L'analyste a relevé son objectif de prix pour l'action Tesla à 1900 dollars contre la prévision précédente de 1800 dollars, ce qui implique un bond des actions à des niveaux records de 15% à partir de la clôture de la bourse vendredi dernier.
Le constructeur automobile est sur le point de révéler une nouvelle technologie de batterie et dune possible réduction des coûts de production lors de son évènement le Battery Day le 22 septembre prochain. De telles innovations pourraient renforcer la réputation de Tesla en tant que fournisseur de batteries, a déclaré Ives. L’augmentation de la demande en Chine remet l'entreprise sur la bonne voie pour atteindre son objectif de 500 000 livraisons cette année, a-t-il ajouté. Selon l'analyste de Wedbush Dan Ives, si on inclut l’évènement Battery Day et la reprise de la demande qui pointe à l'horizon, la reprise de Tesla en 2020 pourrait en être qu’à ses débuts. L'analyste a modifié à la hausse ses prévisions sur la valeur des actions du constructeur automobile passant à 1 900 $ contre 1 800 $ lundi dernier tout en maintenant une cote neutre sur l'action. La nouvelle prévision pour les 12 prochains mois implique un bond de 15% par rapport à la clôture de vendredi dernier et placerait les actions à des niveaux records. Les perspectives à la hausse ont franchi les sommets précédents lors de la séance de vendredi dernier. Les actions ont grimpé de plus de 29% au cours des quatre dernières sessions seulement, alors que d'autres analystes ont relevé leurs évaluations des actions en prévision du prochain Battery Day de Tesla. Lors de l'évènement du 22 septembre, Elon Musk semble vouloir révéler de nouvelles technologies de batteries qui devraient changer la donne dans l’industrie. De telles innovations sont essentielles pour que Tesla conserve son leadeurship dans le domaine des véhicules électriques, et les analystes estiment que le constructeur automobile pourrait présenter une nouvelle batterie capable de rouler un million de kilomètres durant sa vie active. Si Tesla peut également annoncer des diminutions des coûts de production lors de cet évènement, cela pourrait transformer l'entreprise en un fournisseur de batteries de premier plan et élargir son marché global, a déclaré l'analyste. La demande croissante de véhicules en Chine a également conduit à l'augmentation de la valorisation de l’entreprise. Wedbush s'attend à une croissance accélérée des ventes dans le pays jusqu'à la fin de l'été alors qu'elle accélère la production du Model Y à Shanghai. Selon Ives, les baisses de prix aux États-Unis et en Chine pourraient stimuler davantage la demande à mesure que le contexte économique mondial s'améliore et que les quarantaines seront levées. La demande chinoise est la "pierre angulaire du succès" pour Elon Musk et Tesla, et la société est de retour sur la bonne voie pour atteindre son objectif ambitieux de 500 000 livraisons pour l'année, a-t-il ajouté. «En un mot, le succès en Chine continue de changer le paradigme concernant sa pénétration du marché des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie», a déclaré Ives. Tesla a clôturé à 1650,71 USD vendredi dernier, en hausse d'environ 298% depuis le début de l'année. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
Commentaires
La Californie est souvent considérée comme la Mecque américaine des véhicules électriques, mais la vulnérabilité de l'État aux pannes d'électricité rend également les mêmes véhicules électriques susceptibles de connaitre des difficultés.
Les incendies de forêt et les vagues de chaleur ont souvent forcé les entreprises de fourniture d'électricité à couper l'alimentation par mesure de précaution, ce qui fait de ces véhicules des victimes collatérales. Avec une nouvelle série de coupures de courant qui se profile ici en raison d'une vague de chaleur, les propriétaires de véhicules électriques sont inquiets. Deux nuits successives de panne d’électricité vendredi et samedi soir dernier ont déjà quelque peu perturbé la vie quotidienne. Bloomberg rapporte que l'opérateur de système indépendant de Californie a averti qu'il pourrait ne pas disposer d’approvisionnements adéquats au cours des prochains jours pour répondre à la demande d'électricité pour alimenter les climatiseurs et les ventilateurs. Qu'est-ce que cela signifie pour les véhicules électriques alors? Pas d'électricité, pas de véhicule? Ce n'est pas la première fois que les propriétaires de véhicules électriques en Californie doivent alimenter leurs voitures et les maintenir en état de marche en cas de panne majeure. Pas plus tard qu'en novembre 2019, une panne de courant majeure aurait laissé de nombreux propriétaires de véhicules électriques bloqués chez eux sans la possibilité de recharger leur voiture. Tesla, le champion incontesté des voitures électriques, avait alerté ses clients pour qu'ils gardent leurs véhicules chargés autant que possible. Les critiques soulignent cette possibilité comme étant l'un des plus gros défauts des véhicules électriques en Californie, mais les partisans soutiennent que la possibilité d’une situation d’urgence est infime face aux nombreux avantages d'un véhicule électrique. De nombreux consommateurs confirment l’importance de blocs d'alimentation portables et / ou de batteries interchangeables. En revanche, quelques rares utilisateurs auraient utilisé leurs batteries de VÉ pour alimenter certains appareils électriques dans la maison. Bien que le concept ne soit toujours homologué par les autorités et puisse ne pas être toujours sécuritaire, il faut reconnaitre son ingéniosité. Ce débat faire rage depuis un certain temps et revient constamment dans l’actualité dès qu'une panne de courant menace de plonger l’état dans l'obscurité. Le sort des véhicules électriques lors de coupures d'électricité prolongées demeure également plongé dans l'incertitude. HT Auto
Contribution: André H. Martel
Polestar devient le deuxième constructeur automobile exclusivement électrique à s’établir au Canada13/8/2020
Des boutiques à Toronto, Montréal et Vancouver positionnent favorablement Polestar sur le marché des véhicules électriques canadien.
Polestar est sur le point de devenir le deuxième fabricant de véhicules uniquement électriques à s’établir au Canada. Basée en Suède, la société a récemment annoncé des partenariats avec le groupe Grand Touring Automobiles, un détaillant de véhicules de luxe, et GAIN Group, un représentant de véhicules basé en Colombie-Britannique, pour ouvrir des points de vente au détail au Canada. Les points de vente, appelés Polestar Spaces , seront situés à Montréal, Toronto et Vancouver. Il y aura également deux centres de service Polestar, un à Victoria en Colombie Britannique et l'autre à Waterloo, en Ontario. «95% des propriétaires et des détenteurs de réservation canadiens de Polestar vivront dans un rayon de 240 kilomètres de ces espaces de vente au détail Polestar», déclare Hugues Bissonnette, directeur de Polestar Canada. «Grâce à cette couverture et aux deux centres de service supplémentaires, nous sommes convaincus que le marché canadien sera bien soutenu dès le premier jour. Fondée en 2017, Polestar propose actuellement deux véhicules: le Polestar 1, un hybride haut de gamme en édition limitée, et le Polestar 2, un véhicule entièrement électrique au même prix que le Model 3 de Tesla, le seul fabricant 100% VÉ présent au Canada (11 magasins Tesla, plus deux nouveaux à venir). La venue sur le marché de Polestar, qui appartient conjointement à Volvo Car Group et à sa société mère chinoise Geely, est une bonne décision à la fois pour l'entreprise et pour l'ensemble de l'industrie des véhicules électriques, déclare Robert Karwel, directeur principal, Power Information Network Canada, chez JD Power et Associés . «Les performances actuelles des VÉ au Canada, d'après ce que nous en estimons, semblent confirmer que les Canadiens sont prêts à acheter des VÉ de luxe et à renoncer jusqu'à un certain point au modèle de vente traditionnel,», déclare Karwel, dans une entrevue par courriel avec Electric Autonomy Canada . Bien que cet ajout ne devrait pas créer un changement radical de notre industrie du jour au lendemain», ajoute-t-il, il permettra à Polestar d'être à l'avant-garde de ce changement. «Aujourd’hui, ils semblent prêts à développer leur marché en réalisant des investissements tout en revendiquant leur place sur le marché canadien», dit Karwel. «Je pense que l'amalgame de la technologie de VÉ et de la technologie hybride démontre que l'industrie ne passera pas au tout électrique du jour au lendemain, mais se fera plutôt de façon évolutive et Polestar semble refléter cette réalité. Alors que Polestar privilégie un modèle de vente au détail numérique, la compagnie confirme que ses boutiques (Spaces) emploieront des conseillers non commissionnés pour informer les clients sur les produits et pour aider les acheteurs potentiels à faire des essais sur routes. Les véhicules Polestar seront disponibles à l'achat dans tout le pays. La société offrira une option de livraison à domicile et de service pour ceux qui vivent à 250 kilomètres d'un point de vente ou d'un centre de service. Pour ceux qui sont plus éloignés, l'entreprise dit qu'elle élaborera un plan pour livrer le véhicule aux propriétaires. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La valeur boursière du constructeur automobile chinois Nio a perdu 6,9% de sa valeur mardi dernier alors que les investisseurs vendaient leurs actions en raison des performances de l'entreprise.
Les actions avaient gagné jusqu'à 8% de leur valeur après que le concurrent de Tesla ait dépassé les estimations bénéficiaires et affiché une marge brute positive pour la première fois. La société avait réduit sa perte trimestrielle pour le quatrième trimestre consécutif après avoir presque triplé ses livraisons de véhicules par rapport à l'année précédente. Pourtant, les actions ont perdu hier de leur valeur moins de 30 minutes après le début de la séance, les investisseurs ayant lancé une vague de prises de bénéfices. La crise a brièvement effacé le gain de 6% de Nio. Les activités boursières ont cependant réduit certaines pertes plus tard dans la matinée. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
La révolution des véhicules électriques s'accélère, mais elle ne peut aller aussi loin sans l’infrastructure et la technologie nécessaires. Alors qu’il devient conceptuellement de plus en plus facile de passer des combustibles fossiles au tout électrique, nous pouvons concevoir un monde plus brillant et plus optimiste.
L'engagement du gouvernement britannique d'interdire la vente de toutes nouvelles voitures non électriques, incluant les véhicules à essence, diésel et hybrides à partir de 2035, souligne la volonté de mettre fin à la contribution du pays au changement climatique d'ici 2050. Si l'objectif 2035 doit être atteint, nous devrons planifier des changements majeurs dans le transport et la mobilité urbaine. En passant à l'utilisation de la recharge sans fil ultrarapide à la prise en charge des pays en développement et à la réutilisant des batteries de voiture, le groupe WMG de l'Université de Warwick, propose des avancées dans les connaissances et les technologies d'électrification, qui pourraient permettre de faire le saut vers un avenir automobile électrique prometteur. Alors, pour le présent et le futur, que devons-nous considérer? Améliorer les batteries La demande de véhicules électriques augmente au Royaume-Uni et les immatriculations de voitures rechargeables ont augmenté de plus de 160 000 entre 2013 et 2018. La valeur du secteur de l'électrification étant estimé à plus de 6 milliards de livres (7,8 milliards USD) d'ici 2025, la prochaine décennie offre d'énormes opportunités. Cependant, selon le professeur David Greenwood, le grand public n’adoptera pas vraiment les véhicules électriques tant que les consommateurs ne se verront pas offrir un modèle de convivialité, de commodité et de prix abordables que les véhicules conventionnels offrent aujourd'hui. Il est responsable du projet projet Multi optimal Solutions for Energy Storage Systems (MoSESS) financé par Innovate UK de 2 millions de livres sterling ( 2,7 millions USD) dans le cadre d’un consortium dirigé par McLaren Automotive incluant A123 Systems qui a pour mission de réduire la taille, le poids et les émissions des véhicules électriques actuels. L'objectif est d'améliorer tous les aspects de la performance et de la fiabilité et de débloquer la possibilité de produire une batterie qui corresponde aux performances des véhicules classiques à essence et diésel, répondant aux attentes des consommateurs, contribuant à favoriser l'adoption du transport hybride et électrique et à soutenir la politique gouvernementale. La stratégie Road to Zéro vise à rendre efficace le transport routier sans émissions d'ici 2050. «La raison pour laquelle les gens n'achètent pas de voitures électriques aujourd'hui est parce qu'elles sont trop chères, il y a également un scepticisme généralisé autour de l'autonomie de la batterie et des questions pressantes autour de la régularité et de la fiabilité des bornes de recharge. Les technologies de pointe actuelles sont en mesure de répondre aux besoins d'un petit pourcentage d'utilisateurs et la nécessité de planifier une infrastructure de recharge de batterie efficace est essentielle », explique Greenwood. La technologie actuelle demande de longs temps de recharge. Même les meilleures densités d'énergie de leur catégorie impliquent que la batterie soit relativement grosse pour atteindre la capacité d'autonomie électrique souhaitée. Comme elles sont grosses, elles sont également lourdes, ce qui signifie que le véhicule consomme plus d'énergie pour rouler. De plus, pour des raisons de sécurité, les batteries doivent avoir un niveau de complexité élevé. Donc, dans l'ensemble, vous avez un composant lourd, inefficace et encombrant.
«Nous visons à développer et à intégrer dans un véhicule, une batterie incluant un mélange de cellules à électrolytes à haute densité énergétique et de cellules à haute densité de puissance», déclare Greenwood. «Ces nouveaux types de batteries seront plus efficaces, en offrant un meilleur stockage d'énergie, un boitier plus petit et une capacité de recharge plus rapide. Nous voulons proposer une solution avec un système de refroidissement plus simple, une structure de collision réduite, un temps de recharge réduit pour assurer une autonomie électrique allant jusqu'à 500 km et une économie de poids allant jusqu'à 10% par rapport aux solutions existantes.
Bien que l'efficacité, la commodité et la sécurité soient des facteurs vitaux pour les consommateurs, le coût reste également important dans le processus de prise de décision des futurs utilisateurs de VÉ. L'implication de WMG dans le projet Nextrode, financé par la Faraday Institution, s'attaque à ce problème. Le projet explore les méthodes de fabrication des électrodes pour les batteries Li-Ion. En utilisant le centre de recherche et de développement sur les batteries de WMG et la future installation d’UKBIC, le projet permettra à WMG de modéliser et d'optimiser les moyens de réduire les coûts de fabrication des électrodes, d'augmenter leur capacité de stockage d'énergie et de réduire le temps nécessaire pour atteindre le marché. La relation entre l'infrastructure de recharge et la fabrication des batteries est essentielle, en particulier lorsqu'elle est considérée par rapport aux comportements et modèles de mobilité typiques des consommateurs. 98% des trajets font moins de 80 km, donc le fait de transporter le poids d'une batterie dimensionnée pour parcourir 485 km sur des trajets aussi courts contrecarre quelque peu les efforts visant à améliorer l'efficacité et la convivialité pour les consommateurs. Des considérations comme celles-ci démontrent l'importance d'une infrastructure de recharge de batteries robuste et soulignent que la technologie doit répondre aux modes de vie et aux modèles des consommateurs si elle veut réussir à grande échelle. Le professeur Greenwood a ajouté: «Avec un réseau de recharge rapide, fiable, accessible et omniprésent, les batteries de voitures particulières pourraient diminuer en taille et couper de moitié le prix d’une batterie qui offrirait environ 240 km d'autonomie dans le monde réel, Développer un réseau: la bonne puissance au bon endroit Bien que les véhicules électriques soient sur le marché depuis un certain temps maintenant, l'adoption massive de la technologie par le public n'a toujours pas eu lieu. Les préoccupations concernant la recharge entre les trajets, ainsi que l'anxiété concernant l'autonomie sont les principaux obstacles à l'achat d'un véhicule électrique. Le professeur Richard McMahon de WMG explique: «De nombreux acheteurs qui sont venus tôt aux véhicules électriques ont probablement acheté une voiture électrique et un véhicule à moteur à combustion interne pour parcourir de plus longues distances. Cependant, à mesure que les voitures électriques se généralisent, les conducteurs voudront parcourir de plus grandes distances, d'où le besoin de plus de possibilités de recharge publiques. La recharge sur les autoroutes et le long des routes principales est clairement un catalyseur de voyages. Les Superchargeurs Tesla en sont un exemple; BP et National Grid, entre autres, étudient également le développement de centres de recharge rapide. Des solutions de recharge sur voie publique sont également en cours de développement. »
La start-up char.gy a développé la technologie permettant aux conducteurs de simplement brancher leur voiture sur un lampadaire. La société a créé une nouvelle borne de recharge, qui peut être facilement installée sur des lampadaires. L'installation ne nécessite aucune alimentation électrique supplémentaire ni aucun espace supplémentaire. WMG a aidé char.gy à concevoir, construire et tester rapidement un prototype de la nouvelle carte électronique nécessaire à la conception du projet pour répondre aux normes de l'UE pour les bornes de recharge publiques. Les bornes de recharge sont maintenant prêtes à être utilisées par le public londonien à la suite de l'intégration de char.gy au réseau d'approvisionnement de l'infrastructure de recharge de Transport for London (TfL) en 2018, organisme qui a pour objectif de favoriser le déploiement des véhicules électriques en installant plus de 1000 bornes de recharge dans la rue d’ici la fin de 2020.
Aider les propriétaires de véhicules à recharger leur voiture est une chose, mais la pression est vraiment forte pour trouver de nouvelles solutions pour les flottes de véhicules de nos villes qui doivent rouler constamment. Les taxis électriques par exemple roulent tous les jours, mais il existe toujours une crainte associée à la recharge. Y a-t-il suffisamment de bornes de recharge pour suffisamment de conducteurs dans une ville donnée et la batterie du VÉ durera-t-elle assez longtemps pour effectuer suffisamment de travaux entre les recharges? Les conducteurs ne peuvent pas se permettre de rester immobiles pendant de longues périodes pendant qu'ils rechargent leur véhicules et le public des grandes villes s'attend à ce qu'il y ait suffisamment de véhicules sur la route pour pouvoir héler un taxi à tout moment. De même, les véhicules d'urgence fonctionnent encore majoritairement au diesel, et le jour ou une flotte sera électrifiée, elle devra garantir un niveau de service équivalent. Il serait inconcevable qu'un véhicule des services d'urgence doive attendre pour recharger la batterie. C'est là qu'intervient l'idée de recharge sans fil ou de recharge en mouvement. McMahon commente: «Le concept de recharge en mouvement est vraiment attrayant en principe, mais il reste encore du travail à faire pour assurer la compatibilité et concevoir les procédures d'installation. » WMG et les partenaires du projet travaillent actuellement sur une étude de faisabilité pour évaluer le potentiel de recharge sans fil des taxis électriques. Le consortium espère ensuite obtenir d’Innovate UK un financement supplémentaire pour un projet pilote à grande échelle qui leur permettrait de tester la technologie et l’application sur des sites à Nottingham et à Londres. Renforcer le réseau électrique britannique Une fois la technologie perfectionnée, cependant, elle doit être utilisée de manière efficace, ce qui nécessite un réseau de distribution capable de faire face à des niveaux élevés de recharge de VÉ dans une variété de quartiers et d'emplacements. Un système véritablement durable serait celui où la capacité de stockage d'énergie excédentaire pourrait être réutilisée. Cette idée est explorée par une autre équipe de recherche de WMG, qui étudie la possibilité d'accéder à l'énergie stockée dans les véhicules électriques lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Ce concept de véhicule à réseau (V2G) a le potentiel de remédier au déséquilibre, en faisant avancer l'idée d’une connectivité énergétique. Le public est généralement en faveur des véhicules électriques, mais tant qu'ils ne répondront pas aux exigences du seuil d'autonomie, de capacité de recharge et d'accessibilité pour les utilisateurs individuels, ils resteront hors de portée. Le professeur James Marco, chef de projet, pense que la connexion des VÉ au réseau fournira une bonne solution aux problèmes de capacité, et des projets de modélisation comme celui-ci aideront à démontrer les avantages du système. Il a dit: «Nous utilisons des données du monde réel pour démontrer le potentiel du concept V2G. Cela nous aide non seulement à établir la confiance dans la technologie, mais fournit également un apprentissage inestimable qui sera utilisé pour atteindre l'objectif ultime de faire du V2G un composant du réseau. Grâce à une bonne gestion de la batterie, il sera possible d'atténuer la dégradation de la batterie via V2G et peut-être même de prolonger sa durée de vie. » Une fois qu'une batterie de VÉ aura atteint sa durée de vie prévue d'environ 8 à 12 ans, et bien que le fabricant soit responsable du recyclage de la batterie et doive payer les coûts associés au transport et au traitement, ce sera cependant celui qui en fait l’ultime acquisition (normalement une installation de traitement autorisée ou ferraille) qui décidera ce qu'il faut en faire. Ils pourront la revendre pour réutilisation ou la recycler. Cependant, les batteries conservent souvent jusqu'à 80% de leur capacité énergétique et de leur puissance après leur vie active, ce qui signifie qu'elles pourraient convenir à des applications de seconde vie, telles que le stockage d'énergie stationnaire à usage domestique et industriel. Actuellement, la priorisation de la réduction des coûts de production et la rationalisation des processus de fabrication ont conduit à des conceptions de batteries qui sont de plus en plus difficiles à réutiliser ou à recycler en fin de vie. Anwar Sattar, ingénieur en chef du recyclage des batteries chez WMG, observe: «De nombreux blocs-batteries actuellement sur les routes n'ont pas été conçus en tenant compte de leur fin de vie (EoL). Les considérations les plus importantes pour les concepteurs sont encore le coût, la densité d'énergie, la sécurité et la facilité de fabrication. Cela signifie que certaines batteries auront une très faible recyclabilité car elles contiennent de grandes quantités de matériaux comme de la colle qui les rend difficiles à démonter et à recycler. Un autre défi majeur est le manque de standardisation dans la conception des batteries. Cela rend leur réutilisation difficile car elles peuvent différer d'un véhicule à l'autre. » Cela dit, des travaux sont en cours pour y remédier. WMG a collaboré avec deux fournisseurs automobiles de classe mondiale qui se sont concentrés sur la réutilisation et le recyclage efficace de leurs batteries. Premièrement, ils veulent développer des processus de classement des batteries précis et rentables et, deuxièmement, stimuler l'innovation technologique des batteries pour soutenir les pays en développement et les communautés isolées. Le public est généralement en faveur des véhicules électriques, mais tant qu'ils ne répondront pas aux exigences d’autonomie, de capacité de recharge et de prix abordables, ils resteront hors de portée. La science et une ingénierie dynamique peuvent résoudre ces problèmes et le feront avec le temps. WMG veut en faire une question d'années et non de décennies. Automotive World
Contribution: André H. Martel
Deux géants de l'automobile pourraient produire plus de véhicules électriques que Tesla même en 204011/8/2020
Le marché des véhicules électriques en est encore à ses balbutiements en 2020, mais la pénétration globale du marché devrait augmenter au cours des deux prochaines décennies.
Étonnamment, il semble y avoir encore de la place dans le monde pour les moteurs à combustion traditionnels. Plusieurs constructeurs automobiles d'aujourd'hui auront indéniablement beaucoup de rattrapage à faire sur le plan de l’électrification. Un rapport de Morgan Stanley a extrapolé sur le futur des véhicules électriques, plus spécifiquement jusqu'en 2040. L'entreprise évalue que le marché des VÉ représentera alors 72% des ventes mondiales. Avec des ventes mondiales de voitures d'environ 65,5 millions d'unités en 2019 moins que les 68 millions en 2018 et 2017, ces chiffres confirment une opportunité exponentielle de croissance des véhicules électriques dans les années à venir. Morgan Stanley prévoit que Volkswagen devrait vendre environ 11,2 millions de véhicules électriques en 2040 et être au premier rang du nombre total d'unités vendues. L'un des avantages de VW est sa relation avec Ford. De plus, VW possède des usines et une chaîne d'approvisionnement structurée qu'elle peut exploiter pour accroître ses efforts d'électrification. Bien que le marché automobile mondial soit en développement constant, les investisseurs, les consommateurs et les concessionnaires américains seront probablement les plus concernés par les efforts et les opportunités aux États-Unis. Toyota Motor Corp. ( NYSE: TM ) est évaluée comme le deuxième plus gros vendeur loin derrière VW, avec des ventes de 6,5 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley a noté en juin que la valeur de Tesla était deuxième derrière Toyota, mais cela a évolué alors que la capitalisation boursière de Tesla est passée à 265 milliards et que la capitalisation boursière de Toyota est évaluée à environ 180 milliards de dollars. Tesla Inc. ( NASDAQ: TSLA ) a cependant investi dans d'autres entreprises autres que l’automobile, mais le leader actuel de la vente des VÉ devrait vendre 4,9 millions de véhicules électriques en 2040. En 2019, Tesla a livré environ 367 500 véhicules, soit une augmentation d'environ 50% par rapport à 2018. Profitant d’une production en expansion aux États-Unis et en Chine, Tesla dispose d’une marge de croissance qui représente un taux de production 10 fois supérieur au taux actuel au cours des deux prochaines décennies. Jonas a également noté que Tesla était actuellement beaucoup plus petite en portée et en taille, par rapport à Apple et Amazon lorsqu'ils ont atteint ce niveau de capitalisation pour la première fois, Il considère cela comme une prime de valorisation significative tout en conservant une vision prudente pour le futur. Toujours selon cette étude, General Motors Co. ( NYSE: GM ) devrait vendre 4,1 millions de véhicules électriques en 2040. Morgan Stanley avait précédemment suggéré à GM de changer son nom pour Ultium à la suite du lancement de sa nouvelle plateforme modulaire et de sa nouvelle batterie. La PDG de GM, Mary Barra, a cependant déclaré que la conversion de l'ensemble de la flotte vers des voitures américaines électriques, prendra des décennies. Il avait également été mentionné que GM pourrait scinder une partie ou à la totalité de ses efforts en matière de véhicules électriques, et Morgan Stanley avait suggéré en juin que la division de véhicules électriques de GM pourrait valoir à elle seule 100 milliards de dollars, cependant il a récemment été suggéré à GM de peaufiner son discours. GM s'est récemment associée à EVgo pour ajouter plus de 2 700 bornes de recharge rapide au cours des cinq prochaines années afin d’augmenter le nombre de bornes de recharge aux États-Unis. L'usine GM Hamtramck de Detroit passe à la production entièrement électrique, et le GMC Hummer EV est prévu en 2021, ainsi qu'un nouveau modèle Chevy Bolt. La grande question est peut-être de savoir ce qui adviendra de Ford Motor Co. ( NYSE: F ) au cours des deux prochaines décennies? Va-t-elle s’associer avec Volkswagen? Ford a récemment nommé Jim Farley au poste de directeur général, et l'objectif de l'entreprise n'est pas de rattraper Tesla mais de dépasser Elon Musk et sa société. Ford s'est déjà associée à Rivian pour fabriquer des fourgonnettes électriques et des camions de livraison et a investi avec Volkswagen dans la production d’un robocar doté d'intelligence artificielle développé par Argo AI. Ford produit déjà sa prochaine Ford Mustang Mach-E pour le marché tout électrique, et ses précommandes avec dépôts de 500 $ étaient déjà complètes à la fin de 2019, car la production avait être limitée à 50 000 unités du multisegment dans le monde pour le 12 premiers mois. Ford a également annoncé en juin qu'elle avait élargi son partenariat avec Volkswagen pour produire une camionnette construite par Ford et vendue par Volkswagen à partir de 2022, et les deux sociétés prévoient un total combiné de 8 millions d'unités produites pour trois véhicules utilitaires. Pouvoir fabriquer des batteries à des coûts comparables aux coûts de production des moteurs à combustion est l’une des étapes cruciales que doivent viser les constructeurs. De nombreux autres acteurs potentiels pour le développement et la croissance des véhicules électriques s’ajoutent régulièrement, notamment Nikola, Nio, Lordstown Motors, WorkHorse ainsi que de nombreuses autres entreprises qui veulent leur part du gâteau. La rapidité de croissance de l'électrification dépend de nombreux facteurs. Les divers intervenants seront-ils en mesure de répondre aux attentes? MSN
Contribution: André H. Martel
Jeudi soir, la division de luxe Cadillac de General Motors dévoilera le Lyriq, un multisegment qui marque la première incursion de Cadillac dans les modèles entièrement électriques.
Pourquoi est-ce important? Les enjeux sont élevés parce que GM place Cadillac à l'avant-garde de sa poussée vers les véhicules électriques. Cadillac a déjà été au sommet du marché de luxe, mais est maintenant à la traîne après avoir perdu pendant des décennies des parts de marché au profit de Mercedes, BMW et d'autres manufacturiers. GM a voulu donner un aperçu du Lyriq en publiant la semaine dernière quelques photos ressemblent à l’image que vous retrouvez ci-dessus. Ce sera également le premier véhicule électrique de GM à utiliser la nouvelle batterie Ultium conçue par le constructeur automobile. L' analyste du groupe Edmunds Jessica Caldwell, dans des commentaires diffusés aux journalistes, dit que ce sera un lancement crucial pour Cadillac, une marque qui, selon elle, tente depuis de nombreuses années de renforcer son image. «Bien que de nombreuses marques de luxe ambitieuses aient déjà adopté les véhicules électriques en mettant sur le marché des variantes de VUS électriques, aucun autre constructeur automobile en dehors de Tesla n'a eu du succès en termes de ventes et de demande», a-t-elle déclaré. «Si Cadillac réussit ce lancement et peut amener les consommateurs à considérer le Lyriq comme compétitif par rapport à Tesla et à d'autres marques haut de gamme européennes, cela pourrait lui permettre de finalement faire un pas dans la bonne direction. » Axios
Contribution: André H. Martel
Le fabricant du prochain pick-up électrique Endurance veut profiter de l’intérêt des investisseurs qui souhaitent investir de l'argent dans les startups de véhicules électriques.
Plusieurs startups de VÉ telles que Nikola ont profité de la flambée de leurs actions alors que les gains historiques de Tesla à la bourse ont augmenté sa valeur de façon exponentielle ces derniers mois. Une entreprise comme Lordstown cherche évidemment à surfer sur l'enthousiasme pour les véhicules à carburant alternatif en devenant publique. Habituellement, au fur et à mesure qu'une nouvelle entreprise se développe, elle aspire à devenir publique via une demande initiale de capitalisation, généralement après avoir été en affaires pendant quelques années et avoir développé un plan d'affaires et un produit qui excitent les investisseurs potentiels. Mais les startups de pick-up électriques, notamment Lordstown et Nikola, ont décidé de sauter cette étape et utilisent ce que l'on appelle des sociétés dites de «Chèque en Blanc» également connues sous le nom de sociétés d'acquisition à vocation spéciale qui sont déjà cotées en bourse. Cela permet aux startups de profiter plus rapidement d’investissements publics. Le Wall Street Journal qualifie cette stratégie de «fusion inversée». C’est le plan que Lordstown a annoncé hier. La start-up automobile basée dans l'Ohio a annoncé sa fusion avec DiamondPeak Holdings, une société créée dans le seul but de fusionner ou d'être rachetée par une société qui souhaite accélérer son entrée sur le marché boursier. La fusion de ces deux sociétés sera connue sous le nom de Lordstown Motors et sera listée sur la bourse NASDAQ sous le nom de RIDE. Selon le Wall Street Journal , l'accord avec DiamondPeak inclut 500 millions de dollars d'investissements privés, dont 75 millions de dollars de GM. L'accord devrait être finalisé au cours du quatrième trimestre de cette année. Lordstown espère probablement générer des investissements en profitant de la vague créée autour des véhicules électriques. La valeur marchande de Tesla éclipse celle des constructeurs automobiles traditionnels, ce qui en fait le premier équipementier le plus valorisé de la planète, même s'il ne produit qu'une fraction des véhicules produits par Toyota, Ford, GM, Volkswagen et Honda. Lorsque Nikola est devenue publique après avoir fusionné avec VectoIQ Acquisition, la valeur de la nouvelle entité a dépassé Ford pendant une courte période. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Le PDG Elon Musk insiste sur le fait que Tesla a connu une forte demande tout au long de la pandémie et le PDG attribue ce succès aux commandes en ligne.
Lors de la dernière conférence trimestrielle sur les résultats de Tesla, Musk a insisté sur le fait que les actionnaires et les analystes ne devraient pas s'inquiéter de la demande malgré le fait que l'industrie automobile dans son ensemble a connu un ralentissement majeur à cause de la pandémie. Le PDG a répété à plusieurs reprises qu’il n’y a pas de problème de demande et que pour le moment elle dépasse l'offre. De plus, dans la cadre d’une entrevue sur le podcast du Daily Drive Automotive News, Musk a reconfirmé que Tesla recevait toujours de nombreuses commandes. «Nous avons reçu un grand nombre de commandes tout au long de la pandémie et nous acceptons encore un bon volume de commandes. En revanche je suppose que les gens sont moins enclins à se présenter chez un concessionnaire, à faire un essai routier et à se retrouver en présence de nombreuses autres personnes. » Tesla parie depuis longtemps sur les ventes sur Internet. L'année dernière, ce fut un sujet controversé. Musk avait annoncé que Tesla privilégierait un modèle de vente en ligne et fermerait la plupart de ses magasins dans le but de vendre le Model 3 pour 35000 $. Cependant, le PDG a décidé de renverser la tendance plus tard en 2019 et a maintenu la plupart de ses magasins. À l'époque, une enquête avait démontré que même si la majorité des ventes de Tesla se faisaient en ligne, la plupart des clients se rendaient toujours dans les boutiques pour obtenir des informations du personnel de Tesla et tester les véhicules avant d'acheter. Ces commentaires de Musk concernant la demande interviennent également à la suite de la réduction des prix de sa gamme Model 3 et Model Y au dernier trimestre . Electrek
Contribution: André H. Martel
Lorsque Tesla est entré sur le marché dans le but de faire des véhicules électriques la nouvelle norme, le géant de l'industrie automobile Hyundai ne s'est pas senti concerné et il a simplement concentré ses efforts sur les voitures à hydrogène.
Cependant, les choses ont rapidement changé en raison de la croissance fulgurante de la société californienne, qui oblige la marque coréenne à revoir sa stratégie pour conserver l'hégémonie du marché américain des véhicules électriques. Hyundai prévoit maintenant introduire deux lignes de production dédiées aux véhicules électriques, une l'année prochaine et une autre en 2024. Il semble de plus en plus évident que l'entreprise ait désormais décidé d’attaquer agressivement le marché du véhicule électrique. Euisun Chung, PDG du conglomérat Hyundai Motor Group qui comprend également Kia Motors, a tenu plusieurs réunions depuis mai avec ses homologues de Samsung, LG et SK Group, afin de sécuriser la fourniture de batteries à un moment où l'approvisionnement est de plus en plus serré alors que la course s'intensifie, selon plusieurs sources de l'industrie. La société sud-coréenne vise à vendre 1 million de véhicules électriques annuellement et à conquérir une part de marché mondial de plus de 10% d'ici 2025. Cependant, l'objectif parait très ambitieux car Hyundai n'a vendu que 86 434 véhicules électriques l'année dernière. Selon certaines sources, l'entreprise ne craignait pas Tesla aussi longtemps que l'entreprise de la Silicon Valley ne produisait que des voitures haut de gamme. Mais on a commencé à s’inquiéter lorsque Tesla a sorti le Model 3 beaucoup moins cher en 2017, qui offre une version d'entrée de gamme à un prix de base de 39990 USD.
Le chemin pour rattraper Tesla pourrait être long et sinueux, car Hyundai pourrait faire face à des réactions négatives de la part de son puissant syndicat, qui s'inquiète pour la sécurité d’emploi de ses membres. En effet, les véhicules électriques nécessitent moins de composants et de travailleurs que les véhicules à essence. En outre, Hyundai fabrique à l’interne un certain nombre de composants clés pour les voitures conventionnelles, tandis que de nombreuses pièces de véhicules électriques sont actuellement sous-traitées. La société se trouve dans une position très similaire à BMW, alors que le syndicat de travailleurs a empêché, il y a quelques semaines, l'entreprise allemande de se concentrer pleinement sur les groupes motopropulseurs électriques.
Le syndicat qui représente les employés de Hyundai fait pression pour que l'entreprise assemble à l’interne les composants clés des véhicules électriques, comme les batteries et les moteurs, pour compenser toute réduction de main-d'œuvre. «Nous ne sommes pas opposés au développement des VÉ. Kodak a fait faillite parce qu'elle voulait demeurer fidèle à la pellicule alors que l'industrie se tournait vers la photographie numérique », a déclaré le porte-parole du syndicat Kwon Oh-kook. «Nous voulons simplement protéger les emplois de nos membres.» Hyundai se retrouve dans une position délicate pour un chef de file de l'industrie si elle veut compétitionner avec Tesla alors qu’elle avait plutôt misé sur l'avenir des voitures à hydrogène et qu'elle a perdu. En fait, la technologie n'a pas pris son envol puisque seulement 7 707 voitures à pile à hydrogène ont été vendues dans le monde l'année dernière, contre 1,68 million de véhicules électriques, selon le groupe LMC Automotive. WHICH EV
Contribution: André H. Martel
Cette nouvelle berline Tesla moins chère et plus petite pourrait être conçue en Allemagne et potentiellement construite dans la nouvelle Gigafactory.
S'exprimant lors de sa conférence trimestrielle la semaine dernière, Elon Musk a mentionné que les voitures construites par Tesla sont encore trop chères. Même avec l'introduction du Model 3, qui aux États-Unis se vend maintenant à partir de 37 990 USD, Musk croit que le constructeur automobile devrait produire un modèle encore moins dispendieux. Musk a dit aux investisseurs qu'il était ouvert à cette idée. «Il est important de rendre la voiture abordable. Ce qui me dérange le plus actuellement, c'est que nos voitures ne sont pas assez abordables. Nous devons régler cela. ' Il n'a pas donné de délai précis à savoir quand ce nouveau modèle arriverait sur le marché, on peut facilement imaginer qu'il serait plus petit que le Model 3, et qu'il pourrait même ne pas être construit aux États-Unis ou en Chine. Plus tôt en juillet, Musk avait réagi à un tweet en mentionnant spécifiquement qu’il aimerait produire une petite berline de style européen. «Probablement le véhicule à concevoir et à produire en Allemagne. » Et comme il s'agirait d'un modèle destiné au marché européen, il pourrait également être construit dans la nouvelle Gigafactory de Tesla en Allemagne. Si le constructeur automobile donne le feu vert à ce projet, il pourrait potentiellement nommer le nouveau véhicule la Tesla Model 2. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé mercredi lors de la conférence trimestrielle qu'il avait choisi un secteur près d'Austin, au Texas, pour construire sa prochaine Gigafactory qui assemblera le Cybertruck ainsi que quelques autres modèles.
L'usine d'Austin assemblera le Cybertruck, le Semi et les Model 3 et Y pour couvrir l’est de l'Amérique du Nord, tandis que l'usine de Fremont, en Californie, assemblera les Model S et X pour la clientèle mondiale, plus le Model 3 et Model Y pour couvrir l’ouest américain. Fremont assemblera également le Roadster.
Tesla Semi
L'annonce n'a pas été une surprise car la société avait déjà obtenu plusieurs incitatifs fiscaux de la ville de Austin, qui était avec Tulsa, en Oklahoma les deux candidats en lice pour la nouvelle usine. De plus, Tesla a été rentable pour un quatrième trimestre consécutif, malgré les défis de production au milieu de la pandémie de coronavirus. Dans sa mise à jour du deuxième trimestre publiée mercredi, la société a déclaré un bénéfice net de 104 millions de dollars pour le trimestre, avec un chiffre d'affaires total d'environ 6,0 milliards de dollars. Elle a réalisé 428 millions de dollars en ventes de crédits carbone, plus que tout autre récent trimestre. Tesla a également annoncé son intention de livrer 500 000 véhicules d'ici la fin de 2020, en raison de l'ajout de nouveaux équipements dans l'usine de Fremont qui porteront la production combinée des Model 3 et Y à 500 000 véhicules comparativement à leur objectif précédent de 400 000 véhicules. Tesla a confirmé la livraison de 90 650 véhicules pour le dernier trimestre. Malgré l'arrêt et le redémarrage difficiles de l'usine de Fremont, elle a confirmé qu'elle avait atteint sa pleine capacité de production pour le Model Y ce semestre.
Usine Tesla, Fremont, Californie
Le trimestre, qui s'est terminé en juin, a fait vivre une série d'échanges très tumultueux entre le PDG Elon Musk et les responsables locaux de la santé en Californie. La compagnie a également connu ce qui pourrait être mieux décrit comme un sursaut de financement pour Tesla au premier trimestre, suivi d'un échange hostile avec les fonctionnaires de Alameda County Health et la menace de déménager son siège social hors de la Californie. Le redémarrage de l'usine de Fremont en mai violait une ordonnance émise par le comté. De plus, plus tôt cette année Musk accusait l’ EPA, d’avoir raté le test d’autonomie du plus récent Model S, une affirmation évidemment contestée par l'EPA. Cependant, l'agence a procédé par la suite à un nouveau test et a confirmé une autonomie record de 646 km pour le Model S. En plus de la nouvelle usine d'Austin et de la Gigafactory européenne de Berlin en construction, Tesla a également déclaré que la construction des lignes d'assemblage du Model Y à l'usine de Shanghai progresse comme prévu, les premières livraisons étant planifiées pour 2021». Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La nouvelle berline électrique phare de BYD, la Han EV, sera mise en vente en Chine ce mois-ci, a annoncé la société la semaine dernière.
La Han EV de BYD est en développement depuis dix ans et pourrait être le modèle qui permettra à BYD de mettre sur le marché un volume significatif de véhicules en Europe et aux États-Unis. C'est également le premier véhicule de BYD équipé de sa nouvelle batterie au lithium-phosphate de fer, appelée Blade , que la société espère vendre à d'autres constructeurs automobiles sur la planète. L'an dernier, BYD s'est associé à Toyota pour le développement de véhicules électriques en Chine, ce qui pourrait être le début d'un renouveau. La Han offrira une traction avant ou une transmission intégrale et pourra accélérer à 100 km/h en aussi peu que 3,9 secondes sous la traction AWD. Elle dispose également d'une distance d'arrêt de 32 m à 100 km/h, et est équipée d'un système Bosch pour un freinage précis, compétitif aux berlines de Tesla et de BMW.
BYD Han EV
Selon l'entreprise, avec ses batteries de 77 kWh ou de 65 kWh, la Han peut parcourir 605 km ou 505 km selon la norme NEDC (Nouveau Cycle de Conduite Européen). Bien qu'il n'y ait pas de conversion simple car ce sont des normes différentes, il est probable que le modèle Han à plus longue autonomie fournisse plus de 405 km selon les normes de l’EPA. Par exemple, la Porsche Taycan 4S est évaluée à 463 km selon la NEDC mais à seulement 326 km selon l’EPA. La batterie de BYD priorise la sécurité et n'ajoute pas d'autonomie au détriment de la sécurité, dit la société. En mars, selon la compagnie la batterie Blade était restée au frais pendant les tests de pénétration de clous, alors que le même test avait provoqué une surchauffe ou un incendie sur d’autres modèles de batteries. BYD confirme avoir également chauffé la batterie jusqu’à 572 degrés Fahrenheit (300 degrés Celsius) et de lui avoir imposé une surcharge 260% supplémentaire à sa capacité sans créer un incendie. La Han est une grande berline, et se compare plutôt au Model S qu'au Model 3. Elle mesure 4.9784 m de long, 1.91 m de large et 1.52 m de haut et roule sur un long empattement de 2.92 m. Le poids à vide est d’environ 1995 kg, ce qui la rend un peu plus légère que le modèle S.
BYD Han EV
Parmi les autres points techniques notables, citons un module inédit de commande de moteur MOSFET, un processus d’assemblage au laser avancé pour assurer la résistance du toit et un coefficient de trainée de seulement 0,22. La Han est également équipée de 11 coussins gonflables standards, six caméras et plusieurs filtres de purification de l'air. En Chine, la Han intègrera la connectivité Huawei 5G et un système d'aide à la conduite DiPilot. BYD a produit plus de véhicules électriques que toute autre entreprise dans le monde pendant plusieurs années consécutives jusqu'à la fin de 2019, lorsque Tesla a dépassé sa production. En Chine, le modèle Han EV est évalué à environ 32 800 USD, allant jusqu'à une version de performance à quatre roues motrices à environ 40 000 USD. Une version hybride rechargeable sera également offerte à 31 400 USD. Les efforts de développement de VÉ précédant le modèle e6, ont résulté en une faible accélération, une conduite et une maniabilité insipides, et des panneaux intérieurs et des pièces de garniture qui ressemblaient à un retour aux voitures économiques japonaises des années 80 ou 90. Mais l'e6 a cependant été construite sur une base solide: une recharge sûre et une autonomie prévisible.
BYD e6 EV - Driven, juin 2016
BYD a déjà produit le e6 pour assurer le service de taxi sur plusieurs marchés nord-américains ce qui signifie que le modèle a toujours respecté les normes EPA y compris en 2020, en offrant une autonomie confirmée EPA de 300 km mais il n’a toujours pas mis sur le marché américain de modèle disponible pour les consommateurs. Le Han n’a rien à voir avec ces précédents véhicules. Il a été monté avec des panneaux en bois véritable, un revêtement en cuir nappa et des garnitures en aluminium. Il prétend offrir le meilleur de l'esthétique du design oriental et occidental et sera livré avec des feux arrière distinctifs Dragon Claw.
BYD Han EV
Green Car Reports a contacté BYD concernant ses plans américains et attend plus d’informations. Maintenant que BYD semble avoir fait un bond dans le futur, ce constructeur automobile, qui a déjà vendu plus de véhicules que Tesla, pourrait rattraper son retard rapidement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La startup de VÉ Fisker Inc. veut développer son premier VUS en utilisant la plateforme de véhicules électriques modulaires de Volkswagen, ou «MEB», et elle a confirmé qu'elle est en négociation avec le constructeur automobile allemand. En fait, le prototype de VUS que Fisker Inc. qui avait initialement été présenté au Consumer Electronics Show 2020 a été construit sur la plateforme MEB.
Fisker Inc. A confirmé ses intentions dans le cadre d’une présentation aux investisseurs lundi dernier alors que la société souhaite être cotée à la Bourse de New York. Cette décision était l’un des éléments des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission par la société Fisker Inc. qui souhaite fusionner avec Spartan Energy Acquisition Corporation, qui a été formée par la société d'investissement Apollo Global Management. Volkswagen a présenté la plateforme MEB en 2018 dans le cadre de ses investissements de plusieurs milliards de dollars dans les véhicules électriques. Ce concept permet à une batterie évolutive de s'adapter à des véhicules de tailles différentes, à différents moteurs et à d'autres appareils électroniques Essentiellement cette plateforme offre tous les fondements techniques nécessaires pour produire efficacement un véhicule électrique. Tous les prochains véhicules électriques de marque ID de Volkswagen sont construits sur la plateforme MEB qui sera également utilisée pour d’autres marques du groupe Volkswagen comme Audi , Seat et Skoda. Volkswagen a déjà annoncé son intention de vendre l'accès au MEB , une idée qui a déjà séduit Ford, qui va construire un véhicule utilitaire qui sera monté sur la plateforme du constructeur allemand . Mais elle est également ouverte à des partenariats avec des startups. La première tentative, avec l'e.Go Mobile en Allemagne, fut un échec après que la petite start-up devienne insolvable. Maintenant, le constructeur automobile envisage de travailler avec Fisker Inc., pour produire le prototype de son VUS Ocean qui avait initialement été construit par la filiale de Volkswagen Italdesign servant apparemment de test pour démontrer comment une startup pouvait adapter la conception d'un véhicule bâti sur le MEB. VOLKSWAGEN CONFIRME QU'AUCUN ACCORD N'A ÉTÉ CONCLU "Volkswagen est toujours ouverte à soutenir des projets de production restreintes qui démontrent la capacité d’adaptation de la plateforme MEB pour produire différents modèles.", a déclaré un porte-parole de Volkswagen. «En consultation avec Volkswagen, la filiale Audi Italdesign a utilisé la plateforme MEB pour produire le VUS Fisker Ocean. Cependant, aucune décision finale n'a encore été prise concernant une éventuelle coopération avec Fisker pour initier un projet en série. » Un porte-parole de Fisker Inc. a refusé de commenter. L'utilisation de la plateforme MEB de Volkswagen pour propulser un VUS abordable était tout à fait l'encontre des projets initiaux de Fisker Inc., qui a été fondée en 2016. Le fondateur Henrik Fisker a passé les premières années à promouvoir une berline de luxe et a affirmé qu'il souhaitait développer une batterie à électrolytes qui durerait plus longtemps et serait plus facile à construire que les batteries lithium-ion qui alimentent les véhicules électriques modernes. Lentement mais sûrement, les plans de Fisker pour développer la batterie à électrolytes ont été repoussés plus loin dans le futur, et il a finalement orienté la société vers le développement de l'Ocean, un VUS que l’on pourra se procurer exclusivement par abonnement et qui sera alimenté par des batteries lithium-ion. Donc, la présentation aux investisseurs, confirme que l'Océan a été développé sur la plateforme MEB. Fisker affirme que l'utilisation de la plateforme MEB permettra de mettre l'Océan sur le marché dans la moitié du temps requis et à des coûts considérablement réduits. L'UTILISATION DE LA TECHNOLOGIE DE VOLKSWAGEN ÉTAIT AUX ANTIPODES DE L'OBJECTIF INITIAL DE FISKER INC. Selon la présentation aux investisseurs, Fisker Inc. aurait signé un protocole d'entente avec Volkswagen en novembre 2017 et un accord de collaboration plus étoffé en décembre 2018. Une entente qui finaliserait les coûts, la capacité de production et un calendrier devrait être signé en juillet 2020, indique le document, incluant un accord d'approvisionnement et de fabrication qui devrait être signé au second semestre de cette année. Si ces accords sont conclus, Fisker Inc. prévoit construire 50 à 100 véhicules d'ici la fin de 2021 et débuter la production d'ici la fin de 2022. Fisker Inc. a également confirmé aux investisseurs qu'elle souhaitait construire deux autres véhicules sur le Plateforme MEB. Les startups de véhicules électriques ont dépensé des milliards de dollars dans l’espoir de devenir la prochaine Tesla, et beaucoup d'entre elles ont conçu leur propre architecture de véhicules électriques dans le but soit de vendre cette technologie à d'autres sociétés ou d'attirer un acheteur de l'industrie de la technologie. Cependant, peu ont réussi. Rivian qui construit des véhicules pour Amazon et Ford sur sa plateforme VÉ en échange d’investissements de milliards de dollars est l'exception à la règle. Ce chemin devient encore plus difficile à suivre alors qu'une entreprise comme Volkswagen produit à plus grande échelle et à moindre coût. Alors que la volonté de Volkswagen de travailler avec Fisker Inc. pourrait être perçue comme un radeau de sauvetage pour un constructeur automobile plein d'espoir qui n’est pas équipé pour la production de masse, cela pourrait mettre encore plus de stress sur d'autres startups qui luttent pour survivre. The Verge
Contribution: André H. Martel
Parler des batteries est à peu près aussi intéressant que parler de rubans adhésifs ou des trombones. Nous les tenons pour acquis, mais nous les utilisons tous. Les piles existent depuis longtemps. En effet, en 1938, des archéologues lors d'une fouille en Irak ont découvert la plus ancienne batterie connue datant de plus de 2000 ans.
Les premières batteries disponibles dans le commerce comme celles que nous utilisons aujourd'hui ont été inventées en 1896 par une entreprise qui s'est rebaptisée Eveready. Celles-ci ont été spécialement conçues pour un nouvel appareil connu sous le nom de lampe de poche.
Les batteries ont beaucoup évolué jusqu’à nos jours. Les batteries alimentent tout, des montres aux voitures électriques et au stockage d'énergie solaire. On les trouve dans les satellites et les appareils électroménagers, les fusées et les drones. Batteries pour véhicules électriques: autonomie et km/L Les batteries ont d’importantes limitations, telles que la durée pendant laquelle elles sont chargées, la puissance qu'elles peuvent fournir à la demande et le nombre de cycles de recharge qu'elles peuvent maintenir. Examinons l'une des applications de batteries les plus connues, celles qui alimentent la gamme de véhicules électriques de Tesla, connus sous le nom de VÉ, et concentrons-nous sur l'autonomie et la façon dont elle se compare au km/L traditionnel des automobiles à essence. Le premier modèle de voiture de production de Tesla lors de son introduction, le Roadster, avait une autonomie de 320 km par charge. Quelques mois plus tard, avec des mises à jour logicielles et de nombreuses améliorations, l'EPA l'a évalué à 395 km sur une seule charge avec une équivalence de 51 km/L. Au total, 2450 Roadsters ont été vendus de 2008 à 2012. Le véhicule suivant, et la première voiture de série à production de masse lancée en juillet 2012, était la berline pleine grandeur le Model S avec des ventes totalisant plus de 120 000 voitures à ce jour. L'actuel Model S Long Range Plus a une autonomie confirmée par l’ EPA de 647 km et l’équivalent de 44 km/L. Le VUS Model X a suivi le Model S. Tesla a sérieusement entamé sa production fin 2015 avec une production totale à ce jour de plus de 75 000. La batterie de la version Long Range Plus a une autonomie selon l’EPA de 565 km avec un comparatif de 40 km/L. Ensuite vient le Model 3, son véhicule électrique le plus réussi de l'histoire avec plus de 350 000 voitures vendues depuis ses débuts en 2017. Il a une autonomie évaluée par l'EPA de 647 km avec un comparatif de 44 km/L. La batterie de 1.6 million de km On assiste présentement à une révolution. Tesla a annoncé une mise à niveau de la batterie qui signale le glas du moteur à combustion interne. Tesla a travaillé avec une société chinoise de batteries, CATL, pour créer et breveter une batterie pouvant durer près de 2 millions de km et permettre une durée de vie minimale de 16 ans. Comparez cela aux constructeurs automobiles traditionnels qui offrent des garanties couvrant 100 000 à 240 000 km pour une durée variant de 3 à 8 ans. CATL peut fournir la nouvelle batterie à d'autres fabricants de véhicules électriques, ce qui est typique d'Elon Musk qui, en 2014, a libéré tous les brevets Tesla disponibles. L'objectif d'Elon est de détourner le monde de l'utilisation des combustibles fossiles et de garder une longueur d'avance sur tout le monde en améliorant constamment ses VÉ. Pourquoi les véhicules à moteur à combustion interne sont-ils désormais obsolètes? L’élément le plus dispendieux d'un VÉ est la batterie. Pour que le prix d'un véhicule électrique soit comparable à ses concurrents non électriques, il fallait produire une batterie coûtant moins de 100 $ le kilowattheure. Nous avons maintenant atteint cette étape. Des batteries plus puissantes permettent aux véhicules électriques d'aller beaucoup plus loin avec une seule charge, et cette nouvelle batterie devrait initialement fournir aux véhicules électriques une autonomie moyenne de 645 à 805 km ou plus, éliminant les problèmes d’autonomie. Les batteries plus puissantes permettront également une recharge beaucoup plus rapide. Pour obtenir une recharge complète sur n'importe quelle batterie de VÉ, les premiers 50% se rechargent rapidement, tandis que la seconde moitié prend beaucoup plus de temps. Des batteries plus puissantes signifieront que les premiers 50% offriront une plus grande capacité de stockage. Les experts de l'industrie s'attendent à ce que la batterie de 1.6 million de km pourra ajouter jusqu'à 400 à 560 km d’autonomie en aussi peu que 10 minutes. Une auto conçue pour durer Les unités d'entrainement et les carrosseries de Tesla pour leurs modèles de série, tels que le Model 3, ont été conçues pour durer 1.6 million de kilomètres. Ajoutez cette nouvelle batterie et vous aurez la première auto véritablement multigénérationnelle, celle que vos petits-enfants pourront toujours conduire. Les véhicules électriques utilisent une fraction des pièces mobiles d'un véhicule à moteur à combustion interne, ce qui les rend plus fiables et plus durables. Les batteries de VÉ, par exemple, celles utilisées par le Model S ne durent actuellement que 1000 à 2000 cycles de recharge, ce qui représente environ 485 000 à 800 000 km. La nouvelle batterie de 1.6 million de km devrait pouvoir encore fournir plus de 90% de charge après 4 000 cycles. Le conducteur américain moyen enregistre 21 687 km annuellement. Cela représente environ 74 ans d'utilisation pour une batterie de VÉ pour atteindre 1.6 million de km. L'essentiel Notre bataille actuelle avec la COVID-19 a eu un effet secondaire positif, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. À elle seule, la Chine a enregistré une réduction de 25% des émissions de carbone et de 50% des émissions d'oxydes d'azote. Dans le monde, les émissions quotidiennes de carbone lors de la quarantaine ont chuté de 17% et pourraient entraîner une baisse annuelle des émissions de carbone pouvant atteindre 7%. C'est maintenant le moment charnière pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à moteur à combustion interne. La réduction spectaculaire des coûts de l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique combinée aux véhicules électriques à des prix égaux ou inférieurs aux automobiles à moteur à combustion interne devraient inciter la population à abandonner sa dépendance aux combustibles fossiles pour l'électrification et les transports à zéro émission. Les progrès technologiques continueront de faire baisser le coût des véhicules électriques, et l'énergie solaire / éolienne / hydraulique auront le même impact sur le coût de l'électricité. Changez votre auto-consommatrice d’essence pour un véhicule électrique avant qu’il ne soit trop tard car sa valeur pourrait s’effondrer plus rapidement que prévu. Source: bendbulletin EQ International
Contribution: André H. Martel
Les actions de Tesla ont atteint mercredi un nouveau record, attribuant au constructeur de véhicules électriques une évaluation de plus de 208 milliards de dollars, ce qui signifie qu'il est désormais le constructeur automobile le plus important de la planète.
Les actions de Tesla ont bondi de 17% cette semaine seulement, clôturant lundi au-dessus de 1 000 $ par action pour la première fois et atteignant mercredi une nouvelle valeur record de 1 135 $ par action.
À la suite de son dernier rallye boursier, Tesla est désormais le constructeur automobile le plus valorisé au monde, évalué à environ 208 milliards de dollars. Avec cette capitalisation boursière, Tesla a maintenant officiellement dépassé Toyota, son principal rival, qui est évalué à environ 203 milliards de dollars, alors que les actions de Toyota ont chuté de plus de 1%. Tesla vaut également plus que bon nombre de ses rivaux réunis, tels que Fiat Chrysler (20 milliards de dollars), Ford (24 milliards de dollars), Ferrari (32 milliards de dollars), General Motors (36 milliards de dollars), BMW (41 milliards de dollars), Honda (46 $ milliards de dollars) et Volkswagen (74 milliards de dollars). Cette étape confirme l’enthousiasme des investisseurs pour Tesla: les actions de la société ont plus que doublé jusqu'à présent en 2020, augmentant de plus de 150% démontrant clairement l’intérêt continu des investisseurs particuliers et institutionnels. Alors que Tesla a maintenant une capitalisation boursière plus élevée que Toyota, elle est toujours à la traîne du constructeur automobile japonais dans certains éléments clés. Toyota produit toujours un volume de véhicules beaucoup plus important que Tesla, par exemple: au premier trimestre de 2020, Tesla a déclaré avoir produit environ 103 000 véhicules, tandis que Toyota en a produit 2,4 millions au cours de la même période. De plus, selon les données de FactSet, Toyota a également une valeur marchande plus élevée (290 milliards de dollars), si l’on tient compte de la dette d'une entreprise, que Tesla (252 milliards de dollars). Si les actions de Tesla ont atteint de nouveaux sommets records, en hausse de plus de 110% au deuxième trimestre 2020 seulement, il en va de même pour la fortune de son cofondateur et PDG, Elon Musk. Depuis avril, Musk a presque doublé sa valeur nette , qui est passée de 24 milliards de dollars à un peu plus de 46 milliards de dollars. De nombreux analystes de Wall Street estiment toujours que Tesla, à plus de 1000 dollars par action, pourrait être largement surévalué . Jeffrey Osborne, de Cowen, a déclaré mardi dans une note aux clients que la société continue d'être prudente sur Tesla, à cause de la sous-performance de l'action. Les analystes de Morgan Stanley ont également émis une note de sous-performance, avertissant que trop d'investisseurs ignorent les risques associés à la construction automobile et traitent plutôt Tesla comme une société de technologie à forte croissance. Sergei Klebnikov Forbes
Contribution: André H. Martel
General Motors a fixé une nouvelle date pour la révélation du premier véhicule entièrement électrique de sa marque de luxe Cadillac.
Le 6 août, le constructeur automobile organisera un évènement virtuel afin de présenter des images du concept qui sera mis en production ainsi que de nouvelles informations sur les fonctionnalités et le positionnement sur le marché. "Nous irons dans les coulisses et entendrons le témoignage de l'équipe extraordinaire qui concrétisera la vision de Cadillac", a déclaré la société dans un communiqué. Le Lyriq devait à l'origine faire ses débuts au Salon de l'auto de New York en avril, qui a malheureusement a été annulé à cause de la pandémie de coronavirus.
Futur véhicule utilitaire de luxe électrique à longue portée Cadillac (rendu), Detroit Auto-Show 2019
Jusqu'à maintenant, Cadillac n'avait fourni que peu d’informations sur son premier véhicule entièrement électrique, la première fois dans le cadre d'un aperçu du salon de l'auto en janvier 2019, puis en mars, lors d’un évènement virtuel sans images qui avait pour objectif de faire connaitre son nouveau concept de batterie Ultium et sa nouvelle architecture BEV3 pour les véhicules électriques. Il avait aussi été question d'une douzaine de véhicules électriques à venir, la société avait également fourni un bref aperçu du projet Lyriq. Le vice-président de GM pour la conception mondiale, Michael Simcoe, avait alors déclaré que ce concept représentait 95 à 98% du produit final qui devrait être disponible sur le marché au début de 2022
Cadillac Escalade 2021
Dans une bande-annonce vidéo publiée vendredi dernier, GM a présenté une partie de ce que nous avons vu en mars, y compris le système d'écran OLED incurvé de 34 pouces qui ressemble beaucoup à celui de 38 pouces utilisé dans la Cadillac Escalade 2021 (ci-dessus), combinant des affichages de jauge et d’info divertissement. Ce sera «le nouveau mode d’affichage pour Cadillac», selon Simcoe. Ne vous attendez pas à ce que le Lyriq renonce à l’image de confort et de luxe, comme dans le Tesla Model Y. Simcoe a déclaré que GM continuera de mettre l’accent sur certains contrôles tactiles physiques dans le Lyriq.
Teaser pour Cadillac Lyriq débutant le 6 août 2020
Le Lyriq aura un profil bas pour un VUS, presque à l’image d’un station wagon. De près, son aspect à empattement long rappelle plus étroitement le Cadillac SRX d'origine que les VUS les plus récents de GM, avec un gros pilier incliné vers l'avant et plus de verre à l'arrière que les modèles actuels. La batterie à profil bas et l'absence de tunnel de transmission promettent de rendre l'habitacle particulièrement spacieux, même si ses dimensions seraient de taille moyenne selon les normes américaines. Les dirigeants ont également déclaré que la conception des véhicules électriques Cadillac serait différente des modèles à essence, il sera intéressant de savoir exactement ce qui les différenciera et si ces nouveaux modèles électriques pourront compétitionner avec les véhicules électriques de Tesla, Audi, Jaguar et les autres marques hauts de gamme. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Camions électriques de la marque Freightliner de Daimler
La Californie a fait des progrès significatifs dans la réduction des émissions avec sa règlementation véhicule zéro émission pour les voitures particulières, forçant les constructeurs automobiles à augmenter les ventes de véhicules électriques ou à pile à combustible à hydrogène. Désormais, le Golden State vise à règlementer également les camions commerciaux. Adopté jeudi, le règlement Advanced Clean Truck exige que les fabricants de véhicules utilitaires commencent à vendre des camions électriques en 2024 et à ne vendre que des camions électriques en Californie d'ici 2045. Le California Air Resources Board (CARB) confirme qu'il s'agit d’une première dans le monde, et que le règlement permettra de réduire de 1 000 le nombre de décès prématurés qui y sont liés. Les camions sont la principale source de pollution de l'air par les véhicules, a déclaré CARB dans un communiqué de presse jeudi dernier. Ils représentent 70% de la pollution et 80% des particules de suies causées par le diesel, bien qu'ils ne représentent que 2 millions des quelque 30 millions de véhicules immatriculés en Californie. Les émissions de gaz d'échappement diesel affectent également de manière disproportionnée les quartiers racisés et à faible revenu, car ces quartiers sont plus susceptibles d'être situés près des ports, des gares de triage, des centres de distribution et des corridors de fret qui connaissent un trafic de camions lourds, a indiqué l'agence. Le règlement génèrera 100 000 camions zéro émission en Californie d'ici 2030 et 300 000 d'ici 2035. D’Autres efforts connexes visent à combler les lacunes en matière d' émissions de particules de suies de diesel liées aux véhicules commerciaux. Le règlement Advanced Clean Truck a été applaudi par les groupes environnementaux, alors que la représentante du Sierra Club en Californie Katherine Garcia le qualifie "de victoire pour l'environnement, la qualité de l'air et l'économie". Le National Resources Defence Council (NRDC) a déclaré que le nouveau règlement entraînerait des économies pour le réseau de la santé de 8,9 millions de dollars entre 2020 et 2040. Jimmy O'Dea, responsable des véhicules pour l'Union of Concerned Scientists (UCS) dans un communiqué a déclaré : "Cette nouvelle règlementation est la plus grande étape à ce jour pour l’avancement des camions électriques. Cela va forcer l'industrie à passer des communiqués de presse et des projets pilotes à la production à grande échelle de camions électriques. Heureusement, plusieurs fabricants proposent déjà des modèles de camions électriques ce qui devrait faciliter l’atteinte de ces objectifs." Étant donné que le règlement implique des objectifs qui seront progressivement mis en place, les camions diesel seront néanmoins vendus pendant encore de nombreuses années. "Relever les défis du climat et de la pureté de l’air nécessitera l’application de nombreuses solutions, et nous sommes convaincus que la nouvelle génération de technologie diesel en fait partie", a déclaré dans un communiqué Allen Schaeffer, directeur exécutif du groupe de défense des droits Diesel Technology Forum. Schaeffer a noté que la Californie est à la traîne d’autres États en ce qui concerne la règlementation favorisant l'adoption de camions diesel dotés des dernières fonctionnalités de contrôle des émissions, telles que les filtres à particules et la réduction catalytique sélective. Dans un communiqué, le CARB a déclaré qu'il envisageait des normes qui exigeront que les nouveaux camions incluent ces différents aspects, ainsi qu'une règle fixant de nouvelles normes strictes d'émissions d'oxyde d'azote (NOx) pour les camions. Le CARB a également proposé de nouvelles normes pour les plus grandes flottes pour stimuler la transition vers des camions électriques selon un calendrier accéléré.
Autoroute électrique de la côte ouest pour les camions - 2020
Les services publics se sont regroupés pour rédiger un plan pour une autoroute électrique de la côte ouest pour les semi-remorques, en s’inspirant de cette nouvelle règlementation. Bien que les camions de service légers et à capacité moyenne constitueront probablement la majorité des transitions au cours des prochaines années, plusieurs fabricants de camions comme Freightliner envisagent déjà l’utilisation de camions lourds long-courriers. La nouvelle règlementation californienne pourrait également être une bonne nouvelle pour Nikola et Tesla, qui développent leurs propres semi-camions zéro émission. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La nouvelle route utilise de nombreuses bornes de recharge de 350 kW pour rendre le voyage aussi agréable que possible.
Électrifier l'Amérique
À ce jour, il n’était pas encore évident pour n’importe qui d’effectuer un long voyage dans une voiture électrique. Pouvoir offrir cette possibilité est tout un fleuron pour tout réseau de recharge de véhicules électriques. Cela a été certainement le cas pour Tesla il y a quelques années, et maintenant c’est le tour d'Electrify America de profiter de cet avantage. Le réseau de bornes de recharge financé par Volkswagen a annoncé hier qu'il venait de compléter un réseau pan américain ayant mis en service des bornes de recharge allant de Los Angeles à Washington DC sur les autoroutes I-15 et I-70. L'itinéraire comprend de nombreuses bornes de recharge rapides de 350 kilowatts CC pour que le voyage soit aussi rapide et indolore que possible. Roadshow
Contribution: André H. Martel
Le Model S haut de gamme de Tesla offrira une autonomie de 646 km. Une première dans l’industrie.17/6/2020
Tesla a réalisé une autre première avec son Model S.
« L’EPA a officiellement confirmé que tous les véhicules nord-américains Model S Long Range Plus auront une autonomie de 646 km,», a annoncé Tesla dans un message publié lundi après-midi. La société affirme que l’autonomie de 646 km de ce nouveau modèle s’applique également à compter de février dernier quand elle a commencé à construire des versions «Long Range Plus» du Model S. En janvier, lorsque le Model S a été officiellement évalué à 600 km, Musk avait laissé entendre qu'une cote EPA de 646 km pour le gros fastback pourrait être réaliste . Après la sortie de la version Long Range Plus du Model S en février, l’autonomie du modèle a été actualisée à 629 km. Ensuite, la situation s’est compliquée. Musk a affirmé que l'EPA avait bâclé le test du Model S en laissant accidentellement la porte de la voiture ouverte et les clés de la voiture dans la prise contact, ce qui aurait fait perdre à la voiture 2% de son autonomie pendant la nuit. L'EPA a réfuté cette affirmation et a affirmé que le dernier résultat de 629 km était exact. L'EPA a confirmé mardi à Green Car Reports qu'elle avait approuvé une autonomie de 646 km pour la mise à jour du Long Range Plus mais elle a souligné que cette version était différente de celle qui avait atteint 629 km. "En faisant la mise à jour, du véhicule 2020 Model S Long Range Plus Tesla a apporté plusieurs modifications au véhicule par rapport à celui que l'EPA avait précédemment testé", a déclaré un porte-parole de l'EPA, qui a voulu conserver l’anonymat. "L'EPA a approuvé la nouvelle nomenclature sur la base d'un examen des protocoles de test et des données soumises par Tesla et a constaté que les informations et les données étaient complètes et exactes." Revenons à la voiture plutôt qu'à la controverse: Tesla a décrit les nouveautés du Model S pour atteindre ce niveau, sans augmenter l'empreinte carbone de la voiture puisque cette amélioration a été réalisée sans augmenter la capacité de la batterie. La nouvelle gamme représente une augmentation de 20% par rapport à un modèle S 100D 2019, qui avait la même conception de batterie.
Tesla Model S 2020
C’est grâce à une réduction de masse importante conséquence de l’utilisation de matériaux plus légers pour le bloc-batterie et pour les unités d'entraînement à la suite des leçons apprises de leurs expériences avec les Model 3 et Y. En outre, la précédente pompe à huile mécanique pour le moteur à induction arrière a été remplacée par une pompe à huile électrique qui fonctionne indépendamment du moteur principal, et d'autres améliorations ont été apportées aux moteurs avant à aimant permanent, ajoutant 2% d’autonomie supplémentaire. Un nouveau design de roue aérodynamique ajoute à lui seul un autre 2%. Le Long Range Plus comprend également un nouveau mode Hold pour le freinage régénératif qui amalgame les freins physiques avec le freinage régénératif pour permettre à un arrêt complet sans avoir à appuyer sur la pédale de frein. Cette version Long Range Plus de 643 km est la version Model S la plus abordable. Son prix est actuellement de 76 190 USD, incluant les frais de transport obligatoires de 1 200 $.
Tesla Model S 2020
À ce jour, le seul constructeur automobile qui pourrait battre le record de Tesla est le Lucid Air. Le PDG de Lucid, Rawlinson qui, était auparavant l'ingénieur en chef du Model S a affirmé que l'Air serait capable de valider selon les normes de l’EPA une autonomie de plus de 643 km, et que son véhicule offrira cette autonomie de 643 km en conduite normale sur les autoroutes . En 2012, lorsque la Model S était évaluée à 426 km, un propriétaire de la Floride a déclaré avoir parcouru 681 km sur une seule charge, en conduisant particulièrement lentement sur les routes rurales, après avoir augmenté la pression des pneus et avoir désactivé le climatiseur. Que cela signifie ou non que le Model S permette une autonomie réelle de 643 kilomètres sur autoroute, attendez-vous à ce que Tesla continue d’augmenter l'autonomie de ses véhicules et son avantage sur les autres véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Chine lance un nouveau programme de crédit audacieux en faveur des véhicules électriques11/6/2020
Cette annonce n’a peut-être pas fait la une des journaux, mais une nouvelle forme de crédits pour les véhicules électriques testée à Pékin pourrait révolutionner le marché des VÉ.
Cette semaine, le monde des véhicules électriques est en effervescence avec l'annonce de la venue d'une nouvelle batterie qui offre un potentiel énergétique d’environ 1,6 million de km, mais une autre innovation, beaucoup moins tape-à-l’œil, pourrait avoir des implications encore plus importantes pour le secteur des véhicules électriques. Selon Electrek. «Tesla a capitalisé environ 354 millions de dollars au premier trimestre 2020 en vendant des crédits de carbone». Fiat Chrysler et General Motors, entre autres, achètent des milliards de dollars de crédits de CO2 annuellement pour éviter de payer des amendes.» Malgré le fait que l'administration Trump soit en train d'annuler les règles d'économie de carburant qui incluent les crédits de gaz à effet de serre, Tesla a reçu beaucoup de demandes pour des crédits au fédéral. Même sans ces ventes de crédits de gaz à effet de serre, «Tesla a réalisé plus de 2 milliards de dollars grâce à la vente de crédits environnementaux au fil des ans, mais ceux-ci consistaient principalement en crédits pour véhicules zéro émissions (VZE) venant d’États qui adhéraient au CARB (California Air Resources Board) », tel que rapporté par Electrek dans un article en juin dernier. La Chine a accordé beaucoup d'attention à la demande de crédits environnementaux pour les véhicules électriques sur les marchés occidentaux, et cette semaine, le Beijing Environmental Exchange a mis sur pied un système de crédit similaire pour inciter les consommateurs à conduire une voiture électrique, ou diminuer l’utilisation de leurs voitures. Comme l'explique Electrek: les quotas d'émission de carbone sont généralement échangés entre les entreprises. Mais l'application mobile de la bourse de Pékin permettra maintenant aux propriétaires de voitures individuelles de créer un compte et d'accumuler des crédits. Xinhua Net, une source d'information publique chinoise, a confirmé cette semaine que cette nouvelle solution neutre en carbone fournira un incitatif basé sur le marché pour encourager les propriétaires de voitures à réduire leur fréquence de conduite et offrira aux entreprises la possibilité d’acheter les quotas d'émission économisés par les propriétaires de voitures. L'article faisait également référence à une entrevue avec Wang Huijun, vice-président exécutif de la bourse, qui a expliqué que les émissions quotidiennes moyennes de dioxyde de carbone pour un véhicule électrique sont de 0,83 kg, tandis qu'un véhicule à carburant avec un moteur ne dépassant pas 1,2 litre rejette 2,58 kg de dioxyde de carbone en moyenne par jour. » Xinhua a poursuivi en disant qu’un conducteur peut facilement permettre la réduction d’émissions de carbone d'une tonne s'il ne conduit pas la voiture pendant environ 200 jours sur une période de trois ans. Les autorités municipales espèrent inciter 1 million de propriétaires urbains de voitures à réduire leurs émissions de carbone de 1 million de tonnes d'ici trois ans. » Ce qui veut dire que le gouvernement chinois paiera les citoyens pour passer des moteurs à combustion traditionnels aux véhicules électriques ou pour ne pas conduire du tout. L'objectif de Pékin qui est de convaincre 1 million de propriétaires de voitures en milieu urbain de participer à la campagne de 1 tonne est ambitieux, mais représente moins d'un tiers des conducteurs urbains, car Pékin faisait partie des 11 villes en Chine qui comptaient plus de 3 millions de voitures sur la route en 2019. " Toujours selon Electrek, en utilisant la plateforme verte des voyageurs de la Bourse de l'environnement de Pékin, les propriétaires de véhicules privés accepteront d’installer dans leur voiture un appareil intelligent pour valider la réduction des émissions de la voiture. Les émissions seront ensuite comptabilisées dans leur compte pour y accumuler des crédits. Ce processus permettra à d'autres consommateurs ou sociétés (y compris les banques et les compagnies d'assurance) d’acheter des crédits en espèces. Les participants n’en retireront qu’un peu moins qu’un dollar par jour en moyenne. Mais au cours de l'année, ils pourront gagner quelques centaines de dollars ou plus lorsque ces crédits se seront additionnés. Ce concept n'est pas nouveau. Metro Mile et d'autres assureurs aux États-Unis proposent des programmes similaires qui utilisent des appareils pour surveiller la conduite de leurs assurés et Pékin a également mis ce genre de système en place depuis quelques années, comme leur plateforme d'assurance automobile qui leur permet de qualifier le comportement de conduite leurs clients. Mais ce que Pékin a lancé cette semaine est unique en ce qu'il réduit non seulement la facture d'assurance, mais paie pour ne pas conduire du tout ou si vous roulez dans un véhicule zéro émission". Alors que l'Europe est souvent considérée comme étant le chef de file mondial des véhicules électriques et que Tesla, la société de véhicules électriques la plus célèbre au monde, est située aux États-Unis, la Chine prend de plus en plus de place. Pékin est à la fine pointe du secteur des véhicules électriques depuis un certain temps maintenant et contrôle presque tous les marchés des véhicules électriques. En 2018, Oilprice avait confirmé que la Chine contrôlait indirectement le marché des véhicules électriques en raison de son quasi-monopole à différents niveaux de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans le cas des batteries lithium-ion. À cette époque, Oilprice rapportait que la Chine produisait environ les deux tiers de l'approvisionnement mondial en batteries lithium-ion, le type de batterie le plus couramment utilisé dans les véhicules électriques. De plus, ces batteries représentent 40% de la valeur des voitures. À l'heure actuelle, l'Europe est loin de pouvoir rivaliser avec la Chine en matière de production de batteries lithium-ion. En fait, actuellement, l'ensemble du continent ne détiendrait que 1% du marché. C’est une des raisons qui justifie le fait que beaucoup de manufacturiers de véhicules électriques du monde entier déplacent toute leur production vers la Chine. Cette innovation du marché du crédit est une autre façon pour Pékin de raffermir sa position à l'avant-garde du secteur des véhicules électriques. Par Haley Zaremba pour Oilprice.com Oil Price.com
Contribution: André H. Martel
Le fournisseur chinois de Tesla a mis au point une batterie qui a une durée de vie potentielle de 16 ans et qui pourrait être réutilisée dans un deuxième véhicule
Le plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques a fait une percée avec un bloc d'alimentation qui peut durer plus de 1.6 million de kilomètres et a le potentiel d'être réutilisé.
La société chinoise Contemporary Amperex Technology Co. Ltd (CATL), qui fournit Tesla et Volkswagen AG, a créé une batterie qui a une durée de vie d’environ 16 ans et une capacité de fournir l’énergie nécessaire pour rouler près de 2 millions de km ce qui permettrait de traverser les États-Unis d’un océan à l’autre à plus de 400 reprises. Actuellement, la durée de vie moyenne de la batterie de VÉ est d'environ 330 000 km, selon Consumer Reports . Dans une entrevue accordée à BloombergNEF, le président de CATL, Zeng Yuqun, a déclaré: «Si un manufacturier souhaite passer une commande, nous sommes prêts à produire», mais, il n'a pas précisé si des commandes ont déjà été signées pour le nouveau bloc-batterie. Le transport électrique est considéré comme crucial pour lutter contre le changement climatique, et nous pouvons améliorer la situation en remplaçant sur nos routes des véhicules à émissions par des modèles plus propres. Aux États-Unis, le projet de loi Green New Deal, soutenu par les démocrates, inclut les véhicules électriques dans le cadre de la stratégie visant à atteindre des émissions mondiales nettes nulles d'ici 2050. C’est évidemment un avantage supplémentaire pour améliorer la qualité de l'air dans les grandes villes. Les citoyens ont profité temporairement d’une meilleure qualité de l’air car les émissions, y compris celles dues à la circulation, ont diminué pendant la quarantaine causée par le Covid-19. Les véhicules électriques sont encore minoritaires sur le marché mondial de l'automobile, mais Felipe Munoz, analyste et expert reconnu dans le domaine automobiles du groupe JATO, a déclaré à NPR l'année dernière qu'il s'attend à ce que les véhicules électriques dépassent les véhicules conventionnels d'ici 2030. Malgré l'enthousiasme pour les voitures respectueuses de l'environnement, des doutes persistent quand il est question du potentiel énergétique des batteries pour VÉ et quant à leur durée de vie. Une durée de vie plus longue des batteries signifie qu'elles pourraient être réutilisées dans un deuxième véhicule, ce qui réduirait les coûts et rendrait les véhicules plus attrayants pour les clients, en particulier dans un marché où les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles bénéficient de l'effondrement récent des prix mondiaux du pétrole . La nouvelle batterie devrait coûter environ 10% de plus que les blocs d'alimentation actuels, a rapporté Bloomberg. M. Zeng a fondé CATL il y a une décennie et l'entreprise vaut maintenant 47 milliards de dollars. Il a déclaré que même si la pandémie avait ralenti le marché des véhicules électriques, les ventes devraient rebondir l'année prochaine. En février, CATL a signé un accord de fourniture de batteries avec Tesla, qui avait déjà un accord avec la société japonaise Panasonic Corp. La Chine est le plus grand marché des véhicules électriques au monde et Tesla construit actuellement ses Model 3 à partir de son usine de Shanghai qui lui a couté 2 milliards de dollars. Independant
Contribution: André H. Martel
Les véhicules à combustion interne fabriqués par Hyundai-Kia représentaient 8,9% du marché mondial au premier trimestre de 2020. Mais pour la même période, les ventes de ses véhicules électriques représentaient 9,9% du marché mondial des véhicules électriques.
En d'autres termes, Hyundai pourrait être le premier constructeur automobile traditionnel désormais plus compétitif sur le marché des véhicules électriques qu'avec ses voitures à essence et diesel. Le journal Business Korea a indiqué qu'au premier trimestre de 2020, Hyundai et Kia avaient vendu 28 796 véhicules électriques, obtenant ainsi une part de 9,9%. L’effet combiné de la pandémie de la COVID-19 et les normes strictes européennes concernant les émissions de CO2 en Europe ont certainement influencé négativement le marché automobile global, mais n'ont pas affecté les ventes de VÉ aussi fortement. Quoi qu'il en soit, cela semble laisser présager que le moment charnière pour Hyundai et sa marque Kia vers les VÉ pourrait être plus rapide que prévu. De 2016 à maintenant, le marché mondial des véhicules électriques a augmenté de 4,28 fois. Mais les ventes de véhicules électriques de Hyundai-Kia ont été multiplié par 20. Vous pourriez ne pas voir Hyundai comme un acteur majeur dans le segment des voitures électriques, du moins aux États-Unis. Mais au cours des cinq dernières années, Hyundai est passé du 15e rang des ventes mondiales de véhicules électriques à la 4e place parmi les constructeurs automobiles de VÉ derrière Tesla, Nissan-Renault et le groupe Volkswagen. Cela ne semble être qu’un début pour Hyundai. Le vice-président exécutif de Hyundai, Euisun Chung, a confirmé le 2 janvier dernier que la compagnie investira plus de 87 milliards de dollars pour produire 23 véhicules électriques d'ici 2025. Incluant 11 nouveaux modèles électriques. Ces véhicules seront bientôt disponibles sur le marché alors que la Chine, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni annoncent tous des généreux incitatifs pour VÉ. Business Korea rapporte: Hyundai Motor prévoit lancer le premier véhicule électrique de sa nouvelle génération (nom du projet: NE) dès l'année prochaine. Le modèle sera basé sur e-GMP, une plateforme VÉ dédiée. La plateforme VÉ permettra entre autres d’augmenter la grosseur des batteries et son autonomie comparativement aux plateformes actuelles pour moteurs à combustion interne. À long terme, on pourra rationaliser les coûts de production pour garantir la qualité et la compétitivité des prix des véhicules. Hyundai et Kia croient qu'ils peuvent rattraper Tesla avec leurs nouveaux modèles de véhicules électriques.
Concept Hyundai Prophecy EV
Le premier modèle construit sur la plateforme E-GMP devait être présenté ce mois-ci comme un VUS modèle 2021 qui offrait une autonomie de 485 km. Mais la présentation a été retardée en raison de la pandémie. Ce nouveau modèle pourrait être nommé le Genesis. En mars dernier, Hyundai a dévoilé viralement son concept Prophecy EV, qui serait également en production. La Prophecy est une berline électrique sportive qui emprunte des éléments aux précédents concepts EV: la Hyundai 45 et la Kia Imagine. La combinaison d'une berline électrique élégante et d'un VUS utilitaire serait un bon début pour sa nouvelle génération de véhicules électriques. La part de marché plus élevée pour les VÉ que vient de connaitre le groupe Hyundai par rapport aux ICE est-elle accidentelle causée par la pandémie? Qui sait? L’avenir nous le dira. Mais la tendance vers les véhicules électriques est de plus en plus évidente. Voir Hyundai gagner pour la première fois plus de parts de marché pour les véhicules électriques que pour ses véhicules conventionnels devrait être pris au sérieux par les autres constructeurs automobiles qui hésitent encore. Un choix s’impose de plus en plus! Adhérer à la vague d’un marché en pleine croissance des véhicules électriques ou continuer d’acheter des véhicules à combustion interne qui continueront de perdre du marché. Qu’opterez-vous? Electrek
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |