Chers membres, Nous tenons à vous rappeler que les nouvelles bornes de recharge rapide de marque ABB ne s’utilisent pas de la même manière que les bornes rapides d’AddÉnergie.
Visionner une capsule qui montre comment utiliser les bornes d’ABB
https://www.facebook.com/watch/?v=1244489295734686
Vos déplacements durant le temps des fêtes et nos recommandations de sécurité
Voici quelques suggestions pour faciliter vos déplacements, qui peuvent être nombreux en cette période des Fêtes : Lors de vos trajets sur l’autoroute 40, n’oubliez pas qu’il existe deux bornes au restaurant Normandin de Donnacona. Vous pouvez également vous recharger à l’une des quatre bornes de la nouvelle superstation de Trois Rivières, à la Caisse Desjardins au 5625, boul. Jean-XXIII. Puisque la halte routière de Point-du-jour est fermée temporairement, vous avez deux solutions de rechange : une plus à l’ouest, à la Caisse Desjardins Pierre-Le Gardeur de Repentigny au 477, rue Notre-Dame, qui compte deux bornes ; une plus à l’est à Berthieville au 840, rue Giroux. Si vous planifiez de rouler sur l’autoroute 15, pensez aux deux bornes de Boisbriand à la station-service Shell à la sortie 23, aux bornes sur le boulevard Curé-Labelle (la route 117) à Mirabel ainsi qu’aux bornes au restaurant St-Hubert à Piedmont. Si vous prenez l’autoroute 20, il y a maintenant à Drummondville deux nouvelles bornes à la Caisse Desjardins au 460, boulevard Saint-Joseph, à proximité des deux bornes de la rôtisserie St-Hubert. Si vous prévoyez de traverser la réserve faunique La Vérendrye, veuillez prendre en considération ce qui suit : - Puisque la borne standard du Domaine a été retirée en raison de travaux, nous vous conseillons, pour des raisons de sécurité, de bien évaluer votre trajet en fonction de la température, de la force et de la direction du vent ainsi que de l’adhérence de la route. - Même avec une batterie de 60 kWh presque totalement chargée à la borne de Montcerf-Lytton ou du secteur Louvicourt de Val-d’Or, il peut s’avérer difficile de franchir les 204 km sans avoir à réduire le chauffage de l’habitacle. - La couverture cellulaire n’est pas assurée tout au long du parcours. En cas de pépin, il y a quelques bornes d’appel que vous pouvez utiliser pour demander de l’aide même si votre téléphone cellulaire ne fonctionne pas. Nous vous souhaitons de joyeuses Fêtes… électriques ! Circuit Électrique
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Un rapport confirme que la grande majorité des batteries de VÉ survivront à leurs véhicules19/12/2019
Une étude de 21 modèles de véhicules électriques et l'introduction d'un outil interactif d'accompagnement permet de confirmer des informations prometteuses pour la longévité des batteries.
De nouvelles recherches publiées par Geotab mesurant la durée de vie des batteries de 6 300 véhicules électriques grand public ou associés à une flotte de VÉ ont fourni de nouvelles informations concernant la durée de vie des batteries.
«Bien qu'il y ait eu beaucoup de recherches sur durabilité des batteries, jusqu’à ce jour, nous possédons très peu de données sur les performances réelles des VÉ, sans parler des comparaisons entre les différentes marques et modèles», écrit Charlotte Argue, directrice principale de l'électrification de la flotte chez Geotab. Les principaux points à retenir sont assez positifs: les batteries présentent des «niveaux élevés de durabilité» sur de longues périodes d'utilisation. "Si les taux de dégradation observés se maintiennent, la grande majorité des batteries survivra à la durée de vie utile du véhicule", écrit Argue. Perte d’autonomie modeste Sur les 21 modèles de véhicules observés, la perte moyenne de valeur d'une batterie était modeste, seulement 2,3% par an. Pour un véhicule électrique d'une portée de 240 km, cela ne représente qu'environ 27 kilomètres d'autonomie perdue après cinq ans d'utilisation. Parallèlement au rapport, Geotab a également dévoilé un outil interactif qui peut être utilisé pour comparer les taux de dégradation de la batterie entre des voitures de marques, de modèles et d'années différents.
La Nissan Leaf 2015, par exemple, a un taux de dégradation moyen de 4,2%, tandis que celui de la Tesla Model S 2015 n'est que de 2,3%. Geotab cite le contrôle de la température de la batterie comme la principale différence entre ces modèles; le système de refroidissement liquide de Tesla protège la batterie contre la dégradation plus efficacement que le système passif de refroidissement par air de Nissan.
Les tampons favorisent la longévité Un autre facteur clé de la longévité de la batterie est l'utilisation d'un tampon pour limiter la recharge. La gestion continue d'une batterie à son potentiel maximal ou minimal peut nuire à sa santé à long terme. Il est reconnu que les voitures qui utilisent de gros tampons qui empêchent une batterie de s'épuiser complètement ou de se recharger complètement garantissent des taux de dégradation inférieurs à la moyenne. Statistiquement, une utilisation continue des véhicules ne semble pas augmenter les taux de dégradation de la batterie. Cependant, l'utilisation fréquente de bornes de recharge rapides à courant continu, par opposition aux chargeurs 120 V ou 240 V, semble accélérer la dégradation. Les véhicules conduits dans des climats chauds (plus de cinq jours par an à plus de 27 ° C) ont également démontré des taux de dégradation de la batterie plus élevés que ceux qui sont restés dans des conditions plus tempérées. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Dave Versical, chef des opérations éditoriales pour Automotive News, estime que les perspectives de ventes pour 2020 pour les véhicules électriques sont faibles.
Dans son article publié hier, Versical rapporte que des dirigeants de l'industrie d'automobile qui lui parlent en privé utilisent des termes comme «carnage» et «Armageddon» pour décrire le paysage des ventes de véhicules électriques pour 2020. Que se passe-t-il?
Pour renforcer son argument, Versical cite un site suédois, Ev-volumes.com, qui prévoit que les ventes américaines de véhicules rechargeables chuteront de 1,7% l'année prochaine. Et ce malgré la plus grande récolte de nouveaux véhicules électriques sur le marché de tous les temps, comme Audi, Ford, Rivian, Volkswagen et Volvo. Sans inclure l'introduction par Tesla du multi segment Model Y vers la mi-2020. Il écrit que «faire passer tous ces véhicules électrifiés des lots des concessionnaires dans les stationnements des consommateurs sera un peu comme faire passer un tuyau d'incendie à travers une paille». Pour faire valoir son point de vue, il a parlé avec ses contacts habituels.
Roger Penske, PDG de Penske Corporation, aurait déclaré que les véhicules électriques «n'ont pas eu l'impact que l'industrie espérait». Peut-être que ses concessionnaires ne bénéficient pas des ventes du Model 3, qui est en bonne voie de dépasser 150 000 véhicules vendus aux États-Unis en 2019. C'est la neuvième voiture la plus vendue au pays. Et Versical cite Mark Wakefield, co-leader de la pratique automobile mondiale d'AlixPartners, qui estime que les véhicules électriques seront difficiles à vendre s’ils ne sont pas plus distinctifs.
Alors pourquoi ces constructeurs automobiles introduisent-ils les véhicules électriques dans un marché désintéressé? Selon Versical, c'est de la pure politique, on veut respecter la règlementation, on reconnait la popularité de Greta Thunberg ainsi que l’impact des écologistes. Et de plus, les Américains ne veulent pas que la Chine puisse éventuellement dominer dans le futur la production et la technologie des batteries. Cependant, Automotive News n'a pas cité le site Motley Fool , qui a écrit il y a quelques semaines: « En 2020, l'élan des véhicules électriques pourrait atteindre un nouveau niveau, et une fois qu'ils rouleront, ils seront difficiles à arrêter. Non seulement Tesla devrait avoir une autre grande année avec le début des livraisons du modèle Y, mais General Motors, Kia, Hyundai, Audi, Porsche et bien d'autres encore présenteront ou élargiront leur gamme de véhicules électriques.» L'année prochaine, des véhicules attrayants, et abordables avec une grande autonomie seront disponibles pour les clients. Le marché des VÉ pourrait enfin être quelque chose à prendre au sérieux. Versical souligne deux défis: le coût d’acquisition et la créativité. Concernant le coût d’acquisition, considérons l'arrivée de la Volkswagen ID Crozz, également appelée ID4. VW compte beaucoup sur son avenir en matière de véhicules électriques. L'ID4 sera le premier véhicule électrique haut de gamme vendu aux États-Unis. Scott Keogh, PDG de VW of America, a déclaré que l'ID CROZZ se vendra, pour le modèle de base, autour de 30 000 USD après un crédit d'impôt fédéral de 7 500 $. Est-ce assez abordable? Ensuite, considérez le prix de la Nissan Leaf qui offre une autonomie de 363 km en dessous de 30 000 $ après les incitatifs. Ou de nouveaux modèles 2020 comme la Mini Cooper SE tout électrique . Son autonomie est modeste, mais après des incitatifs, elle pourrait se vendre en dessous de 20 000 USD. Et pour la créativité? Passons en revue les Audi e-tron GT, Audi e-tron Sportback, Byton M-Byte, Jaguar XJ, Lucid Air, Polestar 2 et Volvo XC40 Recharge, des véhicules qui devraient être sur le marché en 2020.
Mais considérons également la créativité de Detroit, représentée par Ford, qui propose un VUS spacieux et abordable sous la forme d'une puissante Mustang entièrement électrique. Le Mach-E plaira à un ensemble de consommateurs américains qui n'avaient pas envisagé auparavant l’acquisition d’un véhicule électrique.
Et si ce n'est pas assez créatif, que dire des nouveaux Rivian attendus d'ici la fin de 2020. Les deux premiers véhicules de la société offriront une combinaison impressionnante d’autonomie, de performances et de capacité de remorquage. Rivian a des fans dévoués qui n'est éclipsée que par les fans de Tesla. Concernant Tesla, toutes les hypothèses de M. Versical sur un marché des véhicules électriques en baisse en 2020 seront remises en question par une nouvelle récente. La semaine dernière, Tesla a confirmé qu'elle entamera la production du Model Y dès l’été plutôt qu’à l'automne 2020, la société prévoit produire environ 1000 unités par semaine. Automotive News croit que 2020 sera une bataille difficile pour les véhicules électriques. Mais en même temps, M. Versical dit que possiblement d’ici cinq ans, les véhicules électriques atteindront la parité des prix avec les véhicules à combustion interne. Il est fascinant de voir les réticences de l'industrie automobile diminuer à vue d’oeil. Quelles sont vos prévisions pour les ventes de véhicules électriques en 2020? Quelles voitures électriques seront les premiers sur le marché? À suivre Electrek
Contribution: André H. Martel
Un autobus scolaire électrique Lion
La Compagnie Électrique Lion (Lion) vient d’effectuer la livraison des cinq premiers autobus scolaires 100% électriques sur une possibilité de deux cents financés par le programme de remplacement d’autobus scolaires de la California Energy Commission.
Ce programme constitue le plus grand déploiement d’autobus scolaires électriques en Californie, mais également en Amérique du nord.
Pour obtenir les subventions les plus avantageuses, Lion avait pour objectif de livrer 5 % de ses contrats avant la fin de l’année, chose qui est présentement accomplie. Ce sont donc cinq autobus scolaires qui ont été livrés à la Commission scolaire Twin Rivers Unified, dans la région de Sacramento, pour marquer le début d’un déploiement historique pour la Californie. « La Commission scolaire Twin Rivers Unified est honorée d’être l’une des organisations recevant des autobus électriques par le biais du programme de remplacement d’autobus scolaire de la California Energy Commission. C’est une excellente journée pour nos étudiants et notre communauté d’ajouter ces dix nouveaux autobus à notre flotte actuelle de 25 autobus électriques », mentionne le directeur du transport de la Commission scolaire Twin Rivers Unified, Timothy Shannon. En plus de faire de cette Commission scolaire le plus grand parc d’autobus scolaires électriques aux États-Unis avec dix-sept autobus LionC, cinq autres LionC seront livrés cette semaine aux Commissions scolaires Durham Unified et Baldwin Park Unified. Nancy I. Leon, l’assistante Exécutive Sénior de la Commission scolaire Baldwin Park Unified déclare ; « La Commission scolaire Baldwin Park Unified fait fièrement les premiers pas vers l’élimination de notre empreinte de carbone en introduisant pour la première fois des autobus scolaires électriques à notre flotte alors que nous nous efforçons d’offrir un environnement d’apprentissage positif et d’enseigner à nos étudiants les principes de l’écocitoyenneté. » Nate Baguio, Vice-Président aux ventes de la Compagnie Électrique Lion dit ; « J’aimerais remercier la California Energy Commission pour leur leadership dans la promotion de la santé des enfants et pour l’amélioration de la qualité de l’air pour nos communautés. Lion se réjouie de travailler conjointement avec la Commission pour livrer plusieurs autres véhicules à travers l’État. De plus, nous sommes reconnaissants envers nos nouveaux clients, tout comme envers nos clients récurrents, d’avoir choisi Lion, son équipe, son service et ses véhicules zéro émission pour une avenir plus sain pour nos enfants, nos communautés et notre planète. » À propos de la California Energy Commission Le programme de remplacement des autobus scolaires de la California Energy Commission offre l’opportunité aux Commissions scolaires de recevoir jusqu’à dix autobus scolaires zéro émission, en plus de fournir leurs infrastructures de recharge. Les Commissions scolaires participantes ont été sélectionnée en fonction de l’âge de leur parc de véhicules et des critères propres aux communautés désavantagées. Le programme a pour but de prévenir la pollution de l’air par les particules de diesel en limitant le renouvèlement des véhicules fonctionnant à ce combustible. « Les autobus scolaires sont de loin le moyen le plus sécuritaire de se rendre à l’école. Toutefois, les autobus fonctionnant au diesel ne sont pas sains pour le développement du système respiratoire des enfants, une cible particulièrement vulnérable à la pollution atmosphérique. Faire la transition pour des autobus scolaires électriques qui ne contribuent aucunement à la pollution offre aux enfants et à notre communauté une meilleure qualité de l’air ainsi que des bénéfices pour la santé publique, » annonce la commissionnaire de l’énergie Patty Monahan. « La California Energy Commission est fière de supporter cette transition qui saura protéger la santé des enfants à travers l’État, une initiative qui aidera tous les californiens à respirer plus librement. » À propos de La Compagnie Électrique Lion Lion est un fabricant innovant de véhicules zéro émission. La compagnie pense, conçoit et produit des autobus et des minibus 100 % électriques, conçus pour le transport scolaire, adapté et collectif, ainsi que des camions commerciaux urbains électriques. Lion est un leader en électrification des transports en Amérique du Nord. Lion est la première compagnie à avoir fabriqué des autobus zéro émission et le seul manufacturier d’autobus scolaires électriques avec plus de 4 millions de kilomètres à l’odomètre. Plus d’une centaine d’autobus scolaires LionC roulent actuellement sur les routes en Amérique du Nord. La Compagnie Électrique Lion conçoit et assemble toutes les composantes de ses véhicules : châssis, ensemble de batteries ainsi que le fourgon. À la fine pointe des technologies, les véhicules Lion possèdent des caractéristiques uniques, spécialement adaptées aux besoins quotidiens de leurs utilisateurs. Nous sommes convaincus que la transition vers l’électrification des transports entrainera des améliorations majeures au sein de notre communauté, de notre environnement et de notre qualité de vie. La compagnie électrique Lion
Contribution: André H. Martel
Tesla produit et a commencé à livrer son Model 3 fabriqué en Chine à l’usine Gigafactory 317/12/2019
Des images de drones confirment que Tesla a produit et a entrepris la livraison systématique des Model 3 fabriqués à Shanghai dans la Gigafactory 3.
En octobre, Tesla avait confirmé qu'elle avait produit des véhicules à son usine Gigafactory 3 à Shanghai dans le cadre de son programme de production à l’essai.
Quelques semaines plus tard, le constructeur automobile avait obtenu sa licence de fabrication pour sa nouvelle usine chinoise , mais il attendait toujours l'approbation officielle pour vendre la version fabriquée en Chine du Model 3. Plus tôt ce mois-ci, Tesla a eu la confirmation que le Model 3 chinois avait été ajouté à la liste des véhicules approuvés par le gouvernement chinois pour les subventions aux véhicules à énergie nouvelle, et que les livraisons devraient maintenant être prévues tous les jours. La semaine dernière Tesla avait confirmé avoir déjà produit plus de 400 véhicules Model 3 à son usine de Shanghai, et avoir commencé à les expédier. Maintenant, une semaine plus tard, il semble que Tesla produise et expédie régulièrement encore plus de véhicules Model 3 de sa Gigafactory 3. La dernière vidéo de drone de Jason Yang montre que le stationnement des Model 3 est plein et que les camions transportent de plus en plus de véhicules. Le constructeur automobile transporte vraisemblablement les Model 3 vers les centres de distribution à travers le pays, et devrait effectuer les livraisons aux employés et aux clients de Tesla quotidiennement à compter de maintenant. En Chine, la Model 3 Standard Range Plus avec pilote automatique se vend à ¥ 355,800 (environ 50,000 USD). Tesla prend des précommandes depuis un certain temps mais n’a pas divulgué le nombre de commandes qu'il a reçues. La société a déclaré récemment qu'elle avait l'intention d'augmenter sa production à 3 000 Model 3 par semaine au début de l'année prochaine. Si Tesla peut livrer quelques milliers de voitures, cela pourrait faire une différence significative vers son objectif annuel de livraison. Cependant, si Tesla produit quelques milliers de voitures et ne peut les livrer d'ici la fin de l'année, ce ne seront que plus de voitures en inventaire sans revenu. Espérons que tout ira selon les plans, mais dans tous les cas, la bonne nouvelle est que Tesla soit déjà en mesure de produire le Model 3 en nombre suffisant dans sa Gigafactory 3, ce qui augure bien pour la prochaine année . Electrek
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques en Ontario ont chuté depuis que le gouvernement progressiste-conservateur a annulé un rabais l'an dernier, entravant ainsi la progression vers un objectif national.
Au cours des six premiers mois de cette année, les ventes en Ontario ont diminué de plus de 55% par rapport à la même période en 2018, selon les données de Mobilité électrique Canada. Au deuxième trimestre de cette année, 2 933 véhicules électriques ont été vendus dans la province, en baisse par rapport à 7 110 à la même période l'an dernier.
L'Ontario est la seule province à ne pas voir ses ventes augmenter d'une année à l'autre. Le Québec et la Colombie-Britannique, qui ont leurs propres rabais provinciaux, sont depuis longtemps en tête des ventes totales. Les chiffres de l'Ontario avaient sensiblement augmentés jusqu'à ce que l'incitatif financier de la province disparaisse. Sous le gouvernement libéral précédent, l'Ontario avait offert jusqu'à 14000 $ en retour aux acheteurs de véhicules électriques, mais le gouvernement du premier ministre Doug Ford l'a annulée après avoir remporté les élections de juin 2018. Peu de temps après, les ventes de l'Ontario ont fortement chuté, tout comme les ventes nationales. Ils ont rebondi après l'introduction ce printemps d'un rabais fédéral de 5000 $, mais les ventes nationales de véhicules électriques ne sont toujours qu'à 3,5%, ce qui est loin de l'objectif du gouvernement fédéral de 10% en 2025. "Il sera difficile pour le gouvernement fédéral d'atteindre cet objectif d'ici 2030 considérant qu’Ottawa espère que ce nombre atteindra 30%", a déclaré Al Cormier de Mobilité électrique Canada. "Si l'Ontario était de nouveau participante, cela rendrait le tout beaucoup plus facile." La Colombie-Britannique représente maintenant 10% des ventes, et le Québec se rapproche de 7%. En Ontario, les véhicules électriques ont déjà représenté environ 3% des ventes totales de voitures particulières, puis sont tombés en dessous de 1% après l'annulation du remboursement provincial, puis ont grimpé jusqu'à moins de 2% après l'introduction du rabais fédéral. Les experts estiment que les remises sont essentielles, car le coût initial d'un véhicule électrique peut aller de 10 000 $ à 30 000 $ de plus qu'une voiture à essence similaire. Les remises réduisent une partie de ce choc de prix initial, a déclaré Cara Clairman, PDG de Plug'n Drive, un organisme sans but lucratif voué aux véhicules électriques. Le coût total de possession, si l'on tient compte du fait que vous n'allez pas payer pour le gaz et qu'il y a moins d'entretien est en fait plus faible pour un véhicule électrique que pour la plupart des voitures à essence. Mark Nantais, président de l'Association canadienne des constructeurs de véhicules, a déclaré qu'à l'heure actuelle, l'industrie automobile subit une perte de plus de 10 000 $ par voiture pour les véhicules électriques. Le coût de la technologie est encore beaucoup plus élevé que celui des véhicules à essence, a-t-il dit, mais il n'en sera pas toujours ainsi. "Nous pourrons probablement profiter de la parité des coûts à la fin de la prochaine décennie", a déclaré M. Nantais. "Nous avons depuis toujours insisté sur la nécessité de continuer avec les incitatifs au point de vente. C'est vraiment essentiel jusqu'à ce que nous atteignions la parité des prix avec les moteurs à combustion interne." Le bureau de la ministre des Transports, Caroline Mulroney, a refusé de se rendre disponible pour une entrevue. Un porte-parole du ministre de l'Environnement, Jeff Yurek, a cependant déclaré que l'industrie automobile offrait aux gens plus d'options que jamais auparavant sur les véhicules électriques. "Les gens ont un choix individuel et une responsabilité lorsqu'ils achètent leur prochain véhicule et à mesure que l'infrastructure de recharge se développe, nous sommes convaincus qu'il y aura une augmentation de l'adoption des véhicules électriques", a écrit Andrew Buttigieg dans un communiqué. Clairman a déclaré qu'une enquête réalisée en 2017 auprès d'environ 1200 conducteurs dans la région du Grand Toronto a révélé que le prix était un obstacle plus important pour les personnes achetant des véhicules électriques que le problème d'autonomie, même si les gens craignent que leur véhicule électrique manque d’énergie pour d'atteindre leur destination. Cela force les constructeurs automobiles à sortir des modèles avec une autonomie de plus de 400 kilomètres, a déclaré Clairman, mais davantage d'infrastructures de recharge publiques sont encore nécessaires. En Ontario, l'ancien gouvernement avait investi 20 millions de dollars dans l'installation d'un réseau de 500 bornes de recharge à travers la province. Près de 350 d'entre eux ont finalement été mis en service et le gouvernement actuel a mis fin à leurs installations . Metrolinx, l'agence provinciale de transport en commun, a en fait supprimé certains services plus tôt cette année. Des entreprises privées comme Petro-Canada interviennent pour construire des bornes de recharge et il y a maintenant environ 1 400 bornes de recharge publiques en Ontario, selon les données fédérales et provinciales. Les experts disent que ce n’est pas suffisant. Cela aiderait, a déclaré Cormier, si le gouvernement mettait en place une règlementation pour l’installation de bornes de recharge dans les nouveaux bâtiments et garages publics. Plus tôt cette année, le gouvernement de l'Ontario a supprimé l'obligation pour les nouvelles habitations d'inclure le câblage des bornes de recharge potentielles pour les véhicules électriques. "Non seulement n'ont-ils pas soutenu la construction de ces éléments, mais ils ont en fait nui à nos activités", a déclaré Dianne Saxe, ancienne commissaire à l'environnement de l'Ontario dont la fonction a été supprimée par le gouvernement Ford. Le secteur des transports représente la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre de l'Ontario, avec 35%. Mais les véhicules électriques ne sont pas la solution miracle, a-t-elle suggéré. "Je ne dis pas que nous devons changer les voitures à essence en voitures électriques", a-t-elle déclaré. "Ce que nous devons surtout faire, c'est réduire le besoin de voyager en voiture." Bâtir des communautés plus denses qui réduisent le besoin de voyager en véhicule est le meilleur "rapport qualité-prix", a déclaré Saxe, des communautés appuyées par un réseau efficace de transports en commun et des véhicules électriques pour les besoins de transport non couverts par cette approche. Clairman croit que le rythme des ventes de véhicules électriques s'accélèrera un jour en Ontario, mais peut-être pas aussi rapidement que souhaité. "Est-ce que je pense que les rabais aideraient?" sa réponse fut. "Oui. Nous y arriverons de toute façon. Mais il serait vraiment souhaitable d’accélérer le processus. Avec l'urgence du changement climatique, nous devrions vraiment bouger plus rapidement." Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 15 décembre 2019. CP24
Contribution: André H. Martel
Si rien ne change, les Québécois pourraient se retrouver à donner de juteuses subventions à des acheteurs de camionnettes électriques comme le Cybertruck de Tesla ou le Ford F-150 électrique.
« J’ai vu des gens qui n’étaient pas spontanément des clients de pick-up se réveiller et dire : “Je veux un Cybertruck”. Mais en as-tu vraiment besoin ? Si la réponse est non, c’est du gaspillage. Encourager le gaspillage, qu’il soit électrique ou pas, c’est non ! »
Daniel Breton, porte-parole de l’AVEQ Un reportage de Gabriel Béland À lire dans : La Presse
Contribution: André H. Martel.
Quelques nouvelles passionnantes pour les électromobilistes
Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, est mandaté pour la mise en œuvre du plan pangouvernemental d’action pour le climat, un environnement plus propre et une économie durable, qui comprend le dépassement des objectifs actuels de 2030 et l’élaboration d’un plan visant à atteindre la cible de zéro émission nette d’ici 2050.
Le ministre du Transport a pour sa part le mandat de travailler avec le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, le ministre des Ressources naturelles et le ministre de l’Environnement et du Changement climatique afin d’atteindre les cibles pour les véhicules zéro émission : 10 % des ventes annuelles de véhicules légers d’ici 2025, 30 % d’ici 2030 et 100 % d’ici 2040; Pour atteindre ces objectifs :
Contribution: André H. Martel.
À l'aube du congé des fêtes, de nouvelles BRCC agrémenteront nos déplacements !
Dans un esprit de courtoisie, nous vous demandons de rester à proximité de votre véhicule lors de la recharge et libérer la borne dès que possible afin qu’un autre électromobiliste puisse en profiter. Cliquez-ici et lisez l'encadré orangé afin de prendre connaissances des bonnes règles de conduite avec une borne de recharge rapide.
Des informations de la semaine qui intéressent nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Selon les estimations de l' EPA publiées mercredi, La Porsche Taycan parcourra 323 km sur une charge complète avec sa batterie de 93,4 kilowattheures.
Les propriétaires de Taycan peuvent également profiter des chargeurs de 800 volts.
Porsche
Cela donne à Tesla de nouvelles munitions dans la bataille entre le nouveau venu Taycan et le Model S, pour qui les évaluations de l'EPA sont beaucoup plus favorables.
Porsche a cherché à minimiser l'estimation du gouvernement fédéral. Dans un communiqué, la société a déclaré qu'elle pensait que "l’autonomie réelle est la donnée la plus importante". Essentiellement, Porsche dit que les tests de l'EPA ne sont pas indicatifs de la façon que leur voiture se comportera sur la route. "En tant qu’entreprise, nous avons tendance à être conservateurs avec toutes nos données concernant les performances", a ajouté un représentant. Comme pour toute voiture, les cotes EPA ne sont pas des informations générales, mais une mesure d'efficacité d'un véhicule. Il est cependant possible que le kilométrage puisse varier. Dans ce cas, Porsche croit que ce sera probablement pour le mieux. 323 km n'est pas un chiffre impressionnant, plusieurs autres véhicules électriques affichent des estimations plus élevés. Mis à part Tesla, l’autonomie de la Jaguar I-Pace est actuellement évaluée à 391 km. Une option plus abordable, la Chevy Bolt peut parcourir 416 km. En regardant le Tesla Model S, ses deux variantes font bien mieux dans les tests EPA. La version Longue Autonomie fait 600 km et la Model S Performance sur roues de 19 pouces fera 560 km. Les deux utilisent une batterie de 100 kWh. Pour booster ses prétentions, Porsche s'est donné la peine de commander une étude indépendante de sa berline électrique. L'étude, menée par AMCI , a révélé que le Taycan a parcouru 442 km sur une seule charge dans un mode de conduite normal. Dans son «mode Range», plus frugal, il parcourut 463 km en ville. Ce sont de biens meilleurs chiffres qui appuient certainement l'argument de Porsche sur la valorisation de l'autonomie réelle, mais en fin de compte, c'est le chiffre de 339 km qui figurera sur l'autocollant de la fenêtre du Taycan. Quand il est question d’équivalence avec les litre/km, le Taycan est beaucoup moins efficace que les autres véhicules électriques. Il est évalué à 69 MPGe combinés contre 104 MPGe combinés comparé au Model S le moins efficace, à savoir le modèle Performance. La Porsche risque de rehausser son image lorsque l'EPA fera l'évaluation du Taycan 4S. Il sera moins puissant avec une batterie de 79,2 kWh et offrira également une batterie haute performance, ce qui pourrait en faire une voiture plus efficace que le modèle Turbo. Les modèles Turbo et Turbo S seront les premiers Taycan en vente, les premières livraisons étant prévues d'ici la fin de cette année aux États-Unis. Road Show
Contribution: André H. Martel
BMW fait du rattrapage en ce qui concerne les motos électriques de grande taille, mais la société progresse régulièrement. Le dernier développement montre BMW déployant un prototype de moto électrique ressemblant à une batterie sur roues qu'ils appellent le BMW E-Power Roadster.
BMW a invité quelques moto-journalistes européens pour leur présenter le prototype E-Power Roadster en action.
Mais apparemment, ils étaient tous des journalistes spécialisés dans les motos à essence traditionnelles, il faut interpréter les spécifications de la moto à partir de leur compréhension et de leur description des motos électriques. Par exemple, MCN décrit la batterie de la moto comme comprenant «une capacité nominale de 13 kW», une donnée qui a été répétée par plusieurs journalistes de diverses publications, et qui a autant de sens que de décrire le réservoir de carburant d'une moto à essence comme ayant une capacité de 10 chevaux. Mais si l’on envisage une batterie de 13 kWh, cela placerait le BMW E-Power Roadster derrière les leaders de l'industrie. À titre de comparaison, la Zero SR / F propose une batterie de 14,4 kWh et la Harley-Davidson LiveWire propose une batterie de 15,5 kWh, bien qu'Energica ait récemment dévoilé l'une des plus grandes batteries de l'industrie de la moto électrique avec 21,5 kWh .
Pour l'instant, BMW dit que la moto a une autonomie estimée de 177 km, bien qu'ils travaillent apparemment pour augmenter cette autonomie.
Le prototype semble cependant offrir une recharge rapide en mode de chargement continu, donc au moins vous pouvez recharger assez rapidement. Le BMW E-Power Roadster est apparemment dotée d'une batterie hybride rechargeable BMW de série 2, ce qui pourrait expliquer pourquoi la moto ressemble à une batterie sur roues. La demande de brevet pour une nouvelle moto électrique BMW n'avait pas de cadre, on utilisait le boîtier de la batterie comme un élément essentiel de la moto. Le prototype E-Power Roadster ne sera pas la moto produite, car un cadre en treillis temporaire a été construit autour d’une batterie non porteuse. Ce n'est pas la première fois que BMW insère la batterie d'une voiture électrique dans une moto. Le maxi scooter électrique BMW C Evolution a été construit autour d'un module de batterie de la série i, bien qu'ils l'aient mieux emballé sur le produit final par rapport au prototype E-Power. Le reste de la moto est également en grande partie une combinaison de pièces de rechange. Le moteur provient d'une BMW série 7, le bras oscillant provient d'une BMW R1200RS et la partie avant provient d'une BMW S1000R. En parlant du S1000R, BMW a apparemment voulu démontrer les capacités de performance du prototype E-Power Roadster en organisant une course de dragsters à l'ancienne contre sa propre moto S1000R. BMW déclare que l'E-Power Roadster offre un couple de 1 500 Nm (1 100 lb-ft) à la roue arrière après une réduction de vitesse et un transfert de puissance via la transmission par arbre. Cela suffit pour obtenir un temps de 0 à 100 km de 2,9 secondes, ce qui a aidé le E-Power Roadster à surclasser le S1000R dans une compétition fraternelle bien qu'il soit limité électroniquement à 160 km / h. Il faut quand même rester calme, car il pourrait s'écouler des années avant qu'une moto électrique BMW puisse arriver dans une salle d'exposition. Et il reste encore beaucoup à modifier, surtout si l'on considère que presque tous les éléments sur cette moto viennent d’un autre véhicule. En fait, le seul nouveau composant semble être le levier de frein à main arrière à la place de l'embrayage typique. C'est une décision intéressante, étant donné que la plupart des motos électriques de grande taille ont choisi de conserver le levier de frein à pied traditionnel que l'on trouve sur les motos à essence. Il est cependant surprenant que BMW fasse la démonstration du prototype E-Power Roadster en le confrontant à sa propre moto à essence. Bien sûr, nous savons qu'il est difficile pour les motos à essence de se comparer au couple extrême des vélos électriques, mais de là à les mettre directement en compétition l'un contre l'autre? En fait, la décision de sortir la moto semble encore un peu prématurée. Peut-être voient-ils que d'autres entreprises vont produire des motos électriques et ne veulent pas rater le bateau. Kawasaki fait la même chose . Ils n'ont qu'un prototype, mais on le montre comme si la compagnie n’était qu’à quelques mois de le mettre en production, alors que ce sera probablement des années avant que nous ayons une Kawasaki Ninja électrique sur le marché. Vraisemblablement, chaque grand fabricant qui veut demeurer compétitif a un projet de moto électrique en développement dans son centre de R&D en ce moment. Jusqu’à maintenant, ce ne sont effectivement que des projets de conception pour les écoles d'ingénieurs. electrek
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks, ayant récemment commencé à vendre des camions électriques pour le transport urbain, estime que l'électrification peut devenir une alternative compétitive également pour les camions plus lourds.
Pour explorer et démontrer les possibilités, Volvo Trucks a développé des camions électriques pour les opérations de construction et la distribution régionale.
"Nous voyons un grand potentiel pour les camions électriques lourds pour le transport régional et la construction à plus long terme. Avec nos camions conceptuels, nous visons à explorer et à démontrer différentes solutions pour l'avenir tout en évaluant le niveau d'intérêt pour le marché et la société. Pour augmenter la demande de camions électrifiés, l'infrastructure de recharge doit être rapidement développée, tandis que des incitatifs financiers plus forts doivent être créés pour les transporteurs qui agissent comme des pionniers en choisissant de nouveaux véhicules avec une empreinte environnementale et climatique moindre." —Roger Alm, président de Volvo Trucks Les camions électriques lourds peuvent aider à améliorer l'environnement de travail des conducteurs et des travailleurs de la construction grâce à un faible niveau de bruit à zéro émission. Ce derniers auront un effet significatif et positif sur la qualité de l'air dans les villes qui ont de nombreux projets de construction en cours. En raison de l'absence de nuisances sonores, ces camions permettent également d'effectuer des opérations de transport sur une plus longue période par jour, ce qui ouvre de nouvelles possibilités de rationalisation des opérations, par exemple dans les grands projets de construction et pour les transports dans et autour des villes. Une réduction de l'impact climatique global du secteur des transports est possible en utilisant des véhicules électriques lourds dans la distribution régionale. La majorité de la distribution de marchandises par camion au sein de l'UE est régionale. "En Europe, on utilise uénormément de camions pour le transport régional de marchandises qui représentent un kilométrage annuel moyen de 80 000 km. Cela signifie que l'utilisation accrue de véhicules électriques pour la distribution régionale entrainerait des gains climatiques importants, à condition que l'électricité soit issue d’une énergie propre et renouvelable." —Lars Mårtensson, directeur environnement et innovation, Volvo Trucks Le plan de Volvo Trucks pour les poids lourds électriques destinés à la construction et à la distribution régionale consiste à intéresser des clients européens à commencer à utiliser des véhicules électriques. Une commercialisation plus poussée suivra ultérieurement. "La vitesse d'électrification dépendra d'un certain nombre de facteurs. D'une part, une expansion importante de l'infrastructure de recharge est nécessaire, et d'autre part, il est nécessaire de garantir que les réseaux électriques régionaux puissent fournir une capacité suffisante à long terme. Des incitatifs financiers sont nécessaires pour intéresser davantage de transporteurs à investir dans les véhicules électriques. Les acheteurs de transport peuvent également contribuer en offrant des durées de contrats plus longues et en étant disposés à payer pour des transports durables. De nombreux opérateurs de transport ont de très petites marges de profit, donc tout nouvel investissement doit être rentable." —Lars Mårtensson Parallèlement à une électrification accrue du secteur des transports, l'amélioration continue de l'efficacité des moteurs à combustion continuera de jouer un rôle clé pour le transport de camions longue distance pendant encore de nombreuses années . "Les moteurs de camions d'aujourd'hui sont des convertisseurs d'énergie efficaces qui peuvent fonctionner au diesel ou à divers carburants renouvelables tels que le biogaz liquéfié ou le HVO, et la technologie a encore un potentiel de développement." —Lars Mårtensson Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
"Long Term Evolution." LTE est une norme de télécommunications 4G utilisée pour le transfert de données sur les réseaux cellulaires.
Tesla a commencé à fabriquer des voitures récemment, elle a donc eu le luxe de concevoir ses fonctionnalités autour d'une expérience connectée. Tous les véhicules Tesla ont la fonction LTE intégrée, mais ces fonctionnalités en ligne sont sur le point d’être associées à un prix. Tesla a informé de nombreux clients que la fonction LTE actuellement gratuite leur coûterait 10 $ par mois à l'avenir.
Ce changement a été long à venir, depuis que Tesla a lancé le Model S incluant la fonction LTE gratuite en 2012. Déjà en 2014, des questions sur la viabilité du LTE gratuit ont amené Tesla à préciser que le service gratuit serait maintenu pendant au moins quatre ans. Le PDG Elon Musk avait alors déclaré que le LTE sur les véhicules Tesla coûterait environ 100 $ par an lorsque le service deviendrait facturable, et c'est sensiblement ce que l’on annonce actuellement. Le forfait Connectivité Premium dans les véhicules Tesla coûtera 10 $ par mois à partir du mois prochain. La société n'a annoncé aucun rabais pour un abonnement annuel, le coût sera donc de 120 $ pour la fonction LTE Premium de Tesla par année. Selon les informations fournies par Tesla, les conducteurs qui ont fait l’acquisition de leur voiture avant le 1er juillet 2018 continueront d'avoir accès gratuitement à la fonction LTE Premium. Tous les autres bénéficieront désormais d'un essai gratuit de 30 jours et devront commencer à payer à la fin de cette période pour conserver le service Premium. Le service LTE Premium alimente toutes les fonctionnalités de données «non essentielles» de la voiture. Par exemple, des cartes satellites, des mises à jour du trafic en direct et la diffusion multimédia en continu. Quiconque choisira de ne pas s’abonner devra se contenter de la connectivité standard. Cela inclut les cartes et la navigation de base, la diffusion de musique via Bluetooth et les mises à jour importantes du véhicule via le cellulaire. Vous pourrez toujours utiliser la fonctionnalité intégrée de streaming multimédia et de navigation Web lorsque la voiture est connectée au Wi-Fi. Ainsi, il sera possible de conserver la plupart des mêmes fonctionnalités en activant l'accès Wi-Fi de votre téléphone lorsque vous montez dans la voiture.
Comme ce ne sont pas des véhicules bon marché, quiconque a acheté une Tesla peut probablement se permettre de payer 10 $ de plus par mois pour accéder aux fonctionnalités LTE Premium. Cependant, avec la perte des subventions fiscales, les limites de la suralimentation gratuite et un nombre croissant de véhicules électriques concurrents, Tesla n'offre plus la même proposition de valeur qu'auparavant. Musk avait déjà avoué que Tesla serait à cours d'argent s'il n'apportait pas de modifications au modèle commercial. Cela pourrait être une étape nécessaire pour atteindre ses objectifs.
Extreme Tech
Contribution: André H. Martel
La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Vous êtes propriétaire ou locataire d’un véhicule électrique, neuf ou d’occasion? Vous pouvez bénéficier d’un soutien financier de 600 $ à l’achat d’une borne de recharge à domicile de 240 volts.
Depuis le 1er décembre 2019, il vous suffit de présenter une preuve d’achat pour demander l’aide financière gouvernementale de 600 $. La facture des travaux d’installation par un électricien n’est plus requise. Vous pouvez donc réclamer le remboursement tout de suite après l’achat de votre borne. Vous envisagez d’installer une borne de recharge à votre domicile? Consultez la liste des bornes de recharge admissibles au programme avant de faire votre choix. Vérifiez les conditions du programme. Attention, seul le propriétaire ou le locataire à long terme du véhicule électrique peut présenter une demande de remboursement pour une borne de recharge. Assurez-vous que la facture de la borne soit bien à votre nom. Planifiez vos travaux d’installation. Au Québec, le Code de construction exige que les travaux d’électricité soient réalisés par un entrepreneur électricien détenant une licence de la Régie du bâtiment du Québec. Communiquez avec des électriciens de votre région pour leur demander un estimé des coûts d’installation d’une borne à votre domicile. Si vous êtes prêt à faire votre demande de remboursement, consultez la procédure à suivre : https://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/rabais/domicile/procedure-remboursement-borne-recharge-domicile.asp Transition Énergétique Québec
Contribution: André H. Martel
Toyota prévoit de lancer le véhicule utilitaire sport électrique Lexus UX300e en Chine l'année prochaine. (Photo de Masahisa Yuzawa)
Toyota Motor intensifie ses efforts pour vendre des véhicules électriques en Chine, le plus grand marché automobile au monde, où elle prévoit de lancer sa première Lexus électrique en 2020.
Le plan a été dévoilé au salon international de l'automobile de Guangzhou fin novembre. Le marché chinois des véhicules électriques fait face à de nombreux défis depuis que le gouvernement a réduit les subventions. Mais Toyota profite de la popularité de Lexus, sa marque haut de gamme et de sa technologie hybride pour affronter le leader du marché la compagnie Volkswagen. La décision de Toyota s'aligne sur la volonté de Pékin de stimuler davantage les ventes de véhicules respectueux de l'environnement. Mardi, une proposition du ministère chinois de l'industrie demande que les "véhicules à énergie nouvelle", véhicules électriques, hybrides rechargeables et automobiles à pile à combustible, représentent 25% des véhicules neufs vendus en 2025, contre 6% environ en 2019. . Le constructeur américain de véhicules électriques Tesla émerge également en tant que concurrent en Chine, promettant de livrer son premier lot de voitures fabriquées à Shanghai dès janvier, juste un an après avoir inauguré sa première chaîne de montage dans le pays. Le constructeur automobile basé dans la Silicon Valley a présenté son Model 3 fabriqué en Chine à l'exposition de Guangzhou. Le marché chinois représente cinq fois la taille du marché domestique de Toyota, avec des ventes annuelles de plus de 25 millions de véhicules neufs. Au salon de cette année, qui s'est tenu jusqu'à dimanche à Guangdong, la capitale de la province de Guangzhou, GAC Toyota Motor et les autres coentreprises du constructeur automobile en Chine ont également présenté leurs modèles électriques. La Chine a placé les véhicules électriques au centre de sa politique de croissance économique. Lorsque le gouvernement britannique a annoncé en juillet 2017 qu'il supprimerait progressivement la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2040, la Chine a immédiatement emboité le pas, déclarant qu'elle interdirait la production et la vente de ces véhicules. Volkswagen a été le premier à présenter une stratégie de VÉ en Chine, avec l'intention de prendre les devants sur le marché naissant. Un gestionnaire du constructeur automobile allemand est même devenu le chef d'un groupe de travail chargé d'élaborer la règlementation. La concurrence pour ce marché prometteur a débuté en 2017. Toyota, comme la plupart des autres constructeurs automobiles japonais, a pris une position prudente, inquiet pour la rentabilité et le rythme du passage aux véhicules électriques, tandis que leurs rivaux européens se concentraient agressivement sur leur développement. "Nous sommes en mode de planification", avait déclaré un dirigeant d'un fabricant japonais à l'époque.
Tesla a présenté son Model 3 fabriqué à Shanghai lors de l'exposition de Guangzhou. © Reuters
Trois ans plus tard, Toyota est enfin prêt à lancer des véhicules électriques en Chine. La société a choisi Lexus comme premier modèle électrique en raison de la popularité de la marque dans le pays, ce qui aidera assurément à lancer les ventes de véhicules électriques, a déclaré une source. Le constructeur automobile prévoit également introduire en Chine, des modèles électriques de véhicules utilitaires sport de marque Toyota.
Dans une étude menée dernièrement par la firme américaine JD Power sur les voitures les plus attrayantes de Chine, Lexus s'est classée troisième après Porsche et BMW dans la catégorie des marques haut de gamme . Étant donné que les voitures Lexus sont fabriquées au Japon, le contrôle de la qualité est relativement facile et Toyota peut utiliser «Made in Japan» dans son argumentaire de vente. Le premier modèle électrique sera lancé au printemps 2020, malgré que le marchésoit en perte d’élan avec la diminution des subventions gouvernementales. "Notre technologie a été testée. Elle s'est améliorée grâce au développement de véhicules hybrides, ce qui nous donnera un avantage", a déclaré le président de Lexus International, Yoshihiro Sawa. Le modèle électrique sera le véhicule utilitaire sport UX300e qui devrait permettre une autonomie d'environ 400 km. Le prix n'a cependant pas encore été fixé. Après la Chine, le VÉ fera ses débuts en Europe à l’été et au Japon au début de 2021. "De nombreux consommateurs sont encore sceptiques quant à l'autonomie et à la sécurité des véhicules tout électriques", a déclaré le directeur marketing de Lexus en Chine. "Nous utilisons notre savoir-faire en matière de gestion des batteries acquis grâce au développement des véhicules hybrides pour garantir une conduite sûre, tout en conservant l'ADN de Lexus", a-t-il déclaré en faisant référence aux véhicules hybrides. Toyota a une longue histoire avec les véhicules hybrides, à commencer par la Prius en 1997. Le constructeur automobile a déclaré qu'il avait appris comment ralentir la détérioration de la batterie pour permettre une utilisation plus longue et plus stable. Sa technologie permet également un meilleur contrôle du rendement du moteur et des réglages de vitesse. Toyota prévoit mettre l'accent sur ces éléments pour gagner la confiance des consommateurs. Outre le design, le souci du détail de Toyota, le silence et le confort de l'habitacle ainsi que l’absence de vibrations ont conquis le cœur des consommateurs chinois. Lexus a vendu plus d'unités au cours des 10 premiers mois de cette année qu'en 2018. "La qualité de notre produit a été reconnue et a touchée les cordes sensibles des Chinois", a déclaré Sawa. Pendant ce temps, Volkswagen, qui détient la plus grande part du marché chinois des voitures particulières, a tenu une conférence de presse la veille du salon de Guangzhou. Stephan Wollenstein, PDG de Volkswagen Group China, a alors annoncé un investissement de plus de 4 milliards d'euros (4,4 milliards USD) en Chine en 2020. Toyota est en retard sur Volkswagen dans le marché chinois, mais travaille dur pour trouver des partenaires. En juillet dernier, Toyota a conclu une entente de partenariat avec CATL, le plus grand fabricant de batteries au monde, pour garantir un approvisionnement stable. Le constructeur japonais s’est également entendu avec BYD pour développer conjointement des VÉ. En effet, comme Toyota prévoit lancer des véhicules électriques en Chine au début des années 2020, ils établiront une coentreprise au deuxième semestre 2020 pour développer des véhicules, des plateformes et des pièces conformes aux règlementations environnementales chinoises. Toyota, qui détient 7% du marché chinois, prévoit dépasser Volkswagen, dont la part de marché est de 20%, en se concentrant sur la vente de ses voitures hybrides et en faisant initialement la promotion de cette marque avant de déployer des véhicules tout électriques. Nikkei Asian Revue
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
GM a annoncé jeudi la création d’un partenariat avec le Coréen LG Chem pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques impliquant un investissement commun de 2,3 milliards de dollars américains et la création de 1100 emplois en Ohio.
Les deux sociétés promettent un meilleur coût par kWh dans les futurs véhicules électriques de GM.
Ensemble, les deux sociétés investiront jusqu'à 2,3 milliards USD pour la création d'une nouvelle coentreprise à parts égales pour la construction d’une nouvelle usine de batteries dans la région de Lordstown, dans l'Ohio, où GM a récemment vendu son usine à une startup du secteur des véhicules électriques, la compagnie Lordstown Motors. L'usine disposera d’une capacité de production de plus de 30 gigawatts avec une possibilité d'extension, ce qui en fait une Gigafactory, terme popularisé par Tesla et utilisé pour la première fois dans le Gigafactory 1 de Tesla au Nevada. L’accord entre GM et LG Chem est similaire à l’accord entre Tesla et Panasonic visant à construire des cellules de batterie, mais avec quelques différences. Tesla est propriétaire de l’ensemble de l’usine et loue de l’espace à Panasonic, qui produit des cellules de batterie que Tesla achète et installe ensuite dans ses batteries. En revanche, GM et LG Chem seront co propriétaires, mais comme Tesla et Panasonic, GM fabriquera les packs et LG Chem se chargera de la production de cellules de batterie. GM estime que la nouvelle usine permettra d’atteindre de nouveaux coûts de batteries à la fine pointe de l'industrie: «La collaboration comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie avancées, dans le but de réduire les coûts de production des batteries à des niveaux sans précédent dans l’industrie.» Lors d’une conférence téléphonique, les partenaires ont confirmé que leur objectif était de produire des batteries sous la barre des 100 $ / kWh, leur permettant de produire un VÉ à un coût moindre que l’équivalent d’un véhicule à combustion interne alors que ceux-ci ont déjà des coûts de maintenance inférieurs aux véhicules à combustion. Ce chiffre de 30 GWh représentera 30% de la capacité de 100 GWh que LG prévoit atteindre d’ici à fin 2020. C’est suffisant, selon eux, pour construire 2 millions de batteries de véhicules électriques de 50 kWh. L'usine devrait fournir les batteries des prochains véhicules électriques de GM basés sur sa nouvelle plateforme électrique BEV3, y compris une nouvelle Cadillac électrique : GM a également déclaré que les batteries alimenteraient un tout nouveau camion électrique dès l'automne 2021, tel qu’annoncé récemment. Les partenaires confirment que la construction de la nouvelle usine débutera dès juin 2020. Une fois terminé, l’usine devrait avoir la capacité de production totale de cellules de batterie de LG Chem de plus de 100 GWh par an. Voici le communiqué de presse complet: General Motors et LG Chem s'associent pour créer un avenir entièrement électrique et créer des emplois dans l'Ohio La coentreprise établira une usine d’assemblage de cellules de batterie sur un site de production situé dans la région de Lordstown, dans le nord-est de l’Ohio, qui créera plus de 1 100 nouveaux emplois.
General Motors (NYSE: GM) et LG Chem ont annoncé jeudi leur intention de produire en série des cellules de batteries pour les futurs véhicules électriques. Ensemble, les sociétés investiront au total 2,3 milliards de dollars par l’intermédiaire d’une nouvelle coentreprise à parts égales. Cette usine ultramoderne utilisera les procédés de fabrication les plus avancés sous un même toit pour produire efficacement des cellules , avec un minimum de déchets, et bénéficiera d'importantes économies d'échelle tout au long de la chaîne de production. L'usine sera extrêmement flexible et capable de s'adapter aux progrès continus de la technologie et des matériaux. L’entente comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie de pointe, dans le but de réduire les coûts des batteries à des niveaux jamais atteints. Cette annonce, ainsi que la vente récente du complexe de fabrication de GM à Lordstown, dans l'Ohio, à Lordstown Motors Corp. pour la production de camions électriques, positionnent le Nord-Est de l'Ohio et la Mahoning Valley comme un pôle majeur de la technologie et de la fabrication de véhicules électriques. «Grâce à cet investissement, l'Ohio et ses effectifs hautement compétents joueront un rôle clé dans notre cheminement vers un monde sans émissions polluantes», a déclaré Mary Barra, présidente et chef de la direction de GM. «L'association de notre expertise en matière de fabrication avec la technologie de pointe des cellules de batterie de LG Chem contribuera à accélérer notre quête vers un avenir entièrement électrique. Nous sommes impatients de collaborer avec LG Chem sur les futures technologies de cellules qui continueront à améliorer la valeur que nous fournissons à nos clients. " En plus d'intégrer verticalement la fabrication de cellules de batterie aux États-Unis, LG Chem aura accès à un personnel expérimenté. Il bénéficiera également d'un flux de production dédié de futurs véhicules électriques à partir de la prochaine génération de véhicules électriques de GM, y compris un tout nouveau camion électrique à l'automne 2021. «Notre coentreprise avec le constructeur américain n ° 1 nous préparera davantage à la croissance espérée du marché nord-américain des véhicules électriques, tout en nous donnant une vision de l'écosystème plus vaste des véhicules électriques», a déclaré Hak-Cheol Shin, vice-président et directeur général de LG Chem. «Notre longue expérience avec General Motors a prouvé notre expertise collective dans ce domaine, et nous sommes impatients de poursuivre cette quête de zéro émission." Cet accord fait suite à l'investissement de 28 millions de dollars de GM dans son laboratoire de batteries à Warren, dans le Michigan, annoncé à la fin de l'année dernière. Il s'ajoute également aux investissements manufacturiers dans l'Ohio annoncés plus tôt cette année et totalisant environ 700 millions de dollars, ce qui créera environ 450 emplois à Toledo, Parma et Brookville, dans l'Ohio. L'inauguration des travaux devrait avoir lieu vers juin 2020. electrek
Contribution: André H. Martel
Des évènements et informations de la semaine pour les électromobilistes du Québec
Contribution: André H. Martel
« Les élèves de l'école Sainte-Catherine de Sienne étaient emballés ce matin de faire l'essai d'un autobus scolaire 100 % électrique à l’occasion de la livraison des 5 premiers autobus de La Compagnie Électrique Lion. »
De gauche à droite : M. Benoit Morin, Vice-président aux ventes Canada La Compagnie Électrique Lion, M. Patrick Gervais, Vice-président marketing La Compagnie Électrique Lion, Mme Laurie Henner, Directrice régionale de Transco, Mme Catherine Harel Bourdon, Présidente de la Commission scolaire de Montréal, Mme Geneviève Guérin, Enseignante de deuxième année à l’école Sainte-Catherine-de-Sienne, Mme Marie-José Mastromonaco, Vice-présidente du Conseil des commissaires, Mme Anne Gaudreau, Directrice à l’école Sainte-Catherine-de-Sienne, M. Sylvain Senécal, Directeur adjoint à l’école Sainte-Catherine-de-Sienne, Mme Virginie Dumoulin, Directrice marketing La Compagnie Électrique Lion, Crédit photo : La Compagnie Électrique Lion.
L’entreprise de transport Transco est fière de s’associer avec La Compagnie Électrique Lion (Lion) et la Commission scolaire de Montréal (CSDM) pour l’annonce de son virage vert.
Avec la réception de ses cinq premiers autobus scolaires. 100% électriques LionC, l’entreprise Transco s’est donnée comme mandat de contribuer à un environnement plus sain et favorable pour les milliers d’étudiants qu’elle transporte jour après jour. Ayant à cœur la prospérité et la santé de la communauté qu’elle dessert depuis plus de 30 ans, Transco, en collaboration avec ses partenaires, en profite pour lancer un programme éducatif ayant comme objectif de sensibiliser et d’introduire les bienfaits aux jeunes de l’alternative que représente le transport électrique. À propos du programme éducatif du virage vert de Transco Ladite campagne de sensibilisation et d’enrichissement des connaissances a pour but de démontrer d’abord, qu’une solution alternative existe déjà pour lutter contre le changement climatique, et ensuite que cette option comporte des avantages considérables pour la santé des enfants, l’environnement et l’ensemble de la société. C’est sous la forme d’un jeu « Cherche et trouve » dans l’autobus scolaire, que les élèves découvriront les bénéfices à rouler à l’électricité. Ce programme- en adéquation avec le Plan vert de la CSDM qui vise notamment à électrifier ses modes de transport – démarre avec des élèves du premier cycle du primaire qui représentent le futur de notre société. Ainsi, les élèves de deuxième année de l’école Sainte-Catherine-de-Sienne, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, seront les premiers à y participer. « Nous avons hâte de tester nos 5 premiers autobus électriques, ici, à Montréal. Nos décisions sont également basées sur les besoins et commentaires de nos partenaires : les élèves, les écoles et les commissions scolaires, c’est pour cela qu’il nous a paru important de partager notre engouement pour ce projet et cette nouvelle aventure avec les passagers que nous transportons chaque jour et à qui nous voulons donner le meilleur début et fin de journée possible. Nous sommes très fiers de contribuer à développer leurs connaissances dans le domaine de l’électrification et ses bienfaits sur l’environnement par le biais de cette nouvelle initiative. » -Laurie Henner, Directrice régionale de Transco « Le développement durable et la préservation de l'environnement figurent aux plus hauts rangs dans les priorités de la CSDM. Nous sommes fiers de collaborer avec des partenaires tels que Transco et la Compagnie Électrique Lion pour nous aider à atteindre nos objectifs en matière d'électrification pour le transport de nos élèves. Chaque geste est important pour l'avenir de nos enfants. » – Catherine Harel Bourdon, présidente de la CSDM « La Compagnie Électrique Lion est fière d’être au cœur de cette initiative que lance Transco. Le message est clair, on se doit de sensibiliser nos jeunes, car ce sont eux les futurs décideurs de notre société. Le virage vert de Transco avec ses cinq premiers autobus 100% électriques LionC est un pas de plus vers un environnement plus sain et l’impact qu’aura cette campagne éducative va au-delà de nos espérances. Il est primordial d’unir les acteurs principaux et d’agir maintenant pour la santé de notre planète et de nos générations futures. » -Marc Bédard, président et fondateur de La Compagnie Électrique Lion tactconseil.ca
Contribution: André H. Martel
L’équipe travaille constamment à améliorer notre programme pour qu’il soit toujours plus avantageux pour les membres de l’AVÉQ.
En effet, dans le but de diversifier les offres disponibles aux membres de l’AVÉQ et d’accroitre les sources de financement, un partenariat avec la marque Attitude a été finalisé. Attitude offre des produits de soins corporels et ménagers naturels de qualité supérieure pour votre santé, et celle de l’environnement! Nous vous invitons à profiter de leur rabais de 50% sur une grande sélection de produits + une réduction exclusive de 10$ sur votre premier achat de l’année 2020* Nous sommes heureux de vous annoncer que pour chaque achat effectué en ligne avec le lien ci-dessous, un pourcentage du montant de votre achat sera remis à l’AVEQ. https://shareasale.com/r.cfm?b=1399458&u=2099996&m=53203&urllink=&afftrack= Nous avons aussi négocié une exclusivité pour les membres Or : À la suite de votre première visite, les membres or pourront bénéficier d’un rabais de 10$ sur un premier achat d’une valeur de 30$ ou plus avec le code qui leur sera fourni afin de profiter de cette promotion. Les coordonnées pour obtenir ce code suivront bientôt. Le lien peut même être envoyé à vos amis, tous les achats aideront à réaliser la mission de l’AVÉQ! Cette marque fondée au Québec et établie à Montréal, s’est démarquée en recevant plusieurs prix de l’EWG pour la qualité et la sécurité de ses produits. De plus, elle compense l’impact de ses activités par la plantation d’arbres. Aidez-nous à poursuivre notre mission en nous donnant les moyens de le faire en profitant de cette offre gagnant-gagnant! Surveillez vos courriels, votre équipe travaille sur d’autres offres à venir! N.B. Veuillez prendre note que tel que mentionné plus haut ces 2 promotions ne sont pas cumulatives Nissan met l’emphase sur le haut de gamme, plutôt que sur les voitures à rabais comme la Leaf5/12/2019
Sous sa nouvelle direction, Nissan veut récupérer son leadership dans les véhicules électriques. Mais cela va minimiser l’impact des voitures électriques abordables comme la Leaf.
Le nouveau PDG, Makoto Uchida, souhaite que les véhicules électriques Nissan aient des caractéristiques plus robustes, une plus grande autonomie et des prix plus élevés susceptibles de générer des profits plus importants. La nouvelle stratégie débutera par la création d’un nouveau VUS multi segment électrique, basé sur le concept Ariya , qui se vendrait en Europe entre 55 000 et 78 000 USD.
Selon le magazine Automotive News Europe, l'Ariya VÉ sera considéré comme un véhicule haut de gamme par Nissan . La société pense que le multi segment sera mis sur le marché en tant que produit haut de gamme basé sur une grande autonomie et utilisant le dernier système semi-autonome ProPilot de Nissan. Ce pourrait prendre deux ans avant que ce véhicule soit disponible aux États-Unis, peut-être d'ici la fin de 2021. Nissan continuera d’offrir ses deux véhicules électriques existants en Europe: la Leaf et les fourgonnettes e-NV200 . En outre, la société tentera de normaliser la technologie du groupe motopropulseur électrique utilisée par les véhicules Nissan et Renault. La Nissan LEAF et Renault Zoe EV ont été développés séparément. Mais maintenant, les deux marques vont utiliser une plateforme commune qui sera également à la base de l'Ariya.
Automotive News Europe a annoncé que l'Ariya allait devenir le nouvel Infiniti en Europe .
L’ancien président, Carlos Ghosn, avait réduit le prix de la Leaf pour stimuler les ventes, ce qui a été critiqué par la nouvelle direction. Hiroto Saikawa, qui occupait le poste de directeur général de Nissan pendant moins de trois ans, a démissionné en septembre. Il a déclaré que les réductions de prix et les grands objectifs de vente avaient terni l'image de la Leaf. «Ce qui a vraiment détruit la valeur du produit Leaf, c'est lorsque nous avons considérablement réduit le prix de location de Leaf aux États-Unis. Depuis lors, l’image de Leaf est celle d’une voiture à prix réduit », a déclaré M. Saikawa.
Pendant ce temps, Uchida, qui est devenu le PDG de Nissan cette semaine, souhaite axer la nouvelle stratégie de VÉ en mettant l’accent sur la rentabilité plutôt que sur le volume. Uchida veut également diversifier la stratégie d'électrification de Nissan.
Alors que les marchés des véhicules électriques se développent rapidement, ils sont confrontés à des défis, notamment une réduction des incitatifs gouvernementaux, des infrastructures de recharge qui sont toujours inadéquates dans la plupart des pays, des préoccupations quant à l'autonomie, de la technologie actuelle des batteries et la nécessité d'un développement plus rapide des véhicules électriques. Il n'y a pas de solution unique pour tous les pays et toutes les régions, car ils diffèrent par leur taille, leur puissance économique, leur infrastructure et les besoins de leurs clients. Nissan continue également à rechercher d'autres technologies pour les véhicules électriques, telles que les piles à combustible, les technologies hybrides et autres, afin de voir comment elles peuvent également faire partie de la solution à long terme. Attendez-vous donc à ce que Nissan ajoute davantage d’hybrides classiques et hybrides rechargeables. De plus, Nissan veut rattraper Toyota et ses hybrides, qui, selon Automotive News Europe, représentent la moitié des ventes de Toyota en Europe. Nissan s'est fixé pour objectif de faire en sorte que les véhicules électriques représentent 42% de ses ventes en Europe d'ici 2022. Nissan a annoncé qu'elle utiliserait la technologie hybride rechargeable de Mitsubishi, sans fournir d’autres informations. En octobre, Nissan a également annoncé qu'elle testait une nouvelle technologie de véhicule électrique à quatre roues motrices et à haute puissance pour la prochaine génération de véhicules électriques. Selon Nissan, l’augmentation de la popularité des véhicules électriques pourrait être fonction du positionnement des voitures en tant que véhicules hauts de gamme. Tesla est l'exemple le plus évident. Un multi segment Nissan Ariya de 485 km avec un habitacle soigné semble donc prometteur quand il arrivera finalement sur le marché vers la fin de 2021. Ce sera de plus en plus difficile de vendre des véhicules électriques abordables, avec peu d’autonomies. Après un début audacieux il y a près de 10 ans, Nissan n'a pas réussi à améliorer la Leaf pour faire face à la concurrence croissante. Si Nissan avait mieux géré l’évolution de son modèle elle aurait pu demeurer un chef de file des véhicules électriques. Au lieu de cela, la société doit se regrouper et rattraper son retard. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon le rapport sur le point de bascule des voitures électriques du Boston Consulting Group, d’ici à 2030, les véhicules électriques représenteront environ un quart des voitures en circulation et 50 à 60% des ventes.
Au cours de la prochaine décennie, de nouveaux produits et services pour la mobilité électrique pourraient générer une valeur ajoutée entre 3 et 10 milliards de dollars pour une clientèle de taille moyenne comptant entre 2 et 3 millions de consommateurs. Cette valeur rajoutée pourrait varier entre 3 400 et 7 400 dollars par véhicule électrique, y compris le retour sur investissement, l’amélioration du réseau électrique, les activités de soutien à la règlementation de la mobilité et les revenus provenant de la fourniture de nouveaux produits et services.
Les services publics doivent donc se préparer avec des produits et services conçus pour les véhicules électriques, tels que l’installation, la maintenance et la mise en service des réseaux de bornes de recharge. Batteries moins chères L’un des facteurs qui facilitera la croissance des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie sera évidemment le progrès technologique, qui conduit à une réduction rapide du coût des batteries . Le BCG estime qu’en 2028 aux États-Unis, le coût total de possession d’un véhicule électrique sera inférieur à celui d’un véhicule à moteur à combustion interne. Selon une étude de Bloomberg, depuis 2010, le prix des piles a chuté de 70%. Véhicules électriques: le tournant à partir de 2020 Partiellement à cause de la chute des prix des batteries entre 2020 et 2025, l'industrie automobile va connaitre un véritable tournant. La part de marché des véhicules tout électriques, hybrides, et hybrides rechargeables augmentera partout et les constructeurs seront obligés de se conformer à des normes de plus en plus strictes en termes d'efficacité et d'émissions. Selon l'étude du BCG, la part de marché des moteurs à combustion interne passera de 96% à environ 50% des véhicules en 2030. Si, grâce aux améliorations technologiques apportées aux moteurs à combustion interne, l’industrie parvient à respecter les normes d’émission strictes, il y aura une forte compétition en particulier en Europe. Déjà, en Europe, la part de marché des moteurs diesel passera de 48% en 2016 à 36% en 2020 en raison des coûts sans cesse croissants du respect des normes d'émission d'oxyde nitreux et de dioxyde d'azote. Distribution globale L'augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes variera naturellement d'un continent à l'autre. La Chine, par exemple, est actuellement le plus grand marché de véhicules électriques, principalement en raison des faibles coûts d'électricité. L'Europe, en revanche, a des coûts d'électricité élevés et des distances à franchir inférieures à celles de la Chine et des États-Unis. La Norvège a la part du lion: grâce à sa politique incitative, les voitures électriques représentent déjà plus de la moitié des voitures sur le marché. Aux États-Unis , les faibles coûts de carburant auront un impact sur le développement des véhicules électriques et ils connaitront une croissance dans les plus petits segments et les zones urbaines. Au Japon, chez Nissan et Toyota, les véhicules hybrides vont devenir de plus en plus populaires et leur part de marché devrait dépasser 55% d’ici 2030. Tender Capital
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |