Depuis quelques mois au Québec a lieu un débat sur la loi Zéro Émission ainsi que sur sa réglementation. Un certain nombre de gens, d’organismes et de médias sont intervenus dans le dossier pour donner leur avis.
Dans une série de 4 textes, nous reviendrons donc sur les raisons qui démontrent qu’une telle loi est nécessaire. Si certains intervenants, par manque de vision ou de compétence, semblent vouloir réduire la discussion à une simple question d’argent, ce dossier est beaucoup large. Dans le but de dresser un portrait complet de la situation, des collaborateurs et moi l’aborderons à partir des 4 angles suivants:
1er texte – Les changements climatiques Les changements climatiques d’origine anthropique: On peut définir le phénomène des changements climatiques de la façon suivante : Il s’agit d’une modification du climat de la planète qui est attribuable aux émissions de GES engendrées par les activités humaines et qui altère la composition de son atmosphère. Cela occasionne une élévation du niveau des mers, des sécheresses et des inondations en nombres accrus ainsi que la multiplication à l’échelle régionale de manifestations climatiques extrêmes. Ces changements climatiques ont et auront de plus en plus d’effets désastreux sur les humains, les animaux et les végétaux. Selon les estimations faites par l’ONU l’an dernier, « Les déplacements liés aux changements climatiques ne sont plus une hypothèse, mais une réalité actuelle. Chaque année, en moyenne, depuis début 2008, les aléas soudains inhérents à certains phénomènes météorologiques, tels que les inondations, les tempêtes, les feux de forêt et les températures extrêmes, entraînent le déplacement de 21,5 millions de personnes » (1) Nous avons vu de tels déplacements un peu partout dans le monde… dont au USA et au Canada suite à des événements climatiques extrêmes (feux, inondations, ouragans, etc). La lutte contre les changements climatiques La plupart des pays de la planète (dont le Canada) ont signé l’Accord de Paris à la fin 2015, signifiant ainsi leur volonté de réduire leurs émissions de GES dans le but de tenter de restreindre la hausse de la température globale de la planète sous les 2 degrés Celsius. Ainsi, les pays ont convenu (2):
Tous s’entendent cependant pour dire que les mesures annoncées à ce jour seront insuffisantes pour limiter la hausse de la température à 2 degrés. Il faudra donc faire plus. Et le Québec dans tout ça ? Même si le Québec n’est pas un pays, l’Assemblée Nationale a adopté dans le passé des motions appuyant la lutte aux changements climatiques et faisant sienne l’atteinte des objectifs de réduction de GES du Protocole de Kyoto (3). Le gouvernement du Québec a par la suite annoncé qu’il comptait faire en sorte que, dans le cadre de la lutte aux changements climatiques, le Québec réduise ses émissions de GES de 20% en 2020 (4) et 37,5% en 2030 par rapport à ses émissions de 1990. Or, le Québec est en bonne voie de rater ces 2 objectifs tout comme il a raté l’objectif de réduction de GES du protocole de Kyoto. Pourquoi ? Réponse : le transport Le secteur où les émissions de GES au Québec sont les plus importantes est celui des transports, avec 41% des émissions totales en 2014. Les émissions de GES du secteur industriel arrivaient alors en 2e place, avec 31,4%. (5)
SAUF QUE pendant que le secteur industriel a vu ses émissions de GES baisser de 19,3% entre 1990 et 2014, les émissions de GES des transports augmentaient de 20,4% durant la même période.
Voici quelques chiffres sur le transport au Québec qui devraient faire réfléchir (6):
Est-ce que passer à un véhicule électrique réduit les GES ? La réponse est OUI. Selon une analyse comparative du cycle de vie des véhicules à essence VS les véhicules électriques au Québec faite par le CIRAIG en 2016 (7), la baisse de GES est d’environ 65% après 150,000 kilomètres et 80% après 300,000 km.
On parle donc d’une baisse très importante des GES.
Si on calcule le potentiel de réduction de GES qu’aura le transfert de 100,000 voitures à essence vers 100,000 voitures électriques, on obtient une réduction de 3,3 millions de tonnes de CO2 après 150,000 km et 8 millions de tonnes de CO2 après 300,000 kilomètres. (Si on compare une voiture à essence compacte dont la consommation combinée ville-route est d’environ 7,5 L / 100 km VS une voiture électrique compacte comme une Nissan Leaf) Baisse prévue de GES de 100,000 VZÉ VS le REM Par ailleurs, si on compare le potentiel de réduction de GES de 100,000 véhicules électriques (entre 3,3 et 8 millions de tonnes éq. CO2 pour les VZE) VS le potentiel de réduction de GES d’un projet comme le REM (entre 16,800 et 25,000 tonnes éq. CO2 selon les scénarios pour le REM) on peut conclure que la Loi Zéro Émission (dont un des objectifs est d’accélérer l’atteinte de l’objectif de 100,000 Véhicules Zéro Émission sur les routes du Québec) contribuera à diminuer les GES entre 196 et 320 fois plus efficacement que le REM… pour un infime fraction du coût : 100 000 VZÉ X $8000 = $800 millions REM= $6000 millions ($6 milliards) Cela dit, le parc de véhicules de promenade en circulation au Québec étant en constante croissance, l’arrivée de 100,000 véhicules dits « Zéro Émission » sur les routes du Québec aura un effet marginal sur le bilan de GES du Québec à l’horizon 2020 car le nombre de véhicules légers a augmenté de 500,000 sur les routes du Québec entre 2010 et 2015 … dont plusieurs véhicules plus énergivores (VUS, pick-ups, minivans). L’augmentation de la proportion de véhicules électriques (l’objectif pour 2030 étant de 1 millions de VZÉ) sur les routes du Québec sera cependant beaucoup plus important en terme d’impact sur les GES dans 15 ans. La Loi Zéro Émission ne sera donc pas suffisante pour atteindre nos objectifs de réduction de GES de 2020 et de 2030. Il faudra d’autres mesures sérieuses pour diminuer nos GES telles que favoriser le transport collectif, le transport actif, le covoiturage, l’auto partage, le télétravail et des mesures spécifiques en ce qui a trait aux véhicules lourds dont les émissions de GES ont augmenté de 90,4% entre 1990 et 2014. Pourquoi le gouvernement doit-il intervenir et mettre en place une règlementation ? Le but de la Loi Zéro Émission est de contraindre les constructeurs automobiles à vendre un pourcentage croissant de véhicules zéro émission d’ici 2025. Dans le passé, le libre-marché et l’autorégulation ont lamentablement failli en matière de protection de l’environnement. Nous l’avons d’ailleurs vu à de nombreuses reprises au fil des décennies dans plusieurs secteurs, dont celui de l’automobile. Échec de l’autorégulation : Des années Reagan à aujourd’hui Suite à l’élection du président Reagan au début des années ’80, ce dernier a décidé de privilégier l’autorégulation des constructeurs automobiles en ce qui a trait à la consommation de leur véhicules légers, disant se fier sur le marché ainsi que la capacité d’innovation des constructeurs automobiles. Ainsi, il n’a pas renforcé les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) et aucun président ne l’a fait jusqu’à l’arrivée du président Obama. Le résultat, que nous pouvons voir dans ce graphique, est éloquent :
Entre 1981 et 2003, soit sur une période de 22 ans, l’économie d’essence n’a varié que de 1% pendant que le poids moyen des véhicules augmentait de 24%, la puissance augmentait de 93% et l’accélération augmentait de 29%.
Et ce constat n’a pas changé jusqu’à la fin des années 2000, moment où l’administration Obama a imposé des normes de consommation plus sévères pour la première fois après plus de 30 ans d’inaction (8). Ces mesures pressaient car depuis 2016 le secteur des transports américain est celui où les émissions de GES sont les plus élevées (9), dépassant même les émissions de GES du secteur de la production d’électricité. Or, 2 jours à peine(!) après l’élection du président Trump, l’Alliance des Manufacturiers Automobiles (qui inclut la plupart des grands constructeurs) (10) a demandé au nouveau président de revoir les exigences de réduction de consommation et de GES pour l’horizon 2022 à 2025. Certains d’entre eux, voyant comment se comporte l’administration Trump, commencent d’ailleurs à le regretter. Ainsi,
Au moment où NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) nous apprend que 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée en 137 ans de suivi et que celle-ci a été la 3e année consécutive de réchauffement climatique record (11), la Loi Zéro Émission est nécessaire et cette loi ne peut pas se permettre d’être complaisante envers les constructeurs automobiles. (P.S.: La loi Zéro Émission Californienne telle que mise en place il y a un quart de siècle visait d’abord la pollution atmosphérique et ses effets sur la santé. Nous y reviendrons dans le 4e texte.) Prochain texte : Les perturbations technologiques 1 : http://www.unhcr.org/fr/news/stories/2016/11/582336e8a/questions-frequentes-deplacements-provoques-changement-catastrophes-climatiques.html 2 : https://ec.europa.eu/clima/policies/international/negotiations/paris_fr 3 : https://www.saic.gouv.qc.ca/relations-canadiennes/positions-historiques/motions/2007-11-28-kyoto-fr.pdf 4 : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/plan-action-fonds-vert.asp 5 : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/ges/2014/Inventaire1990-2014.pdf 6 : http://roulezelectrique.com/vehicules-legers-et-lourds-sur-nos-routes-des-chiffres-preoccupants/ 7 : http://www.hydroquebec.com/developpement-durable/centre-documentation/acv-vehicule-electrique.html 8 : https://obamawhitehouse.archives.gov/the-press-office/2012/08/28/obama-administration-finalizes-historic-545-mpg-fuel-efficiency-standard 9 : http://www.uspirg.org/news/usp/new-federal-data-show-transportation-sector-now-largest-source-carbon-pollution-united 10 : http://www.detroitnews.com/story/business/autos/2016/11/10/cafe-standards/93603504/ 11 : https://www.ncei.noaa.gov/news/reporting-state-climate-2016
Auteur : Daniel Breton
Premier chroniqueur spécialisé en véhicules verts au Canada, Daniel Breton est aujourd’hui blogueur et consultant en matière d’énergie, d’environnement et d’électrification des transports. Sa carrière politique comme député à l'Assemblée nationale, puis comme ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs a été marquée par son implication envers l’environnement. C’est en tant qu’adjoint parlementaire de la première ministre du Québec qu’il a été responsable de la Stratégie d’électrification des transports. Daniel a été chroniqueur sur de nombreuses plateformes reconnues (journaux, télévision et sites Web) et a donné plusieurs conférences sur l’énergie et les transports verts. Mentionnons également qu’il a été conférencier invité au Bangladesh à l'occasion du Sommet de Copenhague, président fondateur du groupe Maîtres chez nous-21e siècle (MCN21) ainsi que coordonnateur et porte-parole de la Coalition Québec-Vert-Kyoto.
Commentaires
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La Presse nous apprenait ce matin que Montréal compte actuellement 117 véhicules électriques dans sa flotte, devançant ainsi Toronto, Vancouver, Calgary et Ottawa.
En mars dernier, l'AVÉQ rapportait que la ville de Montréal avait publié un appel d'offres pour 100 Chevrolet BOLT EV. L'administration Coderre vise pas moins de 8% de véhicules électriques dans la flotte de la Métropole d'ici la fin de 2018. En termes de bornes de recharge publiques, Montréal a pour objectif d'implanter 1000 points de recharge pour véhicules électriques dans la Ville, principalement sur rue, d'ici 2020. ![]()
Pendant ce temps, à Québec
La Presse rapporte que la ville de Québec compte rester à deux véhicules électriques, représentant 0,2% de sa flotte. Dans les faits, la ville de Québec recule car elle a déjà possédé 3 véhicules électriques, en 2015. En effet, questionné par l'AVÉQ sur ses plans d'électrification des transports en 2015, la ville de Québec a informé l'AVÉQ qu'elle possédait 3 véhicules électriques, soit une Nissan Leaf, une Mitsubishi i-MIEV et une Chevrolet Volt. En mars dernier, l'AVÉQ a validé avec la ville de Québec si un appel d'offres était planifié comme l'a fait Montréal pour acquérir des véhicules électriques : Réponse : "Non, pas de projet en cours à la Ville." La ville de Québec est devenue partenaire du Circuit électrique en 2014. Elle compte actuellement 19 bornes de niveau 2 (240 volts) et 1 borne rapide (400 volts) sur son territoire.
Sources : La Presse, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie (CREE), en collaboration avec l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) et la MRC de Coaticook, vous invite à un atelier pratique sur l’électrification des transports le 20 septembre prochain à Coaticook.
En ouverture, conférence Véhicules électriques 101, qui saura vous outiller sur tous les aspects concernant l’électrification des transports individuels et corporatifs. Ensuite, vous pourrez échanger avec un panel de représentants d’entreprises estriennes ayant fait le saut vers l’électrique. Après vous avoir mis l’eau à la bouche, passez à l’essai routier grâce à la présence de bénévoles de l’AVÉQ. De plus, vous pourriez être éligible à un accompagnement (mentorat) avec des experts dans le domaine de l’électromobilité. Pour plus de détails sur l'évènement, vous êtes invités à consulter la programmation détaillée.
Pour participer à cet atelier, vous êtes invités à vous inscrire en remplissant le formulaire d’inscription. Pour plus d’informations, contactez Geneviève Pomerleau au CREE au 819-821-4357 ou par courriel. Cet évènement est organisé dans le cadre du projet ICI on passe à l'action pour le climat!, financé par le programme Action-Climat Québec. ![]()
EV Sens de Québec, développeur de solutions technologiques pour propriétaires de véhicules électriques lance une campagne de socio-financement sur la plate-forme Québécoise la Ruche afin de tester son système EVA en situation réelle.
Le système EVA est un lecteur de courant entièrement conçu et manufacturé par EV Sens jumelé à une plate-forme web également développé par EV Sens pour les propriétaires de véhicules électriques désirant transformer leur borne de recharge actuelle en borne intelligente connectée sur Internet. Le système EVA, installé à proximité du panneau électrique, est compatible avec toutes les bornes de recharges. Localisé à cet endroit, il permet également à son utilisateur de connaître la consommation électrique des principaux appareils de sa résidence tels que le chauffe-eau, les éléments du système de chauffage, la sécheuse et autres appareils énergivores. 'La plate-forme La Ruche nous donne une occasion unique d'interagir avec nos clients potentiels et de les impliquer dans le développement du produit. Ainsi nous avons créé un comité clients-conseil dans lequel les supporteurs de notre projet sur la Ruche seront amené à tester le produit et à interagir avec notre équipe'' - Hans Tremblay, Président et Co-Fondateur La maison intelligente EV Sens : Pour optimiser ses habitudes de consommation électrique L'entreprise a conçu le système EVA afin d'y introduire graduellement des fonctions d'intelligence artificielle. ''Nous préparons le système afin qu'il en vienne à être en apprentissage constant (machine learning) et qu'il évolue en apprenant des habitudes de consommation de ses utilisateurs.'' - Serge Doucet, VP Technologie et Co-Fondateur. En comparant les habitudes de consommation électrique avec celui des utilisateurs moyens du système, EVA pourra situer le client dans sa gestion énergétique et lui suggérer des modifications permettant de réduire ses frais en électricité. En comprenant mieux ses habitudes de consommation, l'utilisateur soucieux de réduire sa facture d'électricité sera en mesure de poser les gestes adéquats et d'en mesurer l'impact sur sa facture annuelle. Délestage en période de pointe - EVA pourra, sous certaines conditions (dont l'accord du propriétaire), repousser une recharge de véhicule électrique à la demande du fournisseur d'électricité afin de réduire la consommation électrique de la résidence en période de pointe. Liens connexes : Campagne EV Sens https://laruchequebec.com/projet/eva-intelligence-pour-borne-vehicule-electrique-3437/ Site web de EV Sens www.evsens.ca A propos de La Ruche « La Ruche est un organisme à but non lucratif ayant pour mission de favoriser l'émergence de projets stimulant le rayonnement et la vitalité d'une région. Par l'entremise de sa plateforme de financement participatif de proximité, elle contribue concrètement au développement de nouveaux projets au Québec. La Ruche innove par sa structure d'OBNL, par son accompagnement humain, ses Ambassadeurs et par son concept régional de proximité. Depuis son lancement en 2013, 1 933 506 $ a été amassé par 18 519 contributeurs, permettant à 192 nouveaux projets de se réaliser. »
De retour 20, 21 et 22 avril 2018…
Plus grand, plus d'exposants, plus d'information, plus d'essais et plus de plaisir !
Grand succès pour le premier Salon du véhicule électrique de Montréal 2017
L'édition 2017 en chiffres :
Le lancement officiel du Salon du véhicule électrique 2017 a été couronné d'une immense succès. Animé par le président d'honneur Pierre Michaud, des délégués d'importance, notamment le président/directeur général d'Hydro-Québec, Éric Martel, le maire de Montréal, Denis Coderre, le ministre de l'énergie et des Ressources naturelles du Québec, Pierre Arcand et le ministre du Transport du Canada, l'honorable Marc Garneau sont venus faire des allocutions. Tous les médias d'importance étaient présents sur place, le vendredi 26 mai dernier. Cliquez sur ce lien pour visionner les photos, vidéo, et témoignages de l'édition 2017 Renseignements : Luc Saumure Copromoteur 450 818-5373 [email protected]
Pour une 4ème année de suite, notre partenaire Bourgeois Chevrolet de Rawdon remporte le prix du concessionnaire de voitures hybrides rechargeables de l'année.
Source : Bourgeois Chevrolet
Contribution : Martin Archambault
Suite au Montréal ePrix, nous espérons beaucoup retrouver parmi nos lecteurs de nouveaux adeptes de Formule E qui s'intéressent à ce championnat compétitif et excitant!
Nous recherchons présentement des opérateurs pour la page Formula E Canada Fan Site afin qu'ils puissent partager leur passion lors de la 4e saison de FE avec d'autres fans du Québec et du Canada. C'est la page officielle gérée par la FIA F-E. Vous devez être bilingue afin de placer des billets sur cette page Facebook dans les deux langues: puisque la majorité des textes nous proviennent en anglais, il faut donc en faire un résumé en français de quelques lignes seulement.. Il faut aussi écouter les courses afin d'émettre des commentaires, des statistiques, des résumés de course, des photos et vidéos, et créer une discussion entre les fans. Vous aurez accès à tout le matériel nécessaire pour vous simplifier la tâche. C'est une superbe expérience internationale dans les réseaux sociaux qui vous attend, et qui vous permettra d'interagir avec des opérateurs aux quatre coins du globe! Les candidats potentiels peuvent nous partager leur intérêt par courriel au [email protected] Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Si le Grand Prix de Formule E à Montréal a causé des maux de tête aux commerçants et aux organisateurs de l’événement, la popularité des voitures électriques traverse quant à elle les ponts. Le quart de ce type de véhicules répertoriés dans la province se retrouve en Montérégie.
Depuis 2015, le nombre d’automobiles électriques en circulation dans les huit villes desservies par le Journal de Chambly a plus que doublé, passant de 130 à 271. Il y a deux ans, la Chamblyenne Catherine Papineau a fait l’achat de sa voiture électrique à Saint-Bruno-de-Montarville.
« C’était d’abord pour une question écologique, mais aussi un investissement. Avec tous les rabais du concessionnaire, du gouvernement et les revenus sauvés en essence, ça revenait au même prix qu’une voiture à essence », se souvient-elle. Vendue à cette technologie, elle conseille à tous ses proches de passer au vert. « On dirait que tout le monde attend de connaître quelqu’un pour essayer avant d’acheter. Avant, quand je croisais une autre voiture électrique, on se faisait des thumbs up, maintenant on ne le fait plus, car il y en a trop », constate-t-elle. Nombre En termes de nombre véhicules, la Montérégie n’est pas la région qui en compte le plus. Elle trône plutôt quant à la proportion avec la population, selon le responsable des communications de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), Martin Archambault. Lui-même résident de Sainte-Julie, il est à même de constater les économies faites en enrayant le carburant. Les modèles de voitures électriques sont intéressants pour les conducteurs qui parcourent de bonnes distances. « Dans mon cas, je faisais environ 400 kilomètres par semaine pour me rendre au travail. L’économie que je fais en essence est plus grande que le paiement supplémentaire sur mon auto. Ce n’est pas qu’un statement écologique », qualifie-t-il. Objectif D’ici 2020, le gouvernement compte franchir le cap des 100 000 voitures électriques dans son parc routier. Québec offre des crédits pouvant aller jusqu’à 8 000 $ pour encourager les consommateurs à prendre un virage vert. « Lorsqu’on regarde les mesures mises en place au Québec par rapport à celles au Canada, c’est très intéressant. C’est un mouvement qui est parti et qui ne peut plus s’arrêter, mais des mesures pourraient être mises en place pour accélérer le phénomène », croit M. Archambault. L’implantation de voies réservées ou la gratuité des stationnements pour les voitures qui sont branchées pourraient inciter les automobilistes à adopter la voiture verte, selon lui. Circuit Chambly compte 12 bornes de recharge dans la ville, ainsi que trois à Richelieu. Ces dernières sont postées dans différents commerces comme les épiceries, les restaurants St-Hubert, au bureau d’informations touristiques et même à l’école secondaire de Chambly. Depuis l’installation de ses bornes de recharge en 2015, le copropriétaire du IGA marché Lambert à Chambly, Luc Lambert, constate une recrudescence de l’utilisation par ses clients. Au Metro marché Collin, Robert Collin se souvient d’avoir été dans les premiers à avoir emboîté le pas. Aujourd’hui, il s’aperçoit que les bornes sont utilisées tant par les clients que par les touristes. « Il faut payer pour l’installation des bornes, mais c’est un service supplémentaire que l’on offre aux clients. Les gens sont très motivés à utiliser les voitures électriques », remarque-t-il. Bien que peu achalandée, la borne municipale à Richelieu a été installée « pour faire la promotion » de ces voitures, selon le maire, Jacques Ladouceur. La proximité de la borne à recharge rapide à celle de la rôtisserie St-Hubert non loin de là affecte aussi le peu d’engouement que suscite la borne installée par la municipalité. Demande En 2015, Richelieu a acquis une voiture électrique pour assurer les déplacements de l’inspecteur municipal, du directeur du service des travaux publics et des autres employés municipaux. « Ça fonctionne beaucoup et on a grandement diminué les dépenses en essence », se réjouit le maire. Chambly a d’ailleurs procédé au remplacement de son véhicule à essence pour une voiture électrique, lors de la séance du 1er août. Source : Annebelle Baillargeon - Le Journal de Chambly Contribution : Martin Archambault
C’est avec un immense honneur que nous vous annonçons officiellement que le 27 août prochain se tiendra à Port-Cartier le premier événement officiel de l’Association des Véhicules Électriques du Québec (AVEQ) à se tenir sur le territoire de la Côte-Nord : La Journée Branchée propulsée par FLO.
![]() Le Circuit électrique poursuit son développement et a mis 44 bornes en service au mois de juillet :
Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte 957 bornes, dont 81 bornes rapides, déployées dans seize régions du Québec. Près de 18 300 recharges ont été effectuées au courant du mois de juillet ! Depuis son inauguration en mars 2012, 197 partenaires privés et institutionnels se sont joints au Circuit électrique, et le réseau compte maintenant plus de 15 300 membres. Source : Circuit Électrique Contribution : Martin Archambault
Une autre magnifique journée ensoleillée, avec pour résultat un achalandage inespéré !
Les bénévoles de l’AVÉQ sur place mettront leurs voitures électriques personnelles à contribution afin de répondre aux questions des visiteurs et leur permettre d’examiner de près plusieurs modèles.
Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/1926904237342977 Au plaisir de vous y voir! Source : Philippe Janson - Directeur régional Lanaudière - AVÉQ Contribution : Martin Archambault
Dans l'absence de collaboration naturelle, ou alors d'alternatives meilleurs pour l'environnement, le citoyen et l'état, le gouvernement se doit d'intervenir.
Source : Daniel Brazeau - directeur régional AVÉQ - Bas-St-Laurent
Contribution : Martin Archambault
L'équipe régionale de la Capitale-Nationale de l'AVÉQ organise un événement lors de la 47e édition de l’Expo de Lotbinière à Saint-Agapit. Nous serons présents à la dernière journée de l’Expo, soit le dimanche 6 août 2017, en face du pavillon Promutuel.
Pour consulter la programmation complète de l’Expo de Lotbinière : http://www.expolotbiniere.com/programmation/
Nos bénévoles seront sur place à partir de 11h pour partager leur passion et répondre à vos questions. Venez faire un essai routier avec nos experts propriétaires de véhicules électriques. N'oubliez pas votre permis de conduire et votre certificat d'assurance pour faire des essais en tant que conducteur. Entrée gratuite à l’Expo! 1070, avenue Bergeron Saint-Agapit, Québec, G0S 1Z0
Source : Maxime Roussel - Directeur régional AVÉQ - Captiale Nationale
Contribution : Martin Archambault
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L'Institut Économique De Montréal (IEDM) a publié le 25 juillet dernier un document intitulé "Quotas de voiture électriques : une taxe déguisée". L'AVÉQ a analysé ce document et les interventions de l'IEDM dans différents médias depuis sa parution. Aujourd'hui, nous publions notre réponse officielle.
Le document, produit par le chercheur associé senior Germain Belzile de l'IEDM, est truffé d'erreurs, de demi-vérités et d'omissions faisant en sorte que les conclusions sont complètement dans "le fossé".
Voici donc, point par point les éléments qui mènent à des conclusions hypothétiques, voire farfelues :
Analyse du chroniqueur du Soleil, Gilbert Lavoie
En réponse aux 2 derniers documents publiés par l'IEDM sur les véhicules électriques, M. Lavoie a publié dans Le Soleil une chronique intéressante intitulée «Le procès de l'auto électrique», dans laquelle il se questionne sur les intentions des études de l'IEDM et constate que «l'arrivée de l'automobile électrique sur le marché provoque un certain malaise dans l'industrie, et qu'il faut se méfier du jeu des lobbies avant de prendre une décision». Quelques jours suivant cette chronique, l'IEDM a fait publier une réponse dans le quotidien intitulée «Quand le chroniqueur prend le fossé» décriant «un travail bâclé» et accuse le chroniqueur de n'avoir rien lu ou compris. La réplique de M. Lavoie aux accusations de l'IEDM affirme qu'il n'est que plus convaincu que l'IEDM est à solde de l'industrie de la voiture à combustion. Enfin, M. Lavoie se questionne sur les motifs de l'IEDM de ne pas dévoiler les entreprises et organismes qui les financent...
En conclusion, avec toutes les erreurs, demi-vérités et omissions, les documents de l'IEDM sur les véhicules électriques doivent-ils être considérés comme de la «malhonnêteté intellectuelle» ?
Sources : MDDELCC, Publications du Québec, Journal de Montréal, Le Soleil, InsideEVs, IEDM
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Sortie publique de l'AVÉQ sur le rapport de l'IEDM : «Ça ressemble à une campagne de peur» !1/8/2017
L’industrie pétrolière et les constructeurs automobiles font une campagne de peur pour décourager les Québécois de s’acheter une voiture électrique, a déploré l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) dans une vigoureuse sortie publique, lundi.
«Oui, l’orientation est menacée. Même si, à la base, elle est bonne, nous prônons une approche un tantinet plus agressive», a-t-il laissé tomber.
«Tout croche» Normand Mousseau, professeur et auteur d’un rapport sur les enjeux énergétiques, est même allé jusqu’à qualifier de «tout croche» la sortie de l’IEDM contre l’obligation des concessionnaires de vendre plus de voitures électriques. Mais ce qui choque le plus Martin Archambault, ce sont les vendeurs de voitures qui inventent des problèmes aux véhicules électriques pour dissuader leurs clients de s’en procurer. «Grâce à un client mystère envoyé chez un concessionnaire, nous avons pu entendre des arguments du genre : “Pas fiable en hiver”, “Pas de borne nulle part », a-t-il confié. Selon lui, les vendeurs de voitures les boudent simplement parce qu’elles leur font gagner moins d’argent.
Source : TVA Nouvelles
Contribution : Richard Lemelin - Vice-Président - AVÉQ
Depuis le 1er janvier 2016, les péages sont gratuits en tout temps pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables qui passent les ponts à péages des autoroutes 25 et 30.
L’AVEQ a récemment procédé à une demande d’accès à l’information afin d’obtenir les chiffres concrets liés à la mise en place de cette mesure. Les données en termes de nombre de passages uniques et de valeurs monétaires mensuelles ont été fournies.
Concession A25
Sur le pont de l’A25, les passages gratuits mensuels ont progressé de 4454 en janvier 2016 à 25 587 en mai 2017. En rythme annualisé, c’est une croissance de 81% qui est observé. La tendance montre une croissance linéaire ce qui est bien illustré par le graphique ci-bas qui montre la valeur des passages en dollars. ![]()
Une première journée au Circuit Urbain du Montréal ePrix fort mouvementée, alors que les équipes se sont préparées pour les premiers tours de piste, alors qu'une conférence organisée par la FIA "Smart Cities" avait lieu dans le eMotion Club VIP.
La conférence du grand patron de la FIA, Jean Todt, a donné le ton à la journée, et a mis un terme à l'éternel question "Pourquoi ne pas tenir le ePrix au Circuit Gilles-Villeneuve"? Le règlement de la FIA stipule que la Formule électrique doit être courue sur des circuits urbains, à la manière de la Indy Car qui se tient à Toronto. Le Montreal ePrix n'aurait pas eu lieu si Montréal avait seulement soumis le Circuit G-V comme candidat. De plus, ce qui n'a pas été expliqué c'est que techniquement le circuit de 4 km à Montréal aurait dû être modifié car il possède trop de lignes longues qui auraient affecté l'autonomie de ces voitures de première génération. Le plan d'électrification de la Ville de Montréal a été salué par la FIA, qui a remis au Maire Coderre le prix d'excellence pour sa stratégie "Électrisons Montréal!" En débarquant à Montréal, le champion Sébastien Buemi a remarqué que « les gens n'[avaient] pas l'air contents d'avoir ces courses de Formule Électrique » qui débuteront demain au centre-ville, conscient qu'il a un rôle d'éducation à remplir qui va au-delà du mandat traditionnel de pilote de monoplace. Pour lui, comme pour son patron Alain Prost, grand artisan de l'émergence de cette discipline, la FE a sa raison d'être. Il faut comprendre que ce sont surtout des critiques qui étaient destinés à l'organisation de l'événement, et non dirigées vers le sport lui-même. Tout de même, on peut être très fiers de notre ville et des organisateurs de l'événement, car les dirigeants de la FIA ont été hyper impressionnés par l'emplacement et l'aménagement des garages, de la zone VIP, du parcours et des gradins, de la zone familiale avec jeux gonflables, manèges, etc... et le eVillage où on peut découvrir les véhicules électriques. Petite note, l'AVÉQ y sera pour éduquer le public pendant tout le weekend.
Piste et Shakedown
Le traditionnel "Shakedown" de la FE qui a lieu le vendredi après-midi avant la course du lendemain n'est pas un événement qui attire normalement le public. C'est à ce moment que les équipes testent à basse vitesse le circuit et détectent les inégalités de la chaussée, ce qui n'est pas possible avec les simulateurs pour se préparer à l'événement. Les gradins normalement vides étaient remplis aujourd'hui à 30% de capacité, et l'allée principale des "pits" a attiré quelques milliers de curieux. Le directeur marketing de l'équipe FF Dragon Racing, Keith Smout, nous a précisé à quel point les équipes étaient surpris par l'intérêt du public avant même que l'événement batte son plein. Pour sa part, Nick Heidfeld (Mahindra Racing) a noté que la piste était rapide, intéressante, mais possédait encore beaucoup trop de débris dangereux. Les équipes de nettoyage devront s'affairer à mieux préparer la piste pour la compétition de demain, car quelques pilotes ont effectivement perdu contrôle ou carrément manqué des courbes lors du Shakedown à cause de pierre concassée sur la chaussée fraichement pavée. Pour sa part, les pilotes de l'équipe Jaguar ont mentionné que le circuit urbain de Montréal faisait partie des meilleurs tracés de la saison, et ont très hâte à demain.
Avec le ePrix de Montréal ce weekend, l'engouement ne se dément pas. Par contre, le ePrix comme toutes compétitions comporte son lot de règlements ... Afin d'apprécier un peu plus l'événement du weekend, je vous propose, en toute humilité, un petit survol des règlements.
Reglements de base ePrix
PRATIQUE
Tous les événements ont deux séances de pratique. Une séance d'ouverture de 45 minutes suivie par une autre de 30 minutes. Les pilotes disposent alors de deux voitures ayant 200kW de disponibles tout le temps. QUALIFICATION La qualification est une course ayant pour but d'identifier le temps le plus rapide et ainsi déterminer la grille départ pour la "vraie" course. La séance de qualification dure une heure durant laquelle plusieurs groupes de pilotes disposent de six minutes pour réaliser leur meilleur tour. Les pilotes disposent alors de 200kW tout le temps et ne peuvent utiliser qu'une seule voiture. Les cinq pilotes les plus rapides passent à ce que l'on appelle le "Super-pole Shoot-out" : Les pilotes partent alors un par un, le 5ème plus rapide en premier, suivi du 4ème, etc... Des que le 5ème termine son tours, un témoin vert est allumé et le 4ème plus rapide fait son tours, suivi du 3èm, etc... Celui, parmi les cinq, qui aura fait le meilleur temps aura 3 points de bonus. EPRIX La course débute avec une position de départ. Les voitures s'installent dans une grille de départ déterminée. La course durera environ 50 minutes avec les conducteurs ayant pour obligation d'arrêter au puits de ravitaillement une seule fois afin de changer de voiture. ils devront faire 35 tours. Pendant la course, la puissance est limitée à 160kW mais les 3 pilotes gagnants du "Fan Boost" auront droit à 100 kJ d'énergie supplémentaire pouvant être utilisés dans une fenêtre d'énergie comprise entre 180 kW et 200 kW. (J'explique le Fan Boost un peu plus loin). Les points sont ensuite décernés selon les standard de la FIA (ça aussi, expliqué plus bas). Lorsqu'il y a deux courses (comme ça sera le cas à Montréal), chacune des courses est une vraie course et est traitée comme un événement séparé. Des points sont donnés à la fin de chacune des courses , séparément. Il ne s'agit pas d'un pointage unique lié aux résultats des deux courses fusionnées. FANBOOST Les amateurs de ePrix peuvent donner un "boost" (un surplus d'énergie)à leur pilote favori . Il suffit de voter pour son pilote favori dans les 12 jours précédant la course et jusqu'à six minutes après le départ. Les trois pilotes ayant obtenu le plus de votes auront un 100 kJ (kilo joules) d'énergie qu'ils pourront utiliser dans leur deuxième voiture (après le changement de voiture). Cette énergie de surplus pourra uniquement être utilisée dans une fenêtre admissible entre 180kW et 200kW. Ce "boost" d'énergie ne peut être utilisé qu'une seule fois. Vous pouvez voter ici : >> www.fiaformulae.com/fanboost CHAMPIONNAT Le championnat de Formule E de la FIA consiste en deux volets : Championnat pour les pilotes et championnat pour l'équipe. Le pointage de fin de saison d'un pilote est constitué de ses meilleurs résultats. Le total pour l'équipe est constitué des résultats combinés des pilotes de l'équipe. ARRÊT AU PUITS / CHANGEMENT DE VOITURE Pendant la course , les pilotes doivent absolument faire un arrêt au puits pour changer de voiture. Le tout doit se faire à leur garage attitré sous la supervision d'officiels de la FIA afin de s'assurer que tous les paramètres de sécurité sont appliqués. Un temps minimum pour le temps d'arrêt doit être respecté. Les changements de pneus, à moins d'avoir un bris, ne sont pas permis pendant cet arrêt au puits. POINTS Le système de pointage de la FIA est utilisé pour le pointage de base : 1ere - 25pts 2eme - 18pts 3eme - 15pts 4eme - 12pts 5eme - 10pts 6eme - 8pts 7eme - 6pts 8eme - 4pts 9eme - 2pts 10eme - 1pt Trois points seront ajoutés, tel que mentionné plus tôt, au pilote ayant remporté le "Super pole shoot-out". Le pilote ayant fait le tour le plus rapide se mérite aussi un point bonus ! PNEUS Le fournisseur de pneu officiel de la Formule E est Michelin. A chaque course, chacun des pilotes se voit remettre quatre pneus avants et quatre pneus arrières. Il recoit aussi un pneu avant et un pneu arrière utilisés à la course précédente. RECHARGE DES VÉHICULES La recharge des véhicules est interdite pendant les qualifications et la course. Le recharge est par contre permise durant les pratiques. Excitant n'est-ce pas ??? J'espère que j'aurai aidé à vous démystifier un peu le ePrix. Vous pouvez dès maintenant aller donner votre Fan Boost.... On se voit à la course ? Martin Archambault
Félicitations à nos deux gagnants, Alexandre Langlois et Josée Touchette qui se méritent chacun une paire de billets pour la course de samedi. Chanceux!!
L'AVÉQ est fier de vous offrir 2 paires de billets pour le Hydro-Québec Montreal ePrix qui aura lieu samedi!
On vous aime chers lecteurs et membres, et il semblerait que certains d'entre-vous hésitez encore à vous procurer des billets? Réglons le dilemme une fois pour toute, on vous offre la chance de gagner une paire de billets dans les estrades de la Formule E. Assistez à un programme familial fantastique ce samedi, et venez vous aussi être impressionnés par la vitesse de ces monoplaces 100% électriques! Il faut remplir les estrades, et crier haut et fort que les Québécois sont heureux d'accueillir le championnat de FE! Assurons-nous que cette course sera un succès!! -CONCOURS TERMINÉ- À vos marques, prêts, partez!!
Hydro-Québec propose six options pour répondre aux besoins d’énergie du Massachusetts. Ainsi, chacun des trois projets de ligne de transport proposés comporteront deux variantes pour l’approvisionnement en énergie : 100% hydroélectrique; ou une combinaison d’hydroélectricité et d’énergie éolienne.
L'AVÉQ se réjouie de cette initiative qui exporte chez nos voisins du sud, notre énergie propre.
Grâce à des partenariats novateurs avec des leaders du secteur de l’énergie de la Nouvelle-Angleterre et des producteurs chevronnés d’énergie éolienne établis au Québec, le Massachusetts pourra bénéficier d’ententes fermes pour la livraison d’énergie propre en tout temps, pendant les 20 prochaines années.
Voici les trois projets de transport proposés :
Le Carrefour Santé Globale de Magog enregistre une moyenne hebdomadaire de 300 recharges de voitures électriques Tesla depuis son activation, il y a un an.
Ce bilan réjouit le porte-parole de cet établissement commercial, Gilles Bélanger, même s’il n’avait pas réellement fixé d’objectif au départ de cette aventure. «Notre moyenne est de 300 branchements, mais on voit parfois des pointes où les huit bornes sont occupées», résume-t-il.
M. Bélanger demeure convaincu de la croissance de cette statistique, car Tesla prévoit le passage d’un millier de ses véhicules électriques par semaine dans le corridor Montréal-Boston d’ici cinq ans, surtout que le modèle 3, plus abordable, circulera sur les routes en début 2018. «Nous en profiterons, car nous sommes le dernier point de relais avant Montréal. Les bornes les plus près sont actuellement situées à Drummondville, mais le quartier Dix-30 en aura peut-être un jour», ajoute-t-il. "Ces 300 automobilistes ne viendraient pas à Magog sans les bornes de recharge électrique. Ils iraient du côté de Drummondville". Gilles Bélanger, du Carrefour Santé Globale Outre les arrêts dans les commerces du Carrefour Santé Globale et la découverte d’une région pour les non-résidants, l’une des retombées, selon M. Bélanger, consiste à l’achat de 70 voitures Tesla depuis un an par des gens de la MRC de Memphrémagog. «Ça crée un engouement, car les automobilistes peuvent s’approvisionner rapidement en énergie. Nous sommes très contents, car nous avons damé le pion au Dix-30. On voit de plus en plus de plaques d’immatriculation du Vermont, du Massachusetts et du New Jersey», observe-t-il. L’installation de huit bornes de recharge électrique a nécessité un investissement de 1 M$ sur cinq ans de la part du constructeur de voitures électriques. Source : Le reflet du Lac Contribution : Martin Archambault
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Daniel Brazeau, directeur régional BSL Jean-François Morin, directeur-adjoint BSL et délégué RDL René Fiola, délégué Rimouski |
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