Ses recherches portent sur les sciences des matériaux et leurs applications au stockage de l’énergie. Comptant plus de 70 chercheurs disposant d’un équipement de recherche de pointe, le centre a investi plus de 40 M€ au cours des six dernières années. Pour plus d’information, visitez le www.cicenergigune.com ou suivez nous sur Twitter (@cicenergigune). À propos d’Hydro-Québec Hydro-Québec produit, transporte et distribue de l’électricité. Premier producteur d’électricité du Canada, l’entreprise est également un des plus grands producteurs d’hydroélectricité du monde. Son unique actionnaire est le gouvernement du Québec. Son institut de recherche, l’IREQ, fait de la recherche-développement dans le domaine de l’énergie, notamment sur l’efficacité énergétique et le stockage de l’énergie. Les investissements annuels d’Hydro-Québec en recherche se chiffrent à 100 millions de dollars. Pour plus d’information : www.hydroquebec.com. Les élus mont-joliens ont adopté, hier soir, une résolution ratifiant le dépôt d’un projet à Hydro-Québec pour l’implantation de bornes électriques conditionnellement à l’obtention de subventions et de partenariats avec des acteurs du milieu. Les élus estiment que l’implantation d’un réseau de bornes favorisera l’acquisition de voitures électriques par les citoyens et contribuera à améliorer l’empreinte écologique du Québec. Ils estiment également important que Mont-Joli cherche à accommoder les propriétaires de voiture électrique en implantant une borne à recharge rapide et une borne régulière au centre-ville. On sait que Nissan et Hydro-Québec offrent la possibilité d’obtenir une subvention pour l’obtention d’une borne à recharge rapide. Un tel projet doit être déposé auprès d’Hydro-Québec qui en évaluera le potentiel tout en sachant qu’il y a une possibilité d’en retirer des revenus qui rendront l’investissement rentable après huit ans. D’ajouter la mairesse Danielle Doyer avant que la résolution ne soit adoptée unanimement : « C’est un beau projet d’autant que Mont-Joli fait partie du circuit Village-relais. Source : l'Avantage Contributeur : Martin Archambault Visiblement, les travaux d'installation de la borne rapide (BRCC) au siège social d'AddÉnergie à Québec ont débuté. Source : Pierre Langlois - AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, Directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale En toute primeur , nous sommes fiers de vous annoncer les prix canadiens de la nouvelle Volt 2016 Volt LT : 38 390$ Volt Premier : 42 390$ Source : Bourgeois Contributeur : Martin Archambault À l’occasion de son événement annuel « Vide-Grenier et Plaisirs Verts », la ville de Nicolet souhaitait, du même coup, faire découvrir la voiture électrique et tous ses avantages aux citoyens de la région. Le RAVÉ a été désigné pour coordonner des essais routiers tout au long de cette journée mémorable qui doit avoir lieu ce samedi 16 mai au bureau d’information Touristique à Nicolet (20 rue Notre Dame, Nicolet). Bénévoles recherchés
C'est prouvé: il n'y a rien de mieux que l'expérience d'un vrai propriétaire de VÉ pour démystifier tous les avantages de la conduite électrique et promouvoir l'électromobilité au Québec. Bien entendu, la participation des propriétaires bénévoles demeure essentielle au succès de ces événements. Un total de 6 bornes gratuites de 30 à 90A seront disponibles pour combler les besoins des visiteurs et bénévoles présents avec leur VÉ. Merci de vous inscrire à l’avance, afin que nous puissions prévoir adéquatement les repas, les rafraichissements et les collations pour tous les bénévoles. Selon les données fournies par les 16 pays membres de l'Initiative en matière de Véhicules Électriques (Electric Vehicles Initiative). depuis 2013. le nombre de véhicules électriques et d'infrastructures de recharge continuent de croître. À la fin 2014, on comptabilisait dans le monde entier 665 000 véhicules électriques, soit 0.08% du parc mondial de voitures. Membre de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), Denis Lacasse propose une réflexion cruciale sur un projet pour l'avenir non seulement du Québec mais aussi de la planète et des générations de demain. Sa traversée du Québec-Canada en voiture électrique est l'occasion de sensibiliser les lecteurs sur une refonte en profondeur du système de transport tout en invitant les gouvernements à soutenir la création d'une industrie québécoise de la voiture électrique. L'auteur envisage même une alliance importante avec la firme Tesla Motors et son président Elon Musk dont le projet global vise le remplacement à grande échelle des énergies fossiles par l'électricité. Premier constat: À la lecture du titre, nous sommes portés à penser qu’on va retrouver le récit d’un aventurier qui a décidé de traverser le Canada à partir du Québec, avec tous les hauts et les bas que cela comporte. Eh bien, il n’en est rien! En effet, l’auteur nous présente plutôt un projet particulier, celui de créer une entreprise qui se nommerait “Tesla Québec”. Pour supporter cette idée, on y retrouve un survol de l’histoire de l’électricité au Québec et par la suite, les initiatives reliées aux véhicules électriques au Québec. Bien documenté et intéressant pour les néophytes dans le domaine des véhicules électriques, cela permet de se mettre à niveau avec la situation courante des VÉ. Pour les plus renseignés, à moins d’avoir une excellente mémoire, il y a des bonnes chances d'y apprendre du nouveau. Vient ensuite un plaidoyer sur les effets désastreux du pétrole sur la balance économique du Québec suivi d’un autre chapitre sur les atouts inutilisés de la province. L’auteur nous présente alors son projet d’entreprise “Tesla Québec”, en commençant par Tesla. Pour ceux qui ne connaissent pas Elon Musk, CEO de Tesla Motors, on y retrouve un résumé de son histoire. Les autres vont vite se se retrouver à la fin du chapitre, en prenant soin de lire les blocs donnant des détails sur “Tesla Québec”. Ensuite, au cours du dernier tiers du livre, l’auteur donne plus de détails sur le comment qu’une telle entreprise serait structurée et fonctionnerait. Selon ses convictions, on peut souscrire à cette idée et espérer que le projet verra le jour rapidement, ou, inversement, se demander si les astres sont bien alignés pour voir la naissance de “Tesla Québec”. Après tout, ce ne sont pas les courtisants qui manquent auprès de Tesla Motors pour les accueillir, il suffit d'avoir suivi le dossier de la Giga-Usine avant son établissement au Nevada pour s'en rendre compte. Le mieux est de lire le livre pour vous faire votre propre idée… et en faire un nouveau sujet de discussion lors d’une prochaine rencontre entre électromobilistes! La traversée Québec - Canada en voiture électrique, Éditions Numeriklivres
Disponible sur iTunes en édition électronique ou chez Renaud-Bray [MAJ:] Amazon.ca en format Kindle et Archambault.ca (ePub) et correction d'erreur de frappe. Collaboration: Dany Labrecque Chic Alors! est un restaurant innovateur et sophistiqué, situé à Québec, où on y mange principalement des pizzas uniques et gourmandes. Une de ses particularités intéressantes est qu'il est certifié LEAF (de l'anglais Leaders in Environmentally Accountable Foodservice) niveau 3. Nous pouvons donc être fiers, puisqu'un restaurant certifié LEAF signifie qu'il aide l'industrie canadienne de la restauration à réduire son impact sur l'environnement. Le niveau 3 est présentement le plus élevé parmi les certificats. Ce qui veut dire que Chic Alors! fait tout le nécessaire pour cibler la récupération de l'énergie, de l'eau et de sa réduction des déchets. Électrification de la livraison Leur système de livraison m'éblouit complètement. C'est la première fois de ma vie que j'entends parler d'un restaurant qui fait des livraisons avec des voitures électriques! En 2009, ce restaurant hyper moderne a été LA première entreprise au Québec à investir dans une voiture de livraison électrique. Maintenant, 4 voitures électriques traversent la ville sous la bannière de Chic Alors! pour livrer ses délicieuses créations. C'est avec l'aide du réseau VER, un réseau de bornes de recharges publiques placées à des endroits stratégiques favorisant ainsi leur usage, que les livreurs peuvent se déplacer et fournir un service de livraison avec une flotte 100% électrique. Suite de l'article disponible à la source : Source : HuffingtonPost
Contribution : Richard Lemelin, délégué régional AVÉQ - Capitale-Nationale Hydro-Québec a rendu public la treizième édition de son rapport sur le développement durable - édition 2014. Hydro-Québec y présente plusieurs faits saillants :
Le rapport présente un suivi des principaux indicateurs liés aux actions présentées dans son "Plan d'action de développement durable 2013-2016".
Mentionnons qu'aucune cible n'avait été chiffrée en termes de bornes de recharge dans le Plan d'action de développement durable 2013-2016 : uniquement une cible de réduction de 12% de GES par rapport à 2005. Excluant l'indicateur sur le nombre de visiteurs annuels des installations d'Hydro-Québec, l'indicateur sur le nombre de nouvelles bornes de recharges est le seul qui est dépourvu de cible. Les données de l'indicateur doivent-elles être considérées comme un succès ou un échec ? Comment peut-on mesurer l'efficacité d'une action si un indicateur suivi ne dispose pas de cible? Stratégie d'électrification des transports et programme Branché au travail Rappelons que la stratégie d'électrification des transports 2013-2017, dévoilée en novembre 2013 par le gouvernement précédent, prévoyait l'ajout de 5000 bornes de recharge sur le territoire québécois. Quelques mois plus tard, soit en février 2014, nous apprenions par l'annonce du programme Branché au travail de la ministre des ressources naturelles - Mme Martine Ouellet que la cible des 5000 bornes initialement prévues a été haussée à 10 000 bornes, dont 500 bornes seraient ajoutées dans le cadre du Circuit Électrique. Considérant que le programme branché au travail est d'une durée de 3 années, nous pouvons affirmer que l'indicateur de 117 nouvelles bornes pour 2014 est problématique pour l'atteinte de l'objectif de 500 nouvelles bornes annoncées lors de l'annonce du programme Branché au travail. Le nombre de nouvelles bornes du Circuit Électrique devra être rehaussé à 191 pour les 2 prochaines années afin de rectifier l'indicateur pour atteindre l'objectif de 500 d'ici le 31 décembre 2016. Loi Zéro Émission au Québec Une loi Zéro Émission, axée sur les récompenses doit fixer des cibles sur l'offre de recharge publique au Québec. Afin de favoriser la hausse de l'électrification du transport, l'offre de recharge pour véhicules électriques doit être augmentée et suivie au moyen de cibles annuelles (actuellement absentes chez Hydro-Québec) en termes de nombre de nouvelles bornes de recharge, par régions. Une offre augmentée est une récompense pour les électromobilistes. À suivre lors du dépôt du plan d'électrification des transports, prévu en juin 2015, par le ministre des transports, M. Robert Poëti. Source : Hydro-Québec
Contribution : Richard Lemelin, délégué régional AVÉQ - Capitale-Nationale ÉPISODE TROIS: LA COURTOISIE…KE CÉ ÇA ??? C’est à se demander parfois si les gens savent lire? Il me semble qu’un espace de stationnement, clairement identifié, avec en plus une borne de recharge, c’est dur à ignorer. Pourtant il y a quelques jours, en allant visiter mes parents, j’ai décidé de stationner ma petite merveille électrique au centre commercial du coin, muni de 3 places de stationnement avec bornes de recharge. Mal m’en pris puisque tous les espaces étaient occupés par…des voitures à essence. Sacrilège! Les neurones de mon cerveau ont fait un court-circuit et croyez moi, mes yeux lançaient des éclairs qui auraient pu recharger le quartier au grand complet! Je voyais rouge ou plutôt vert. Croyez-le ou non j’étais devant un centre sportif. J’en déduis que la pluie et la paresse ont eu raison de leur courtoisie, encore que je me demande s’ils ont la moindre idée de ce que ça signifie… À croire que pour eux, la borne de recharge est là à titre décoratif. Ben quoi, ça fait BRANCHÉ. Toujours est-il que je me pointe au gym avec ma mine des mauvais jours. « Pardon? » dis-je en m’adressant au commis. « Il y a 3 voitures de stationnées dans les espaces réservés aux voitures ÉLECTRIQUES. J’ai besoin de me recharger, vous comprenez? » Visiblement non, il ne comprend pas. Ce gars-là, à l’évidence, n’est pas une 100 watts. « Vous devez être au courant non? » Son air hagard me laisse entendre qu’il est peine perdue de lui faire entendre raison. Je m’en veux de ne pas avoir imprimé les billets de courtoisie de l’AVEQ car ça m’aurait fait plaisir de leur en coller un dans le rétroviseur ainsi que sur le visage niais de mon interlocuteur. Ça m’aurait permis de calmer, un peu, la tension qui m’habite. Parlant de tension, depuis que je roule à batterie, je suis comme on dirait, plus ZEN, à part, peut-être, lorsqu’il fait -35°C. J’ai appris à rouler doucement afin de ménager ma pile et du coup, j’ai ralenti moi aussi. C’est fou ce que le monde roule vite! Ça se dépasse, se coupe la route et se pousse dans le derrière… VITE! VITE! Toujours plus VITE! Ça roule à la vitesse de l’éclair. Exit la courtoisie, c’est à qui arrivera le premier à l’intersection. Je les regarde filer à plus de cent à l’heure et je me demande où ils vont tous à ce rythme effréné. Moi, je prends mon temps et vous savez quoi? J’arrive pile à l’heure. On savoure vite le plaisir de prendre son temps. Devenir une électromobiliste a transformé ma façon de conduire mais aussi ma façon de voir la vie. D’ailleurs, en terminant, je vous partage ce proverbe chinois : L’homme qui avance lentement mais sûrement, peut profiter de chaque instant. Bonne route! Lors de son allocution à l'événement Branchez-vous le 18 avril dernier, le ministre des Transports, Robert Poëti, s'est fait demander s'il appuierait une loi zéro émission au Québec ou un système à la norvégienne comme le privilégie l'Association canadienne des constructeurs de véhicules pour favoriser l'essor des véhicules électriques au Québec. Le ministre a répondu qu'il ne souhaite pas imposer de punitions, mais préfère donner des récompenses. Loi zéro émission : récompenses Une loi zéro émission a pour but de rendre les voitures électriques plus accessibles et plus abordables en obligeant les constructeurs automobiles à vendre une proportion croissante de celles-ci. Onze États américains, représentant près du tiers du marché national, ont déjà adopté une telle loi. Cette loi récompenserait non seulement les consommateurs québécois en leur facilitant l'accès aux véhicules électriques, mais aussi les manufacturiers qui investissent dans le développement des voitures électriques. En effet, en dépassant leur quota de ventes, cela leur permettrait de vendre des crédits aux manufacturiers qui n'atteindraient pas ces quotas. Soulignons que, puisqu'il n'y a présentement pas de loi zéro émission au Québec, certains manufacturiers refusent de vendre leurs véhicules électriques ici, alors que d'autres les offrent au compte-goutte, ce qui punit les consommateurs québécois. Système à la norvégienne : récompenses et punitions De son côté, l'industrie automobile canadienne s'est prononcée contre une loi zéro émission au Québec, disant privilégier un système à la norvégienne, où un véhicule électrique bénéficie de toute une série d'avantages, tels que les exemptions de toutes les taxes. L'industrie canadienne souhaite donc que le gouvernement augmente les avantages sans avoir à rendre de comptes. Important : le système norvégien taxe lourdement les acheteurs de véhicules thermiques en fonction de trois critères : poids, puissance et émissions de GES. Par exemple :
Sachant cela, est-ce vraiment ce que le gouvernement souhaite au Québec? Toute hausse de subvention à l'achat de voitures électriques, comme le souhaite l'industrie automobile, pénaliserait non seulement les contribuables, mais aussi les finances du Québec. C'est pourquoi la Coalition zéro émission Québec (CZEQ) est d'accord avec le ministre, qui dit préférer les récompenses aux punitions dans la mesure où les bénéficiaires de ces récompenses sont les consommateurs québécois, et non pas les manufacturiers récalcitrants à vendre des voitures électriques. Et c'est aussi pourquoi la Coalition zéro émission Québec est favorable à une Loi zéro émission, plutôt qu'à un système à la norvégienne. Source : Coalition zéro émission Québec (www.czeq.org) Auteur : François Bérubé Contributeur : Martin Archambault La Municipalité de Racine se joint au Circuit électrique Montréal, le 8 mai 2015 – Le Circuit électrique annonce la signature d’une entente de partenariat avec la Municipalité de Racine pour le déploiement d’une borne de recharge publique pour véhicules électriques. Les visiteurs peuvent dès maintenant recharger leur véhicule dans le stationnement du bureau de la Municipalité situé au 145, route 222. Le maire de Racine, François Boissonneault, se réjouit de l’entente : « L’installation de cette borne de recharge s’inscrit directement dans la volonté de la Municipalité d’accueillir nos visiteurs dans un environnement plus vert et d’appuyer les initiatives qui permettent à nos citoyens de faire leur part pour la protection de leur milieu de vie. » « C’est avec plaisir que nous accueillons la Municipalité de Racine au sein du Circuit électrique afin d’offrir un premier point de recharge dans la MRC du Val-Saint-François, a affirmé France Lampron, directrice – Électrification des Transports d’Hydro-Québec. Les conducteurs de véhicules électriques pourront maintenant s’arrêter à Racine le temps d’une recharge, ce qui leur donnera un moment pour en découvrir les attraits. »z ici pour modifier. Source : Hydro-Québec
Contributeur : Martin Archambault David Corbeil, étudiant au baccalauréat en administration des affaires de l'ESG UQAM et diplômé du certificat en administration, et sa sœur Marie-Pier (B.A. design graphique, 2014) ont remporté la Bourse Pierre-Péladeau d'une valeur de 50 000 dollars pour démarrer leur entreprise Recharge véhicule électrique, le 7 mai dernier. Remises par Québecor, les bourses Pierre-Péladeau visent à promouvoir la création d'entreprises auprès des étudiants universitaires québécois. Les deux entrepreneurs ont décidé de s'attaquer aux problèmes relatifs à l'utilisation à domicile d'une borne de recharge pour véhicules électriques. «Les panneaux électriques de 100 ou 200 ampères que l'on retrouve dans presque toutes les maisons du Québec peuvent devenir saturés en période de pointe, par exemple lorsque l'on fait la cuisine ou que l'on chauffe la maison, explique David Corbeil, qui possède une formation d'électricien. Consacrer 40 ampères à la recharge d'un véhicule électrique devient alors impossible, à cause des risques de surcharge.» Les conséquences d'une surcharge électrique peuvent aller de la perte de courant jusqu'à l'incendie. «Puisque 77 % des ménages chauffent à l'électricité, les risques de surcharge sont bien réels», explique l'étudiant. Actuellement, l'unique solution pour éviter cette situation est d'augmenter la capacité du panneau électrique à 400 ampères. «Cette solution coûte entre 5000 et 6000 dollars, ce qui constitue une barrière à l'achat d'une voiture électrique.» L'invention de David et de Marie-Pier est un lecteur énergétique – posé entre la borne de recharge et le panneau électrique – qui s'assure que la capacité du panneau soit suffisante pour permettre la recharge de la voiture. Dans l'éventualité d'une surcharge potentielle – par exemple lorsque plusieurs appareils électriques fonctionnent simultanément –, la recharge de la voiture est temporairement arrêtée. En gros, le lecteur énergétique agit en tant que dispositif de protection pour assurer la sécurité des utilisateurs. Cela fait près de quatre ans que David, Marie-Pier et leur père – qui est lui aussi électricien – travaillent sur la conception d'un prototype. «Les questions d'énergie durable et de protection de l'environnement ont toujours été importantes chez nous», mentionnent le frère et la sœur. Les tests pour élaborer le prototype ont été effectués sur la voiture électrique familiale. L'entreprise a des visées plus larges que la commercialisation du lecteur énergétique. «Notre site Web vise à informer les gens sur l'installation d'une borne électrique, expliquent les deux entrepreneurs. Ultimement, nous souhaitons favoriser l'achat de voitures électriques par le grand public. » Les gens intéressés par le lecteur énergétique de Recharge véhicule électrique devront être patients, puisque cette invention en est encore à sa phase de développement. Questionnés sur une possible date de commercialisation du produit, les entrepreneurs se montrent prudents. «On compte 5600 véhicules électriques actuellement au Québec, et ce nombre double toutes les années. Nous voulons être prêts pour 2018, lorsque les grands constructeurs devraient lancer la première voiture abordable à grande autonomie. Il nous reste donc trois ans d'essais et d'erreurs.» Pour ficeler leur dossier auprès des Bourses Pierre-Péladeau, David et Marie-Pier Corbeil ont profité de l'expertise de Ronald Filion-Mallette, professeur à l'École de design, de Wafa Berny, chargée de cours au Département de management et technologie, et de Michel Grenier, directeur général du Centre d'entrepreneuriat ESG UQAM. «Michel et Wafa nous ont grandement aidés à orienter la direction de notre plan d'affaires, alors que Ronald nous a donné de judicieux conseils pour le design. » Le Centre d'entrepreneuriat vient en aide aux étudiants et aux diplômés de l'UQAM qui souhaitent développer un projet d'entreprise. Source: UQAM Anecdote: Afin de remettre le prix à la Famille Corbeil de manière originale, l'équipe de production chez TVA a fait appel à l'AVÉQ afin de créer une "fausse entrevue" lors de l'événement "Branchez-vous 2015" au Circuit Gilles-Villeneuve pour surprendre les boursiers. Alors que le président de l'AVÉQ s'entretenait avec Messieurs Corbeil père et fils, le présentateur des Bourses Pierre-Péladeau s'est immiscé dans la conversation avec une deuxième équipe de tournage pour leur annoncer la bonne nouvelle. Ce fut un moment très fort et émotionnel pour la famille Corbeil, un moment émouvant auquel nous avons eu la chance de participer. À voir absolument dans le vidéo ci-bas à 3 min 23 sec: Toute l'équipe de l'AVÉQ tient à féliciter David et Marie-Pier Corbeil pour l'obtention de cette bourse, nous leur souhaitons beaucoup de succès dans cette nouvelle entreprise «Recharge véhicule électrique - RVÉ». Vous faites honneur à toute la communauté VÉ!
Un article de Éric-Pierre Champagne publié dans La Presse+ de ce matin:
Si elle gagne en popularité, la voiture électrique – et hybride – reste néanmoins largement minoritaire sur les routes du Québec. La Belle Province est encore loin de la Norvège, par exemple, où plus de 12 % du parc automobile doit être branché pour pouvoir rouler. La voiture électrique restera-t-elle une exception sur nos routes? État de la situation. 5448 Nombre de voitures électriques au Québec (mars 2015) C’est 0,09 % du parc automobile de la province (6,2 millions de véhicules en circulation). 11 000 Nombre de voitures électriques au Canada (mars 2015) C’est 0,03 % du parc automobile au pays (31,7 millions de véhicules en circulation). PALMARÈS DES VILLES Dans quelles villes retrouve-t-on le plus de voitures électriques ? En chiffres absolus, Montréal remporte la palme. Mais en proportion de la population, c’est dans la région de la Capitale-Nationale qu’on en retrouve le plus, soit 10,4 voitures électriques par 10 000 habitants. La région de Montréal n’en compte que 4,1 par 10 000 habitants. 1. MONTRÉAL 634 2. QUÉBEC 629 3. LAVAL 274 4. LONGUEUIL 152 5. TERREBONNE 144 6. SHERBROOKE 142 7. GATINEAU 127 8. TROIS-RIVIÈRES 100 9. SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU 94 10. REPENTIGNY 85 HORS DES GRANDS CENTRES, POINT DE SALUT Qui dit voitures électriques dit bornes de recharge. Quelles sont les régions où l’on en retrouve le plus ? 1. MONTÉRÉGIE 134 2. MONTRÉAL 128 3. CAPITALE-NATIONALE 110 4. LAURENTIDES 57 5. BAS-SAINT-LAURENT 48 PORTRAIT DU CONDUCTEUR DE VOITURE ÉLECTRIQUE AU QUÉBEC 86 % sont des hommes 40,3 % sont âgés de 46 à 55 ans 73 466 $ Salaire moyen du détenteur d’une voiture électrique UNE GOUTTE D’EAU DANS L’OCÉAN Si les ventes de voitures électriques ont le vent dans les voiles, leur nombre représente encore une minuscule partie du parc automobile mondial. 665 000 C’est le nombre de véhicules électriques dans le monde à la fin de 2014. 1 milliard On estime à plus de 1 milliard de véhicules le parc automobile mondial. 39 % sont aux États-Unis 16 % sont au Japon 12 % sont en Chine UNE LOI « ZÉRO ÉMISSION » ? Selon Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec, la province aurait tout intérêt à adopter une loi de type « zéro émission » afin de favoriser l’implantation de la voiture électrique. « Dans plusieurs États américains où il y a une telle loi, c’est d’abord là que les constructeurs acheminent leurs modèles de voitures électriques. » Il y a cependant une certaine ouverture d’esprit au gouvernement du Québec, estime M. Rioux. « L’intérêt est là. Ce qu’il faut maintenant, c’est mettre l’argent nécessaire pour électrifier le Québec. À notre avis, on n’aurait besoin que de 3 millions de dollars pour déployer un réseau de bornes rechargeables haute vitesse dans toute la province. » Sources : SAAQ, Association des véhicules électriques du Québec Mardi le 5 mai a eu lieu au Cabaret Lion d'Or, la grande finale régionale (Montréal) du “Concours Québecois en Entrepreneuriat”. Bonne nouvelle, deux compagnies bien connues des électromobilistes se sont mérité les grands honneurs! EEKO et Mogile Tech (pour le projet ChargeHub) représenteront la région de Montréal après avoir été déclarés gagnants régionaux. EEKO a gagné dans la catégorie “Service aux individus” alors que Mogile a reçu le prix “coup de coeur du jury” dans la catégorie “Technologie et Innovation”. En ce qui concerne Location de Véhicules EEKO Logiques, elle est la seule compagnie au Québec qui se spécialise uniquement dans location de véhicules électriques. Pour plus de détails sur la compagnie, difficile de faire mieux que cet article, tout y est. Pour l’autre compagnie finaliste, Simon Ouellette, associé de la compagnie Mogile Technologies, la décrit comme une jeune entreprise technologique québécoise basée dans l'ouest de l'île de Montréal. Son projet ChargeHub vise à devenir le portail #1 (web, iOS, Android) pour tout ce qui à trait à l'infrastructure de recharge publique. Que ce soit pour les électromobilistes qui ont besoin de trouver une borne, demander un débranchement, payer une recharge, planifier un voyage en VÉ, Mogile Technologies espère qu’à terme, le réflexe des gens sera d'aller sur ChargeHub. Bref, elle vise devenir le “Google” des électromobilistes. L’entreprise espère que son approche choisie, c'est-à-dire, être près de ses utilisateurs, être à l'écoute de leurs besoins et son désir constant de tout faire pour transformer leurs "rêves" en réalité saura lui apporter le succès. Mogile Tech a aussi un plan pour les entreprises, les organisations gouvernementales et non gouvernementales. Encore-là, elle veut devenir la référence pour l'obtention des données agrégées des infrastructures de recharge. À cet égard, Mogile Tech lance en grande première l'accès aux Rapports de Données ChargeHub dans le cadre de la conférence EV2015VÉ qui se déroulera à Halifax, N.-É., du 25 au 27 mai prochain (rappelons que des représentants de l’AVÉQ y participeront). Félicitations aux gagnants! Collaboration: Dany Labrecque
C'est en un superbe dimanche ensoleillé que s'est tenu l'événement du salon de l'auto verte de Brossard à la Place Portobello. L'AVÉQ avait un kiosque au centre de l'événement tenu par plusieurs membres bénévoles qui ont répondu aux questions des participants. On y retrouvait, durant différentes plages horaires, Simon-Pierre Rioux, Ghislain Poisson, Luis Silva, Patrice Nantel, Dany Labrecque, Benjamin Lefebvre et Daniel Rioux. Tel que prévu, M. Jacques Duval est arrivé dans sa rutilante Tesla P85D rouge, ce qui a rapidement provoqué un attroupement. On a aussi eu droit à un exemplaire de l’Outlander branchable de Mitsubishi. Les gens ont pu faire des essais routier de Nissan Leaf, Chevrolet Volt, Mitsubishi iMiev et de Smart ED. Malgré une foule un peu moins nombreuse qu'on pouvait l'espérer (trop belle température?), les bénévoles ont répondu à des dizaines de questions sur les autos électriques, de la question très générique à des questions pointues. On passe de la personne qui n'a jamais entendu parler de la compagnie Telsa à ceux qui sont tout près d'acheter leur véhicule électrique et qui veulent confirmer des points précis. Sous le chapiteau central, les avantages des véhicules électriques et le rôle de l’AVÉQ ont été présentés aux participants par Ghislain Poisson. De plus, ce dernier a également parlé de son expérience depuis deux ans à conduire une Nissan Leaf, alors que Daniel Rioux a relaté son expérience avec la Chevrolet Volt. Clip vidéo de l'intérêt de la foule pour la Tesla de M. Duval. Merci à tous! Collaboration: Dany Labrecque
La Journée électromobilité édition 2015 aura lieu le samedi 23 mai prochain à L’Île-des-Sœurs. Il s’agit d’un événement où tout est gratuit et ouvert au grand public de partout au Québec. Nous sommes à la recherche de bénévoles:
Si vous êtes libre et si vous souhaiter participer à cette grande fête de l’électromobilité en tant que bénévole électromobiliste, nous vous prions de remplir et transmettre le formulaire en ligne en prenant soin de préciser vos choix. Si vous avez des amis ou de la famille qui souhaite aussi s’impliquer à faire de cet événement électrisant un franc succès, nous cherchons aussi des bénévoles d’événements. Merci de leur demander de remplir le formulaire en ligne pour bénévole d’événement. Merci de partager votre enthousiasme et votre expérience comme propriétaire de VÉ avec un public qui ne demandera que d’être conquis. Mario Langlois C 514-262-8185 Reportage à Radio-Canada/Gatineau avec un détracteur de VÉ: les électromobilistes réagissent [MÀJ]5/5/2015 Dans ce court reportage paru le 30 avril 2015 lors du Téléjournal Ottawa-Gatineau de 18:00 à Radio-Canada, nous sommes témoins d'un entretien entre l'animateur Mathieu Nadon et un supposé connaisseur de la voiture électrique, le chroniqueur automobile René Gervais du site Essai-Auto.com qui dresse un portrait assez à sens unique et majoritairement faussé sur la voiture électrique. Bref, assez pour faire réagir plusieurs propriétaires de VÉ, une fois de plus. Ça faisait pourtant un certain temps que nous n'avions pas été témoin d'un article de journal ou d'un reportage à la télévision qui parlait négativement de long en large de la voiture électrique. Nous avions pourtant été plutôt bien servi et à plusieurs reprises jusqu'à l'automne dernier, mais les détracteurs de la voiture électrique semblaient s'être beaucoup assagi depuis, on ne les entendait plus! Se pourrait-il que les nombreuses répliques des propriétaires de VÉ tenaces auront finalement réussi à les rendre plus prudent avant de lancer des articles remplis de fausses informations? Ça aura certainement joué dans la balance. Le premier volet du reportage qui commence à 28:07, est très intéressant et positif. On y parle d'un projet scolaire réalisé par des étudiants en génie mécanique de La Cité à Ottawa, qui ont conçu une voiture électrique de toute pièce, capable d’asseoir deux adultes et pouvant rouler à 60 km/h pendant 50 à 60 minutes. Le deuxième volet du reportage se tourne ensuite vers la situation de la voiture électrique au Québec, en interviewant le chroniqueur automobile René Gervais. C'est à ce moment où le ton du reportage bifurque légèrement... Suite au visionnement de ce deuxième volet qui commence à 32:40, plusieurs propriétaires de véhicules électrique ont immédiatement réagi en faisant parvenir un courriel à la Société Radio-Canada afin de leur signifier à quel point ce reportage est parsemé de faussetés. En effet, tout porte à croire que la SRC s'est malheureusement fiée à la piètre expérience de ce chroniqueur pour parler de VÉ, donnant même l'impression aux propriétaires qu'il n'en avait jamais essayé un. Est-ce que la prise en arrière-plan de la douzaine de pickups est voulue? Ce n'est rien pour ajouter à la crédibilité du chroniqueur envers les VÉ! Merci à notre membre Sylvain Michaud, résident dans la région de l'Outaouais, qui a été le premier à nous faire part de ce reportage ainsi que son courriel envoyé à la SRC. Beaucoup d'autres courriels ont suivi, dont certains qui nous été partagés plus bas. Au moment d'écrire ces lignes, la SRC n'avait toujours pas répondu à aucun de ces courriels. Si vous souhaitez également écrire à la SRC, vous pouvez le faire au: [email protected] Nous demandons aux gens qui réagiront d'éviter d'attaquer directement la SRC, mais plutôt de faire ressortir les points du reportage qui selon vous étaient faussés, tout en partageant votre expérience et en les encourageant à faire appel aux bonnes personnes lors d'un prochain reportage sur le sujet. Souhaitons d'ailleurs que ça sera fait très bientôt, et l'AVÉQ sera bien sûr disponible afin de leur permettre de corriger le tir dans un reportage plus représentatif sur la situation de l'électromobilité au Québec. MISE-À-JOUR: Bien qu'aucun propriétaire de VÉ ne semble avoir reçu de réponse de la SRC suite à leur courriel, il est intéressant de voir dans cette édition du Téléjournal du lundi 4 mai, que l'animateur Mathieu Nadon fait un bref retour sur le sujet en publiant quelques commentaires reçus de la part des propriétaires de VÉ (voir à 23:30). Nous espérons que la SRC restera ouverte à un deuxième reportage d'actualité sur la situation des VÉ au Québec. Sylvain Michaud, Propriétaire de Leaf 2014, résident de Gatineau
Bonsoir. Je suis propriétaire d’une Nissan Leaf depuis mai 2014 et j’ai vu plus tôt ce soir le reportage que vous avez fait à propos des voitures électriques. Je vous félicite d’avoir traité du sujet qui est très en vogue par les temps qui courent. Dans la deuxième partie de votre reportage, il y avait une entrevue avec M. René Gervais, chroniqueur de Essai-Auto.com. Un connaisseur, ai-je bien entendu? Je suis très surpris des réponses qui ont été données à l’animateur Avril 2015 Serait-ce le véritable retour des jours plus longs, du temps plus clément et d'une relance des ventes de voitures électriques au Canada? La comparaison est faible par rapport au même mois l'an dernier, mais encourageante par rapport au début de l'année, plutôt morose. Morose, sauf du côté de chez Tesla, qui réussit à constamment renouveler l'engouement pour sa luxueuse berline. Les chiffres de ventes préliminaires pour avril 2015 sont encourageants avec en premier lieu la BMW i3, laquelle, à son 12e mois de vente au Canada, augmente considérablement ses ventes. Ainsi, 63 exemplaires de la petite cinq portes urbaine de BMW se sont écoulés, soit près de deux fois mieux que sa meilleure performance jusqu'à maintenant! Serait-ce le retour des subventions en Colombie-Britannique, une plus grande disponibilité, le retour des beaux jours ou le début d'une vague de fond qui nous amènent ce résultat prometteur? Évidemment, la voiture tout électrique la plus populaire au monde rebondit également et de très belle façon, avec elle aussi un record de ventes! Oui, la Nissan LEAF connaît aussi ses meilleures ventes mensuelles à vie au Canada avec 127 ventes! Cela se compare à 77 ventes pour avril 2014 et porte le total à 275 ventes en 2015. Chez General Motors, la Chevrolet Volt offre une performance honorable dans le contexte de l'arrivée d'une nouvelle génération fort attendue plus tard dans l'année. Les ventes se maintiennent avec 69 ce mois-ci, après les 68 du mois de mars. C'est toutefois une lourde chute en comparaison des ventes record d'avril 2014 où 222 Volt s'étaient vendues! Chez Cadillac, la ELR ne peut répéter sa bonne performance du mois de mars et 1 seule vente a lieu en avril. Il est à prévoir que les ventes augmenteront toutefois plus tard dans l'année avec un modèle légèrement amélioré et un prix plus raisonnable. Dans ce mois d'avril où les surprises abondent, la petite et vieillissante Mitsubishi i-Miev effectue un retour en force avec, tenez-vous bien, 24 ventes, son plus haut total depuis avril 2013! Cela surpasse même les ventes aux États-Unis où 16 exemplaires se sont vendues en avril. Enfin, la Porsche 918 s'est vendu à 3 exemplaires. Ce sont les seuls chiffres disponibles jusqu'à maintenant, n'hésitez pas à revenir, car les ventes seront mises à jour à mesures que de nouvelles données seront disponibles. Retour sur mars 2015- Tesla fait exploser le compteur
Le portrait est maintenant environ complet pour mars. Et Tesla continue son incroyable lancée des derniers mois au Canada avec une fin de trimestre explosive au niveau des ventes. Pas moins de 250 Tesla Model S ont été livrées en mars au pays, soit le plus haut résultat jamais atteint par une voiture électrique! Il s'agit du quatrième mois consécutif où Tesla domine le palmarès canadien, une performance étonnante pour une berline de luxe! Les améliorations constantes apportées à la voiture et le déploiement du réseau de recharge de Tesla, ainsi que les autres réseaux publics, semblent porter fruit pour l'entreprise de Silicon Valley. Est-ce qu'avril, avec des ventes probablement plus faibles pour le Model S, en début de trimestre et en attende de la S70D, permettra de conserver la tête ou si la LEAF réussira l'exploit? Pendant ce temps, la Kia Soul EV continue d'être une pièce de collection et seul 6 acheteurs ont pu mettre la main dessus, encore une fois un nombre plus faible que la fameuse BMW i8 qui la devance avec 9 ventes. La smartED, au ralenti encore, fait 8 ventes en mars, devant la Ford Focus EV avec 2 ventes et la Chevrolet Spark avec 1. Sources: www.goodcarbadcar.net, www.roulezelectrique.com, www.greencarreports.com, www.insideevs.com L’Institut du véhicule innovant (IVI) a reçu, le 8 avril dernier, une subvention de l’ordre de 2,3 M$ pour son projet ARION. Ce projet vise à faire évoluer les connaissances requises pour la conception et la mise en marche de véhicules électriques et hybrides hors route, destinés à effectuer des tâches de façon autonome ou semi-autonome. Les fonds ont été accordés au Cégep de Saint-Jérôme, auquel est affilié l’IVI, par l’entremise du Programme d’innovation dans les collèges et la communauté (ICC), administré par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Additionnée à la contribution de partenaires privés et du Consortium Inno-VÉ, cette subvention vient assurer la viabilité du projet ARION, dont la valeur totale est chiffrée à 3,2 M$. L’aide du gouvernement du Canada permettra en effet d’allouer les ressources nécessaires à l’accomplissement de travaux de recherche dans la filière prometteuse du véhicule automatisé. Le développement de technologies pour véhicules électriques autonomes En réponse à une demande de l’industrie, l’IVI a choisi de circonscrire ses efforts à la recherche et au développement d’un véhicule-outil agricole automatisé dont la propriété intellectuelle sera transférée, au fur et à mesure de son évolution, vers d’autres marchés plus matures, tels l’aéroportuaire, la manutention industrielle, le forestier et le minier. Les activités entourant le développement de ce véhicule nouvelle génération s’articuleront autour de trois axes. En premier lieu, la création d’un système de navigation autonome économique et adaptable à plusieurs environnements constituera le cœur du projet. Puis, autour de ce noyau technologique, viendra se greffer l’élaboration de nouvelles solutions habilitantes telles l’adaptation et l’automatisation d’un châssis modulaire en aluminium et la recharge par induction. Un projet de recherche collaboratif Basé sur une approche collaborative entre l’industrie et le milieu de la recherche, le projet ARION réunit 17 partenaires dotés d’expertises complémentaires. À travers un plan de travail qui s’échelonnera sur cinq ans, ce sont sept PME manufacturières, quatre centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), trois universités et trois organismes stratégiques qui s’activeront à donner vie à un véhicule pouvant se déplacer sans l’intervention d’un être humain. « L’octroi de cette subvention nous permettra de renforcer nos capacités de recherche sur les plans de l’intelligence véhiculaire et de la navigation autonome. Je remercie les sept industriels qui se sont engagés à repousser les frontières du savoir à nos côtés : Elmec, Précicad, Motrec, B3CG, TM4, Immervision et LeddarTech. Sans leur précieuse collaboration, ce projet ne serait encore qu’une simple belle idée sur papier. » a déclaré François Adam, directeur général de l’IVI. Des chercheurs associés à l’Université de Sherbrooke, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA), la chaire d’optique de l’Université Laval, le Centre de Robotique et de Vision Industrielles (CRVI), le Centre collégial de transfert de technologie en télécommunications (C2T3) et Agrinova mettront également leur matière grise à profit, afin de concrétiser ce projet porteur d’avenir. À propos de l’Institut du Véhicule Innovant (IVI) L’IVI est né le 1er avril 2015 de la fusion entre le Centre national du transport avancé (CNTA) et l’Institut du transport avancé du Québec (ITAQ). Constitué en Organisme à but non lucratif (OBNL). Il détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT), affilié au Cégep de Saint-Jérôme. Ses services sont orientés vers l’accompagnement à l’entreprise, principalement à la PME, dans le but de développer des produits novateurs ayant une technologie de pointe. Ses projets sont axés vers l’électrification des transports, l’amélioration de l’efficacité énergétique des véhicules, la réduction des GES et des émissions polluantes et valorisent les sources d’énergies renouvelables dans le secteur du transport. Facebook : https://www.facebook.com/institut.vehicule.innovant Twitter : https://twitter.com/InstitutIVI Linkedin : https://www.linkedin.com/company/institut-du-v%C3%A9hicule-innovant Source : Site web Cégep de St-Jérôme Contribution : Martin Archambault Malgré le fait que certains Québécois s’en soient procuré une en l’important des États-Unis par des concessionnaires, la Chevrolet Spark électrique n’a jamais été officiellement commercialisée sur notre marché. Conscient que la demande est bien réelle, General Motors a annoncé son intention d’offrir sa citadine sur le marché québécois.
La version tout électrique du plus petit modèle offert par GM sera commercialisée vers la fin de l’automne, selon Robert Pagé, responsable des communications sur les produits GM pour le Québec. Le constructeur se garde cependant de communiquer les détails techniques ainsi que le prix de cette Spark électrique d’année-modèle 2016. Il ne serait cependant pas étonnant qu’elle garde pour l’essentiel le groupe motopropulseur de la livrée 2015 avec l’emballage du modèle 2016. Elle se détaille 18 495 $US (environ 22 600 $CAN) aux États-Unis avant la déduction des mesures incitatives. À titre indicatif, le moteur électrique à aimants permanents actuellement employé par GM a été développé à l’interne et utilise de l’huile pour se refroidir. Avec ses 140 ch et 327 lb-pi de couple, il traîne les 270 kg supplémentaires de la variante électrique (modèle 2015) en comparaison de la version à essence. Pour l’autonomie, GM estime que cette Spark électrique peut atteindre 131 km dans des conditions optimales. Si la version 2016 garde cette caractéristique, elle n’entrerait pas en concurrence directe avec la Chevrolet Bolt, prévue pour 2017 avec une autonomie de 322 km. En plus du marché québécois, la Spark électrique 2016 sera également offerte en Ontario et en Colombie-Britannique. Source: La Presse+ - Charles René Aujourd’hui avait lieu une rencontre d’experts sur la décarbonisation du transport routier, organisée conjointement par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, le ministère des Transports du Québec et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. L'AVÉQ fut invitée en tant que partenaire du MÉRN à participer à la table ronde. Isabelle Baron et André Bastien étaient les représentants de notre association pour présenter la position de l'AVÉQ. Elle réunissait un groupe d’experts du Québec et de l’étranger. D’abord, quelques statistiques :
À la lecture des nombreux « gazouillis » produits lors de cette réunion, voici plusieurs points intéressants. L'aménagement du territoire est un potentiel de changement car les développements récents contribuent à l'allongement des temps et des distances. Selon Mme Catherine Marchand, directrice déléguée au Service de l’urbanisme et du développement durable à la ville de Gatineau « La forme de nos villes est le fruit des dernières décennies = étalement, ségrégation, ++ de distances ». Elle affirme aussi que « Nous restons trop dépendants aux modes de transports individuels et fonctionnant au pétrole. » Mme France Lampron, Directrice à l’électrification des transports d’Hydro-Québec déclarait : "Si on le voulait, on pourrait alimenter 1 M de VE au Québec, sans investissement." Elle cite une statistique qui fait toujours plaisir à entendre, « La moitié des véhicules électriques du Canada roulent au Québec. ». Mme Lampron affirme que d'ici fin 2016, le Circuit électrique vise à avoir 725 bornes de recharge et 60 BRCC (Bornes Rapide de recharge). Elle dit aussi qu’il faut faire de l'éducation à la population, faire des politiques publiques. Finalement, elle explique à propos de l'infrastructure de recharge, que 80 à 90 % de la recharge des VÉ se fait à la maison. Un autre invité de marque était M. James Chen de Tesla Motors Inc., Vice-président aux affaires réglementaires et avocat-conseil adjoint. Il explique que nous nous sommes devenus une culture de voiture et qu’il fallait regarder l'industrie automobile de façon différente. La mission de Tesla Motors est d'accélérer ce changment et de rendre les véhicules électriques plus intéressants. La clé est l'innovation technologique. Tesla Motors travaille sur des bornes plus rapides et veut augmenter sa production de VÉ pour la porter à 1 million en 2020. Pierre Arcand, Ministre de l'Énergie, des Ressources naturelles et du Plan Nord, a soumis les questions suivantes : « Selon vous, devrait-on réduire les péages et/ou offrir des rabais sur les parcomètres pour les #véhiculesélectriques? » et « Vu le contexte particulier du Qc, quelle source d’énergie devrait-on privilégier pour le transport sur nos routes? » Selon une annonce de Robert Poëti, Ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, une politique d'électrification des transports sera prochainement annoncée! La séance complète sera accessible en différé au cours de la semaine prochaine sur le site. De plus, il est possible de commenter les différents sujets en allant sur le blogue du ministère. Citation intéressante ([MAJ] de M. James Chen) : « Le passage aux véhicules électriques est comparable à l'évolution du téléphone cellulaire jusqu'au téléphone intelligent. » Source: Twitter, Site Politique Energétique
Collaboration: Dany Labrecque |
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |