Une Jeep électrique de 25 000 $ US sera très bientôt disponible aux États-Unis a déclaré la semaine dernière à CNBC et à d’autres médias lors d’une conférence d’investisseurs, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares. « Si vous me demandez ce que représente le prix d’un véhicule électrique abordable, je dirais 20 000 euros en Europe et 25 000 $ aux États-Unis ( 34 000$ CAN) », a déclaré Tavares lors de la conférence, qui s’est tenue avant le lancement du Wagoneer S la semaine dernière. « Notre travail consiste donc à développer le véhicule électrique sûr, propre et abordable aux États-Unis, à 25 000 $ US. Nous le ferons." Stellantis vend déjà la Citroën e-C3 à 20 000 euros (29 600 CAN) en Europe, a déclaré Tavares, affirmant que le constructeur automobile utilisera la même expertise qui a mis ce véhicule électrique sur le marché européen pour atteindre ce prix pour cette nouvelle Jeep sur le marché américain. Jeep Avenger Stellantis vend actuellement une version entièrement électrique de la Jeep Avenger en Europe au prix de 35 000 euros, soit environ (51 800 $ CAN), a noté CNBC. Jeep a choisi de ne pas vendre l’Avenger, qui est plus petit que tous ses modèles actuels sur le marché américain. Il est également question de vendre en Europe plus de versions à combustion interne que prévu initialement. Cette semaine le PDG américain de Jeep, Antonio Filosa, a confirmé que Jeep s’est jusqu’à présent concentré sur les hybrides rechargeables aux États-Unis. Le Wrangler 4xe a été l’hybride rechargeable le plus vendu aux États-Unis, suivi du Grand Cherokee 4xe, et Jeep a récemment confirmé un pick-up Gladiator hybride rechargeable 4xe. Le Wagoneer S électrique sera offert avec un prix de base de plus de 70 000 $ US ( 95 500$ CAN). Il devrait être suivi par le Recon de type Wrangler, qui a été initialement annoncé comme un véhicule tout électrique, auquel on pourrait également inclure un hybride rechargeable. Jeep Wagoneer S 2024 Fin 2021, Tavares avait déclaré que les véhicules électriques coûtaient à l’entreprise 50 % plus chers que les véhicules à combustion interne, les qualifiant d’au-delà des capacités que l’industrie pouvait supporter car le coût supplémentaire était trop élevé pour être répercuté sur les clients. La menace des véhicules électriques bon marché fabriqués en Chine devient une réalité en Europe maintenant, et seul le gouvernementale peut contrer la venue de VÉ chinois aux États-Unis, l’administration Biden ayant récemment augmenté les droits de douane. Stephen Edelstein Green Car Reports Contribution: André H. Martel
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Ensemble, ils effectueront des démonstrations de vol publiques dans le cadre du Grand Challenge de la Corée dès le quatrième trimestre de 2024
SÉOUL, Corée du Sud — Archer Aviation Inc. (NYSE : ACHR), un leader des avions eVTOL, et KakaoMobility, la principale société coréenne de services de plateforme de mobilité en tant que service (MaaS), ont signé un accord de partenariat pour une participation conjointe au K-UAM Grand Challenge et couvre l’achat prévu par KakaoMobility d’un maximum de 50 avions eVTOL Midnight d’Archer d’une valeur maximale de 250 millions $ US, incluant les paiements avant livraison. KakaoMobility fait l’acquisition et l’exploitation de l’avion Midnight d’Archer en Corée du Sud, qui lui permettra d'offrir des vols de taxi aérien électriques dès 2026 à 30 millions d’utilisateurs enregistrés sur son application mobile Kakao T. KakaoMobility et Archer prévoient lancer le service à Séoul, l’une des villes les plus embouteillées au monde, où l’utilisateur moyen passe près de 90 minutes par jour coincé dans les embouteillages. KakaoMobility, ainsi que ses partenaires du consortium LG UPlus Corp. et GS E&C, ont choisi Archer comme partenaire d’avions eVTOL pour s’assurer qu’ils atteignent leur objectif d’effectuer des vols de démonstration publics avec des avions eVTOL dans le pays à la fin de 2024. KakaoMobility versera 7 millions $ US en 2024 à Archer en tant que premier versement pour aider à financer les premiers efforts de commercialisation en Corée, avec un deuxième versement au premier trimestre 2025. Christopher SungWook Chang, vice-président senior de KakaoMobility, a déclaré : « Notre partenariat avec Archer est un bond en avant pour la mobilité urbaine. Nous sommes impatients de lancer l’avion Midnight d’Archer au K-UAM Grand Challenge en 2024 avec l’objectif de transformer les déplacements quotidiens de millions d’utilisateurs de Kakao T. La vision est claire : réduire les heures perdues dans la circulation et améliorer les déplacements quotidiens grâce à un service de taxi aérien électrique qui comprend l’avion Midnight d’Archer. » Nikhil Goel, directeur commercial d’Archer, a commenté : « Archer étend sa stratégie de lancement international à la Corée du Sud grâce à ce partenariat historique entre Archer Aviation et KakaoMobility. Ensemble, nous nous engageons à révolutionner le transport avec l’avion eVTOL d’Archer, inaugurant un avenir de voyages plus propres, plus rapides et plus efficaces entre et à l’intérieur des villes coréennes. » La complémentarité des forces du consortium lui permettront d’élaborer une approche globale visant à intégrer les taxis aériens entièrement électriques dans le paysage des transports urbains de la Corée du Sud. En commençant par le K-UAM Grand Challenge, les entreprises souhaitent démontrer comment les avions eVTOL peuvent transformer les déplacements quotidiens en Corée du Sud. La collaboration se concentrera également sur la construction d’infrastructures de pointe, y compris des vertiports et des systèmes de gestion du trafic aérien, afin d’assurer des opérations sûres et efficaces. Le consortium se concentre sur l’introduction de taxis aériens électriques en Corée du Sud, car ils peuvent jouer un rôle central dans la réalisation d’un avenir plus durable, contribuant ainsi aux objectifs plus larges de la Corée du Sud en matière de réduction des émissions de carbone et de promotion des technologies vertes. À propos d’Archer Archer conçoit et développe des avions électriques à décollage et atterrissage verticaux destinés aux réseaux de mobilité aérienne urbaine. La mission d’Archer est de déverrouiller le ciel, libérant les utilisateurs pour réimaginer leur façon de se déplacer et de sauver du temps. L’équipe d’Archer est basée à Santa Clara, en Californie. À propos de KakaoMobility KakaoMobility est une filiale de Kakao, une société sud-coréenne qui exploite un ensemble diversifié de services, notamment les réseaux sociaux, le divertissement, la finance et les jeux. KakaoMobility propose Kakao T, le premier service coréen pour la réservation de taxis, la réservation de chauffeurs désignés, la recherche d’espaces de stationnement à proximité et des informations sur le trafic en temps réel. Source : Archer Communiqué de Presse Clean Technica Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
L'Optiq 2025 dispose également du Super Cruise de série et d’une transmission intégrale. La Lyriq a été l’un des premiers véhicules électriques Ultium de GM. Maintenant, elle est suivi par son petit frère l’Optiq. Le nouvel Optiq est à peu près de la taille de l’Equinox EV et partage sa batterie de 85,0 kilowattheures avec le Chevrolet. Par contre, la Cadillac est un cran au-dessus à presque tous les égards. L’Optiq dispose en série de la transmission intégrale et de l’assistance à la conduite Super Cruise, ainsi que de 300 chevaux et 485 km d’autonomie, soit plus que l’Equinox EV. Le Chevrolet en comparaison a 288 ch et 458 km. L’Optiq et son homologue Chevrolet peuvent également se recharger à la même vitesse de charge rapide de 150 kilowatts CC. Leurs chiffres de couple sont également similaires ; 354 livres-pied pour l’Optiq et 333 livres-pied pour l’Equinox. Mais visuellement, la Cadillac est totalement différente du Chevrolet. L’extérieur est similaire au plus grand Lyriq mais dans un boîtier tronqué. Les éléments d’éclairage vertical caractéristiques de Cadillac définissent le carénage avant, tandis que l’arrière ressemble à un Escalade IQ réduit. La vitre de custode arrière reçoit également une ornementation géométrique ; une belle touche jamais vue auparavant. L’intérieur est un cran au-dessus de la Lyriq, qui n’offre pas autant d’options. Certaines des surfaces de l’habitacle de l’Optiq sont recouvertes de matériel 100 % recyclé, tandis que son imitation de bois est un mélange 50/50 de papier journal et de bois de tulipier*. Les formes intérieures se complètent également bien, et le grand écran de 33,0 pouces en diagonale fonctionne esthétiquement bien pour un si grand écran. Les caractéristiques standard définissent bien l’Optiq . Ce sera le premier véhicule de Cadillac à être équipé en série du Super Cruise, ce qui est un gros avantage. D’autres véhicules de la gamme du constructeur automobile ne sont pas nécessairement disponibles avec le système de conduite mains libres, donc cet avantage devrait rendre le véhicule plus intéressant pour les consommateurs qui font des achats croisés*. La traction intégrale est la seule option de transmission, ce qui, selon la marque, était essentiel pour offrir plus de valeur que pour l’Equinox EV. Un système audio à 19 haut-parleurs a également été ajouté, ce qui est un pas en avant par rapport au système standard à sept haut-parleurs de la Lyriq. Dans l’ensemble, l’Optiq semble être un produit attrayant, surtout pour son prix de vente. Cadillac estime le prix de départ à 54 000 $ US. La production du multisegment électrique devrait débuter plus tard cet automne, et les véhicules devraient être disponibles chez les concessionnaires peu de temps après. *Bois de tulipier : le bois rose d'un arbre principalement brésilien ( Dalbergia frutescens ) de la famille des légumineuses très utilisé par les ébénistes pour la marqueterie **Achats croisés : ou le cross merchandising ou cross selling est une stratégie marketing utilisée dans le secteur de la grande distribution qui consiste à commercialiser ensemble des produits de différentes catégories mais qui sont complémentaires Peter Holderith Motor 1.com Contribution: André H. Martel
Le premier véhicule électrique de Jeep à destination des États-Unis sera produit au Mexique comme le Ford Mustang Mach-E et le Chevrolet Blazer EV. Selon Automotive News citant une source proche du manufacturier, le Jeep Wagoneer S sera le premier modèle de série tout électrique du constructeur automobile américain vendu aux États-Unis et au Canada. Le Wagoneer S, qui doit être révélé demain, sera construit à l’usine d’assemblage de Jeep à Toluca au Mexique. Le premier véhicule électrique de Jeep à destination des États-Unis est un gros pari, étant donné qu’il devrait compétitionner le très populaire Model Y de Tesla dans le segment de plus en plus encombré des multisegments de taille moyenne. Le Model Y est construit aux États-Unis en Californie et au Texas. La production du Jeep Wagoneer S membre du groupe Stellantis devrait débuter au Mexique plus tard cette année. Le constructeur automobile espère proposer son premier véhicule électrique à un prix compétitif à une époque où l’abordabilité est importante. Le Model Y de Tesla, qui a été couronné l’année dernière la voiture la plus vendue au monde, commence à 44 990 $ US, avant le crédit d’impôt de 7 500 $ US auquel il est éligible lors de l’acquisition, tandis que la version haut de gamme coûte 51 490 $ US. Pour être compétitif, Jeep devra fixer le prix du Wagoneer S dans une fourchette similaire, et le construire au Mexique pourrait l’aider à le faire, grâce à des coûts de fabrication inférieurs à ceux des États-Unis. Cela dit, les premières publicités suggèrent que le véhicule électrique du constructeur automobile tout-terrain sera positionné plus haut de gamme, avec plusieurs écrans dispersés à l’intérieur et une fiche technique meilleure que celle du Grand Cherokee Trackhawk V8. Jeep a déclaré que le Wagoneer S pourra accélérer de zéro à 100 km/h en 3,4 secondes, un dixième de seconde plus rapide que le Model Y Performance, grâce à une configuration à double moteur qui développe environ 600 chevaux et 617 livres-pied de couple. L’autonomie estimée du Wagoneer S est de 485 km. Jeep n’est pas le seul constructeur automobile américain à se tourner vers le Mexique pour produire des véhicules électriques. Ford y fabrique dèjà la Mustang Mach-E à l’usine d’emboutissage et d’assemblage de Cuautitlán et General Motors assemble à la fois le Blazer EV et l’Equinox EV à l’usine de Ramos Arizpe. Iulian Dnistran InsideEVs Contribution: André H. Martel
Le questionnement concernant la recharge et l’anxiété liée à l’autonomie ont fait hésiter de nombreux Américains à adopter des véhicules électriques. Mais 2024 pourrait changer la situation, alors que la plupart des constructeurs automobiles passent à la même norme. Attendez-vous à voir plus de bornes de recharge pour véhicules électriques dans des endroits plus recherchés en 2024. Les voitures électriques sont plutôt en évidence actuellement, si seulement il y avait plus d’endroit pour recharger les véhicules. Plus que jamais, les conducteurs qui cherchent à se débarrasser des émissions de gaz ont accès à certaines des meilleures voitures électriques pour sillonner les routes américaines. Les véhicules électriques deviennent plus économes en énergie, améliorant leur autonomie et leurs coûts de possession diminuent à chaque nouvelle génération. Et bien que de nombreuses voitures électriques soient encore plus chères que leurs homologues à combustion, il existe de nombreuses options économiques parmi lesquelles choisir. Dans le nord de la Californie, les consommateurs bénéficient d’une infrastructure de recharge publique abondante et fiable. Même les longs trajets de San Francisco à Los Angeles peuvent se faire avec un strict minimum de planification. En Californie, l’avenir est électrifié. Mais pour paraphraser l’un de nos écrivains de science-fiction préférés, l’avenir n’est pas réparti également. Nous entendons fréquemment des anecdotes de lecteurs, de collègues de l’industrie automobile, d’amis et de membres de la famille dans le Midwest et le sud-est des États-Unis se plaindre du manque de bornes de recharge lorsqu’ils s’aventurent loin de chez eux. Dans une certaine mesure, ces inquiétudes sont étayées par des études de J.D. Power et d’Ernst & Young démontrant que, si près de la moitié des acheteurs américains envisagent de passer à un véhicule électrique au cours des 24 prochains mois, la plupart craignent de ne pas pouvoir trouver un endroit pour les recharger. De plus, pour les propriétaires actuels de véhicules électriques, la satisfaction à l’égard de l’infrastructure de recharge diminue d’année en année. Pourtant, l’évolution de l’industrie des voitures électriques et de l’infrastructure de recharge électrique en 2024 laissent entendre que ce pourrait être l’année où l’Amérique se mobilise enfin pour la recharge des véhicules électriques, à la fois sur la route et à la maison. Pendant ce temps, au CES de 2024, la révolution de l’IA générative fait son chemin sur le tableau de bord pour changer la façon dont nous interagissons avec nos voitures. Volkswagen a annoncé que ChatGPT arrivera plus tard cette année dans sa série ID de véhicules électriques et sera intégré à son assistant vocal « Hey Ida ». Le CES a également vu BMW, Mercedes-Benz et une foule de fournisseurs et de développeurs de logiciels travailler pour ajouter l’IA pour aider les conducteurs à mieux comprendre leurs véhicules électriques et quand et où les recharger. Une seule borne pour tous les gérer : la norme nord-américaine de charge (NACS) En mai 2023, Ford a annoncé qu’elle passerait de la connexion de recharge CCS1 (système de charge combiné) des véhicules électriques à la norme de charge nord-américaine (NACS) de Tesla, dans les futurs véhicules et via un adaptateur de prise dans les modèles actuels. Cela signifie que les véhicules électriques Ford sont désormais compatibles avec le réseau de Superchargeurs Tesla, une victoire assez importante pour les conducteurs de F-150 Lightning et de Mustang Mach-E. Les fabricants de véhicules électriques ont presque unanimement choisi de passer au NACS. Eric Thayer/Bloomberg via Getty Images Antuan Goodwin couvre la technologie des voitures électriques chez CNET depuis 15 ans, donc ce n’est pas sa première guerre de normes de charge. (Vous vous souvenez de ChaDeMo ?) Donc, sa préoccupation initiale était que cela risquait de susciter une confusion inutile et pourrait dissuader les propriétaires de véhicules électriques de l’adopter. Mais General Motors a ensuite annoncé qu’elle s’associerait également au changement. Mercedes-Benz a été le premier importateur de véhicules électriques à adopter la norme, suivi de Nissan, Honda, Hyundai Motor Group et BMW of North America. En cours de route, les Fisker, Rivian et Lucid ont rejoint la vague. En décembre, le groupe Volkswagen a annoncé son intention de faire le changement, suivi de Mazda en janvier. La guerre des normes de tarification était terminée avant même d’avoir commencé, et aujourd’hui, seuls Stellantis et Mitsubishi n’ont pas confirmé la NACS. (Bien qu’il serait surprenant s’ils n’annonçaient pas également une transition d’ici 2025.) À partir de 2024, l’arrivée d’adaptateurs CCS vers la NACS de Tesla, d’équipementiers partenaires et de tiers tels que Lectron ou A2Z EV permettra aux conducteurs de véhicules électriques actuels de prendre un bon départ vers la transition de la NACS, en accédant au réseau de recharge de VÉ le mieux entretenu et le plus répandu en Amérique du Nord, y compris 12 000 Superchargeurs Tesla aux États-Unis et au Canada. Cela s’ajoute aux quelque 10 000 stations CCS1 auxquelles ils peuvent actuellement accéder. C’est une situation gagnant-gagnant pour les conducteurs de véhicules électriques qui ne fera que s’améliorer à mesure que de plus en plus de joueurs entreront dans le jeu de la recharge rapide à courant continu. Combinons nos forces : les constructeurs automobiles de véhicules électriques s’associent pour créer un réseau de recharge massif Malgré l’adoption de la norme de charge NACS et de la compatibilité des Superchargeurs, les constructeurs automobiles de véhicules électriques ne mettent pas tous leurs œufs dans le panier de Tesla. En juillet, sept constructeurs automobiles ont annoncé qu’ils combineraient leurs capacités pour former un réseau de recharge de véhicules électriques à grande échelle qui atteindra à terme environ 30 000 stations de recharge rapide à courant continu en Amérique du Nord. Le matériel de recharge comprendra des connexions CCS et NACS pour une compatibilité maximale avec les voitures, camions et VUS électriques actuels et futurs. Le réseau privilégiera les sites de recharge à proximité des commodités, notamment la nourriture, les toilettes et les détaillants, ce qui devrait rendre l’attente d’une recharge qui prend entre 20 et 40 minutes, selon le type de véhicule électrique, moins douloureuse. Les membres de cette alliance comprennent BMW, General Motors, Honda, Hyundai, Kia, Mercedes-Benz et Stellantis, alors que les doubles normes de recharge acceptées par le réseau devraient permettre aux conducteurs de véhicules électriques de toutes marques et de tous modèles de bénéficier de ces avantages. Les premières stations de ce nouveau réseau entreront en service dès 2024. La revanche de la station-service De l’autre côté de l’Atlantique, l’Allemagne a introduit des lois qui obligent 80 % des stations-service à installer des bornes de recharge de véhicules électriques dans le but d’étendre rapidement son empreinte de recharge de véhicules électriques. En Amérique, les exploitants de stations-service ont vu les avantages et se préparent déjà à une plus grande adoption des VÉ. Récemment, le géant pétrolier BP a annoncé qu’il achèterait environ 100 millions $ US de matériel de recharge de Tesla équipé du connecteur NACS pour véhicules électriques pour un déploiement dans son réseau de recharge BP Pulse EV en pleine croissance. BP a également déclaré qu’elle investirait jusqu’à 1 milliard $ US dans la recharge des véhicules électriques aux États-Unis d’ici 2030. La division des carburants alternatifs de BP étend sa présence dans la recharge des véhicules électriques aux États-Unis avec l’achat de matériel de recharge rapide de Tesla DC. BP Pendant ce temps, la chaîne de stations-service Buc-ee’s, basée au Texas, s’associe à Mercedes-Benz pour ajouter du matériel de recharge rapide en courant continu à grande vitesse à ses centres de voyage dans le sud-est, avec environ 30 stations prévues d’ici la fin de 2024. Les partenariats précédants en matière de recharge de stations-service incluent Travel Center et Electrify America (1 000 bornes de recharge sur 200 sites) et Pilot et GM (2 000 bornes sur 500 stations). Déjà conçues pour répondre aux besoins des longs et courts trajets automobiles, les stations-service sont à bien des égards les meilleurs endroits pour les bornes de recharge de VÉ. Outre les commodités qu’elles offrent, et peut-être le plus important, les stations-service sont presque toujours dotées de personnel, ce qui peut faciliter le signalement et l’entretien du matériel. Si vous vous êtes déjà retrouvé à recharger votre VÉ pendant une demi-heure dans un terrain vague et sombre au milieu de nulle part, une station de recharge bien éclairée et dotée de personnel avec une disponibilité améliorée et des collations disponibles ressemblera plus à une oasis bienvenue. Le paiement de la recharge est simplifié Derrière une grande partie de cette croissance accélérée de l’infrastructure des véhicules électriques se trouvent des incitatifs fédéraux, qui font partie du plan national d’infrastructure pour véhicules électriques déployé par l’administration Biden en 2022. L’objectif de NEVI est de lancer la construction de près d’un demi-million de bornes de recharge d’ici 2026. Les promoteurs qui cherchent à obtenir une part de ce programme de 5 milliards $ US devront répondre à certaines exigences, notamment l’obligation d’accepter le paiement sans contact à partir de toutes les principales cartes de crédit et de débit, sans limitation d’accès, sans obligation d’adhésion. Les conducteurs américains de véhicules électriques d’aujourd’hui doivent garder deux ou trois applications sur leur téléphone juste pour payer la recharge des véhicules électriques sur les principaux réseaux, et cela s’ajoute aux deux ou trois applications nécessaires pour trouver une station. C’est une situation désagréable, même pour les convertis les plus dévoués, et un problème majeur pour les nouveaux arrivants, et avec plus de réseaux à venir, cela ne pourrait qu’empirer. Pouvoir sortir une carte de crédit ou un téléphone compatible sans contact pour commencer à recharger facilitera grandement la vie des débutants qui louent un véhicule électrique en vacances et des vétérans des véhicules électriques qui accèdent à des réseaux de recharge nouveaux ou inconnus loin de chez eux. Repenser la recharge à domicile La construction d’infrastructures est la plus grosse part du puzzle, mais l'augmentation de la capacité de recharge actuelle des véhicules électriques en incitant les nouveaux propriétaires à recharger à domicile sera également la prochaine étape importante. Actuellement, la plupart des fabricants de véhicules électriques offrent un crédit de recharge public à l’achat d’un nouveau véhicule électrique, ce programme est conçu pour vous aider à démarrer votre adaptation vers un véhicule électrique alors que vous déterminez comment se fera la recharge à domicile. C’est une bonne chose pour les nouveaux consommateurs, mais à plus grande échelle, donner aux conducteurs trop de recharge gratuite peut amener les conducteurs à choisir de s’asseoir à des stations de recharge CC près de chez eux pour profiter de l’énergie « gratuite » plutôt que de payer pour installer et utiliser une borne de recharge à la maison. Non seulement ce n’est pas viable, car même Tesla a mis fin à son « accès illimité gratuit aux Superchargeurs à vie » en 2018 et a activement essayé d’amener les conducteurs bénéficiant de droits acquis à abandonner le plan, alors qu’ils utilisent des prises que les conducteurs sur de longs trajets, ou ceux qui n’ont pas de stationnement ou de garage pour garer leurs véhicules électriques, pourraient les utiliser. Hyundai a commencé à offrir gratuitement du matériel et de l’installation de recharge de véhicules électriques à domicile à la fin de 2023. Hyundai Hyundai, par exemple, avait annoncé dès la fin de 2023, un programme incitatif de 1 100 $ US qui comprenait une borne de recharge domestique gratuite de 11,5 kW et un crédit d’installation de 600 $ US par l’intermédiaire de Hyundai Home à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique Hyundai. Plutôt qu’un crédit de recharge public unique avec son prochain VUS électrique Prologue, Honda offre aux conducteurs trois options pour commencer leur voyage électrifié :
Même si nous apprécions obtenir des gratuités, la recharge de VÉ à domicile est simplement le meilleur outil pour les conducteurs qui sont en mesure de le faire, et cela signifie que vous serez moins susceptible de vous retrouver à attendre une borne de recharge à la maison ou lors de votre prochain voyage en voiture électrique. De plus, la recharge à domicile offre toutes sortes d’avantages aux propriétaires, notamment la possibilité de stabiliser le micro réseau de votre maison, d’optimiser vos coûts et votre consommation d’énergie grâce à une recharge bidirectionnelle. Antuan Goodwin CNET Contribution: André H. Martel
Partenariat entre Couche-Tard/Circle K Recharge et ChargeHub pour les chargeurs en itinérance28/5/2024 La nouvelle entente permettra aux utilisateurs de Couche-Tard/Circle K Recharge d’accéder à la recharge et de la payer à l’aide de l’application Passeport de ChargeHub Les conducteurs pourront désormais lancer et payer au Canada et aux États-Unis des sessions de recharge de VÉ aux bornes de recharge Couche-Tard/Circle K La chaîne de dépanneurs et de stations-service Alimentation Couche-Tard, qui opère sous la marque Circle K partout sauf au Québec, rend son réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques plus accessible grâce à un nouveau partenariat d’itinérance avec ChargeHub, basé à Kirkland, au Québec. Ce partenariat signifie que les conducteurs de véhicules électriques qui utilisent les bornes de recharge Couche-Tard/Circle K pourront désormais non seulement localiser ces bornes grâce à l’application ChargeHub Passport, mais aussi initier et payer leurs sessions à l’aide de l’application. « Le partenariat avec ChargeHub met notre réseau canadien à la disposition d’autres conducteurs de véhicules électriques. Faciliter la vie de nos clients fait partie de notre ADN d’entreprise et c’est exactement ce que nous accomplissons grâce à ce partenariat », a déclaré Stéphane Drapeau-Bouchard, directeur principal, opérations de mobilité électrique Amérique du Nord, Circle K. Les conducteurs peuvent également toujours accéder aux bornes de recharge Couche-Tard à l’aide de l’application Couche-Tard/Circle K Recharge. Parmi les autres réseaux déjà disponibles dans le cadre d’ententes d’itinérance sur l’application Passport, citons ChargePoint, Shell Recharger, Circuit Électrique, SWTCH et Hypercharge, ce qui donne aux utilisateurs un accès en itinérance à plus de 80 000 bornes dans toute l’Amérique du Nord, indique ChargeHub. « Vous pouvez utiliser un seul compte pour vous recharger sur plusieurs réseaux », explique Simon Pillarella, responsable du marketing et du développement commercial de ChargeHub. L’idée est que le réseau Couche-Tard/Circle K soit maintenant ouvert à tous les partenaires qui sont connectés à l’application. Il s’agira également de clients de flottes et d’autres équipementiers et ainsi de suite au fur et à mesure que se développera l’entreprise. Un réseau mondial en pleine croissance Couche-Tard est l’un des principaux fournisseurs de bornes de recharge pour véhicules électriques en Europe, avec plus de 400 emplacements Circle K offrant une recharge rapide. Au Canada, le détaillant a établi un réseau de seulement 45 bornes de recharge rapide en courant continu au Québec, en Colombie-Britannique, en Ontario et en Alberta. La société a précédemment déclaré à Electric Autonomy qu’elle prévoyait déployer plus de bornes de recharge en 2024 et collaborer avec davantage de partenaires d’itinérance. Cela comprend l’établissement de 200 autres points de recharge au Canada et aux États-Unis d’ici la fin de l’année. Mehanaz Yakub Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
Le véhicule électrique compact moderne original de Chevrolet fera bientôt un grand retour. Voici quelques données. On ne pouvait tout simplement pas canceller la Chevrolet Bolt. Même si le véhicule électrique original de General Motors a été surclassé en matière de recharge rapide vers la fin de sa production de sept ans, il a suscité tant d’intérêt qu’il a représenté la majorité des ventes de véhicules électriques du constructeur automobile en 2023. Et il était si populaire qu’il n’a pas été annulé suite au tollé public, ce que même la Camaro n’a pas été en mesure de faire. GM a supprimé la Bolt parce que sa fabrication était basée sur du vieux matériel EV et une ancienne batterie qui n’était plus rentable à une certaine période. Mais maintenant, elle est due pour un retour, et elle devrait être meilleure que jamais. Jetons un coup d’œil sur la renaissance de la Bolt. Que savons-nous de la prochaine Chevrolet Bolt ? La Bolt EV originale a fait ses débuts en 2016 en tant que voiture de l’année 2017, développée par l’équipe coréenne de GM et construite dans le Michigan. Bien qu’elle ait d’abord été comparée défavorablement à la Tesla Model 3 plus sportive, le marché des véhicules électriques était beaucoup plus petit à l’époque, la Bolt EV avait été conçue pour être une compacte abordable et pratique, et elle a rapidement trouvé un public d'acheteus fidèle. La Bolt EUV, légèrement plus grosse et plus semblable à un multisegment, a été ajoutée plus tard pour ceux qui avaient besoin de plus d’espace. En décembre 2023, la Bolt EV et l’EUV affichaient respectivement 416 km et 397 km incluant une batterie de 65,0 kWh de GM, désormais retirée. Avec des prix de l’ordre de 20 000 $ US après les crédits d’impôt, la voiture a terminé sa production avec des ventes incroyablement fortes. Mais ses vitesses de charge rapide CC maximales de 55 kW lui ont été nuisibles. Les véhicules électriques d’aujourd’hui peuvent se recharger à des niveaux beaucoup plus rapides. « À l’époque, produire la technologie autour de nos batteries avec un très petit volume était difficile, mais nous voulions le faire quand même », a récemment déclaré à InsideEVs, le président de GM, Mark Reuss, lors du lancement à Detroit du Silverado EV et de l’Equinox EV. « Nous avons battu Tesla sur le marché avec une très bonne voiture à plus grand volume et à bas prix. » C’est pourquoi, la tuer fut un geste impopulaire. Voici ce que la PDG de GM, Mary Barra, a dit à Barron’s à ce sujet : « À l’époque, nous devions rentabiliser l’entreprise », a déclaré Barra. « Mais la Bolt avait impressionné notre clientèle. Comme je recevais des lettres de gens qui étaient en colère contre moi pour avoir tué le Bolt, nous avons finalement décidé d’intégrer la Bolt à notre programme Ultium." GM souhaite corriger certaines des lacunes de la voiture d’origine lors de la prochaine sortie de la Bolt. La prochaine Bolt EUV ne sera pas une voiture entièrement nouvelle, mais plutôt une mise à jour incluant des batteries Ultium, les derniers équipements et technologies de sécurité et la technologie de conduite assistée Super Cruise. En utilisant des batteries, des moteurs et d’autres éléments du programme Ultium de la gamme de véhicules électriques de GM, la compagnie devrait être en mesure de réduire les coûts de production tout en augmentant l’autonomie. Nous savons également que la prochaine Bolt ne sera proposée qu’en version EUV, les dirigeants de GM confirmant que le modèle électrique plus petit ne reviendra pas. Des deux modèles, l’EUV a été le plus vendu, et les Américains se retournent de plus en plus vers des berlines compactes, justifiant la décision de GM. À quoi ressemblera la prochaine Chevrolet Bolt EUV ? Les responsables de GM, y compris la PDG Mary Barra, ont déclaré que la prochaine Bolt EUV ne serait pas une refonte du véhicule, mais plutôt une version mise à jour de la voiture actuelle avec une technologie plus récente. Le design de la prochaine Bolt EUV n’a pas été révélé, mais d’après les commentaires de GM, nous nous attendons à un multisegment sous-compact qui ressemblera à l’original. Notre artiste Theophilus Chin a fourni un regard spéculatif avec ces images, modélisant la Bolt EUV mise à jour avec des touches de design des nouveaux Blazer EV et Equinox EV. « Il y a des éléments qui seront intéressants, en termes de style, que nous avons changés, et il y a des aspects que les gens aiment que nous n’aimions pas », a déclaré Reuss. " Ils nous ont dit, quand vous ouvrez la porte arrière, les gens peuvent se cogner la tête. Il était également question des feux de freinage plus bas que les gens n’appréciaient pas vraiment." Quelle autonomie électrique et quelle recharge obtiendrons-nous de la prochaine Chevrolet Bolt EUV ? GM a confirmé que la prochaine génération de Bolt EUV lancera pour la première fois une batterie lithium-fer-phosphate (LFP) moins chère sur une voiture Ultium en Amérique du Nord. Cela devrait aider à réduire ses coûts de production, bien que les batteries LFP aient tendance à avoir moins d’autonomie que les autres batteries lithium-ion courantes. Le constructeur automobile n’a pas encore confirmé d’estimation d’autonomie pour la prochaine Bolt EUV. Certaines rumeurs suggèrent une autonomie d’environ 435 km, ce qui ce qui serait supérieur aux anciens modèles de la Bolt tout en se situant en dessous de l’Equinox EV et du Blazer EV dans la gamme Chevy. Combien coûtera la Chevrolet Bolt EUV 2026 ? GM n’a pas encore fourni d’estimations de prix pour la prochaine Bolt EUV, sauf pour dire que l’objectif était de se maintenir avec le modèle précédent. Étant donné que le prochain modèle de base de l'Equinox EV LT devrait commencer à 34 995 $ US avant tout crédit d’impôt, nous prévoyons que la Bolt EUV pourrait commencer autour de 30 000 $ US ou moins, ce qui en ferait encore une fois l’une des options électriques les plus abordables du marché. « Ce sera à un prix similaire à celui de l’ancien modèle , qui était très bas », a déclaré à InsideEVs le président de GM, Mark Reuss, lors du lancement à Detroit du Silverado EV et de l’Equinox EV. « Nous allons le livrer pour qu’il soit rentable. » Reuss a ajouté : « La formule fonctionne. Les gens qui aiment ce véhicule, il est question d’une voiture sûre qui offre une valeur énorme pour le consommateur." La prochaine Bolt EUV devrait être construite au Kansas, à l’ancienne usine de la Chevrolet Malibu. Ainsi, elle devrait être admissible à certains crédits d’impôt pour les véhicules électriques. Quand la Chevrolet Bolt 2026 sera-t-elle mise en vente ? GM devrait lancer la prochaine génération de Bolt EUV à la mi-2025 ou à la fin de 2025 en tant que modèle 2026. Le constructeur automobile pourrait présenter en avant-première la prochaine Bolt EUV plus tard cette année, bien que la compagnie se concentre actuellement sur le déploiement de l’Equionox EV, du Silverado EV, du prochain Cadillac Optiq et de quelques autres modèles. Lorsque la prochaine Bolt EUV sera mise en vente, elle sera en concurrence avec quelques nouveaux modèles de véhicules électriques cherchant à attirer la prochaine vague d’acheteurs avec des prix beaucoup plus abordables. Il s’agit notamment de la Kia EV3, de l’Equinox EV de Chevrolet, peut-être d’un nouveau modèle ou des changements chez Tesla et d’autres manufacturiers. GM sera-t-elle en mesure de récupérer les ventes fulgurantes et le succès critique de la Bolt cette fois-ci ? Si elle peut maintenir les prix bas et rester fidèle à une formule éprouvée qui sera rentable cette fois-ci, le retour de la Bolt EUV pourrait être une victoire pour le marché. Patrick George InsideEVs Contribution: André H. Martel
OTTAWA — Le Canada examine les énormes nouveaux tarifs américains sur les véhicules électriques fabriqués en Chine imposés par le président Joe Biden plus tôt ce mois-ci, mais ne s’engage pas à faire de même au nord de la frontière. Les marques chinoises ne sont pas pour le moment un acteur majeur sur le marché canadien des véhicules électriques, mais les importations en provenance de Chine ont explosé au cours de la dernière année alors que Tesla a transféré ses ventes canadiennes vers son usine américaine à Shanghai. Et l’Association canadienne des constructeurs de véhicules affirme que les fabricants chinois de véhicules électriques ont déjà fait de grandes percées en Europe et se tournent maintenant vers l’Amérique du Nord. « Cela devient de plus en plus une possibilité », a déclaré le président de l’ACMV, Brian Kingston, lors d’une entrevue avec La Presse canadienne. Il ne préconise pas que le Canada s’aligne spécifiquement sur les tarifs américains, soulignant le risque de représailles chinoises. Mais il a ajouté que le Canada ne peut trop s’éloigner des États-Unis. « Nous devons toujours aligner notre politique aux États-Unis », a déclaré Kingston. Le président Joe Biden a décidé le 14 mai de quadrupler les droits de douane américains sur les importations de véhicules électriques fabriqués en Chine, pour les porter à 100%. Il a cité les subventions injustes du gouvernement chinois aux constructeurs chinois de véhicules électriques. Il a également augmenté les droits de douane sur une longue liste d’autres produits chinois, notamment les cellules solaires, les puces informatiques, les équipements médicaux et les batteries lithium-ion. Le Canada impose actuellement des droits de douane de 6 % sur les véhicules fabriqués en Chine, mais les voitures sont admissibles à des rabais fédéraux allant jusqu’à 5 000 $ pour l’achat de véhicules électriques. Le premier ministre Justin Trudeau, le ministre de l’Industrie François-Philippe Champagne et la ministre du Commerce Mary Ng ont tous envisagé de augmentations de tarifs depuis que les États-Unis ont pris cette décision, mais aucun d’entre eux ne s’est engagé à faire de même. « Nous surveillons de très près les décisions des Américains », a déclaré Trudeau à Philadelphie le 21 mai, peu après avoir rencontré la vice-présidente américaine Kamala Harris en marge du congrès de l’Union internationale des employés des services. Les liens économiques et les chaînes d’approvisionnement sont un élément clé de cette conversation, selon le personnel de Trudeau. Le Canada et les États-Unis ont harmonisé leurs industries des véhicules électriques au cours des dernières années, y compris les minéraux essentiels, les batteries incluant la fabrication des véhicules. L’histoire continue Et le Canada a investi massivement dans l’industrie des véhicules électriques, avec 30 milliards $ CAN investis au cours des deux dernières années seulement dans les usines de fabrication de batteries et de véhicules électriques de Stellantis, Volkswagen et Honda. L’effort vise en grande partie à empêcher la Chine de faire une brèche dans l’industrie automobile nord-américaine. Le secteur représente près de 5% de l’économie américaine et plus de 2% au Canada. Près de 10 millions d’Américains et 500 000 Canadiens travaillent directement ou indirectement dans l’industrie automobile. À l’avenir, les véhicules électriques deviendront une partie de plus en plus importante de ce secteur, le Canada exigeant que 20% de toutes les ventes soient des véhicules électriques d’ici 2026, 60% d’ici 2030 et 100% d’ici 2035. Les véhicules électriques et les hybrides rechargeables représentaient près de 11% du total des immatriculations de véhicules neufs en 2023 au Canada, contre 8% en 2022. Les États-Unis souhaitent qu’environ un tiers de leurs ventes de véhicules neufs soient électriques d’ici 2032, mais contrairement au Canada, ce n’est pas obligatoire. M. Kingston a déclaré que la politique industrielle du Canada n’est actuellement pas alignée sur celle des États-Unis sur plusieurs fronts, y compris le pourcentage de vente de véhicules électriques, qu’il souhaite atteindre. Mais il a déclaré que la stratégie industrielle du Canada ne se soucie pas pour le moment de l’endroit où les véhicules électriques sont fabriqués. « C’est un problème », a déclaré Kingston. Bien que les constructeurs automobiles chinois ne vendent actuellement pas leurs produits en Amérique du Nord, le prix plus bas de leurs véhicules électriques comparé à la compétition a considérablement augmenté leur part de marché en Europe. En Allemagne, un véhicule électrique MG4 chinois commence environ à 42 000 $ CAN, comparativement à un véhicule électrique Volkswagen ID3 similaire, qui commence à près de 60 000 $ CAN. Les marques automobiles chinoises représentaient 4 % de la part de marché des véhicules électriques en Europe en 2022, contre moins de 0,5 % en 2019. L’analyse du groupe de défense européen Transport & Environnement prévoit qu’ils atteindront 11 % de part de marché en Europe cette année. et 20 % d’ici 2027. En octobre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a lancé une enquête sur les subventions chinoises pour les véhicules électriques en vue d’imposer des droits de douane à l’importation. « La concurrence doit être loyale», a déclaré von der Leyen en mars. "Ce que nous n’aimons pas, c’est quand la Chine inonde notre marché de voitures électriques massivement subventionnées. Et nous devons nous attaquer à cette situation, et protéger notre industrie." Kingston a déclaré que le Canada devrait envisager sa propre enquête antidumping sur les pratiques chinoises de subvention des véhicules électriques avant que les véhicules électriques chinois n’arrivent sur le marché canadien. Le Canada n’a pas besoin de s’aligner immédiatement sur les tarifs américains, mais il devrait être prêt à le faire si la situation évoluele demande. « Nous devons absolument nous préparer à la venue de plus de véhicules électriques chinois », a-t-il déclaré. « Nous devons également nous assurer avoir les outils nécessaires au cas où nous devrions augmenter la tarification. » Avant 2023, les véhicules électriques fabriqués en Chine représentaient une très petite partie du marché canadien, avec 84 millions $ CAN d’importations en provenance de Chine en 2022, soit 1,2 % de la valeur totale de toutes les importations de véhicules électriques. Cependant, en 2023, lorsque Tesla a déplacé ses véhicules produits pour le Canada de la Californie vers la Chine, ce montant est passé à 2,2 milliards $ CAN. Tesla représente actuellement près du tiers de la part de marché canadienne des véhicules électriques. Cela place la Chine au deuxième rang derrière les États-Unis avec 2,8 milliards de dollars d’importations. Tesla a opéré ce changement parce qu’elle devait transférer la plupart de ses ventes américaines vers ses usines américaines pour s’assurer qu’elles soient admissibles à un crédit d’impôt lucratif qui n’est disponible que pour les véhicules électriques fabriqués en Amérique du Nord. Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 26 mai 2024. Mia Rabson, La Presse Canadienne Publié le 27 mai 2024 par angelo Bondiewithlove Contribution: André H. Martel
Le Nikkei a rapporté que le groupe Zhejiang Geely Holding a vendu 730 000 véhicules au cours de la période janvier-mars, devenant ainsi le premier constructeur automobile chinois à entrer dans le top 10 mondial des ventes d’automobiles pour le trimestre. Geely, qui se situait au 12ième rang au premier trimestre de 2023, a dépassé le groupe Mercedes-Benz et BMW pour arriver à la 10ième position avec un volume de ventes en hausse de 27 % pour l’année. Les constructeurs automobiles chinois BYD, Changan Automobile, Chery Automobile et SAIC Motor se sont classés dans le top 20. Le classement mondial des ventes a été compilé à partir des divulgations des entreprises et des données de la société de sondage MarkLines. Au premier trimestre de 2024, les cinq acteurs chinois du top 20 ont vu leur volume de ventes combiné bondir de plus de 20 %. La croissance globale des ventes des 20 principaux constructeurs automobiles s’est élevée à 2 %. Zeekr, la marque principale de véhicules électriques de Geely Auto, a enregistré de bonnes performances, les ventes de véhicules à énergie nouvelle ayant plus que doublé. Volvo Car, également sous l’égide du groupe Geely, a augmenté ses ventes de 12 %. BYD a vendu 620 000 véhicules au premier trimestre, en hausse de 13 %, les véhicules électriques représentant 300 000 véhicules, derrière les 380 000 de Tesla. Les ventes à l’étranger du groupe Geely ont grimpé de 43 %. BYD a intensifié ses exportations vers l’Europe et l’Asie du Sud-Est, avec des ventes à l’étranger en hausse de 150 % pour atteindre 98 000 véhicules. Les véhicules électriques incluant les hybrides rechargeables ont représenté plus de 32 % des ventes de janvier à mars en Chine. Publié le 26 mai 2024 dans Chine, Contexte du marché, Constructeurs automobiles Green Car Congress Contribution: André H. Martel
Enquête : Les jeunes conducteurs américains sont plus ouverts aux véhicules électriques chinois27/5/2024 Selon une nouvelle enquête d’AutoPacific, les jeunes américains sont plus ouverts aux véhicules chinois que les gens plus âgés. Mais les inquiétudes concernant la façon dont les marques chinoises gèrent la confidentialité des données étaient élevées, quel que soit l’âge. Aucun véhicule chinois n’est actuellement vendu aux États-Unis, et il est peu probable que cela change en raison des nouveaux tarifs. Mais près de la moitié des répondants à l’enquête ont déclaré qu’ils connaissaient les marques de véhicules chinoises et environ 35 % ont déclaré qu’ils pourraient envisager d’en acheter un. Toujours selon AutoPacific, les répondants de moins de 40 ans étaient cependant beaucoup plus susceptibles d’envisager un véhicule chinois, 76 % exprimant un certain intérêt. Ce chiffre diminue selon le groupe d’âge, avec seulement environ 26 % des personnes âgées de 60 ans et plus prêtes à envisager l’achat d’une voiture chinoise Considérations sur la marque du véhicule en Chine par rapport aux préoccupations en matière de protection de la vie privée (d’après le sondage AutoPacific) La confidentialité des données fait toutefois réfléchir les personnes interrogées, 44 % déclarant qu’elles seraient très préoccupées pour leur vie privée si des véhicules chinois étaient vendus aux États-Unis, tandis que 34 % ont déclaré qu’elles seraient quelque peu préoccupées. Malgré un intérêt accru pour l’achat d’une voiture chinoise, 73 % des personnes interrogées de moins de 40 ans se disent toujours préoccupées par la protection de la vie privée. Cependant, cette préoccupation pourrait être modifiée, estiment les analystes. « Les préoccupations en matière de protection de la vie privée concernant les véhicules chinois devraient s’atténuer étant donné que la plupart des téléphones intelligents, montres intelligentes, ordinateurs portables et appareils domestiques connectés que nous utilisons tous les jours sont en fait fabriqués en Chine », a déclaré, dans un communiqué, le président d’AutoPacific, Ed Kim. La confidentialité des données peut également être un problème avec les voitures déjà vendues aux États-Unis, tel que récemment démontré dans le cas d’un scandale de données de Bolt EV. Aucun utilisateur de véhicules connectés ne peut être totalement certain que ses données de conduite ne seront pas mal utilisées ou mal interprétées. Xpeng G9 L’enquête est intervenue environ une semaine suivant l’augmentation par l’administration Biden de la tarification pour tenter d’empêcher les véhicules électriques chinois d’entrer, en imposant des droits de douane de 100 % sur les voitures construites en Chine. Cela va effectivement de pair avec les plans visant à resserrer la chaîne d’approvisionnement des véhicules électriques afin de bénéficier du crédit d’impôt fédéral pour véhicules électriques pouvant atteindre 7 500 $ US. Ces mesures de l’administration Biden visent à renforcer le secteur manufacturier et les employés syndiqués américains, mais elle vont cependant à l’encontre de l’objectif de réduction des émissions en mettant moins de véhicules électriques sur la route. Comme l’a récemment confirmé Bloomberg New Energy Finance, la Chine fabrique désormais suffisamment de batteries pour soutenir la production mondiale de véhicules électriques. Les constructeurs automobiles chinois vendent également des véhicules électriques plus abordables, ce qui manque actuellement sur le marché mondial. Pick-up hybride rechargeable BYD Shark Le Mexique est actuellement considéré comme la solution de contournement, et la société chinoise BYD a lancé son pick-up hybride rechargeable au Mexique le jour de l’annonce des tarifs américains. Les véhicules électriques assemblés au Mexique sont actuellement admissibles au crédit d’impôt fédéral pour les véhicules électriques et pourraient également éviter les nouveaux tarifs, note AutoPacific. L’assemblage en Amérique semble également intéresser les consommateurs, puisque 37 % des répondants au sondage ont déclaré qu’ils envisageraient une voiture construite au Mexique puis vendue aux États-Unis. Et 16 % ont déclaré que le fait de savoir qu’une voiture de marque chinoise était assemblée aux États-Unis augmenterait leur intérêt. Alors peut-être, comme les constructeurs automobiles japonais, coréens et allemands avant eux, les constructeurs automobiles chinois pourraient-ils gagner les consommateurs et les responsables gouvernementaux en construisant localement. Stephen Edelstrin Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Cox Automotive vient de publier son étude 2024 ¨Path To EV Adoption¨, qui confirme que la révolution des voitures électriques est bien vivante, malgré une série d’opposants qui disent tout le contraire ces derniers temps. La société affirme que sa dernière recherche a eu lieu au premier trimestre de cette année et comprenait un échantillon représentatif à l’échelle nationale de 2 557 acheteurs de véhicules américains et de 526 concessionnaires. L’objectif de l’étude était de mieux comprendre les perceptions, les préférences et les attitudes de ces acheteurs et concessionnaires à l’égard des offres de voitures électriques. L’étude a été structurée afin de saisir un large éventail de variables démographiques, notamment l’âge, le revenu, l’emplacement géographique et la possession actuelle d’un véhicule, afin de s’assurer que les résultats reflètent fidèlement le paysage diversifié de la base de consommateurs américains. Lors de cette dernière étude, Cox Automotive indique qu’une deuxième vague importante d’acheteurs est prête à envisager l’achat d’une voiture électrique dans la seconde moitié de cette décennie. Les résultats de l’enquête démontrent que près de la moitié de tous les acheteurs de véhicules actuellement sur le marché n’envisagent même pas un véhicule électrique, un groupe que l’étude identifie de sceptiques. Ce sont des gens qui envisagent l’achat d’une nouvelle voiture mais limitent leurs choix aux voitures à combustion. Mais selon l’étude, les sceptiques envisagent de plus en plus considérer une voiture électrique. À mesure que la technologie s’améliore, que le réseau de recharge des véhicules électriques aux États-Unis s’étend et que les prix des voitures électriques baissent, 54 % des sceptiques actuels envisagent de potentiellement acheter un véhicule électrique d’ici trois à cinq ans, suggère l’enquête. Au cours des dix prochaines années, 80 % des sceptiques d’aujourd’hui seront prêts à envisager une voiture électrique à mesure que les obstacles à l’adoption de la nouvelle technologie tomberont. Les ventes de voitures électriques sont à la fois à la hausse et à la baisse L’année dernière, les ventes de voitures électriques aux États-Unis ont dépassé 1 million d’unités pour la première fois, selon les estimations de ventes de Kelley Blue Book, une filiale de Cox Automotive. Néanmoins, l’intérêt pour l’achat d’une voiture électrique avait diminué depuis 2022. Ne vous inquiétez pas, car selon l’enquête, le ralentissement de la croissance des ventes de véhicules électriques n’est probablement qu’un changement dans la dynamique du marché alors que les ventes de voitures électriques entrent dans une nouvelle phase de développement. « Bien que nous ayons vu la croissance des ventes de véhicules électriques ralentir et l’intérêt baisser, nous pensons que cela fait partie d’une courbe de croissance normale et non de la fin de l’histoire », a déclaré Isabelle Helms, vice-présidente de la recherche et de l’intelligence de marché chez Cox Automotive. « Nous restons optimistes quant à l’avenir à long terme des ventes de véhicules électriques en Amérique, car de nombreux sceptiques d’aujourd’hui envisageront sérieusement un véhicule électrique d’ici la fin de la décennie. Avec plus d’infrastructures, d’éducation, d’innovation et d’améliorations technologiques, nous pensons que les ventes de véhicules électriques continueront de croître à long terme.» MarketWatch note que les prévisions correspondent bien aux attentes de l’industrie automobile et des gestionnaires gouvernementaux. L’EPA a récemment publié de nouvelles règles sur les émissions d’échappement qui sont un peu moins agressives à court terme, dans l’espoir qu’une augmentation spectaculaire des ventes de voitures électriques se traduira par une réduction nette des émissions assez proche de ce que le gouvernement souhaitait en premier lieu. La prochaine vague d’acheteurs de voitures électriques arrive L’étude 2024 de ¨Path to EV Adoption¨ suggère qu’une deuxième vague de consommateurs intéressés par les VÉ se prépare à entrer sur le marché. Elle prévoit que la considération pour les véhicules électriques augmentera dans trois à cinq ans, avec 54 % des sceptiques actuels qui devraient devenir des consommateurs actifs intéressés par de véhicules électriques. D’ici 10 ans, 80 % des sceptiques d’aujourd’hui seront devenus des consommateurs potentiels. À ce moment-là, la plupart des acheteurs de véhicules, à la fois des véhicules neufs et d’occasion, envisageront activement un véhicule électrique. Est-ce que ce sera aussi rapide que de nombreux lecteurs de CleanTechnica pourraient l’espérer ? Non, pas nécessairement. Mais cela offre l’espoir que la révolution des véhicules électriques sera éventuellement achevée. Alors que les sceptiques deviennent lentement des consommateurs curieux, les ventes de voitures électriques aux États-Unis devraient augmenter considérablement. Actuellement, seuls 45 % des consommateurs à la recherche d’une nouvelle voiture au cours des 12 prochains mois disent envisager un VÉ, contre 51 % des acheteurs l’année dernière qui envisageaient des VÉ. Entre 2026 et 2028, l’étude suggère que 79 % des acheteurs de véhicules, neufs et d’occasion, envisageront une voiture électrique. D’ici 2033, 90 % de tous les acheteurs de véhicules envisageront des véhicules électriques. Le changement attendu est largement motivé par les attentes d’avancées technologiques significatives et d’une amélioration notable de l’infrastructure de recharge des véhicules électriques disponible. Chez CleanTechnica, nous croyons fermement que l’accès à une infrastructure de recharge de voitures électriques pratique et fiable est essentiel pour éliminer les sceptiques et les faire entrer dans l’écosystème des voitures électriques. Beaucoup de ceux qui sont sceptiques aujourd’hui attendent une meilleure autonomie, une plus longue durée de vie de la batterie, une fiabilité améliorée et des avancées technologiques globales. Ceux qui sont intéressés disent que le « prix » est le principal obstacle à l’achat d’une voiture électrique. Par contre, les sceptiques considèrent le « manque de stations de recharge » comme le principal obstacle. La voiture électrique se généralise La nouvelle étude de Cox Automotive suggère également que le marché des véhicules électriques se généralise. Alors que la possession actuelle de voitures électriques est fortement orientée vers le luxe et les ménages à revenu élevé, l’étude suggère que davantage d’acheteurs de la génération Z, multiculturels et moins aisés seront attirés par les véhicules électriques dans proche un avenir. Le marché connaît également une augmentation notable d’intérêt pour les véhicules électriques d’occasion. En 2021, 62 % des consommateurs intéressés envisageaient des VÉ d’occasion. Aujourd’hui, 77% envisagent l’achat d’une voiture électrique d’occasion. Alors que Tesla continue d’être de loin le fabricant de véhicules électriques le plus efficace, de nombreuses marques grand public font des percées. Le nouveau rapport démontre que les véhicules électriques de Toyota, Hyundai et Kia ont connu une augmentation notable de notoriété et d’intérêt depuis 2021. Pendant ce temps, Ford continue d’être le constructeur de voitures électriques le plus considéré après Tesla. Cependant, une majorité d’acheteurs de véhicules ne connaissent même pas les offres de véhicules électriques d’autres grands constructeurs automobiles, révèle l’étude de Cox Automotive, ce qui suggère que beaucoup ne recherchent pas du tout les véhicules électriques. Seul un tiers des participants à l’étude ont déclaré être au courant des offres de voitures électriques de Nissan, un désastre pour la société japonaise qui, il y a dix ans, a mené la révolution des véhicules électriques avec la première édition de la LEAF. Les concessionnaires s’impliquent de plus en plus L’étude démontre également que les relations entre les concessionnaires et les constructeurs automobiles s’améliorent en ce qui concerne la vente et l’entretien des véhicules électriques. Les concessionnaires ont confirmé qu’ils recevaient plus de soutien marketing de la part des fabricants, mais ont également ajouté qu’ils avaient besoin de ressources supplémentaires en plus de la formation à la vente de véhicules électriques. D’autres incitatifs pour les véhicules électriques figurent en tête de liste, notamment des programmes d’entretien gratuits et plus d’argent pour la publicité. Les concessionnaires ont également déclaré qu’ils subissaient plus de pression pour vendre des véhicules électriques de la part des constructeurs automobiles, en particulier pour les modèles hauts de gamme. 86 % des concessionnaires ont déclaré qu’ils étaient susceptibles ou assez susceptibles de continuer à investir dans l’infrastructure de recharge des véhicules électriques pour en soutenir la vente, ce que Cox Automotive considère comme le signe d’une approche plus collaborative concernant les ventes de voitures électriques. Ceux qui sont en faveur des nouvelles technologies citent souvent la courbe en S comme la façon dont les nouvelles idées sont acceptées sur le marché. On suppose généralement qu’une fois qu’une nouvelle technologie atteint une pénétration du marché de 5 %, la bataille est terminée et la voie vers l’acceptation générale est garantie. Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. La pensée derrière la courbe en S suppose qu’il y aura une innovation constante en cours de route et que ceux qui ne parviennent pas à innover tomberont en cours de route. Nous assistons à de nombreuses innovations dans la technologie des batteries de la part d’entreprises comme CATL, Gotion et BYD. C’est excellant. Mais ce sont toutes des entreprises chinoises qui subissent une forte résistance de la part de nombreux pays inquiets que les voitures bon marché en provenance de Chine déciment les industries locales. Les innovations nécessaires pour faire avancer la révolution des véhicules électriques peuvent être stoppées net par des considérations politiques, qui représentent des implications négatives sur la rapidité avec laquelle la technologie des voitures électriques évolue. L’étude de Cox Automotive est un rayon de soleil dans un monde où une grande partie des nouvelles sur les véhicules électriques sont négatives. Nous nous réjouissons de cette bonne nouvelle, qu’elle se concrétise ou non. Shakespeare a dit : « Le véritable amour ne s’est jamais déroulé sans heurts », et on peut dire la même chose de la rapidité avec laquelle la technologie des voitures électriques se généralise. Tout au plus pouvons-nous dire que la révolution des véhicules électriques semble prendre de l’ampleur pour un nouveau bond en avant, qui devrait éclater d'ici quelques années, en d’autres termes, il est temps de s’opposer aux constructeurs qui introduisent de nouveaux modèles hybrides et hybrides rechargeables. Quelle époque intéressante vivons-nous ! Steve Hanley Clean Technica Contribution: André H. Martel
Le prêt aidera BC Ferries à financer l’achat de quatre traversiers électriques hybrides et à installer l’infrastructure de recharge correspondante La Banque d’Infrastructure du Canada (BIC) et BC Ferry Services ont conclu une entente qui verra les financiers fédéraux prêter 75 millions de dollars au groupe de transport maritime. Le fonds de la BIC aidera BC Ferries à électrifier sa flotte et à installer une infrastructure de recharge dans ses terminaux. Le plan avait été annoncé en 2023. BC Ferries utilise déjà des traversiers hybrides diesel, mais l’an dernier, elle a passé une commande de quatre traversiers hybrides-électriques de classe Island. Ces navires ont un volume de fret plus faible et entreront en service sur des itinéraires plus courts. Les diesel-hybrides existants se déplaceront vers des routes où les anciens traversiers arrivent en fin de vie. « Notre partenariat avec la BIC pour livrer ces nouveaux navires de classe Island augmentera la capacité du système, améliorera notre flexibilité pour déplacer les navires d’une route à l’autre et facilitera la formation et le déploiement de nos équipes. Cela nous aidera également à obtenir d’importants avantages environnementaux », a déclaré dans un communiqué de presse, Nicolas Jimenez, président et chef de la direction de BC Ferries. La BIC confirme que le prêt sera remboursé par « les revenus d’exploitation standard composés des tarifs passagers et des revenus de détail ». Électrifier les secteurs hors route Le prêt accordé à BC Ferries est une première pour la BIC dans l’électrification marine. Dans le passé, les prêts de la BIC ont servi à installer des infrastructures publiques de recharge de véhicules électriques, à acheter des autobus électriques et à stocker l’énergie du réseau. « Le partenariat avec BC Ferries dans le cadre du premier financement de traversier électrique de la BIC contribuera à accélérer l’électrification de l’un des plus grands réseaux de traversiers au monde. En plus de leurs avantages environnementaux, les nouveaux navires seront plus silencieux et offriront des trajets plus agréables aux résidents locaux et aux visiteurs des collectivités de la région du Grand Vancouver », a déclaré Ehren Corey, chef de la direction de la Banque de l’infrastructure du Canada. BC Ferries exploite 37 navires sur 25 routes toute l’année. Les quatre nouveaux traversiers hybrides-électriques ont été commandés en janvier 2024 et peuvent fonctionner 100 % à l’électricité. Ils ont une capacité de 47 véhicules et 390 passagers et membres d’équipage. Les traversiers circuleront entre le port de Nanaimo et l’île Gabriola (deux navires) et Campbell River et l’île Quadra (deux navires). La livraison des nouveaux traversiers hybrides électriques et la modernisation des terminaux seront terminées d’ici l’exercice 2027. Ces améliorations pourraient réduire jusqu’à 9 000 tonnes d’émissions de GES annuellement. Emma Jarratt Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
Après le succès de la Kia EV9, la Ioniq 9 électrique de Hyundai sera également un gros VUS à trois rangées Hyundai a remporté deux fois de suite le prix de la voiture de l’année avec ses véhicules électriques Ioniq 5 et Ioniq 6. Le troisième véhicule Ioniq, présenté en avant-première en fonction du concept Ioniq Seven, sera un gros multisegment électrique familial. Est-ce que ce sera une version Hyundai de la Kia EV9 ou une version électrique de la Hyundai Palisade. La marque coréenne n’a pas encore confirmé de nom pour ce nouveau VUS. Le concept Ioniq Seven nous a amené à croire que ce VUS s’appellerait la Ioniq 7. Cependant, Automotive News a rapporté que Hyundai modifie le nom du véhicule de production en Ioniq 9. Ce nom pourrait représenter le VUS phare de la compagnie et libérer de l’espace dans la nomenclature pour les petits véhicules Ioniq 7 et Ioniq 8. À quoi ressemblera la Hyundai Ioniq 9 ? La Ioniq 9 sera un gros VUS à trois rangées. Le concept Ioniq Seven représente un empattement de 126 pouces (320 cm), soit quatre pouces (10 cm) de plus que la Kia EV9 de production. Cependant, la production de la Ioniq 9 pourrait être différente de son homologue Kia. Comme la Palisade, la Ioniq 9 devrait s’orienter vers un look élégant et haut de gamme par rapport à la Kia EV9, qui est plus aventureuse et carrée. L’empattement long et le plancher plat devraient permettre un intérieur plus spacieux. Le concept Ioniq Seven de Hyundai présentait des caractéristiques radicales telles que des portes d’autocar à charnières arrière, un intérieur de type salon avec un canapé en forme de L et un hayon entièrement vitré. Cependant, selon certains espions, la Ioniq 9 laisse entrevoir un VUS beaucoup plus conventionnel sans aucune de ces caractéristiques. Cependant, certains éléments du concept, comme l’éclairage paramétrique des pixels de Hyundai et l’accent mis sur les matériaux durables, devraient être mis en production. Qu’est-ce qui alimentera la Hyundai Ioniq 9 ? Comme tous les modèles Ioniq, la Ioniq 9 devrait utiliser l’architecture E-GMP de Hyundai. Hyundai doit encore confirmer les détails du groupe motopropulseur de la Ioniq 9. La voie du moindre effort serait que Hyundai utilise les mêmes moteurs électriques que Kia a utilisés pour l’EV9. L’EV9 dispose d’une version de base à propulsion de 215 chevaux et d’une batterie de 76,1 kWh, d’une version à propulsion à plus grande autonomie de 201 ch et d’une batterie de 99,8 kWh, incluant un modèle à traction intégrale de 379 chevaux, 443 lb-pi de couple et d’une batterie de 99,8 kWh. La Ioniq 9 devrait offrir les mêmes éléments. Kia estime une autonomie maximale de 490 km pour l’EV9, ce qui devait satisfaire le groupe cible de la Ioniq 9. Comme pour les autres véhicules électriques de Hyundai, l’architecture 800V de la plateforme E-GMP devrait fournir l’une des technologies de charge les plus rapides sur la route. Attendez-vous à ce que la Ioniq 9 offre un temps de charge de 10 à 80 %, similaire aux 24 minutes de l’EV9. Combien coûtera la Hyundai Ioniq 9 ? Hyundai n’a pas encore révélé le prix de la Ioniq 9. Il devrait coûter plus cher que le Palisade à combustion, qui varie d’environ 36 000 $ à 54 000 $ US. Le prix pourrait être similaire à celui de la Kia EV9, qui commence à 54 900 $ et culmine à 73 900 $ US. ( ces prix sont valides aux États-Unis) La Ioniq 9 haut de gamme devrait coûter plus cher que la Ioniq 5 N pour représenter le véhicule le plus cher de Hyundai. Quand la Hyundai Ioniq 9 sera-t-elle disponible ? Hyundai n’a pas encore confirmé de date de lancement de la Ioniq 9, selon plusieurs, elle devrai être bientôt disponible sur le marché Américain. Automotive News s’attend à ce que la Ioniq 9 fasse ses débuts plus tard 2024. Korean Car Blog pense que la Ioniq 9 fera ses débuts au salon international de la mobilité de Busan en Corée du Sud le 27 juin prochain. Il se peut que cela prenne quelque temps avant que le véhicule n’atteigne les concessionnaires américains. La nouvelle usine EV Metaplant de Hyundai en Géorgie (où la Ioniq 9 devrait être construite) sera inaugurée fin 2024. Automotive News prévoit que la Ioniq 9 arrivera à l'été 2025, probablement pour le modèle 2026. Contribution: André H. Martel
Daimler Truck North America LLC (DTNA) s’engage à réduire l’empreinte carbone de l’entreprise en intégrant une approche globale d’économie circulaire dans l’ensemble de ses opérations. Cette stratégie met l’accent sur la réparation, la remise à neuf, la réutilisation et le recyclage des matériaux de batterie lithium-ion utilisés dans tous les véhicules électriques DTNA. L’objectif étant de maximiser la durée de vie des batteries et de réduire les déchets de matériaux, cette approche d’économie circulaire s’efforce d’étendre la facilité d’utilisation des matériaux et des produits à base de terres rares, répondant ainsi aux défis mondiaux en matière de durabilité. Grâce à une technologie de pointe, DTNA peut déterminer quand une batterie lithium-ion ne répond plus aux normes requises pour l’utilisation des véhicules. Cela facilite la décision d'utiliser les matériaux pour une seconde vie, la réparation étant prioritaire lorsque possible. Alors que les batteries font l’objet d’une attention particulière en raison de leur utilisation de métaux de terres rares comme le cobalt et le nickel, l’approche de DTNA s’étend à tous les composants du produit VE. Reconditionnement. Lorsqu’une batterie ou un composant de véhicule électrique est au-delà de la simple réparation, il entre dans le processus de reconditionnement dans les sites existants de Detroit Diesel Remanufacturing à travers les États-Unis, tels que l’usine Hibbing récemment agrandie prévoyant la réutilisation des véhicules. Ce processus implique un démontage partiel, le remplacement des modules et des tests rigoureux pour assurer une utilisation optimale. Tous les produits remanufacturés sont mis à jour avec les dernières technologies et doivent respecter ou dépasser les nouvelles normes pour être réintroduits sur le marché. Les produits remanufacturés sont une solution rentable qui améliore le coût de possession, ce qui profite à la fois aux clients de DTNA et à l’environnement. Aujourd’hui, les principaux composants des véhicules électriques à reconditionner sont les batteries de la Detroit Diesel Remanufacturing et les essieux électriques, avec un potentiel d’expansion futur. Réutilisation. DTNA s’est associé à Nuvation Energy pour piloter un système de stockage d’énergie par batterie (BESS) conçu pour aider à la charge, à l’écrêtement des pointes, au stockage de secours et aux scénarios de micro-réseau. Cette solution innovante permet à DTNA de réutiliser des batteries qui ne peuvent pas être réutilisées dans un véhicule. Recyclage. DTNA a également créé un processus de récupération en partenariat avec Li-Cycle, un chef de file dans la récupération des batteries lithium-ion, pour recycler les matériaux critiques des batteries qui atteignent la fin de leur cycle de vie. Li-Cyle utilise une méthode écologique et sûre qui recycle les batteries dans une solution à base de liquide, atteignant un taux de récupération allant jusqu’à 95 % permettant le retour des matériaux critiques dans la chaîne d’approvisionnement des batteries tout en produisant un minimum de rejet d’eau. Publié le 21 mai 2024 dans Batteries, Électrique (batterie), Green Car Congress Contribution: André H. Martel
Le Canada évolue la possibilité d'ajouter des droits de douane plus élevés sur les véhicules électriques (VE) fabriqués en Chine, à la suite des récentes hausses tarifaires importantes des États-Unis sur ces importations. La ministre du Commerce, Mary Ng, lors d’un entretien téléphonique depuis le Pérou où elle participe au forum de coopération économique Asie-Pacifique, a déclaré : « Nous examinons cela très attentivement et nous entretenons un constant dialogue avec nos partenaires américains », comme le rapporte Bloomberg News. Cette évolution fait suite à l’annonce du président américain Joe Biden, dans laquelle il a détaillé des augmentations substantielles des droits de douane sur diverses importations chinoises, notamment les batteries de véhicules électriques, les puces informatiques et les produits médicaux. Plus précisément, l’administration Biden prévoit augmenter les droits de douane sur les véhicules électriques chinois de 25 % à 100 % en vertu de l’article 301 de la loi sur le commerce de 1974, ce qui porterait à 102,5 % les droits totaux. Cette décision fait partie d’une stratégie plus large visant à contrer ce que les États-Unis perçoivent comme des pratiques commerciales déloyales de la Chine. « Les actions actuelles pour contrer les pratiques commerciales déloyales de la Chine sont soigneusement ciblées sur les secteurs stratégiques », a déclaré la Maison Blanche, « Des droits de douane de 100% sur les véhicules électriques protégera les fabricants américains des pratiques commerciales déloyales de la Chine. » Tesla, l’un des principaux fabricants de véhicules électriques, propose déjà au canada depuis l’an dernier des véhicules Model 3 et Model Y fabriqués en Chine. L’augmentation potentielle des tarifs pourrait avoir un impact sur ces ventes et sur la dynamique du marché en général. Les analystes suggèrent que l’intensification du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine pourrait offrir des opportunités à d’autres pays, plus spécifiquement au Mexique, qui pourrait augmenter ses exportations vers le marché américain. Gabriela Siller, directrice de l’analyse économique et financière de Banco Base, a noté : « Plus la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine sera intense, plus le Mexique aura de potentiel d’exporter vers le marché américain. » Alors que les principaux bénéficiaires des hausses de droits de douane américains devraient être les entreprises nationales, alors que le Mexique en raison des chaînes de production intégrées en Amérique du Nord pourrait bénéficier de cette situation. « Au même titre que l’industrie américaine se renforce, ses principaux partenaires commerciaux, dont le Mexique, gagnent en potentiel grâce à l’intégration des chaînes de production liées à l’entente Nord-Américaine », a expliqué M. Siller. Óscar Goytia Mexico Business News Contribution: André H. Martel
Les hybrides rechargeables de General Motors seront à nouveau disponibles aux États-Unis en 202721/5/2024 Près de 20 ans après la création de la Chevrolet Volt, GM ramène les voitures hybrides rechargeables. Les Américains les achèteront-ils ? Après avoir abandonné les hybrides rechargeables aux États-Unis il y a quelques années avec la disparition de la Chevrolet Volt de deuxième génération, General Motors fait maintenant marche arrière, suite à la nouvelle réglementation fédérale sur les émissions des véhicules et un marché américain inquiétant face à la demande inégale de véhicules électriques. Les premiers modèles hybrides rechargeables vendus en Amérique du Nord seront disponibles chez les concessionnaires en 2027, a déclaré la PDG de GM, Mary Barra, dans une entrevue accordée au Detroit News, la même année que l’entrée en vigueur des nouvelles règles de réduction des émissions d’échappement. Coïncidence? Absolument pas. Bien sûr, GM n’abandonne pas ses projets de véhicules entièrement électriques. Le Chevrolet Equinox électrique est disponible chez les concessionnaires, tout comme le pick-up Chevrolet Silverado EV, et il y aura bientôt des versions GM de véhicules électriques plus abordables d’ici la fin de l’année, ainsi que des modèles luxueux de Cadillac. La Chevrolet Bolt EUV renaissante sera incessamment disponible chez les concessionnaires. Mais pour le moment, il semblerait que suite au changement de la réglementation, l’appétit des Américains pour les véhicules tout électriques a diminué ces derniers mois, le constructeur automobile a donc modifié sa stratégie. Barra n’a pas caché que l’introduction d’hybrides rechargeables tout en continuant à développer son portefeuille de véhicules électriques est purement un outil de réglementation. « Les hybrides rechargeables sont importants pour nous permettre de répondre à la règlementation et donner aux consommateurs plus d’options. Au fur et à mesure que l’a réglementation évolue, il est logique pour nous d’évaluer notre stratégie » , a déclaré Barra au Detroit News. Personne n'a été surpris en janvier lorsque le grand patron de GM a déclaré aux spécialistes que la société voulait ramener les hybrides rechargeables, et ce n’est toujours pas une surprise maintenant. Cela dit, nous ne savons toujours pas quelles voitures hybrides rechargeables seront disponibles aux États-Unis dans trois ans. En Amérique du Nord, le dernier hybride rechargeable de GM était la Chevrolet Volt, qui a été retirée du marché en 2019 alors que l’entreprise se préparait à un avenir entièrement électrique. En Chine, cependant, c’est une tout autre histoire. GM y vend plusieurs hybrides rechargeables et il serait possible aux États-Unis. d'y voir une version rebaptisée ou légèrement remaniée de la Buick Velite 6 ou de la berline Wuling Starlight. La Velite 6 ressemble étonnamment à l’Opel Astra aux spécifications européennes, qui était fabriquée par GM avant qu’Opel ne fasse partie de Stellantis, tandis que la Starlight est une plus grosse berline de taille moyenne. Mais considérant que le marché automobile mondial semble favoriser les multisegments et les VUS, le Chevrolet Equinox Plus hybride rechargeable aux spécifications chinoises pourrait avoir plus de chances d’être vendu aux États-Unis. Dans une récente entrevue, le président de GM, Mark Reuss, a confirmé à InsideEVs qu’un modèle hybride rechargeable similaire à celui observé en Chine pourrait être déployé pour le marché américain, mais ce ne seront pas des voitures fabriquées en Chine. En d’autres termes, tous les modèles hybrides rechargeables américains seront fabriqués localement. Que penser de la renaissance des hybrides rechargeables de GM ? Iulian Dnistran InsideEVs Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Alors que l’administration Biden augmente les droits de douane pour empêcher les véhicules électriques chinois d’entrer aux États-Unis, l’un des plus gros constructeurs automobiles de ce pays poursuit sa poussée vers le voisin du sud des États-Unis. Selon Reuters, quelques heures seulement après que le président Biden ait annoncé vouloir quadrupler les droits de douane sur les véhicules électriques chinois à plus de 100 % dans le cadre d’une nouvelle série d’augmentations tarifaires, BYD a dévoilé un nouveau pick-up hybride rechargeable pour le marché mexicain. Il n’est disponible que dans ce pays. C’est la première fois que BYD lance un nouveau véhicule produit en dehors de son pays d’origine, la Chine. Selon Reuters, qui cite les spécifications d’une brochure BYD, le Shark est en concurrence avec des camions de taille moyenne comme le Ford Ranger et le Toyota Tacoma qui sont populaires aux États-Unis, mais offre également une autonomie électrique de 100 km et l’équivalent de 7,49 l/100km. Pick-up hybride rechargeable BYD Shark Le Shark sera également plus cher que la plupart des versions des pick-up rivaux au Mexique, note Reuters, avec des prix de départ de 899 980 pesos (équivalent à 79 151 $ CAN aux taux de change actuel) pour le Shark GL de base et 969 800 pesos (85 297 $CAN) pour le Shark GS haut de gamme. BYD a choisi le Mexique comme marché de lancement pour le Shark en raison de la croissance rapide de la demande de camionnettes, a déclaré Stella Li, responsable des Amériques de la société, dans une entrevue accordée à Reuters. Li a ajouté que même si BYD avait prévu construire une usine au Mexique, elle n’avait pas l’intention de vendre des véhicules aux États-Unis et n’était donc pas affectée par les hausses de tarifs. Pick-up hybride rechargeable BYD Shark Bien que les consommateurs américains n’auront pas l’occasion d’essayer le Shark, plusieurs autres constructeurs automobiles prévoient (ou du moins envisagent) des camionnettes hybrides rechargeables de différentes tailles. Le Ram 1500 Ramcharger 2025 offrira un V6 et une grosse batterie dans sa configuration hybride de série visant une autonomie électrique de 235 km dans un pick-up pleine grandeur. Son rival General Motors envisage également la production de camionnettes hybrides rechargeables alors qu’elle réfléchit à sa stratégie de véhicules électriques. Volkswagen envisagerait également un pick-up hybride rechargeable pour l’Amérique, peut-être plus proche en taille du BYD Shark que des camions Ram et GM. Nissan envisage également des camionnettes hybrides, profitant potentiellement du système hybride rechargeable basé sur Mitsubishi un membre de son alliance. Stephen Edelstein Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Peter Rawlinson a déclaré que même si les véhicules électriques chinois ne doivent pas être sous-estimés, ils ne sont pas aussi avancés que les Tesla. Tesla mène une guerre des prix en Chine pour maintenir sa position de chef de file des véhicules électriques en République populaire. Cependant, même si les constructeurs automobiles locaux rattrapent Tesla en termes de ventes et de parts de marché, ils sont encore loin derrière en termes de développement technologique. Ce point de vue est partagé par le PDG de Lucid, Peter Rawlinson, qui a récemment déclaré lors du sommet sur l’avenir de la voiture du Financial Times à Londres que même si les rivaux chinois de Tesla semblent avoir rattrapé le constructeur américain, « si vous regardez les progrès de la technologie de base des véhicules électriques, ils ont encore à des années de retard ». Il a ajouté qu’ils sont loin derrière la technologie de transmission, des batteries, et de l’intégration des divers éléments de Tesla. Rawlinson a cependant ajouté que les constructeurs automobiles chinois (dont plus de 120 fabriquaient des véhicules électriques en 2023) ont énormément progressé au cours des dernières années et ne doivent pas être sous-estimés. Selon Business Insider, il a poursuivi en disant : "Nous avons sous-estimé la capacité de l’industrie chinoise à fabriquer de bonnes voitures. Ils sont incroyablement bons. Ils sont bien meilleurs qu’ils ne l’ont été. Mais ils ont encore du chemin à faire." Lucid essaie également de rattraper Tesla, et contrairement à de nombreux rivaux de Tesla (comme Fisker), elle dispose du financement nécessaire pour ne pas faire faillite. Elle a récemment réduit le prix de la version la moins chère de sa berline Air Pure pour qu’elle soit plus compétitive, et elle travaille également au lancement de son premier VUS, le Lucid Gravity. L’entreprise veut essentiellement rivaliser avec les Model 3 et Y à moins de 50 000 $ US. Andrei Nedelea InsideEVs Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles disent souvent une chose et font le contraire, ou font des déclarations contradictoires pour différents publics. Habituellement, ce genre de dissonance cognitive est considéré comme négative, mais dans le cas de Toyota, il peut en être autrement, les dirigeants de l’entreprise ont longtemps été la voix anti-véhicules électriques la plus importante de l’industrie automobile, même si l’entreprise elle-même s’est discrètement mais sûrement préparée à l’avenir électrique. Par exemple, Toyota a récemment annoncé un nouvel investissement de 1,4 milliard $ US pour préparer son usine de Princeton, en Indiana, à l’assemblage d’un nouveau VUS électrique à trois rangées. La dernière initiative devrait créer jusqu’à 340 nouveaux emplois à l’usine. En plus de construire le nouveau véhicule électrique, l’usine de Princeton assemblera des batteries à l’aide de cellules de la division Toyota Battery Manufacturing à North Carolina, une nouvelle usine de 13,9 milliards $ US qui devrait débuter la production en 2025. « Nous sommes très fiers de fabriquer des produits de qualité tout en fournissant des emplois stables et à long terme, quels que soient les changements dans notre industrie », a déclaré Tim Hollander, président de Toyota Indiana. « Notre équipe s’engage à livrer ce nouveau produit avec la même qualité et les mêmes performances pour les clients de Toyota. » En février dernier, Toyota a annoncé un investissement de 1,3 milliard $ US dans son usine du Kentucky pour la production d’un tout nouveau VUS électrique à trois rangées distinct. En décembre 2023, Toyota avait annoncé son intention d’introduire 30 nouveaux véhicules électrifiés dans les marques Toyota et Lexus d’ici 2030. Source : Toyota Charles Morris ChargedEVs Contribution: André H. Martel
Kia EV6 2025 : une plus grosse batterie, une image renouvelée, un lecteur d’empreintes digitales15/5/2024 Le multisegment électrique remodelé ajoute également des boutons supplémentaires pour les sièges chauffants et la ventilation. L’Élégant multisegment électrique Kia EV6 vient de subir une mise à jour de mi-parcours qui inclut une plus grosse batterie haute tension, un design extérieur révisé et quelques améliorations additionnelles. Le Kia EV6 2025 a été présentée en Corée du Sud et en Australie, mais nous n’avons toujours pas de détails sur le modèle américain, mais nous nous attendons à ce que la plupart, sinon la totalité, des nouveautés soient disponibles aux États-Unis plus tard cette année. La nouvelle la plus intéressante est la nouvelle batterie lithium-ion de « quatrième génération » qui peut emmagasiner 84 kilowattheures d’énergie, contre 77,4 kWh offerts par l’unité haut de gamme actuelle. Désormais, le Kia EV6 2024 propose deux options de batterie : une batterie de 50 kWh pour la version Light d’entrée de gamme à propulsion arrière et une batterie de 77,4 kWh pour les versions supérieures qui peuvent être équipées d’une propulsion ou d’une traction intégrale. Actuellement, l’autonomie estimée par l’EPA la plus élevée est de 500 km. La nouvelle batterie de 84 kW est très probablement la même que celle proposée sur la Hyundai Ioniq 5 remodelée qui a fait ses débuts en Corée du Sud plus tôt cette année. Nous n’avons pas encore de cote EPA pour cette batterie, mais sur le cycle de test de la Corée du Sud, qui est plus strict que le WLTP européen, la EV6 rafraichie peut parcourir 494 km avec une charge complète. La capacité de recharge demeure inchangée, Kia affirme qu’une recharge de 10 % à 80 % peut être effectuée en 18 minutes lorsqu’elle est branchée sur un chargeur de 350 kW, bien que l’EV6 ne puisse accepter qu’environ 250 kW. Galerie : Kia EV6 2025 en spécification sud-coréenne La puissance est également la même que sur le modèle précédent, les versions RWD développant 225 ch (168 kW) et la traction intégrale à double moteur 320 ch (239 kW). La version GT haute performance n’a pas encore été révélée. Sur le plan du design, le Kia EV6 2025 reçoit de nouveaux feux avant similaires à ceux de l’EV9 et des prochains multisegments EV3, de nouvelles jantes en alliage, une configuration révisée des feux arrière avec une bande LED pleine largeur et un pare-chocs arrière inférieur légèrement différent. À l’intérieur, l’écran panoramique incurvé a été légèrement mis à jour tout en conservant le groupe d’instruments numériques de 12,3 pouces et l’écran d’infodivertissement de 12,3 pouces qui se trouvent sur le modèle précédent. Le volant a maintenant un logo Kia décentré et il y a une nouvelle rangée de boutons pour les sièges chauffants et ventilés et pour le volant chauffant, ainsi qu’un lecteur d’empreintes digitales pour démarrer la voiture. Le logiciel embarqué a également été mis à jour avec la dernière version CCNC de Hyundai Motor Group qui offre des graphismes plus vifs, Apple CarPlay et Android Auto sans fil, des mises à jour en direct et une commande vocale. Il y a aussi un chargeur sans fil redessiné qui devrait empêcher les téléphones de bouger. Parmi les autres subtilités, citons un rétroviseur numérique, une colonne de volant à réglage électrique, la prise en charge d’une clé numérique avec Apple CarKey sur certains marchés, des capteurs de stationnement latéraux, une fonction d'épuration d'air par photocatalyse UV, une détection de la poignée du volant et un assistant de stationnement intelligent à distance mis à jour. Le montant B est également plus épais que sur le modèle précédent et il y a maintenant deux coussins gonflables latéraux à la deuxième rangée, ce qui porte le nombre total de coussins gonflables à 10. Les prix et la disponibilité n’ont pas encore été annoncés pour le marché américain. La Kia EV6 2025 peut déjà être commandée,en Corée du Sud. Contribution: André H. Martel
Biden ne veut vraiment pas que la Chine inonde les États-Unis de véhicules électriques bon marché14/5/2024 Le président Joe Biden s’apprête à quadrupler les droits de douane sur les véhicules électriques fabriqués en Chine ainsi que sur d’autres produits énergétiques. Qui a peur des véhicules électriques chinois ? Le président Joe Biden. Le président se prépare à annoncer des droits de douane plus élevés sur les véhicules électriques chinois importés, fermant ainsi la possibilité que le pays puisse importer ces véhicules rechargeables beaucoup moins chers et, dans de nombreux cas, plus intéressants aux États-Unis. Selon le Wall Street Journal, l’administration Biden annoncera son intention de quadrupler les droits de douane, à 100 % contre 25 % actuellement, ainsi que d’ajouter des droits supplémentaires de 2,5 %. Jusqu’à présent, les tarifs actuels ont été efficaces pour empêcher les entreprises chinoises d’importer leurs véhicules électriques aux États-Unis. Les responsables seraient nerveux quant à la volonté du gouvernement chinois de subventionner le secteur de la construction automobile. La Chine est le premier exportateur mondial de voitures, même si aucune d’entre elles n’est disponible aux États-Unis. L’industrie automobile chinoise est la plus importante au monde et environ 30 % des ventes de véhicules du pays sont électriques. La plupart des batteries de véhicules électriques dans le monde sont fabriquées en Chine, et bon nombre des modèles les plus populaires du pays ont été reconnues pour leur design, leur fonctionnalité et leur prix. Mais les constructeurs automobiles américains craignent depuis longtemps qu’un afflux de véhicules électriques chinois ne les mette effectivement en faillite. Plus tôt cette année, le PDG de Tesla, Elon Musk, qui vend beaucoup de ses voitures en Chine a averti que les constructeurs chinois sont en mesure de détruire la compétition s’il n’y a pas de barrières commerciales. Le problème est que les véhicules électriques chinois sont si bon marché, par exemple, la Seagull de BYD se vend environ 10 000 $ US, prix que les constructeurs automobiles nationaux ne pourraient pas rivaliser. D’autres politiciens ont appelé à une interdiction pure et simple des véhicules électriques fabriqués en Chine. La peur des véhicules électriques fabriqués en Chine a guidé une grande partie des politiques de consommation et de fabrication de l’administration Biden au cours des trois dernières années. Le crédit d’impôt de 7 500 $ pour les véhicules électriques, par exemple, est structuré de manière à encourager les constructeurs automobiles à s’approvisionner en batteries aux États-Unis ou chez leurs partenaires commerciaux. Les véhicules, batteries et autres composants provenant d'« entités étrangères préoccupantes », dont la Chine, ne sont pas éligibles au crédit. Et plus tôt cette année, l’administration Biden a lancé une enquête sur les risques potentiels pour la sécurité posés par la technologie des voitures intelligentes produites en Chine. Malgré ces politiques, les républicains, dirigés par l’ancien président Donald Trump, ont critiqué les politiques de Biden en matière de véhicules électriques, estimant qu’elles préparaient le terrain pour une prise de contrôle par des entreprises chinoises. En fait, Biden a maintenu bon nombre des restrictions commerciales imposées à la Chine par Trump, et en a introduit quelques nouvelles. Les nouveaux tarifs devraient également s’appliquer à d’autres produits énergétiques écologiques, comme les panneaux solaires et les minéraux critiques, rapporte le Journal. Cela survient alors que la Chine se prépare à inonder le marché mondial de produits moins chers pour renforcer son économie nationale. Bien sûr, la pénurie de véhicules électriques abordables aux États-Unis contribue en partie à un ralentissement des ventes. Et cela pourrait mettre en péril les efforts de Biden pour réduire les émissions de carbone attribuables aux transports. Andrew J. Hawkins The Verge Contribution: André H. Martel
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