Hyundai Motor prévoit investir environ 61 000 milliards de wons (51,81 milliards USD) entre 2020 et 2025, a annoncé mercredi la société.
Le constructeur automobile sud-coréen a dévoilé sa feuille de route «Stratégie 2025» qui prévoit une dépense annuelle moyenne de 8,39 milliards USD, supérieure à celle des années précédentes, et supérieure à celle de 2018.
Les actions de Hyundai ont progressé de près de 2% à la suite de cette nouvelle, pour finalement céder l'essentiel de leurs gains à la clôture des marchés, les analystes attendant de voir comment ses intentions se traduiraient en actes. "Pour le moment, L'annonce de son plan et de ses objectifs d'investissement ne sont que des promesses, mais n’offrent pas encore de résultats concrets", a déclaré Lee Han-joon, analyste chez KTB Investment & Securities. "Le plan lui-même n’est pas exceptionnel." Le plus grand constructeur automobile sud-coréen redouble d'efforts pour rattraper son retard dans la course du marché des voitures autonomes. Hyundai Motor envisage également de développer des voitures volantes, qui pourraient être commercialisées avant les voitures autonomes, a déclaré son vice-président exécutif, Euisun Chung. Assurer sa survie est une tâche clé car le passage de l'industrie automobile à une technologie à zéro émission et autonome suppose des investissements massifs à un moment où les profits sont sous pression dû au ralentissement de la croissance, a déclaré Hyundai dans une présentation aux investisseurs. Hyundai a pour objectif de consacrer environ 16,7 milliards USD de l'investissement total, étalé sur six ans, aux technologies futures. L’entreprise a également fixé une échéance ambitieuse. Elle souhaite dès 2025 se situer parmi les trois principaux constructeurs mondiaux de véhicules électriques et à piles à combustible, avec des ventes annuelles de 670 000 véhicules électriques, dont 560 000 voitures tout électriques. Hyundai prévoit réduire les coûts des matières premières de 29 milliards USD d'ici 2022. «L’objectif est donc fixé, les résultats devraient suivre les attentes, et nous devrons livrer des produits de qualité», a déclaré Kim Jin-woo, analyste chez Korea Investment & Securities. "C'est à ce moment-là que les investisseurs prendront une décision concernant leur confiance en Hyundai." Reuters
Contribution: André H. Martel
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Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a laissé entendre mardi que des taxis électriques de Téo Taxi pourraient faire leur apparition sur les routes de la métropole dès l’an prochain.
«On travaille actuellement sur le projet. On pourrait appeler ça Téo 2.0. D’ailleurs, j’ai une rencontre avec mes collaborateurs demain après-midi», a indiqué le magnat de la presse mardi matin en entrevue avec Paul Arcand au 98,5 FM.
Un reportage de: Zacharie Goudreault Tous les détails : Journal Métro
Contribution: André H. Martel
Selon un sondage, la région de l'Île de Vancouver serait en tête des ventes de véhicules électriques3/12/2019
Selon de nouvelles données fournies par le gouvernement provincial, les conducteurs de l'île de Vancouver ont généré une vague de ventes de véhicules électriques.
Par habitant, la région de l’île de Vancouver a enregistré le plus grand nombre de ventes de véhicules électriques légers de janvier à septembre de cette année. Selon le ministère de l'Énergie, des Mines et des Ressources pétrolières, 9,9% des véhicules vendus au cours des trois premiers trimestres étaient électriques.
Parallèlement, 9,6% des ventes de voitures sont électriques dans la région du Lower Mainland-Sud-Ouest.
«Les véhicules électriques sont de plus en plus présents en Colombie-Britannique », a déclaré Glenn Garry du Victoria Electric Vehicle Club.
Le club, qui défend les intérêts des utilisateurs de véhicules électriques auprès de l'industrie et du gouvernement, a déclaré que des mesures d'incitatives en Colombie-Britannique avaient favorisé l’augmentation des ventes de véhicules écologiques. Le club affirme qu'en raison de son énergie hydroélectrique, la Colombie-Britannique bénéficie financièrement de chaque nouveau VÉ sur la route. "Toute personne vivant dans une zone urbaine de la Colombie-Britannique tire son électricité des barrages hydroélectriques", a déclaré Garry. "Ils sont vraiment propres." "Tout l'argent dépensé pour votre véhicule électrique reste en Colombie-Britannique, par opposition à toute l'essence achetée dans notre province qui vient de l'extérieur de la province", a déclaré Garry. Selon le gouvernement de la Colombie-Britannique, environ 31 200 véhicules électriques légers sont immatriculés dans la province. Ce total représente 9% de l'ensemble des ventes de véhicules et fait de la Colombie-Britannique la région où le pourcentage de ventes de véhicules électriques par habitant est le plus élevé de toute l'Amérique du Nord. Pour les besoins de comparaison: Population de la Colombie Britannique : 4,841 millions (2017) Population du Québec : 8 390 499 millions (2018) CTV News
Contribution: André H. Martel
Selon un rapport publié la semaine dernière par « The Verge », Fiat-Chrysler (FCA) discute actuellement de l’utilisation de la technologie VÉ de Faraday Future et de Seres anciennement SF Motors.
Les employés de la FCA ont déclaré que Faraday Future avait équipé leurs véhicules de sa chaîne de traction électrique et avait entrepris des essais sur route. Cet effort fait suite à plusieurs rencontres entre FCA et Faraday Future. Est-ce que la fusion FCA-Peugeot serait le signe d’un nouvel effort consolidé pour les véhicules électriques?
FCA, est en retard dans la course de véhicules électriques. Il ne propose actuellement que la Chrysler Pacifica rechargeable Hybrid. En revanche, en février 2019, la société a annoncé un investissement de 4,5 milliards de dollars dans cinq de ses usines existantes au Michigan. Aurait-on l’intention de développer un Jeep électrique? En fait, la FCA s’est avancée, il y a deux ans, quand elle a promis un Jeep Wrangler hybride rechargeable d’ici 2020. Le nouveau véhicule a été aperçu sur une piste d’essais au début du mois dernier. Si Ford a utilisé la Mustang comme inspiration pour ses efforts en matière de véhicules électriques, Jeep pourrait peut-être faire de même avec un véritable véhicule électrique emblème de sa marque axé sur le style de vie hors sentiers. Parallèlement, en juillet, FCA a investi près de 800 millions de dollars dans une nouvelle chaine de montage afin de produire 80 000 unités électriques Fiat 500e par an. Avec l’engouement pour le multi segment, la Fiat 500, y compris la version électrique, n’est plus sur le marché américain. Mais en Europe l’électrification des véhicules inclura probablement de petites voitures comme la Fiat 500e et la Honda e . Si FCA a besoin d’une infusion de technologie pour VÉ de premier ordre, Faraday Future pourrait peut-être la lui fournir. La société chinoise en difficulté dans le secteur des véhicules électriques est dirigée par Carsten Breitfeld, à l'origine de la création de l’hybride rechargeable BMW i8 qui a également été PDG de BYTON pendant trois ans, avant de quitter ses fonctions en avril 2019.
Le mois dernier, au Salon de l'auto de Los Angeles, Breitfeld avait parlé de la technologie de Faraday
Selon plusieurs experts, Faraday a développé le groupe motopropulseur électrique le plus avancé et le meilleur du domaine. Vous pouvez le comparer à Audi et même à BMW, à Mercedes et à Porsche. Qu’il soit question de la densité de puissance, de la technologie des batteries, ou de la technologie la plus avancée disponible.
Il y a eu beaucoup de talent à Faraday, y compris Pete Savagian, l'ingénieur du EV1 de GM qui avait déjà commenté sur LinkedIn en janvier 2017 avoir développé le meilleur groupe motopropulseur au monde avec sa FF. En d'autres termes, ce groupe motopropulseur est un actif crucial détenu par une entreprise qui ne semble pas capable de passer à la production. Bien entendu, jusqu'à ce qu'un accord soit annoncé, Faraday continuera de dire qu'il se concentre sur la production de la berline FF91. Les spécifications de la FF91 défient également la croyance: trois moteurs, 1 050 chevaux, 0-100 km en 2,39 secondes et un bloc-batterie de 130 kilowattheures. Toujours selon The Verge, il y a également Seres , qui a intégré son groupe motopropulseur pour véhicules électriques dans quelques véhicules de la FCA. Des négociations avec la FCA sont toujours en cours. La société est toujours en mode de vente et a signé un accord avec le constructeur chinois BYD pour développer de l'électronique. Encore une fois, il est question d’avancées technologiques qui cherchent un débouché, en particulier après que la société eut remercié environ un tiers de son personnel de la Silicon Valley en juillet. Les employés les plus touchés travaillaient dans le marketing, mais non dans le secteur technologique. Maintenant, que dire de Carlos Tavares, nouveau PDG de l’alliance fusionnée FCA-PSA , qui deviendrait le quatrième constructeur automobile mondial. David Cole, président émérite du Center for Automotive Research, a déclaré à propos de Tavares le mois dernier : « Comme la plupart des PDG à succès, Carlos Tavares n'a pas peur de prendre des risques, des risques intelligents. Tavares fonctionne plus comme un entrepreneur de la Silicon Valley. » En 2017, Tavares a négocié l'acquisition des marques en difficulté Opel et Vauxhall auprès de General Motors. Plus récemment, Tavares s’est protégé, exprimant ses préoccupations quant à la rentabilité des VÉ. Mais il y a deux ans, il a déclaré à Bloomberg : « Nous comprenons que les véhicules électriques constituent un changement radical Nous sommes très à l'aise avec cela, car nous nous y préparons depuis 2014. Nous investissons énormément dans ces deux technologies: les véhicules tout électriques d'un côté et les hybrides rechargeables de l'autre. Nous prévoyons que d'ici 2020, 50% de nos modèles seront électrifiés. Et d’ici 2023, 80% de nos modèles seront électrifiés.
Vous voyez ce « e » après le « 4X4 » sur le Jeep Renegade oVouus voyez ce “e” après le “4 × 4” sur le Jeep
Une collaboration entre FCA et peut-être PSA et deux nouveaux fabricants chinois de véhicules électriques pourrait être une bonne nouvelle. Ces entités pourraient s’entraider pour résoudre leurs problèmes.
En effet, FCA doit tenir sa promesse de mettre des VÉ dans leurs salles de montre. Combien de temps peut-elle attendre? Si l'entreprise ne peut agir seule, une ou deux entreprises en démarrage pourraient peut-être l'aider. Il est de plus en plus évident que Faraday Future ne deviendra pas un fabricant de gros de véhicules électriques. Le choix de l’entreprise est relativement simple. Patauger pendant des années ou voir sa technologie être utilisée dans la production en série. Tavares a les compétences nécessaires pour former une union, même s'il s'agit d'un mariage de raison. Il doit prendre les mesures pour mettre plus de véhicules électriques sur la route. electrek
Contribution: André H. Martel
Encore une semaine faste pour les mises en service du côté du Circuit électrique alors que
5 BRCC s'ajoutent à l'offre actuelle. 2 bornes rapides en Montérégie-Ouest du côté de Beauharnois (Desjardins) 1 borne rapide en Outaouais à Grenville (Crevier) 2 bornes abitibienne de plus (Desjardins - Rouyn-Noranda)
Commentaires de Keaven Boies d'Électriquement vôtre:
Si le Père Noël existe et si les automobilistes sages reçoivent le cadeau qu’ils souhaitent, les lutins ont passé tout l’automne à fabriquer beaucoup de voitures électriques pour les Québécois.
PHOTO TESLA LIFE
Un modèle réduit du Model S a été décoré et transformé en ornement d'arbre de Noël.
C’est ce que révèle le sondage de Noël de la firme d’experts-conseils Desrosiers Automotive.
Ce sondage annuel, il faut bien le dire, est généralement sans surprise. Mais cette année, on note une augmentation appréciable des Canadiens qui souhaiteraient se faire donner une tout électrique à Noël. Et c’est particulièrement le cas au Québec, où près d’un tiers des répondants ont indiqué qu’il souhaiteraient trouver une voiture électrique enrubannée dans l’entrée. À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage.
PHOTO CHEVROLET
Un arbre de Noël branché sur la pile d'une Chevrolet Volt.
«Les consommateurs du Québec et de Colombie-Britannique, en moyenne, ont identifié des modèles électriques comme premier choix, avec respectivement 31,5 % des réponses au Québec et 27,6 % en Colombie-Britannique», indique Desrosiers Automotive. Dans ces deux provinces productrices d’hydroélectricité (et qui subventionnent l’achat de voitures électriques), la préférence pour la tout électrique dépasse même celle des VUS.
À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage. «L’intérêt pour les véhicules électriques augmente avec la scolarité : 17,1 % chez les répondants ayant un DES ou moins; 19,8 % chez les détenteurs d’un DEC; 26,4 % pour les diplômes universitaires», note le sondage.
PHOTO REDDIT
Une Chevrolet Bolt transportant un arbre de Noël.
Cette hausse de l'intérêt pour l'électrique est encourageante, dans la perspective de la difficile décarbonation de l'économie. Mais si le sondage indique que de nombreux Canadiens aimeraient se faire donner une électrique pour Noël, il reste à voir s'ils sont prêts à en acheter une.
Le véhicule le plus désiré des Canadiens, à l’échelle nationale, demeure le VUS (25,4 %). Les pickup sont espérés par 13 % des répondants, les fourgonnettes par 4,3 %. Dans les provinces Atlantiques, le pickup est le souhait du plus grand nombre, avec 30,2 % des répondants. Pour ce qui est des voitures exotiques, leur popularité montre que les Canadiens sont des gens très raisonnables. Même quand on leur demande quelle auto ils aimeraient se faire donner, seulement 11,5 % des répondants de moins de 35 ans disent qu’ils voudraient une exotique. C’est 12,8 % chez ceux qui ont entre 35 et 44 ans, et les pourcentages tombent pour les autres groupes d’âge. Sondage de Noël de Desrosiers Automotive : Les Québécois veulent la clef d'une auto électrique dans leur bas de Noël Reproduit de : La Presse
Contribution: André H. Martel
Lors de présentations précédentes et lors du lancement de la Ford Mustang Mach-E 2021, la société a déclaré à plusieurs reprises que le VUS électrique qui s'ajouterait à sa gamme de voitures ne serait pas une voiture pour répondre à des normes habituelles de conformité.
Ces voitures dites de conformité sont définies comme des voitures électriques à faible volume, vendues en quantités minimes pour répondre aux exigences règlementaires, et qui ne répondent généralement pas à une vision du futur et souvent négligées par leurs constructeurs. Pour vérifier la véracité de l'affirmation de Ford concernant le Mach-E, nous empruntons les mots de Chelsea Sexton, avocate de longue date des VÉ. Ce ne sera pas une voiture pour répondre à des normes de conformité, suggère-t-elle, si le véhicule est commercialisé, stocké et vendu dans les 50 États, en quantité suffisante.
Ford Focus Electric 2018
Mach-E sera définitivement une voiture qui sera disponible dans les 50 états, selon Ford. Mais qu'est-ce qui constitue le volume? Ford n'a vendu qu'environ 1 000 Focus Electrics par an pendant près de 10 ans. C'était clairement une voiture de conformité.
Objectif: 50 000 Mach-E par an En fin de compte, Ford a proposé diverses informations pour répondre à cette question. Le plus spécifique est venu dans un tweet du journaliste de Detroit News , Ian Thibodeau, lors du salon de l'auto de Los Angeles: Il a cité Joe Hinrichs, président de l’industrie automobile chez Ford, lors d’une réception organisée deux nuits après le lancement mondial de la voiture. Hinrichs a affirmé que Ford produirait environ 50 000 Mustang Mach-E EV au cours de la première année de production. Hinrichs a expliqué que cette limitation était "due à la disponibilité des batteries". Capacité de la cellule et contrats Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs pourraient faire l'acquisition plus de 50 000 Mustang Mach-E lors de la première année de production de la voiture. C'est une proposition discutable, puisque seulement Tesla a jusqu'à présent, vendu autant de véhicules électriques au cours d'une seule année. Et les concessionnaires franchisés, y compris ceux de Ford, ont toujours été hostiles à l'idée de vendre des véhicules électriques. Bien que, comme nous l’avons déjà souligné, plusieurs caractéristiques de la Ford Mustang Mach-E 2021 soient différentes de leurs traditionnels véhicules électriques. Toutefois, en supposant que la demande soit là, 50 000 voitures constituent un volume réalisable pour lequel Ford aurait pu passer un contrat avec le fournisseur LG Chem pour l’achat de cellules de batterie. Bien que nous n’ayons pas été en mesure de le confirmer, les rumeurs indiquent que les cellules du Mach-E seront fabriquées dans une nouvelle usine LG Chem récemment ouverte à Wroclaw, en Pologne.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
L’usine de Wroclaw prévoit d’augmenter la production de cellules jusqu’en 2022, pour atteindre un total de 70 gigawattheures, ce qui donnera à Ford une certaine flexibilité à la hausse. LG Chem pourrait également livrer des cellules d'une autre usine ailleurs dans le monde. Elle possède de nombreux sites de production à travers le monde et prévoit en bâtir encore plus.
Ce chiffre de 50 000, bien sûr, est un objectif planétaire. Les ventes commenceront en Amérique du Nord et en Europe, suivies par la Chine. Aux États-Unis, les ventes devraient représenter au moins la moitié de ce total, peut-être davantage au cours des premiers mois. Un ingénieur de Ford, Kelly Olsen, a déclaré que la compagnie planifiait en moyenne 500 Mach-E par État, bien qu'un nombre beaucoup plus importante irait en Californie. Globalement, a-t-il déclaré, cela représente 25 000 ou plus pour les États-Unis et jusqu'à 25 000 pour tous les autres marchés mondiaux. Calcul des crédits d'impôt Aux États-Unis, des ventes estimées de 25 000 à 30 000 véhicules Mach-E par an concordent avec une autre information issue des informations concernant la Mach-E du salon de Los Angeles, visant les incitatifs fiscaux pour l'achat de véhicules rechargeables. Ford a précisé que le Mach-E serait éligible au crédit d’impôt fédéral total de 7 500 $ lorsqu’il serait mis en vente vers la fin de 2020. Interrogé par les journalistes sur la durée de ce crédit, un dirigeant de Ford a laissé entendre qu’il resterait à la société environ un an de crédits une fois que la Mustang sera mise en vente. Même si Ford n’avait pas encore répondu aux demandes concernant son rapport trimestriel sur les ventes de véhicules hybrides rechargeables et hybrides aux États-Unis, selon le site EV Adoption, 116 000 véhicules hybrides électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au 30 juin dernier.
Ford Fusion Energi 2019
À l'heure actuelle, Ford vendrait jusqu'à 2 000 hybrides rechargeables Fusion Energi par mois et on ajoutera bientôt aux ventes des versions rechargeables Grand Touring des Lincoln Aviator et Corsair et des hybrides rechargeables Ford Escape Sport. À compter du 1 er juillet de cette année et jusqu’au 30 septembre 2020, Ford pourrait vendre 20 000 Fusion Energi ou plus, voire un nombre équivalent aux trois autres véhicules combinés.
En gros, cela porterait à 150 000 ou 160 000 le nombre de crédits utilisés au quatrième trimestre de l’année prochaine. Cela laisse de la place pour 25 000 ventes de Mach-E, soit une valeur estimée à un an, en incluant les livraisons des hybrides rechargeables. Ce n’est qu’alors que Ford atteindrait la limite des 200 000 unités, ce qui signifie que les crédits commenceraient à disparaître deux trimestres plus tard. Alors que la gamme Mustang classique est construite à Flat Rock, dans le Michigan, le VUS électrique Mach-E sera fabriqué au Mexique, dans l’usine de montage de Ford à Cuautitlan. Il semble logique qu’une version Lincoln du même véhicule soit construite également là-bas, même si rien n’a encore été dévoilé à ce sujet pour le moment.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
Alors que l'usine de Flat Rock devait hériter de deux véhicules électriques supplémentaires au début des années 2020, les détails du contrat récemment négocié entre Ford et le syndicat United Auto Workers indiquent que le futur pick-up électrique F-150 sera construit à Dearborn. Par contre, la camionnette Transit viendra de l'usine de Kansas City. Il y a aussi un véhicule portant le logo Lincoln qui pourrait provenir de l'usine de Rivian dans l'Illinois .
Enfin, Ford construira au moins deux autres véhicules électriques sur l’architecture du «skateboard» qui sous-tend le Mach-E. La société a qualifié cette plateforme de l'une de ses cinq architectures principales pour les années 2020. En 2023, il est prévu de lancer au moins deux véhicules électriques supplémentaires de la taille du Ford Edge et du Lincoln Nautilus actuels. Bien que ceux-ci aient été initialement étiquetés pour Flat Rock, il semble maintenant qu'ils seront affectés à l'usine de montage de l'Ohio, qui construit en ce moment divers camions commerciaux. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Évènements ou informations de la semaine qui intéressent plus spécifiquement les électromobilistes du Québec
Contribution: André H. Martel
0%. C’est le pourcentage exact de terres rares qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques.
Pourtant, certains dont le journaliste Guillaume Pitron qui a écrit un livre intitulé « La guerre des métaux rares », affirment qu’il y a effectivement des terres rares dans les batteries des véhicules électriques.
Or, c’est complètement faux. Que sont les « terres rares »? Ce sont des minéraux aux noms exotiques : cérium, dysprosium, erbium, europium, gadolinium, holmium, lanthane, lutétium, néodyme, praséodyme, prométhium, samarium, scandium, terbium, thulium, ytterbium et yttrium. Les propriétés physiques des terres rares étant variées et des plus intéressantes (hautes conductivités thermique et électrique, magnétisme, luminosité, propriétés catalytiques et optiques), on les utilise dans une grande variété d’objets de tous les jours. Selon Ressources Naturelles Canada « les éléments des terres rares (ETR) sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, notamment l’électronique, l’énergie, l’aérospatial, l’automobile et la défense. » La plus importante utilisation des terres rares (24%) se retrouve dans les aimants permanents qui sont une composante de nos téléphones cellulaires, nos téléviseurs, nos ordinateurs, nos automobiles, etc. La deuxième plus importante utilisation de terres rares se retrouve dans les catalyseurs de craquage de produits pétroliers (21%).
Si on retrouve parfois des terres rares dans certains moteurs de véhicules électriques, ce n’est pas le cas pour tous les modèles. Par contre, non seulement utilise-t-on des terres rares pour tous les systèmes antipollution de tous les véhicules à essence, mais on utilise aussi des terres rares pour le raffinage de produits pétroliers nécessaires pour propulser ces véhicules.
Malgré leur nom, les éléments constituant les terres rares ne sont pas si rares. Selon le ministère de l’énergie et des ressources naturelles, elles sont « aussi abondantes que le cuivre, le nickel, le zinc ou le plomb et plus abondantes encore que l’or, l’argent, le platine ou le palladium ». La Chine est aujourd’hui le principal producteur de terres rares avec 88,6% de la production mondiale en 2017. Ce contrôle de la production crée de plus en plus de remous géopolitiques à cause de l’intérêt stratégique des terres rares pour l’industrie de l’électronique... et de l’armement. Bref, nous sommes en voie d’assister à l’émergence d’une nouvelle guerre économique qui passera graduellement du contrôle du pétrole à celui des terres rares. Fait à noter, la Chine n’est vraiment pas un important producteur de ces minéraux qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques. Une image vaut mille... maux. Lors d’une récente entrevue de M. Pitron à RDI Économie, l’image suivante d’un véhicule « électrique » (qui est plutôt un véhicule hybride) a été diffusée qui démontrerait supposément une grande utilisation de terres rares. Or, en regardant de plus près cette image datant de 2011, on retrouverait ces terres rares dans :
Le lithium et le cobalt : pas des terres rares
Lors de la même entrevue, M. Pitron a affirmé le plus sérieusement du monde qu’on retrouvait dans les batteries des véhicules électriques des « terres rares » telles que le lithium, le cobalt et le cérium. Or, le lithium et le cobalt ne sont pas des terres rares et il n’y a pas de cérium dans les batteries lithium-ion. Un reportage de Daniel Breton Le Journal de Montréal
Contribution: André H. Martel
Le prototype BMW i4 fait ses preuves sur la neige et la glace BMW
Ne voulant pas que Ford attire tous les projecteurs avec sa nouvelle Mustang Mach-E , BMW a enfin confirmé certains détails concernant son prochain i4 à quatre portes électrique. Le nouveau modèle fera partie d’une nouvelle génération de véhicules électriques de BMW qui offrira des performances inspirées, une dynamique de conduite précise et des déplacements confortables au sein d’un ensemble tout électrique. Pour la i4, cela signifie l’intégration de la dernière technologie eDrive, et une puissance de 523 chevaux, 600 km d'autonomie et un look de coupé sport spacieux à quatre portes. L'année prochaine marquera le coup d'envoi de l'offensive de véhicules électriques de nouvelle génération de BMW, qui s'articulera autour de sa technologie eDrive de cinquième génération, d'une architecture évolutive combinant une batterie haute tension plus dense, d’un nouveau matériel de recharge et d’une nouvelle unité intégrée avec moteur, transmission et électronique dans un seul boitier. BMW sera en mesure d’offrir différents niveaux de puissance et de l’adapter facilement à différents styles de véhicules. Dès l’an prochain, le crossover iX3 sera le premier à être commercialisé avec le Gen-5 eDrive, suivi par le iNext et le i4 . En juin dernier, BMW a annoncé son intention de mettre sur le marché 25 véhicules électrifiés d'ici 2023, soit deux ans plus tôt que prévu.
De gauche à droite: les prototypes BMW iNext, iX3 et i4 subissent des tests en hiver BMW
Lorsque le i4 sera lancé en 2021, il sera alimenté par un moteur électrique de 523ch équivalant aux performances électriques d’un V8 moderne. Ce moteur tire son énergie d'un bloc de batteries haute tension d'environ 80 kWh. BMW pense que le véhicule devrait assurer une autonomie d'environ 600 km, un chiffre impressionnant semblable au Model S. BMW assure également que la i4 tiendra ses promesses concernant la conduite, passant de 0 à 100 km / h en environ quatre secondes.
La BMW i4 suivra les iX3 et iNext sur le marché BMW
Les spécifications présentées ici ne sont pas vraiment récentes, car ce sont les mêmes données qui étaient associés à l' i Vision Dynamics 2017 , la version originale de la i4. Cependant, BMW confirme que les dernières données ne sont pas des concepts mais bien des objectifs de production réels.
La iVision Dynamics a été révélée au salon de l'automobile de Francfort 2017BMW
L'i4 aura une capacité de recharge allant jusqu'à 150 kW, permettant à la batterie de passer de 0 à 80% en environ 35 minutes. Dans le cas où vous n’auriez pas le temps nécessaire pour une pleine charge, vous pourrez ajouter 100 km d'autonomie toutes les six minutes en vous connectant à une borne de recharge compatible. BMW construira l'i4 dans son usine principale de Munich, où seront également construits les modèles actuels des séries 3 et 4. New Atlas
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont de plus en plus présents sur les routes, mais il faut des solutions pour pouvoir les recharger. Vous pouvez faire partie de cette solution! Contact Delage vous invite à un séminaire pour vous démontrer pourquoi il est avantageux d’avoir un système de recharge ChargePoint dans votre entreprise ou pour vos bâtiments.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., prend la parole lors d'une conférence de presse au siège de la société, le jeudi 28 novembre 2019, à Yokohama, près de Tokyo. (Photo AP / Yuri Kageyama)
Nissan investit 33 milliards de yens (303 millions USD) dans son usine automobile phare de la préfecture de Tochigi au Japon dans le cadre du premier déploiement d'un système de production destiné aux véhicules électriques.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., a déclaré jeudi que les méthodes de fabrication devaient changer, car les véhicules sont de plus en plus dotés de moteurs hybrides et tout électriques ainsi que de nouveaux éléments pour assurer la connectivité et les services d'intelligence artificielle. Sakamoto a déclaré que les changements de production, qui devraient être complétés l'année prochaine, utilisent la robotique et des capteurs pour réduire le stress physique des travailleurs à la chaîne de montage. Ils seront adaptés à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse composée de seniors et de femmes. Parmi les innovations de l’usine intelligente de Nissan, on compte un système de montage du groupe motopropulseur qui permettra d'installer au moins 27 configurations en une seule procédure. Les pièces, y compris la batterie pour véhicules électriques, seront assemblées sur une "palette" ou un module, pour faciliter l’intégration dans le véhicule. Une autre innovation consiste à programmer le savoir-faire d'un travailleur au système de robotique. Les mouvements seront alors si bien réglés dans le processus de scellage automatisé que les angles et les contacts délicats d'un travailleur humain seront dupliqués. L'avantage d'un tel système est que le travail d'un robot demeure cohérent et inlassable, préservant ainsi la qualité du travail artisanal, selon Nissan. "La compétitivité d'un constructeur automobile réside dans la production, ainsi que dans la conception et le développement technologique", a déclaré Sakamoto à la presse. Les méthodes de production automobile sont restées pratiquement les mêmes depuis le début des années 1900. Mais les véhicules deviennent de plus en plus complexes, car la technologie d'assistance au conducteur, les systèmes hybrides et divers types de batteries doivent être intégrés en fonction du véhicule, a déclaré Sakamoto. Ces nouvelles méthodes de production seront éventuellement déployées dans les usines de Nissan au Japon et ailleurs dans le monde, mais les détails demeurent toujours imprécis. La société Nissan basée à Yokohama, qui fabrique la voiture électrique Leaf, la March sous-compacte en Thaïlande et les modèles de luxe Infiniti, souhaite se doter d’une image innovatrice car elle doit protéger sa réputation en raison de la chute de ses bénéfices et des ventes. L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, attend son procès pour diverses accusations d'inconduite financière. Nissan a reconnu les défaillances de sa gouvernance d'entreprise. Son nouveau directeur général prendra ses fonctions la semaine prochaine. Le successeur de Ghosn, Hiroto Saikawa, a également démissionné, reconnaissant l'inconduite financière. Tous les autres grands constructeurs mondiaux travaillent sur des véhicules intelligents, connectés et électriques. Mais Nissan a une longueur d'avance dans de nombreuses innovations, notamment les véhicules électriques, en grande partie grâce à Ghosn. Ghosn se dit innocent et accuse d’autres personnes au sein de Nissan de s’être entendues pour se débarrasser de lui et empêcher ainsi une intégration plus complète avec son partenaire français, Renault. CTV News
Contribution: André H. Martel
Lors de son 32e congrès, la FTQ a réitéré son appui à l’électrification des transports dans le cadre d’une transition juste. Une résolution, présentée par le Syndicat des technologues d’Hydro-Québec, section locale 957, SCFP-FTQ, pour valoriser l’utilisation des véhicules électriques pour ses représentants et représentantes a été adoptée.
Par cette résolution, on demande à la FTQ de faire pression sur les sociétés de transports en commun et les gouvernements pour qu’ils s’engagent à électrifier leur flotte et prennent en considération l'électrification des transports dans la modernisation de leurs infrastructures et la formation de leurs employés.es.
Aussi, on demande l’amélioration de la loi zéro émission avec comme objectifs la fin de la vente des véhicules à essence dans les délais identifiés par le consensus scientifique. On demande aussi une stratégie de grappe industrielle en électrification des transports (automobiles, transports en commun et de marchandises) incluant notamment des volets formations, emplois et recherches. La FTQ veut s’assurer que la transition énergétique soit faite sans laisser de côté les travailleurs et travailleuses. Elle a réitéré que le Québec à tout pour réussir, que ce soit la main-d’œuvre qualifiée, l’électricité propre, les instituts de recherche comme l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) ou l’Institut du véhicule innovant (IVI). Il s’agit de la suite des résolutions apportées dans les deux précédents congrès qui ont permis à de nombreux stationnements de la FTQ de s’équiper de bornes de recharge pour ses membres et représentants.es. https://ftq.qc.ca/congres-2019/ Contribution: Alain Querry, Responsable comité environnement SCFP-957
Lorsque Ford a établi pour la première fois un partenariat stratégique avec Rivian en avril dernier, spécifiant que Ford construirait un nouveau véhicule électrique utilisant la plateforme de planche à roulettes de RIvian, il était largement prévu qu'un produit haut de gamme serait proposé par la marque de luxe Lincoln de Ford.
Selon l’agence Reuters, et plusieurs personnes familières avec le programme, nous avons la confirmation que le véhicule sera bientôt sur le marché.
Rivian R1S
Selon les sources, le VUS 100% électrique serait disponible sur le marché en 2022 et serait l'un des résultats de l'investissement et du partenariat de Ford avec Rivian, un nouveau venu dans la région de Détroit.
Ford a déjà annoncé que Lincoln offrirait un véhicule entièrement électrique basé sur la nouvelle Mustang Mach-E 2021. Avec la Mach-E dans la catégorie des véhicules de taille moyenne, dont le prix devrait se situer bien en dessous de 50 000 USD, une version de base de la Lincoln pourrait se situer plus près de 60 000 USD. Ceci permettrait au nouveau modèle basé sur Rivian, un plus gros VUS répondant aux normes de pickups plus traditionnels, d’être offert à un prix plus élevé. Rivian confirme que le VUS R1S sur lequel sera basé le VUS de Lincoln sera offert à un prix de base de 72 500 USD avant le crédit d’impôt fédéral potentiel de 7 500 $.
Rivian R1T, châssis R1S
La Rivian R1T devrait sortir à la fin de l’année 2020 et le VUS R1S devrait suivre en 2021. L’échéancier du VUS de Lincoln permettrait donc à Rivian de peaufiner sa production et d’effectuer ses livraisons à ses propres clients depuis l’ancienne usine d’assemblage de Mitsubishi dans la ville de Normal, Illinois.
L'investissement de Ford dans Rivian ne représente que 500 millions USD sur 11 milliards USD destinés à l'électrification de ses produits, y compris une version entièrement électrique du Ford F-150 qui pourrait arriver sur le marché dès 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Après la sortie tant attendue Cybertruck de Tesla, lorsque le PDG Elon Musk a comparé son véhicule au pick-up électrique F-150 de Ford, il semble que les deux véhicules vont enfin s'affronter lors d'un test équitable, après que Musk ait accepté le défi d'un vice-président de Ford.
Lors de la présentation du nouveau Cybertruck de Tesla la semaine dernière, Musk a réalisé une vidéo promotionnelle de la camionnette électrique qui compétitionnait avec un Ford F-150, le véhicule le plus vendu aux États-Unis. Il a tweeté dimanche dernier un clip dans lequel son pick-up tirait sans problème le modèle Ford, mais les critiques ont vite fait valoir que le test n'était pas équilibré et qu'il était défavorable au F-150. La vidéo montre apparemment une version à deux roues motrices du F-150 roulant sur de vieux pneus et une version à traction intégrale du Cybertruck, qui est nettement plus lourde à l'arrière (la Ford n'avait pas de poids sur ses roues arrière). Sundeep Madra, vice-président de Ford X, a mis au défi M. Musk d’organiser un véritable test de souque à la corde. Musk a répondu : «J’accepte le défi», à cette demande d'une compétition plus équilibrée entre les deux pick-ups. L'astrophysicien Neil deGrasse Tyson a été l'un des premiers critiques à contester le test initial, affirmant qu'il ne démontrait pas la puissance du moteur du camionnette Ford, car il n'était pas complètement chargé et que le Cybertruck était en mode quatre roues motrices contrairement au pickup de Ford. Musk a dévoilé le futuriste Cybertruck, le premier pick-up électrique de Tesla jeudi soir dernier. Le Cybertruck, qui cherche à concurrencer les anciennes camionnettes et à les remplacer, est le sixième véhicule électrique de Tesla depuis la création de la société en 2003. Le lancement a cependant connu in incident de parcours lorsque les vitres blindées du camion ont été brisées lors d'une démonstration sur scène. Cela a laissé les spectateurs et Elon Musk abasourdis. Cette annonce est rapidement devenue virale et a permis à Musk de confirmer au cours du weekend que Tesla avait déjà reçu 200 000 commandes pour la camionnette électrique dans les trois premiers jours suivant le lancement. Ce n'est pas la première fois que les deux entreprises se font face. Après le tweet de Musk l' année dernière selon lequel le pick-up Tesla serait capable de transporter plus de 136 000 kg, Ford a publié sa propre vidéo promotionnelle pour le pick-up électrique F-150, dans laquelle le pickup tirait plus de 454 000 kg dans des wagons à deux étages. Forbes
Contribution: André H. Martel
Tesla travaille sur une technologie consistant en des faisceaux laser installés sur des véhicules et éventuellement sur d'autres produits, pour nettoyer automatiquement les débris du pare-brise de ses voitures.
Si vous pensiez que le Cybertruck de Tesla était futuriste, attendez d'avoir entendu parler de cette nouvelle technologie développée par Tesla, qui s'apparente en réalité à un essuie-glace au laser.
Plus tôt cette année, Tesla a déposé une demande de brevet portant sur le «Nettoyage par impulsions au laser des débris accumulés sur des objets en verre dans les véhicules et les assemblages photovoltaïques». Le brevet a été confirmé cette semaine. Phiroze Dalal, spécialiste en imagerie scientifique et industrielle chez Tesla, est considéré comme l'inventeur et décrit l'invention dans la demande de brevet. «Notre système de nettoyage pour véhicule comprend un ensemble optique qui émet un faisceau laser pour irradier une région située sur une surface en verre du véhicule, un circuit qui détecte les débris accumulés dans la région et un circuit de commande. Le circuit de commande étalonne des paramètres associés au faisceau laser émis par l’ensemble optique de faisceau en se basant sur la détection des débris accumulés sur la surface en verre, contrôle le niveau d’exposition du faisceau laser sur les débris accumulés en fonction de l’étalonnage de l'ensemble de paramètres associés au faisceau laser, dans lequel le niveau d'exposition est contrôlé en fonction d'une impulsion du faisceau laser à une cadence qui limite la pénétration du faisceau laser à une profondeur inférieure à l'épaisseur de la surface en verre, Si vous avez du mal à imaginer un tel système d’essuie-glace au laser, vous pouvez consulter les dessins techniques de la demande de brevet :
Tesla explique que le système pourrait être utile pour éliminer automatiquement tout débris obstruant la vue des caméras du pilote automatique autour de la voiture.
En outre, Tesla prévoit tirer parti de ce système pour nettoyer automatiquement les débris des panneaux solaires sur les toits des résidences ou des édifices.
Cependant, Tesla, comme plusieurs autres sociétés, font parfois des demandes de brevets sur des technologies qui ne se retrouveront jamais dans des véhicules de production.
On ne connait donc pas le futur de ce projet, mais s'il est bien structuré, comme peut le faire Tesla, ce pourrait devenir fort intéressant. À suivre. Electrek
Contribution: André H. Martel
Le début de la semaine a été plutôt faste pour les mises en service de BRCC
du côté du Circuit électrique, alors que 3 nouveaux emplacements offrent maintenant la recharge rapide.
4 BRCCs du côté de la Caisse Desjardins de Trois-Rivières sur le Boul. Jean XXIII
Bornes Rapides en fonction au restaurant St-Hubert de Kirkland St-Jean-de-Matha joint le mouvement rapide
Commentaires de Keaven Boies d'Électriquement vôtre:
Des ajouts très intéressants encore une fois. Des emplacements bien choisis.
Mary Barra, PDG de GM, a déclaré jeudi à la Conférence mondiale de l'automobile Barclays 2019 que le camion tout électrique de la société serait disponible sur le marché à l'automne 2021.
Cette annonce confirme la chronologie apparue pour la première fois dans un rapport de Reuters le mois dernier, citant plusieurs sources proches des projets.
«General Motors veut répondre aux attentes des acheteurs traditionnels de camions et les nouveaux clients sur ce marché, qui se procurent des pickup qui correspondent à leur style de vie», a déclaré Barra. «Nous comprenons très bien les deux clientèles . Barra a également précisé qu'il s'agirait d'un camion très performant et que la société dévoilerait plus de détails sur le camion dans un avenir rapproché. L’objectif est d’utiliser la même structure de base pour construire des véhicules électriques, que ce soit dans leurs usines chinoises ou sur le territoire américain, une stratégie avantageuse qui permettra de se concentrer sur une architecture globale de «skateboard» modulaire pour construire les véhicules électriques ainsi que pour les batteries.
Barra a déclaré que GM travaillait avec plusieurs réseaux de bornes de recharge, et qu'elle avait déjà signé des accords relatifs à la réservation anticipée de stations de recharge et au paiement qui pourra s’effectuer en toute transparence. GM collabore également avec Bechtel pour planifier les futurs emplacements de bornes de recharge.
La société n’a confirmé officiellement le projet de pickup électriques qu’en avril dernier, et elle n’a toujours pas annoncé si le camion serait intégré aux marques Chevrolet, GMC ou Cadillac. La camionnette serait la première étape dans les projets de toute une famille de camionnettes et de VUS électriques haut de gamme, qui pourraient être fabriqués dans l’ancienne usine GM Détroit-Hamtramck qui a par le passé assemblé la Chevy Volt. Les futurs produits de cette famille devraient inclure les véhicules utilitaires sport Cadillac et GM, ainsi que la renaissance potentielle de Hummer. GM n'est pas le seul grand constructeur automobile à publier ce qui pourrait être un calendrier accéléré pour son camion électrique. Un document de l'UAW publié plus tôt ce mois-ci suggère que non seulement Ford construira à la fois son F-150 hybride et son F-150 entièrement électrique dans le Michigan aux côtés de ses autres modèles F-150. L’Hybride devrait être disponible sur le marché l’année prochaine et le F-150 entièrement électrique pourrait arriver dès 2021. L'ancienne usine de GM à Lordstown, dans l'Ohio, pourrait également concurrencer GM, Ford, Tesla et RIvian. La nouvelle entreprise, appelée Lordstown Motor Company pourrait débuter la production d’une camionnette électrique à autonomie prolongée déjà développée par Workhorse et destinée à fournir des véhicules pour des flottes dès la fin de l'année prochaine. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Ellen, un ferry 100% électrique prétendant avoir la plus longue autonomie électrique, est en service depuis quelques mois maintenant et on estime que le bateau électrique va permettre d'économiser 2 000 tonnes de CO2 par an.
Ferries tout électriques Les ferries sont un bon point de départ pour électrifier le transport de fret en mer, car ils couvrent continuellement les mêmes itinéraires. Cela facilite la planification et la recharge des ferries tout électriques. Les exploitants du premier ferry entièrement électrique en Norvège, l’Ampère, ont publié des statistiques impressionnantes après avoir utilisé le navire pendant plus de deux ans. Ils affirment que le ferry entièrement électrique réduit les émissions de 95% et les coûts de 80%. L'année dernière, ils ont publié leurs conclusions et, sans surprise, les économies de coûts potentielles intéressent de nombreuses compagnies de transport maritime qui envisagent de plus en plus de faire l’acquisition de nouveaux ferries tout électriques et pour la conversion vers l’électricité de ferries qui fonctionnent actuellement au diesel. Déjà, Fjord1, un important conglomérat de transport norvégien qui exploite 75 navires, a passé une commande importante au groupe Havyard pour la construction d’une flotte de traversiers tout électriques . Même les américains semblent intéressés par ce projet. En effet, New York, devrait prendre possession de son premier ferry électrique l'an prochain . Ellen, est le plus grand ferry tout électrique opérant entre les ports insulaires de Fynshav et de Søby, dans le sud du Danemark. Les propriétaires prétendent que c'est le plus grand ferry 100% électrique au monde. Ils semblent fonder leurs revendications sur l’autonomie du navire. Trine Heinemann, coordinateur du projet E-ferry, a déclaré à Euro News : Tout d'abord, nous sommes entièrement électriques. Et deuxièmement, nous ne parcourons que 22 milles marins. Et je pense qu'en Europe, environ 80% du transport par ferry peut être couvert dans un rayon de 22 milles marins. Ils n'ont pas à craindre de manquer de batterie puisqu’ils sont toujours près de la côte.
De plus, ils réservent à tout moment une certaine quantité d’énergie dans chaque salle des batteries. Donc, si vous perdez l’utilisation d’une salle des batteries ou si vous devez la fermer pour une raison quelconque, il restera toujours suffisamment d’énergie dans l’autre salle pour retourner au port ou effectuer toutes les procédures pouvant être nécessaires dans une situation d’urgence en mer. Ellen est équipée de deux moteurs électriques et d'une batterie de 4,3 MWh.
Ils rechargent la batterie avec l’énergie éolienne excédentaire de l’île danoise, ce qui signifie qu’elle est toujours alimentée par une énergie propre. Le ferry électrique fonctionne déjà depuis quelques mois et ils sont confiants dans leur capacité à économiser 2 000 tonnes de CO2 par an. En Europe, on estime que le trafic maritime est responsable de 12% des émissions de CO2, presque autant que les voitures particulières. Par conséquent, ils considèrent l'électrification du secteur comme un élément important de la décarbonisation des transports. electrek
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait s'accélérer à cause de la hausse de la demande de véhicules tout électriques ou hybrides.
Ces informations sont publiées dans un rapport de Fortune Business Insights intitulé " Analyse de la taille du marché des véhicules électriques , des actions et du secteur, par type (Véhicules électriques (BEV)), véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV), véhicules électriques hybrides (HEV), par type de véhicule (voitures particulières et véhicules utilitaires) et prévisions régionales, 2019-2026 . " Selon le rapport, le marché devrait atteindre 24,6 millions d'unités d’ici 2026, affichant ainsi un taux de croissance composé de 32,3% au cours de la période de prévision. Le marché des véhicules électriques représentait 2,5 millions d'unités en 2018. De plus, l'impact du véhicule à carburant conventionnel sur l'environnement et la hausse des prix du carburant devraient propulser le marché dans les années à venir.
Les gouvernements de plusieurs pays offrent des incitatifs et des politiques attrayantes pour stimuler les ventes sur le marché. Les consommateurs bénéficient de multiples avantages, tels que la recharge gratuite des véhicules dans de nombreuses stations de recharge, des frais d’immatriculation minimes ou nuls et une baisse des prix de vente. En outre, ils prévoient une exemption de la taxe de circulation, de la taxe à l'importation et de la taxe à l'achat dans le cadre de diverses subventions. Certains gouvernements ont encouragé les constructeurs automobiles à concevoir et à produire des véhicules électriques en quantités énormes. En outre, ils ont commencé à investir et à créer des politiques favorables au développement des infrastructures. La croissance des programmes de sensibilisation à la pollution atmosphérique devrait soutenir la croissance en Amérique du Nord. Le marché est regroupé géographiquement en Amérique latine , au Moyen-Orient et en Afrique , en Amérique du Nord , en Asie-Pacifique et en Europe . Parmi ces régions, l’Amérique du Nord devrait afficher la plus forte croissance du marché en raison de l’augmentation du nombre de véhicules écoénergétiques. Combinés à cela, les programmes de sensibilisation à la pollution atmosphérique ainsi que le revenu disponible croissant des masses devraient contribuer à la croissance de la part de marché du véhicule électrique dans ce coin du monde. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
Pourquoi le Tesla Cybertruck est-il conçu en triangle? Une explication du nouveau pickup!25/11/2019
La liste des réponses potentielles ci-dessous est classée au hasard, et non par ordre d'importance. Certaines des raisons sont plus spéculatives que d'autres et peuvent être incorrectes, fortuites ou non voulues:
1.) Le Tesla Cybertruck a la forme d’un triangle pour pouvoir remporter une course en reculant. Oui, c'est surement une blague, mais c'est certainement un exploit concevable. Imaginez une vidéo ou une publicité faite par des fans dans laquelle Cybertruck bat un autre véhicule en reculant! Je ne sais pas si la conception du groupe motopropulseur le permettra, mais l’aérodynamisme le devrait.
2.) Alors que la conception du Cybertruck est une rupture choquante par rapport à un pick-up conventionnel, la symétrie est naturellement considérée comme plus efficace. Une conception plus symétrique peut présenter de nombreux avantages. Il est possible que le concept symétrique du Cybertruck soit un jour accepté par les consommateurs. Bien entendu, le Cybertruck n’est pas parfaitement symétrique, mais il est plus symétrique qu’une camionnette classique. 3.) La conception triangulaire améliore le centre de masse, créant un véhicule plus équilibré. Il sera très rare que ce véhicule bascule. 4.) Concernant la sécurité. La conception triangulaire permet aux passagers d'être plus près du centre de la voiture. Cela protège davantage les passagers des collisions à l’avant ou par l’ arrière.
5.) La conception plus symétrique peut simplifier le processus de fabrication.
6.) Il se peut que ce concept soit basé sur l’économie de production. Il est fort probable que la plateforme Cybertruck puisse être modifiée pour construire des navettes à utiliser dans les tunnels de « The Boring Company. » Ou du moins, les enseignements tirés du Cybertruck pourraient s’appliquer à la construction des futures navettes. Les deux véhicules pourraient partager plusieurs éléments. À ce jour, tous les projets de « The Boring Company » sont des boucles composées de deux tunnels; un pour chaque direction. Cependant, le projet pourrait n’avoir qu’un seul tunnel.
Imaginez un tunnel unique où une rame de Cybertrucks (ou navettes) ferait la navette entre un point A et un point B. Dans cette configuration, il ne serait plus nécessaire de retourner les navettes, comme les wagons de métro. Comme ce projet de tunnel est assez court, les heures de départ pourraient être plus fréquentes. Imaginons un tel tunnel reliant un aéroport à une gare ou un stade à un centre de congrès. Voir le diagramme Microsoft Paint, qui illustre ce concept de tunnel unique:
7.) La forme de triangle du Cybertruck est totalement différente et attire l'attention. Pour le moment, les gens l'aiment ou le détestent! Mais ce débat attire l'attention et le simple fait de voir le Cybertruck le rend immédiatement reconnaissable.
Par exemple, Kim Kardashian est définitivement une personne polarisante, mais son activité repose en grande partie sur l’attention constante qu’elle reçoit. Que les gens l'aiment ou aiment la juger et la condamner, ils cliquent sur des articles la concernant. Les clics constants lui donnent une audience pour générer des revenus. Cet exemple est répété maintes et maintes fois dans le commerce et les médias. Howard Stern a fait fortune en se polarisant. Il se démarquait parmi les DJ parce qu'il était tellement choquant. Pour le moment, le Cybertruck choque. 8.) Tout est question d'acier laminé à froid! L'alliage d'acier extérieur du Cybertruck est extrêmement dur et durable. En tant que tel, il peut être plus facile à fabriquer si la conception est composée de surfaces planes et d’angles abrupts. Le matériau plus dur pourrait nécessiter beaucoup plus d’efforts donc des dépenses supplémentaires s’il était fabriqué pour créer un design plus incurvé. Donc, il se peut que le matériau dicte la forme. Les autres véhicules de Tesla présentent des courbes plus lisses et plus aérodynamiques, permises grâce à un alliage métallique beaucoup plus mou. Le Cybertruck triangulaire est suffisamment aérodynamique. Tesla a créé un équilibre entre être suffisamment aérodynamique mais aussi qui permette d'utiliser un matériau qui peut exiger une conception plus linéaire avec des angles abrupts. 9.) Tesla envisage enfin d'installer des panneaux solaires sur le véhicule. Cette conception triangulaire crée une surface plane et inclinée à laquelle des cellules solaires pourront être fixées. Pour le moment, il semble que les panneaux pourraient se situer à l’arrière du Cybertruck. Le solaire pourrait être intégré dans le verre. Au départ, l’objectif est d’obtenir une distance de 25 km solaire par jour. L'objectif ambitieux est de 50 km. Pour la plupart des gens, l'énergie solaire sur un véhicule est considérée comme un gadget peu économique. L'argument est le suivant: «Mettez simplement de l'énergie solaire sur votre toit ou votre abri pour charger votre véhicule; cela coûtera moins cher. » Cependant, avoir un véhicule qui génère sa propre énergie est très attrayant pour un certain nombre de personnes. C’est intéressant de pouvoir voyager où des panneaux solaires peuvent nous emmener. Chaque jour, on pourrait parcourir une distance de 16 à 32 km vers une nouvelle destination et avoir toujours de l'électricité. Ou tous les trois jours, pouvoir parcourir 50 à 100 km vers une nouvelle destination. Ou bien, pouvoir parcourir 320 km dans la nature, camper une semaine et avoir assez de puissance pour revenir sans avoir besoin d’un Superchargeur. Pour certains, c'est un gadget. Pour d'autres, c'est un défi. On ne peut aller plus loin dans la nature que ce que nous permettrait les panneaux solaires. Avec le temps, l'efficacité des cellules solaires s'améliorera et permettra une plus grande autonomie quotidienne produite à partir de l'énergie solaire. 10.) La conception de Cybertuck s’articule autour d’une architecture de planche à roulettes plate en VÉ qui contient des petits moteurs électriques incroyablement puissants. La forme d’un camion conventionnel est conçue autour d’un énorme moteur à combustion interne et d’une benne. Pas besoin de s'en tenir à l'ancienne conception qui a été créée autour d'un moteur à combustion interne obsolète. La conception des camionnettes classiques n’est pas optimisée pour l’architecture de la planche à roulettes VÉ. 11.) On dirait un bombardier furtif! Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
La Compagnie Électrique Lion, ses partenaires et le gouvernement du Québec lancent un projet majeur d’intégration d’équipements et de technologies sur des véhicules lourds 100 % électriques. Évalué à 15,8 M$, dont une contribution gouvernementale de 7,9 M$, le projet permettra de développer, au Québec, les seuls véhicules lourds électriques de spécialité parfaitement intégrés à ce jour.
On y verra, entres autres, une nouvelle génération d’ambulances et différents types de camions urbains de spécialité entièrement électriques, tels que le camion de collecte et le camion nacelle. La mobilisation des sept partenaires marque ainsi la naissance d’une véritable filière québécoise du camionnage électrique urbain qui génèrera des retombées économiques significatives et contribuera à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur d’activité.
Le châssis Lion : une plateforme versatile au potentiel immense
Grâce à son expertise unique en Amérique du Nord, La Compagnie Électrique conçoit et assemble dans son usine de Saint-Jérôme toutes les composantes du camion urbain de classes 5 à 8 ainsi que le minibus 100 % électrique, dont les châssis et les groupes motopropulseurs électriques serviront de plateforme pour accueillir les différentes applications. Les entreprises partenaires s’emploieront quant à elles à développer, à fabriquer et à intégrer, dans leur champ d’expertise respectif, les équipements et technologies de spécialité sur les véhicules électriques de Lion. Un élan pour des véhicules lourds durables et adaptés La contribution du gouvernement dans le projet donne un élan important aux efforts de recherche et de développement de l’industrie pour accélérer la croissance et poursuivre l’intégration de la filière du transport routier électrique dans les marchés. Alors que le l’utilisation de véhicules lourds au pétrole est responsable de près de 50 % du trafic automobile en ville, qu’il génère des volumes substantiels de GES et de pollution sonore, il est impératif que la filière du transport routier électrique accélère sa croissance et développe des solutions durables et compatibles avec l’espace urbain. À terme, les investissements annoncés permettront de produire au Québec des véhicules lourds entièrement électriques, avec une réduction des coûts en énergie de 80 %, en maintenance de 60 % et qui seront 100 % plus écologiques que les véhicules thermiques qui circulent actuellement dans nos villes. En bref — Le projet mobilisateur est estimé à 15,8 M$, dont 7,9 M$ du gouvernement du Québec; — Sept partenaires participent au projet : La Compagnie Électrique Lion, Demers, manufacturier d’ambulances, Posi+ Technologies, Fourgons TRANSIT, Boivin Évolution, Systèmes PRAN et MAXIMETAL; — Le projet permettra la fabrication au Québec d’une variété de camions urbains 100 % électriques : camion de marchandises sèches ou réfrigérées, camion atelier, camion nacelle, camion de collecte et ambulance ; — Le camion urbain Lion 100 % électrique, qui accueillera les équipements de spécialité est entièrement conçu et fabriqué au Québec, et offre une autonomie de 400 km ; — Le minibus LionM 100% électrique servira de base pour la nouvelle génération d’ambulances présentant des améliorations technologiques et mettant l’accent sur le confort du patient ; — En contribuant à accélérer l’électrification des transports, ce projet qui révolutionne l’utilisation des véhicules lourds en milieu urbain joue un rôle clé dans la transition énergétique du Québec. Compagnie Électrique Lion
Contribution: André H. Martel
Investissement du gouvernement du Québec de plus de 12 M$ pour le nouveau bâtiment de l'IVI22/11/2019
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation a octroyé une aide financière de 12,7 M$ au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Institut du véhicule innovant. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie de la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours et du député de Saint-Jérôme M. Youri Chassin. Cet investissement important provient du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 4 – Soutien au financement d’infrastructures de recherche et d’innovation (PSOv4) du gouvernement. La concrétisation de ce projet d’agrandissement marque un tournant majeur dans l’histoire de l’IVI, puisque ce bâtiment deviendra un espace d’innovation unique au Québec et au Canada.
Soucieux de sa contribution pour la protection de l’environnement et du développement durable, le futur bâtiment de l’IVI se veut un espace d’innovation unique au Canada qui reflètera les meilleures pratiques d’efficacité énergétique. Dans la même perspective, la future construction visera l’utilisation de matériaux locaux, dont le bois. La nouvelle construction aura une superficie totale de 2712 m2. Cet agrandissement permettra entre autres à l’IVI de réaliser 3 projets destinés aux véhicules lourds simultanément.
Cette nouvelle construction permettra le rapatriement des autres installations de l’IVI (bureaux administratifs, atelier de travail et laboratoire) sous un même toit. Ainsi, en regroupant ses effectifs dans un endroit plus grand et mieux adapté, l’IVI sera en mesure de répondre à la demande grandissante des entreprises québécoises qui souhaitent être soutenues dans la recherche appliquée, la conception et l’intégration de technologies novatrices dans la filière du véhicule électrique et intelligent. Le Cégep de Saint-Jérôme et l’IVI peuvent également compter sur l’appui important de la Ville de Saint-Jérôme, qui a cédé un terrain situé dans le quartier industriel. Reconnue comme une ville pionnière et pilote dans le domaine des véhicules électriques, la Ville de Saint-Jérôme réaffirme ainsi son désir de continuer à promouvoir l’électrification des transports. « Depuis plus de 20 ans, Saint-Jérôme est active dans le domaine des nouvelles technologies en transport. Grâce à une multitude de projets passés et actuels, notre cité de possibilités se positionne comme un leader par sa vision, qui facilite l’interaction des sphères de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la formation », a souligné Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. « Avec leur approche terrain très concrète, les centres collégiaux de transfert de technologie appuient les entrepreneurs québécois et transforment leurs idées en projets, en plus de propulser les avancées technologiques au Québec. L’Institut du véhicule innovant en est un bel exemple : depuis 2015, il soutient les PME dans l’implantation de technologies novatrices dans le domaine des transports. Le projet annoncé aujourd’hui génèrera des retombées significatives en ce qui concerne la valorisation des sources d’énergie dans le secteur des transports et la formation collégiale et universitaire des étudiants. On peut s’attendre à un espace d’innovation unique au Canada, et le gouvernement du Québec est fier d’y contribuer », a affirmé le ministre Pierre Fitzgibbon. L’agrandissement de l’Institut du véhicule innovant qui détient le statut de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) profitera également aux enseignants et aux étudiants du Cégep de Saint-Jérôme qui participent à différents projets. « Nous avons une richesse incroyable au Québec qui est de fabriquer de l’énergie grâce à une ressource renouvelable et nous avons tous les atouts pour devenir un leader dans le développement, la fabrication et la commercialisation des technologies en lien avec l’électrification des transports et l’intelligence véhiculaire. Grâce à cet appui de taille du ministère de l’Économie et de l’lnnovation, nous pourrons enrichir l’enseignement, mais également avoir un impact important sur l’économie des Laurentides et de partout au Québec. », a déclaré Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Grâce à cet investissement et au nouveau terrain, l’Institut du véhicule innovant pourra embrasser pleinement sa croissance. De ce fait, l’annonce du projet d’agrandissement arrive à point pour l’IVI qui prévoit augmenter ses effectifs dans les prochaines années. « Depuis 5 ans, l’IVI a travaillé avec plus de 120 entreprises, organisations et partenaires de partout au Québec générant plus de 12 M$ de projets. Afin de pouvoir répondre à la demande, nous avons dû doubler le nombre d’employés et acquérir de nouveaux espaces. Ce nouveau pavillon permettra la création d’une dizaine d’emplois de qualité en haute technologie en plus de faire de l’IVI un centre de recherche appliquée unique au Québec et au Canada », stipule François Adam, directeur général de l’IVI. L’échéancier des travaux prévoit une première pelletée de terre à l’été 2020. L’IVI souhaite inaugurer son nouveau centre d’innovation à l’été 2022. -30 – L’IVI s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique du transport. Cumulant 20 ans d’expérience dans le développement de prototypes de véhicules électriques de toutes sortes, l’IVI est un accélérateur d’innovation aidant l’industrie québécoise à se positionner rapidement dans un marché en pleine croissance. L’IVI travaille également à la recherche et au développement des systèmes de navigation et d’aide à la conduite pour les véhicules autonomes destinés notamment à l’industrie automobile, agricole et industrielle. Constitué en OBNL, l’IVI détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme et reçoit un support financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), du ministère de l’Économie et de l’Innovation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et de la Ville de Saint-Jérôme. Fondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme compte trois campus (Saint-Jérôme, Mont-Tremblant et Mont-Laurier) au cœur des Laurentides. Avec ses 27 programmes de formation préuniversitaire et technique, ses 700 employés ainsi que ses 7000 étudiants au secteur régulier, à la formation continue et aux entreprises, le Collège est devenu un partenaire d’enseignement supérieur et de développement socio-économique incontournable de la région. Le Cégep de Saint-Jérôme est également reconnu pour l’expertise de ses deux centres de transfert technologique, soit le Centre de développement des composites du Québec et l’Institut du véhicule innovant.
Informations et évènements de la semaine intéressants pour les électromobilistes du Québec
Contribution: André H. Martel
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