Le PDG a déclaré que le prix de lancement du R1T se situerait aux environs de 69000 USD pour un véhicule de milieu de gamme
La start-up de véhicules électriques Rivian lancera bientôt son pick-up et son VUS électriques, et nous apprenons maintenant qu'ils pourraient être plus abordables que prévu initialement.
Selon Reuters , la compagnie a récemment présenté son camion et son VUS à San Francisco, où le fondateur et PDG RJ Scaringe a déclaré que son pick-up R1T milieu de gamme, offrant une autonomie d’environ 480 km équipé d’un toit en verre coûterait environ 69 000 $ US, alors que le R1S coûterait 72 000 $ US avec des spécifications similaires. Il y a quelques mois, Rivian avait confirmé que les même montants représentaient le prix de vente des modèles de base. Selon des informations non confirmées, les modèles de base pourraient en fait coûter environ 7 000 $ US de moins que prévu. Ces nouveaux prix plus compétitifs pourraient nuire à Tesla et certainement à d'autres constructeurs automobiles. Rivian devra évidemment affronter la compétition mais cette diminution des prix pourrait offrir une option intéressante pour les consommateurs. Lors de cette conférence de presse, Scaringe a confirmé que la réponse des consommateurs a été vraiment positive, mais a refusé de dévoiler le nombre d'acheteurs qui ont déjà versé un dépôt de 1 000 $ US. Scaringe a déclaré : «Nous sommes donc très enthousiastes. Mais nous devons répondre à la demande de clients en précommande qui n'obtiendront pas les véhicules aussi rapidement que prévu car il y a une longue liste d'attente. » Rivian a attiré l'attention d’investisseurs majeurs, notamment Amazon et Ford Motor Company. Ford a récemment confirmé qu'il emploierait Rivian pour construire ses camions électriques Ford et Lincoln, dans la même usine ou l’on construit les R1T et R1S. Le Lincoln sera également monté sur le même châssis que les camions de Rivian. Driving
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré au moins à quelques reprises au cours des dernières années qu'il s'attendait à ce que le volume de vente du Model Y soit plus élevé que le Model 3, le Model S et le Model X combinés. Selon l’évaluation de Matt Pressman, ce sera le cas aux États-Unis!
Lors de notre dernier salon virtuel, l'un des fournisseurs participants était EVANNEX *, représenté par le cofondateur et président Matt Pressman. Matt est l'un de mes personnages préférés au monde avec qui j’ai le plaisir de discuter et nous avons parlé à plusieurs occasions de la relation entre la distribution des produits EVANNEX et les livraisons de véhicules Tesla. Fondamentalement, ce qui se produit généralement, c'est que les gens commandent des produits d’appoint juste avant et après avoir reçu la livraison de leur nouvelle Tesla. À titre de membre actif dans l'écosystème Tesla au cours de la dernière décennie AVANNEX est en mesure de confirmer cet engouement lors de la livraison de véhicules Tesla aux États-Unis. Conscient de cette réalité, j’ai demandé à Matt lors du dernier salon virtuel quel était selon lui la tendance future pour les divers modèles de Tesla? À cette question, Matt a déclaré que, selon la tendance actuelle des commandes effectuées par les nouveaux clients, environ 70% de ces commandes étaient destinées à des propriétaires de Model Y.
Bien que ce soit probablement un peu plus élevé que ce que nous aurions pu imaginer, cela semble logique. Le multisegment VUS est beaucoup plus populaire de nos jours que la berline. De plus, les prix sont généralement très similaires, mais le Model Y offre une tonne d'espace de chargement supplémentaire et, bien sûr, un accès plus facile. De plus, bien qu'il existe généralement une différence notable de qualité de conduite entre une berline et un multisegment VUS de la même classe, tous ceux qui ont déjà conduits les deux modèles ont déclaré que le Model Y avait une tenue de route étonnamment similaire à un Model 3, et qu’il était difficile de faire la différence. Cela élimine le seul avantage réel que vous obtiendriez normalement d'une berline par rapport à un multisegment VUS.
À la suite d’une discussion avec un conseiller de Tesla, un représentant fiable, qui est au courant des ventes et des livraisons, celui-ci à convenu que le chiffre de plus ou moins 70% semble correspondre à la réalité.
Encore une fois, il s'agit d'une estimation approximative, mais basée sur des connaissances et des capacités d'estimation qui permettent d' estimer l’évolution de la situation qui nous permet de jauger les tendances futures des ventes de véhicules électriques aux États-Unis. Je suis très heureux de posséder une Tesla Model 3, mais, si j'étais sur le marché pour une voiture neuve en ce moment, je pense qu'il y a 99,9% de chance que je choisirais un Model Y. Actuellement, si je pouvais obtenir un excellent prix d'échange pour mon Model 3, je l'échangerais contre un Model Y , même si je n'ai jamais été un amateur de multisegment VUS auparavant. Comme toujours quand il est question d’innovations automobiles, Tesla change également notre vision des choses. EVANNEX® se spécialise exclusivement dans les accessoires de Tesla. L’entreprise familiale la plus ancienne et la plus fiable de l'écosystème Tesla. Zachary Shahan Clean Technica
André H. Martel
Une coalition de services publics, de fabricants de véhicules électriques et de producteurs de minéraux a annoncé aujourd’hui qu’ils avaient formé une nouvelle association pour faire pression pour ne vendre que des véhicules 100% électriques d’ici 2030.
Le groupe, surnommé la Zero Emission Transportation Association, fera pression pour favoriser des politiques pour aider le secteur en croissance, comme des incitatifs aux points de vente, des investissements dans l’infrastructure fédérale et des normes de performance renforcées pour les véhicules zéro émissions. La nouvelle coalition est convaincue que le soutien aux véhicules électriques créera des centaines de milliers d’emplois, avec des avantages répartis dans l’ensemble des États dans des secteurs aussi variés que la fabrication et la production de minéraux rares et les services publics. « Nous avons l’option d’investir dans ce secteur, être compétitifs et profiter de la situation, ou de céder ce leadeurship à d’autres intérêts commerciaux étrangers », a déclaré Joe Britton, directeur exécutif du groupe. « Nous devons démontrer que nous sommes des créateurs d’emplois dans tous nos États. » L’objectif est que toutes les ventes de véhicules légers, moyens et lourds soient entièrement électriques d’ici 2030. Qui sont les membres de ce groupe de pression ? Les membres du groupe incluent les principaux services publics comme Pacific Gas and Electric, Duke Energy, Viestra, Southern Company et Con Edison. Parmi les autres participants figurent Tesla, Lordstown Motor Co. et Uber, bien qu’aucun des principaux constructeurs automobiles traditionnels ne soient encore impliqués. Les producteurs d’infrastructures de recharge comme ChargePoint, EVgo et Volta sont également membres, tout comme les producteurs de minéraux comme Albemarle, Iooneer et Piedmont Lithium. Les perspectives face au Congrès : De nombreux républicains ont refusé de soutenir l’industrie, et plusieurs législateurs de haut niveau, en particulier le président du comité sénatorial sur l’environnement et les travaux publics, le sénateur John Barrasso (R-Wyo.), se sont opposés à l’expansion des crédits d’impôt pour les véhicules électriques. Cependant, Britton soutient que la vision politique est en train de changer en raison de l’énorme potentiel d’emplois ainsi que la possibilité de stimuler le secteur manufacturier américain. Le nouveau groupe veut dès maintenant faire pression pour élargir les crédits d’impôt pour les véhicules électriques dans le cadre du processus d’appropriation des crédits pour l’année en course année et influencer positivement la législation sur les mesures de relance économique l’an prochain. « Nous voulons être prêts immédiatement parce qu’il y a une foule d’opportunités qui s’offrent à nous », a-t-il dit. « nous ne voulons pas être laissés pour compte. » Britton a finalement déclaré que le groupe visait à fournir à l’équipe de transition du président élu Joe Biden et aux dirigeants du Congrès une stratégie et une feuille de route pour stimuler le secteur d’ici la fin de l’année. Par Anthony Adragna Pour plus de détails concernant la ZETA: ZETA (Zero Emission transportation Association
Contribution: André H. Martel
Un autre mois, un autre record de ventes pour les véhicules électriques. Le Royaume-Uni a dépassé 12% de part de marché en octobre, le plus haut de tous les mois «normaux» (sans quarantaine), bien au-dessus du 10,5% du mois dernier. La part cumulative des VÉ rechargeables depuis le début de l'année est désormais de 9,1% et devrait atteindre 10% d'ici la fin de l'année.
Le résultat combiné de 12,1% des rechargeables comprenait principalement des véhicules tout électriques (BEV) c’est-à-dire 6,6% du marché total, alors que les hybrides rechargeables (PHEV) représentaient 5,5% du marché. Il s'agit d'une légère augmentation de la pondération des PHEV par rapport aux contributions précédentes de 5,5% BEV et 3,6% PHEV. Le total cumulatif pour 2020 s'élève jusqu'à présent à 9,1% pour les VÉ rechargeables, contre seulement 2,7% à la même période l'année dernière.
Cependant, nous n'avons pas encore de données détaillées sur les ventes de modèles BEV pour octobre au-delà des données de base statistiques. Il faut préciser que bon nombre des 10 voitures les plus vendues au Royaume-Uni offrent plusieurs modèles électriques. Nous savons cependant que le plus vendu cette année, a été le Model 3 de Tesla qui malheureusement n’a pas reçu de nouveaux véhicules en octobre et a donc enregistré peu de ventes. Cependant pour mettre les données en perspectives, au premier semestre 2020, le Model 3 avait conquis 30% du marché britannique des BEV et devrait probablement clore l'année dans une position tout aussi forte.
La Nissan LEAF est depuis longtemps le 2 e véhicule le plus vendu au Royaume-Uni, avec généralement un peu plus de 10% du marché britannique des BEV, devant les 3e et 4e places. Ces derniers, la MG ZS EV et la Jaguar I-PACE, se livrent une lutte serrée. Cette dernière devançait légèrement son compétiteur début septembre avec 7,8% de part du marché des BEV depuis le début de l'année.
MG Motor UK a rapporté que leur ZS EV avait connu un autre bon mois en octobre, la marque gagnant 7,7% du marché britannique des rechargeables pour le mois d'octobre, soit environ 1314 ventes d'unités. Ce résultat est dû principalement aux performances de la MG ZS EV et à la vente de quelques modèles PHEV MG HS supplémentaires. Le nouveau wagon de tourisme MG5 BEV n'a toujours pas encore connu un volume significatif de livraisons en octobre, mais devrait commencer à connaitre une augmentation des ventes en novembre. La Renault ZOE demeure pour le moment à la 5e place et avait pris 6,2% du marché britannique des BEV début septembre. Nous n'avons pas encore de données de vente sur la Volkswagen ID.3 au Royaume-Uni, mais la nouvelle venue a certainement le potentiel à moyen terme de déplacer la ZOE, et même la Jaguar I-PACE et la MG ZS EV pour se hisser en troisième position sur le marché britannique. On peut même parier que l'ID.3 pourrait menacer la deuxième place de la Nissan LEAF étant offerte à un prix similaire. Depuis le début de l'année, la part de marché des VÉ rechargeables au Royaume-Uni s'élève désormais à 9,1% appuyée par la performance record des deux derniers mois, chacun voyant sa part de marché grimper au-dessus de 10%. Les mois de novembre et décembre au Royaume-Uni connaissent traditionnellement une énorme augmentation des ventes de rechargeables comparativement au reste de l'année. 2019 a vu la part de marché d'octobre augmenter à 4,4%, novembre à 5,8% et décembre à 6,6%. Si la reprise se maintient d’ici la fin de cette année, la part des VÉ rechargeables britanniques pour l'année 2020 devrait facilement franchir la barre des 10%. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
BNEF prévoit que d'ici 2040, les ventes de véhicules électriques atteindront près de 60% du marché automobile mondial. C'est toute une différence par rapport à 2010 où les ventes annuelles étaient proches de zéro.
Les consommateurs sont de plus en plus conscients de la situation, ainsi que les forces du marché qui sont de plus en plus favorables aux VÉ. Les véhicules électriques sont finalement perçus comme étant l'avenir de l'industrie automobile. De nombreux manufacturiers de véhicules électriques envisagent un potentiel de croissance énorme. Quelques exemples : Les tracteurs électriques Ideanomics Inc a acquis 15% de la société californienne Solectrac, Inc. pour 1,3 million de dollars, son tout premier équipementier basé aux États-Unis, Solectrac développe, assemble et distribue des tracteurs 100% électriques pour l'agriculture et les services publics. Avec cet investissement dans Solectrac, Ideanomics étend sa présence mondiale dans l'industrie des véhicules électriques grâce à des véhicules utilitaires spécialisés. Par ailleurs, Ideanomics a gagné un siège au Conseil d'Administration de Solectrac. Cette opportunité donnera à Ideanmoics l'accès au marché mondial des tracteurs agricoles qui est sur le point de connaître une croissance rapide, un marché actuellement évalué à 75 milliards de dollars. Le moment est venu de dire adieu aux tracteurs diesel. Les VÉ à énergie solaire En plus de conclure récemment un accord avec Atlis Motor Vehicles, Worksport Ltd, WKSP a annoncé aujourd'hui son intention de faire appel à Thermal Technology Services Canada pour tester la technologie révolutionnaire de panneaux solaires TerraVis et augmenter son efficacité. Une augmentation de l'efficacité du produit, ne serait-ce que de quelques %, peut faire toute la différence en ce qui concerne les performances d'un véhicule électrique. Chaque kilomètre supplémentaire compte et Worksport est prêt à fournir le produit le plus avancé avec la technologie solaire, dont peut grandement bénéficier la camionnette électrique Atlis XT, technologiquement avancée et très attendue. Les constructeurs automobiles traditionnels s’impliquent Compagnie General Motors a relancé le Hummer avec le GMC Hummer EV 2022, un camion entièrement électrique qui devrait être disponible chez les concessionnaires l'année prochaine. La semaine dernière, GM a dévoilé sa «Factory Zero» qui a donné une nouvelle vie à son usine d'assemblage de Detroit-Hamtramck. Le nouveau camion électrique GMC Hummer EV sera construit dans cette usine entièrement électrique, accompagné du véhicule Cruise Origin, un véhicule électrique autonome conçu par GM et Honda Motor Co Ltd. Le mois dernier, Ford Motor Company a également annoncé des plans pour une nouvelle usine sur son site à Dearborn, Michigan, qui construira la version tout électrique de ses légendaires camionnettes F-150. Les startups contribuent largement à la croissance Lordstown Motors, basé au nord-est de l'Ohio, qui a acheté l'ancien Lordstown Assembly Complex de GM et DiamondPeak Holdings Corp, une société d'acquisition à vocation spéciale, a réalisé une fusion qui fait de la start-up de VÉ une société depuis lundi, cotée en bourse. L'accord donne à Lordstown le financement dont il a besoin pour démarrer la production de son camion électrique Endurance. Il vise à livrer son camion d'ici septembre prochain, au même moment que Rivian Automotive Inc., Tesla Inc et General Motors Co, qui prévoient lancer bientôt leurs de camions électriques. Perspective Jeudi, lors du dernier débat présidentiel, l'ancien vice-président Joe Biden s'est engagé à cesser de subventionner l'industrie américaine du pétrole. Cet objectif ne pourra pas être atteint sans une adoption massive des VÉ, car le transport routier représentait près de 70% de la consommation de pétrole des États-Unis en 2019. Par conséquent, les forces du marché et les politiques gouvernementales vertes ne peuvent qu'accélérer la révolution des VÉ, aux États-Unis et dans le monde. L'Europe est déjà engagée sur cette voie. Un avenir plus propre où nous n'aurons plus à choisir entre performance, économie et durabilité environnementale est en devenir. Photo de Pratik Gupta sur Unsplash BENZINGA
Contribution: André H. Martel
Alors que la demande de véhicules électriques rebondit après le marasme de 2020, Tesla est en bonne voie pour dépasser les attentes en matière de bénéfices et atteindre un jalon important de livraison, ont déclaré les analystes de Wedbush.
Les livraisons du constructeur automobile au troisième trimestre ont dépassé les attentes. Les ventes de sa berline Model 3 ont également influencé cette évaluation positive. Tesla devrait publier mercredi ses résultats du troisième trimestre, et l'amélioration de ses outils de fabrication et le brillant succès de la Gigafactory 3 en Chine pourraient conduire à un résultat intéressant. Les analystes ont relevé leur objectif sur la valeur potentielle des actions Tesla à 500 $ contre 475 $, ce qui implique une hausse de 13,7% par rapport au niveau de clôture de vendredi au cours des 12 prochains mois. Wedbush a maintenu une évaluation «neutre» sur les actions. Les 139 300 livraisons au dernier trimestre rapprochent également Tesla de son objectif de 500 000 livraisons cette année. Une demande accrue en Chine et de solides ventes en Europe sont essentielles pour l'aider à atteindre son objectif. L'objectif de 500 000 livraisons était une chimère il y a à peine six mois alors que Tesla et d'autres manufacturiers automobiles naviguaient dans la pandémie COVID. La Chine en particulier pourrait sensiblement améliorer la rentabilité de Tesla au cours des prochaines années, le pays représentant plus de 40% des ventes annuelles du constructeur automobile, a ajouté Wedbush. Les investisseurs s’attendent à la hausse des bénéfices après des années de pertes. Selon l'équipe, à la suite de l'accélération des livraisons du Model Y au quatrième trimestre et à l'augmentation de la demande en Chine, le constructeur automobile est sur le point de transformer la publication de ses résultats trimestriels de mercredi en une progression importante par rapport à ses compétiteurs en difficulté. Tesla a clôturé à 439,67 $ USD par action vendredi, en hausse de 430% depuis le début de l'année. Business Insider
Contribution: André H. Martel
Elon Musk réagit à la venue du Lucid Air en réduisant le prix de vente du Model S de 5 570 USD15/10/2020
Cliquer pour définir le HTML personnalisé
Tesla n'a pris aucune mesure dans le passé pour ajuster ses prix afin de rencontrer ou de battre la concurrence. Mais il semble que ce soit différent avec Lucid Motors.
Le Model S de Tesla
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a annoncé sur un tweet plus tôt dans la matinée hier qu’il relevait le défi, semblant faire référence au prix du Lucid Air, la berline électrique de base et a confirmé: «Le prix du Model S passe à 69 420 USD à compter de ce soir!» Musk n'a pas mentionné si cette décision était une réponse à la confirmation du prix de la Lucid Air plus tôt dans la journée. Ce n'est probablement pas une coïncidence, d'autant plus que Tesla venait de réduire le prix du Model S de 3000 $ plus tôt cette semaine. Par rapport au prix affiché de 71 990 $, la réduction représente un autre rabais de 2 570 $ pour la Model S, soit une réduction de plus de 5 500 $ sur le prix du Model S cette semaine par rapport à la semaine dernière. Lucid offre un très léger avantage sur papier avec le Lucid Air: son autonomie selon l’EPA est estimée à 653 km c’est-à-dire 6 km de plus que ce que le Model S Long Range réalise actuellement. Cependant, les livraisons du Lucid Air ne devraient débuter que dans un an ou même plus tard.
Lucid Air
Le nouveau prix pour le Model S représente un coût initial inférieur à celui du Lucid Air, le prix de 69 900 $ de Lucid devrait cependant varier en fonction de son éligibilité au crédit d'impôt pour véhicules électriques de 7 500 $ et de l'éligibilité des acheteurs à réclamer ce montant. Il est important de souligner que tout le monde n’est pas nécessairement admissible au crédit d'impôt pour véhicules électriques. Aucun des deux prix n'inclut les frais de transport obligatoires, qui pour Tesla sont de 1 200 USD. Ils n'ont pas été inclus dans cet article à des fins de comparaison car Lucid n'a pas encore confirmé ce montant. Pour sa part, Tesla a connu une baisse progressive de ces avantages fiscaux, avec des montants réduits pour le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques après avoir vendu plus de 200 000 véhicules éligibles aux États-Unis. Depuis le 31 décembre 2019, les acheteurs de Tesla ne sont plus éligibles à ce crédit. Étant donné que les décisions du PDG ne sont jamais des coïncidences, se pourrait-il que le prix réduit de 69 420 $ pour la Model S soit également être le prix annoncé par Lucid de 69 900 $ moins ses 480 chevaux vapeur?
Modèle de base du Lucid Air
Si Musk est ébranlé par les similitudes de l'Air par rapport à son Model S, bien que l'Air soit un nouveau design et que la Model S ait été conçu il y a huit ans, le problème ne se situe probablement pas uniquement à la voiture. La compagnie Lucid a été bâtie avec la collaboration de nombreux expatriés de Tesla, dont le PDG Peter Rawlinson, qui a supervisé les travaux de développement du Model S original, et le vice-président de la fabrication Peter Hochholdinger, qui a supervisé le développement et la production du Model 3. Sur le même tweet, Musk a confirmé que la production de la version à sept places (trois rangées) du Model Y débutera le mois prochain, avec des premières livraisons prévues début décembre, devançant les estimations précédentes de la société arrivant à peu près en même temps que les premières livraisons de la Volkswagen ID.4 et de la Ford Mustang Mach-E , pour lesquels Tesla n'a montré aucun intérêt à concurrencer au niveau des prix. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
À la suite de la communication aux actionnaires de Tesla pour le deuxième trimestre 2020 et le 10-Q , l’entreprise prévoit produire le Model Y et le Cybertruck dans sa Gigafactory près d’Austin au Texas, qui est actuellement en construction. Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré que l’on construirait également le Model 3 destiné au secteur est des États-Unis, sans que ce soit confirmé dans la demande. Le Tesla Semi devrait également être produit à la Gigafactory du Texas. Cependant, cela n'est pas non plus mentionné dans ces documents et on ne sait toujours où le Semi sera produit.
Il nous faut, selon les termes de cette demande d’autorisation, inclure dans les activités futures de la nouvelle Gigafactory du Texas: les batteries. Ce n’est pas une surprise, mais nous avons maintenant d'autres preuves selon Bloomberg . Dans une demande d'autorisation de construction de nouvelles installations de 188 pages que Tesla a déposée auprès de la Texas Commission on Environmental Quality (TCEQ), Bloomberg a remarqué cette phrase: «L'entreprise veut exploiter une unité de fabrication de cellules pour produire les batteries à être installées dans nos véhicules."
Selon Bloomberg «Le dépôt auprès de l'organisme de règlementation du Texas en juillet dernier faisait partie d'une demande d'enregistrement de permis permettant à l'entreprise de diversifier la production dans son usine. GHD Services Inc. a soumis l'enregistrement au nom de Tesla ». Nous avons mis beaucoup de temps et d’énergie pour expliquer et spéculer sur les plans de batterie de Tesla après sa présentation du Battery Day . Les batteries sont au cœur des projets futurs de Tesla et peuvent être considérées comme l'un des deux points sur lesquels l’entreprise souhaite focaliser. Tesla a l'intention de produire 3 térawattheures (TWh) de batteries annuellement d'ici 2030, ce qui est plus que ce que les experts en batteries de Benchmark Minerals s'attendaient à ce que le monde entier produise d'ici 2030. Son «usine pilote» de 10 gigawattheures (GWh) de Fremont, en Californie, serait la 13e plus grande usine de batteries au monde si elle avait été entièrement mise en ligne aujourd'hui, mais c’est une petite usine si l’on considère que Tesla prévoit produire 200 gigawattheures de batteries annuellement d’ici la fin de 2022. Notez que la production mondiale de cellules de batterie lithium-ion l'année dernière était d'environ 180 GWh. En d'autres termes, Tesla a d’énormes objectifs de production de batteries. D’ici 2030, Tesla prévoit produire environ 17 fois plus de batteries lithium-ion par an (en termes de capacité de stockage d'énergie) que le monde entier en produisait en 2019. La majorité de ces batteries seront utilisées dans les Model Y, Cybertruck, Tesla Semi et Model 3 qui seront produits dans la nouvelle Gigafactory du Texas. En fait, Tesla souhaite produire des batteries dans chacune de ses nouvelles Gigafactories afin de réduire les coûts logistiques liés à la production de batteries et de véhicules sur différents sites. On s’attendait depuis longtemps à ce que Tesla produise des batteries aux États-Unis, nous savons maintenant que ce sera à son usine d’Austin, au Texas. Pour plus de détails sur la façon dont les batteries des nouveaux véhicules de Tesla seront conçues et comment elles seront intégrées dans les futurs véhicules voir:https://cleantechnica.com/2020/10/10/teslas-new-structural-battery-pack-its-not-cell-to-pack-its-cell-to-body/ Cela implique un changement dramatique et révolutionnaire, comme l'ont confirmé les dirigeants de Tesla Elon Musk, PDG, et Drew Baglino, CTO, dans la conception des véhicules, la production des véhicules ainsi que dans la conception et la production des batteries. De plus, cela explique en outre pourquoi la colocalisation des processus de production de véhicules et de batteries sera si utile dans les prochaines étapes de développement des véhicules les plus vendus de Tesla.
Ce pourrait être ironique, et peut-être approprié pour la société américaine, de voir l'entreprise, chef de file incontestée de la transition vers les véhicules électriques, construire un nombre record de batteries et de voitures électriques, camions et VUS dans un État reconnu internationalement comme un chef de file de l’industrie pétrolière et gazière. Alors que cette industrie fossile est en perte de vitesse, victime du succès de Tesla, celle-ci s’installe dans son arrière-cour pour construire les fondations de ce qui pourrait devenir la plus grande usine au monde et de potentiellement embaucher des cols bleus qui autrefois croyaient faire carrière dans une société pétrolière et gazière pour le reste de leur vie active.
Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les relations de Tesla avec les médias ont toujours été minimales, mais maintenant, le constructeur de voitures électriques élimine complètement son service de relations publiques.
Tesla est bien connu pour ses stratégies inhabituelles et ses manières atypiques de faire les choses dans l'industrie automobile, mais la compagnie a maintenant franchi une autre étape: le constructeur automobile électrique n'a apparemment plus de service de relations publiques.
Selon une source de l'entreprise qui s'est entretenue avec des représentants d’Electrek, Tesla «n'a plus d'équipe de relations publiques». Tesla n'a cependant pas publié aucune déclaration officielle à ce sujet, et sans équipe de relations publiques, il est évidemment impossible de valider l’information. Il est vrai, cependant, que le département des relations publiques de Tesla a été plus ou moins présent et n'a répondu que parcimonieusement aux demandes des médias au cours de la dernière année. Tesla a répondu à une seule demande de Roadshow au cours des six derniers mois. Curieusement, il semblerait que ses services de relations publiques européens et asiatiques resteraient opérationnels. Pour le moment, il semblerait que tous les professionnels des relations publiques de Tesla aux USA ont quitté l'entreprise ou ont été muté à différents postes à l’interne. À la suite de cette décision, il sera difficile d’évaluer la pertinence des informations rumeurs ou allégations si nous n’avons pas l’occasion de valider les faits auprès de l’entreprise et de donner au constructeur automobile l'occasion de répondre et de fournir des explications. Il semble que ce soit le choix de Tesla. Déjà, Tesla n’accepte plus les demandes des médias alors que le système d’accueil répond : "Tesla ne gère pas de service de relations publiques pour répondre aux demandes de commentaires." Il est important de souligner que cette décision soulève des questions de transparence non seulement pour les médias, mais aussi pour les investisseurs. À l'avenir, il semble que le compte Twitter du PDG de Tesla, Elon Musk, sera le porte-parole du constructeur de voitures électriques. Il faudra donc travailler plus fort pour rapporter les faits, les meilleures perspectives et les connaissances les plus approfondies sur l'entreprise. Road/Show
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Tesla a battu un nouveau record de livraisons de véhicules, affirmant avoir livré 139 300 véhicules dans le monde de juillet à septembre 2020, selon les chiffres préliminaires publiés vendredi matin dernier.
Ce résultat du troisième trimestre est en hausse spectaculaire par rapport aux chiffres du premier et du deuxième trimestre de 2020, qui étaient respectivement de 88 400 et de 90 650. Il a également battu le record précédent de 112 000 livraisons au quatrième trimestre de 2019. La production pour le trimestre qui vient de se terminer de 145 036 véhicules était supérieure aux véhicules livrés par Tesla pour le trimestre. Cela comprenait la production combinée à l'usine Tesla de Fremont en Californie, et en Chine. La berline Model 3 et le multisegment Model Y ont représenté 124 100 livraisons pour le trimestre, tandis que les Model S et Y plus grands et plus dispendieux ont représenté 15 200 livraisons. Bien que Tesla ne publie pas de chiffres spécifiques aux États-Unis, le constructeur automobile entièrement électrique continue de contrer la tendance dominante ailleurs dans l'industrie automobile. Tesla demeure une exception en cette année au cours de laquelle les ventes d'automobiles ont considérablement baissé, même par rapport aux niveaux quelque peu réduits qui étaient initialement prévus, en raison de la pandémie de coronavirus. De nombreuses marques automobiles ont signalé un rebond des ventes d'automobiles aux États-Unis en septembre, mais la grande majorité d'entre elles ont diminué de pourcentages supérieurs à 10% pour le trimestre par rapport à l’année dernière. Plus tôt cette année, il y avait beaucoup de spéculations sur la question à savoir si les ventes de véhicules électriques augmenteraient pendant la pandémie, par rapport à l'ensemble de l’industrie ou si le marché des véhicules électriques serait plus affecté . Se basant sur ces données et selon plusieurs autres constructeurs automobiles rapportant récemment de fortes ventes de véhicules rechargeables, nous sommes de plus en plus convaincus que les consommateurs à la suite de la pandémie vont de plus en plus favoriser la durabilité et les véhicules à énergie renouvelable non polluantes. Selon un rapport de Detroit News, l'inventaire chez les concessionnaires franchisés des constructeurs automobiles traditionnels est demeuré dans la cour en quantité anormalement élevée, et l’arrivée du stock de nouveaux véhicules de 2021 est en retard en cette période de l'année. Étant donné le modèle de vente directe de Tesla et les données de production dépassant les livraisons, il semble que Tesla ne vive pas ce problème. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lors du débat présidentiel de 2020 mardi dernier, le modérateur Chris Wallace a interrogé les candidats Donald Trump et Joe Biden sur le changement climatique et leurs projets de protection de l’environnement.
Alors qu’ils étaient en opposition sur la plupart des points, les deux candidats ont déclaré qu’ils soutenaient les véhicules électriques. C’est potentiellement une bonne nouvelle pour les fabricants de batteries, les constructeurs automobiles et les sociétés d’infrastructure de recharge sur le marché américain, notamment Tesla, Ford, General Motors, Panasonic et QuantumScape, qui est récemment devenue une société publique via SPAC. Selon une étude de l’ Agence internationale de l’énergie , les ventes de voitures électriques ont atteint 2,1 millions dans le monde en 2019, ce qui ne représente que 2,6% des ventes mondiales de voitures, avec 880 000 de ces véhicules vendus aux États-Unis. Même en ajoutant les nouvelles offres de VÉ sur le marché américain, les ventes de véhicules électriques ne devraient représenter que 9,1% des ventes totales de véhicules aux États-Unis en 2025, selon les prévisions d’ IHS Markit. Une portion du plan climatique de Biden prévoit soutenir les véhicules électriques. «Nous allons nous assurer que nous sommes en mesure de transformer la flotte de véhicules fédérale en une flotte de véhicules électriques», a déclaré Biden. «Pour faciliter la tâche nous allons installer 500 000 bornes de recharge sur toutes les autoroutes que nous allons construire à l’avenir.» En mai 2019, le bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du département américain de l’énergie, ou EERE, a confirmé qu’il y avait 68 000 bornes de recharge pour véhicules électriques aux États-Unis et que 22 620 étaient opérationnelles en Californie. Bien que la plupart des propriétaires de véhicules électriques rechargent généralement leur véhicule pendant la nuit à la maison, ce n’est pas toujours pratique pour les résidents d’appartements ou les conducteurs qui voyagent avec des véhicules électriques sur de plus longs trajets. L’ajout d’une infrastructure de recharge pourrait accélérer l’adoption de véhicules électriques à des fins commerciales et grand public en atténuant ce que l’on appelle communément l’anxiété d’autonomie. Lors d’un échange avec Wallace concernant l’assouplissement des normes d’économie de carburant, le président a déclaré qu’il soutenait également les voitures électriques. «Je suis également d’accord avec les voitures électriques. Je suis tout à fait pour les voitures électriques. J’ai octroyé de gros incitatifs pour le développement des voitures électriques. En revanche ce qu’ils ont fait en Californie est tout simplement fou. Trump continue de s’indigner face aux normes d’émissions automobiles de la Californie, qui sont plus strictes que les règles fédérales, ainsi que du plan du gouverneur Gavin Newsom d’interdire en Californie la vente de voitures particulières et de camions neufs à essence d’ici 2035. Les commentaires de mardi contrastent avec les actions antérieures de Trump sur les véhicules électriques. En mars 2019, la Maison Blanche a proposé de mettre fin au crédit d’impôt fédéral de 7500 $ pour les personnes qui achètent un véhicule électrique plutôt qu’une voiture à essence. Cependant, dans une interview de janvier 2020 avec Joe Kernen de CNBC, Trump a déclaré à propos du PDG de Tesla, Elon Musk: «C’est l’un de nos grands génies; nous devons protéger notre génie! » Il a également déclaré: «Il va construire une très grande usine aux États-Unis. Il doit le faire parce que nous l’aidons, il doit donc nous aider en retour». Tesla planifie actuellement la construction d’une nouvelle usine au Texas. CNBC
Contribution: André H. Martel
Après des années de tergiversations et des millions de dollars investis par les constructeurs automobiles, Mercedes-Benz mettra des batteries à électrolyte solides dans un véhicule de série. Cependant, ce ne sera pas une voiture, mais un autobus.
Mercedes a annoncé vendredi dernier que ses bus eCitaro et articulés eCitaro G entreraient en production avec en option, des batteries à électrolytes solides, en plus des batteries lithium-ion traditionnelles. Comme son nom l'indique, la différence entre les deux chimies de batterie est que les batteries à l'état solide contiennent des électrolytes solides alors que les batteries lithium-ion contiennent des électrolytes liquides. La société affirme que les batteries à électrolytes solides auront une plus longue durée de vie et une augmentation de la densité d'énergie de 25% par rapport aux dernières batteries lithium-ion à électrolytes liquides. On prévoit utiliser dans l'eCitaro G, des cellules à électrolytes solides dans une batterie de 441 kilowattheures, divisée en cinq modules montés dans le toit. Selon Mercedes, l'autonomie maximale devrait se situer à 220 kilomètres (136 milles) dans des conditions moyennes, ou 170 kilomètres (105 milles) en hiver à cause du chauffage. Selon Just-Auto un prolongateur d'autonomie à pile à combustible sera également en option sur ces bus à partir de 2022.
Mercedes et la société mère Daimler ont décidé de mettre davantage l'accent sur les véhicules utilitaires zéro émission. Ils ont présenté un semi-remorque long-courrier à pile à combustible au début du mois.
Il est peu probable que les autobus électriques soient disponibles aux États-Unis, et on ne sait pas si l’on utilisera ces nouvelles batteries solides pour les futures voitures de tourisme Mercedes. La plupart des constructeurs automobiles ont tendance à penser que les batteries à électrolytes solides seront utilisées dans les véhicules de tourisme électriques vers le milieu de la décennie . Toyota développerait sa propre chimie. Curieusement, Panasonic, un partenaire de longue date de Toyota, affirme que la technologie ne sera pas disponible avant une décennie . QuantumScape, la start-up de batteries à électrolytes soutenue par Volkswagen, entre en bourse avec une valorisation de 3,3 milliards de dollars, bien qu'elle ne produise pas encore de batteries commercialement viables. VW, qui collabore avec QuantumScape depuis 2012, a déclaré qu'elle proposerait sur une base limitée des batteries à électrolytes solides dans certains véhicules d'ici le milieu de la décennie. Mais elle n'a pas confirmé si ces batteries proviendraient nécessairement de QuantumScape. Étonnamment, il n'y a eu aucune mention de la technologie des batteries à électrolytes lors de l' évènement Battery Day de Tesla la semaine dernière, bien que le constructeur automobile ait affirmé avoir fait une percée dans la réduction des coûts des cellules. Green Car Reports
Cliquer ici pour modifier.
Les actions de Tesla ont glissé jusqu'à 9,7% mercredi après que la journée de la batterie du constructeur automobile n’ait pas répondu aux attentes et a conduit certains à remettre en question la valeur de l'action de la société.
Le PDG Elon Musk avait organisé l’évènement près de l'usine de la société à Fremont, en Californie, pour présenter plusieurs innovations sur les processus de fabrication et de production de batteries de Tesla. L'entreprise a annoncé son intention de produire un véhicule électrique de 25 000 $ au cours des trois prochaines années et a révélé un ajout haut de gamme pour sa berline Model S. Mais l'évènement de près de trois heures n’a pas répondu aux attentes des analystes de Wall Street. Ceux qui espéraient que l’on révèle la batterie d'un million de kilomètres ont été très déçus; la percée était attendue par plusieurs, a déclaré l'analyste de Wedbush Dan Ives. Pourtant, a-t-il ajouté, les économies de coûts grâce à la nouvelle technologie de cellule de batterie de l'entreprise demeurent un objectif fondamental qui devrait permettre à Tesla de demeurer le chef de file au-dessus de la concurrence. D'autres entreprises ont été déçues par les annonces de Tesla. L'évaluation de l'entreprise reposait déjà sur des attentes de réduction des coûts et d'innovations de production, a écrit l'analyste de Robert W. Baird Ben Kallo de Bloomberg . L'évènement de mardi s'est terminé sans aucun catalyseur pour le marché à court terme, a-t-il ajouté, laissant les investisseurs et les analystes prudents face à la demande étant donné la crainte d'une récession". RBC, qui détient une cote de «sous-performance» sur les actions de Tesla, a déclaré que l'évènement a mis en évidence une certaine stagnation dans la réduction des prix de ses batteries actuelles. Les batteries de nouvelle génération de la société sont définitivement novatrices, mais ne permettront pas de gains avant des années, a déclaré la société. Pour certains, les obstacles potentiels reliés à la fabrication ont éclipsé les innovations importantes de la batterie. Le Credit Suisse a exprimé des doutes sur la capacité de Tesla d’accélérer ses efforts de production sans problème. Le constructeur automobile a déjà connu des problèmes d’exploitation, et son plan qui repose sur les nouvelles technologies ne sera pas facile à réaliser, ont déclaré les analystes de la banque. Markets Business Insider
Contribution: André H. Martel
Tesla Battery Day: attendez-vous à ce que les coûts de la batterie diminuent de moitié d'ici 3 ans23/9/2020
Selon Elon Musk, les changements de forme, les matériaux, la chaîne d'approvisionnement et la fabrication de la batterie pourraient contribuer à des économies révolutionnaires.
Après beaucoup de tergiversations, le Battery Day de Tesla a finalement annoncé plusieurs améliorations qui pourraient réduire de moitié le prix des batteries.
Le PDG de Tesla, Elon Musk, insiste sur le fait qu'il mesure le succès de l'entreprise en fonction de l’accélération vers l’utilisation massive de l'énergie durable. Alimenter les voitures électriques et faire fonctionner un réseau à l'électricité renouvelable nécessite une évolution drastique de la production de batteries. L’objectif de Battery Day était de permettre à Elon Musk de dévoiler étape par étape le processus de production de la batterie qui permettra de réduire les coûts et d’augmenter la productivité. Au total, l’ensemble des percées entraînera une augmentation de 54% de l’autonomie, une diminution de 56% du prix en dollars par kilowattheure et une diminution des investissements en capital requis pour la fabrication. Selon Musk, la mise en opération de ces améliorations devrait prendre plus d'un an, et la réalisation entière du projet devrait être complétée en 3 ans. Dans le passé, des concepts et des améliorations qui n’étaient pas toujours pleinement finalisés ont été présentés au public comme étant opérationnels alors qu'ils ne l'étaient pas . Mais, plutôt que de dévoiler des concepts, Musk est resté fidèle au cadre de Battery Day, en dévoilant les particularités de la conception de la cathode et de l'anode, des chaînes d'approvisionnement en lithium et des boîtiers de batterie en alliage d'aluminium moulés sur mesure. Cette évolution se résume à un gros avantage pour le consommateur: des voitures électriques moins chères et un stockage d'énergie moins cher. "Ce qui me dérange le plus est que nous n'avons pas encore de voiture vraiment abordable", a déclaré Musk. "C'est quelque chose que nous construirons dans le futur." Il a ensuite ajouté que Tesla fabriquera un véhicule électrique de 25 000 USD dans trois ans et il sera entièrement autonome.
Cellules plus épaisses, production plus rapide
La nouvelle ère commence avec une cellule beaucoup plus épaisse, la 4680. Le nouveau design élimine les onglets, ce qui simplifie la fabrication et améliore le rapport puissance / poids. La nouvelle forme ajoute une autonomie de 16% par rapport aux cellules de batterie actuelles de Tesla et réduit le coût par kilowattheure de 14%. En rupture avec le passé, Tesla prévoit fabriquer ces cellules à l’interne. Tesla a développé son entreprise à partir d'un partenariat d'approvisionnement avec le fabricant de cellules Panasonic. Panasonic fabrique des cellules dans la Gigafactory du Nevada, puis Tesla les transforme en packs de batteries conçus pour les voitures et le stockage stationnaire. Actuellement, Tesla bâtit une usine pilote de 10 gigawattheures à Fremont pour fabriquer ses nouvelles cellules. Il faudra un an pour atteindre sa pleine capacité, a noté Musk. Une usine de production complète devrait atteindre environ 200 gigawattheures. Au total, Tesla prévoit produire 100 gigawattheures de ses propres cellules en 2022, pour passer à 3 térawattheures d'ici 2030. Tesla ne prévoit pas que son passage à la fabrication à l’interne nuise à ses relations d'approvisionnement avec ses fournisseurs actuels. Musk a plutôt déclaré lundi que ce serait un plus pour l’entreprise. En effet, Tesla prévoit acheter plus de cellules à Panasonic et aux nouveaux fournisseurs CATL et LG Chem, en plus de sa propre production. Outre la nouvelle conception de la cellule, Musk a décrit une série d'améliorations du processus de fabrication. L'entreprise supprime l'étape d'ajout de solvant, qui nécessite des machines encombrantes ainsi que beaucoup de temps et d'énergie, et la remplace par un procédé à sec. Les observateurs de Tesla avaient émis l'hypothèse qu'il y aurait ce genre d’annonce, basée sur l' acquisition par Tesla en 2019 de Maxwell Technologies , qui travaillait sur un revêtement d'électrode sèche. Musk a cependant noté, que Maxwell avait fait preuve de concept pour le revêtement à sec et que Tesla a déjà fait quatre tests sur la machinerie. «C'est sur le point de fonctionner», a-t-il déclaré, précisant qu'il n'était pas encore prêt pour commercialisation. Ces réformes, ainsi que les progrès des outils de production à grande vitesse et en mouvement continu, amélioreront de 7 fois la production d'une seule ligne d'usine, a déclaré Musk. Améliorations matérielles Tesla fait également des progrès sur de nouvelles conceptions d'anodes et de cathodes. L'entreprise travaille sur une anode en silicium qui, selon elle, augmentera l’autonomie de 20% et réduira les coûts de 5%. La société travaille également sur une cathode à haute teneur en nickel qui élimine le cobalt, ce qui entraîne une autre réduction des coûts de 15%. Mais Tesla veut s’impliquer plus à fond dans la chaîne d'approvisionnement et repense la production de cathodes et d'anodes pour éliminer les étapes intermédiaires inutiles. La société souhaite fabriquer des cathodes en utilisant des fournitures nationales de lithium et de nickel, a déclaré Musk. En fait, Tesla a obtenu des droits miniers sur un gisement de lithium de 10 000 acres aux États-Unis. Une installation pilote de recyclage démarrera au Nevada le trimestre prochain, ce qui pourrait conduire à transformer les anciennes batteries Tesla en nouvelles batteries Tesla. Toutes ces mesures, si elles étaient adoptées, rationaliseraient les chaînes d'approvisionnement et pourraient protéger Tesla des critiques concernant les coûts humains de l'exploitation minière mondiale du lithium et du cobalt. GTM
Contribution: André H. Martel.
Si vous suivez le marché américain des véhicules électriques depuis quelques années, vous savez que l’arrivée historique du Model 3 de Tesla a fait grimper la demande de voitures électriques, que ce soit à l'étranger ou aux États-Unis, mais c’est aux États-Unis que l’impact fut le plus marquant.
Pour représenter cette croissance, le département américain de l'énergie a publié un graphique basé sur les données du Laboratoire national d'Argonne montrant à quel point la capacité de la batterie lithium-ion dans les nouveaux véhicules électriques a augmenté de 2017 à 2018, puis encore un peu plus en 2019.
Selon le département américain de l'Énergie : «Avec une augmentation de 1% des ventes et une augmentation de la taille des batteries, les véhicules tout électriques ont représenté une quantité record de capacité de batteries de véhicules rechargeables vendues en 2019, soit l’équivalent de 17,4 gigawattheures». «Par contre, les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient une plus petite partie de la capacité globale des véhicules rechargeables en raison de leurs volumes de ventes plus faibles et du fait qu'ils sont équipés des batteries plus petites que les véhicules tout électriques, car ils sont assistés de moteurs à essence pour accroitre leur autonomie. Les ventes de PHEV ont diminué de 32% de 2018 à 2019. L'année 2018 a également été la première année complète de ventes du Model 3 de Tesla, ce qui explique la forte augmentation de la capacité totale du nombre de batteries entre 2017 et 2018. »
En effet. Le Model 3 a amené le marché des véhicules électriques, en particulier le marché américain, à un autre niveau. Le Model Y devrait aussi le stimuler, bien que de manière moins spectaculaire en raison de l’intérêt marqué du consommateur moyen pour le Model 3. De plus, le Cybertruck de Tesla qui devrait bientôt être disponible sur le marché devrait intéresser une nouvelle vague d'acheteurs. Durant la même période, une poignée d'autres voitures, camions et VUS électriques intéressants seront également disponibles pour le consommateur. Beaucoup d'autres véhicules sont en développement sur les marchés européen et chinois, mais, de nombreux arrivages de VÉ sont également prévus aux États-Unis. En 2020, la Ford Mustang Mach-E débarquera sur le marché. Ensuite, 2021 amènera la Volkswagen ID.4. La Ford F-150 électrique sera également bientôt disponible. Rivian devrait bientôt produire des modèles très attendus quoiqu’un peu trop chers, un VUS électrique et une camionnette électrique. Et puis il y a le Nikola Badger. Les véhicules électriques ne représentent encore que 2% du marché automobile américain, contre environ 10% en Europe actuellement, mais nous voyons des signes encourageants chez les manufacturiers et les consommateurs. Les choses devraient redevenir intéressantes et excitantes dans les années à venir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Tesla prévoit vendre jusqu'à 5 milliards de dollars de nouvelles actions à la suite de sa décision de scinder ses actions.
En effet, la division des actions 5 pour 1 de Tesla est entrée en vigueur lundi. Une vente d'actions de 5 milliards de dollars représenterait environ 1% de la valeur marchande du titan de la technologie. Tesla prévoit vendre jusqu'à 5 milliards de dollars de nouvelles actions, la demande des investisseurs pour les actions du fabricant de véhicules électriques ne montrant aucun signe de ralentissement. Un rapport de la Securities and Exchange Commission émis hier confirmait que Tesla souhaitait vendre les actions dans le cadre d'une offre «at the market», ou ATM. Une offre directe au marché (ATM) permet à une entreprise de mettre en vente de nouvelles actions directement sur le marché par l'intermédiaire d'un courtier aux prix courants, quelque soit le montant spécifié et sur n'importe quelle durée. Les levées de fonds traditionnelles sont généralement effectuées en un seul lot à un prix fixe. Le même rapport confirme que Goldman Sachs, BofA Securities, Barclays Capital, Citigroup Global Markets, Deutsche Bank Securities, Morgan Stanley, Credit Suisse Securities, SG Americas Securities, Wells Fargo Securities et BNP Paribas Securities seront impliqués dans le processus. Les actions de Tesla, qui ont grimpé de près de 500% jusqu'à présent cette année pour atteindre des sommets records, sont parmi les plus performantes de Wall Street. Cette vente d'actions de 5 milliards de dollars ne représenterait qu'environ 1% de la capitalisation boursière de Tesla, qui à la clôture de lundi était de 498 milliards de dollars. Le fractionnement des actions de la société 5 pour 1, visant à rendre ses actions plus abordables pour les petits investisseurs, est entré en vigueur lundi. L'action Tesla a bondi de 12%, à 498 $ par action. Depuis le 11 août, lorsque Tesla a annoncé qu'elle procèderait à la scission d'actions , la valeur des actions a augmenté de plus de 70%, car une scission des actions ne change en rien la valeur financière d'une entreprise . Markets Insider
Contribution: André H. Martel
Le concurrent chinois de Tesla Xpeng augmente son offre d’introduction en bourse et espère désormais lever 1,5 milliard de dollars dans un contexte de forte demandeLe constructeur de voitures électriques a déclaré qu'il mettait sur le marché 99,7 millions d'actions publiques américaines à un prix de départ de 15 USD chacune. La demande est supérieure à l’évaluation précédente qui variait de 11 $ à 13 $ l'action en raison de l’augmentation de l'offre. Chaque action publique américaine vaudra deux actions ordinaires de Xpeng.
Les souscripteurs initiaux, le Credit Suisse , JPMorgan et Bank of America détiennent une option de 30 jours pour acheter 15 millions d'actions supplémentaires, a déclaré Xpeng. Le constructeur automobile négociera sous le nom XPEV. Les actions de Xpeng devraient commencer à se négocier aujourd’hui et l'offre devrait se clôturer lundi. L'IPO de Xpeng représente le dernier rival chinois de Tesla à lever des capitaux aux États-Unis. Nio a fait ses débuts sur le marché en septembre 2018 à un prix de lancement inférieur aux attentes, mais a plus que doublé, les investisseurs pariant fortement sur la révolution des véhicules électriques. Li Auto a suivi avec une introduction en bourse le 30 juillet dernier qui a permis de lever 1,1 milliard de dollars. L’Entrée en bourse du constructeur chinois a été fortement influencée par l'ouverture de l'usine de Tesla à Shanghai. La nouvelle usine visait à renforcer la présence de l'entreprise dans le pays et à répondre à l'intérêt croissant des chinois pour les véhicules électriques. Tesla a commencé à livrer des berlines Model 3 en Chine en décembre et a depuis commencé à produire son multisegment Model Y dans la nouvelle usine. Les constructeurs automobiles chinois ont profité d'un second souffle après avoir affiché de faibles ventes en 2019. Nio a mené la charge après avoir reçu un financement d' environ 1 milliard de dollars de la part d'entreprises publiques. La forte demande d'introductions en bourse des constructeurs automobiles électriques suggère que l'intérêt des investisseurs pour le secteur n'a fait que croître dernièrement. Market Business Insider
Contribution: André H. Martel
"Tesla et Apple sont déjà deux des sociétés les plus performantes du marché boursier américain et toutes les données suggèrent que leurs prochains fractionnements d'actions pourraient pousser à la hausse la valeur de leurs actions", a déclaré Adam Vettese, analyste chez eToro.
eToro a analysé 60 années de données de 10 méga entreprises ayant fractionné leurs actions et a constaté qu'en moyenne, le cours de leurs actions avait grimpé de 33% l'année suivant le fractionnement. Apple et Tesla devraient procéder à des fractionnements d'actions lundi prochain. Apple et Tesla prévoient des fractionnements d'actions lundi prochain: Tesla est sur le point de procéder à une division de 5 actions pour 1, tandis qu'Apple est sur le point de procéder à une division de 4 pour 1. Vettese a ajouté: "Les petits investisseurs s'engagent de plus en plus avec les marchés financiers, et beaucoup voient l'intérêt d'investir dans des entreprises qui produisent des produits qu'ils aiment et utilisent quotidiennement. Tesla et Apple sont deux de ces entreprises." eToro a analysé les mouvements de prix de 10 des plus grandes marques mondiales qui ont procédé à un partage d'actions ces dernières années: Apple, Alphabet (Google), Microsoft, Amazon, Coca-Cola, Disney, Samsung, McDonald's, Toyota et Intel. Apple a divisé ses actions quatre fois dans son histoire, ces actions augmentant en moyenne de 10,4% l'année suivant la scission, a déclaré eToro. eToro a également confirmé que les actions d'Apple ont fait face à des fluctuations de prix dramatiques dans les 12 mois qui ont suivi la fracturation de ses actions en juin 2014, lorsque les actions ont augmenté de 36,4%. Et l'action a grimpé en flèche de 58,2% après la fracturation de février 2005. Elle a cependant perdu 61% de sa valeur après sa fracturation d'actions de juin 2000, bien que ce soit au plus fort de l’éclatement de la bulle internet, a déclaré eToro. Apple et Tesla ont été deux des actions les plus actives de 2020. L'action de Tesla a connu un rallye monstre, connaissant une croissance explosive de plus de 850% l'année dernière. Ella a franchi le cap de 2 000 USD pour la première fois la semaine dernière et vaut environ 2 056 USD aujourd’hui. La valeur boursière de Apple a augmenté de plus de 70% depuis le début de 2020. La semaine dernière, elle est devenue la première société cotée aux États-Unis à franchir le cap des 2 000 milliards de dollars de capitalisation. Business Insider
Contribution: André H. Martel
Une enquête de Castrol confirme que les acheteurs américains veulent des véhicules électriques qui offrent une autonomie supérieure à 485 km pour 36 000 USD.
L'entreprise sa rencontré 1 000 consommateurs et gestionnaires de flottes pour obtenir leur avis sur les véhicules électriques. L'enquête a été menée avant la pandémie du coronavirus, il est donc possible que les attitudes aient changé depuis. Il est facile de dire aux gens que les véhicules électriques sont l'avenir, mais la réalité est qu'ils sont actuellement plus dispendieux et offrent moins d'autonomie qu'une voiture à essence. Mais selon une enquête menée par Castrol, la compagnie pétrolière, les Américains sont plus ouverts que prévu aux véhicules électriques. Ils attendent juste que les prix baissent et que l’autonomie augmente. Selon l'enquête de Castrol auprès de 1000 consommateurs et gestionnaires de flotte, les conditions gagnantes pour qu’un consommateur américain moyen envisage l’acquisition d’un véhicule électrique sont : que le véhicule coûte 36 000 USD, qu’il offre une autonomie de 510 km et qu’il puisse se recharger en 30 minutes. Toutes ces spécifications semblent raisonnables, même s'il faudra probablement quelques années avant de voir des véhicules sur la route qui correspondent à ces chiffres, plus spécifiquement le prix. Le Tesla Model 3 Long Rang est le VÉ qui correspond actuellement le plus à l’autonomie visée de 510 km. Il offre une autonomie de 520 km mais le prix de base est de 48 190 USD, un peu plus élevé que le prix de 36 000 $ évalué par l’étude de Castrol. Parmi les répondants, 57% ont déclaré que le coût d’acquisition des véhicules électriques était trop élevé en fonction de leur budget. Curieusement, 65% étaient préoccupés par le coût de maintenance d'un véhicule électrique, confirmant que les consommateurs américains ne sont toujours pas conscients du fait que les véhicules électriques sont moins couteux à entretenir que les véhicules à essence. Concernant le prix, les constructeurs automobiles Tesla et GM travaillent tous deux à réduire le prix des batteries dans les véhicules électriques afin de compétitionner avec leurs homologues à essence. Cela prendra probablement quelques années avant d’atteindre cet objectif, ce qui, selon le groupe cible, est correct. En effet, l'enquête indique que si le conducteur américain moyen envisageait d'acheter un véhicule électrique d'ici 2025, 60% ont déclaré avoir l'intention d'adopter une approche attentiste. L'enquête a été menée en décembre 2019 et en janvier 2020, avant la pandémie mondiale. Il est donc probable que certains des répondants aient changé d'avis au cours des derniers mois. De plus, il est également possible qu'au cours des cinq prochaines années, certaines des personnes interrogées soient moins préoccupées par une autonomie supérieure à 485 km car elles auront réalisé qu'elles ne font pas souvent de voyages et que les véhicules électriques peuvent être rechargés à la maison . Pourquoi une société pétrolière a-t-elle menée cette enquête? Mandhir Singh, PDG de Castrol, a déclaré dans un communiqué: «Avec la technologie des VÉ en constante évolution, le défi sera désormais de gérer un redressement économique faible en carbone et d'accélérer « l'EVolution ». Castrol travaille depuis longtemps avec l'industrie automobile pour développer la technologie e-Fluid pour appuyer le développement des véhicules électriques, que ce soit pour développer un liquide de refroidissement de batteries, les e-graisses et les fluides de transmission. " Car and Driver
Contribution: André H. Martel
L'investissement ajoutera une nouvelle ligne de production de batteries et augmentera la capacité de production de 10% à la Gigafactory 1 de Tesla.
L'usine produit actuellement environ 35 GWh par an sur 13 lignes de production. Avec la 14e ligne, la production devrait augmenter d'environ 10% à 39 GWh par an. D'après les rapports précédents, nous savons que Panasonic pourrait potentiellement produire jusqu'à 54 GWh par an . «Panasonic augmentera sa capacité de production de batteries pour Tesla l'année prochaine avec un investissement qui devrait dépasser les 100 millions de dollars, a appris Nikkei mercredi. Nous supposons que comme l’usine Tesla, la production de batteries de Panasonic au Nevada en particulier, sont rentables , il est donc tout à fait logique d'augmenter la production et les ventes. Ce serait la première extension depuis 2017. "C’est le temps de faire des investissements majeurs", a déclaré un responsable de Panasonic. Par ailleurs, Panasonic travaille actuellement à modifier la chimie de sa batterie pour augmenter la densité énergétique de 5% cette année et de 20% sur cinq ans . Ce qui est intéressant à propos de l'amélioration de la densité d'énergie des batteries est que si l’on ajoute 5% aux 39 GWh produits annuellement, en supposant que toutes les lignes seraient modernisées, équivaudrait à produire environ 2 GWh de plus par an. Panasonic restera probablement le principal fournisseur de batteries Tesla, et demeurera exclusif en Amérique du Nord, alors qu’en Chine Tesla collabore avec LG Chem, et à plus petite échelle avec CATL. Nous n'avons aucune information à savoir si la nouvelle chaine de production était liée à une augmentation des ventes des Model 3 et Y ou si on a planifié cet ajout pour fournir la production du nouveau Cybertruck ou du Semi de Tesla. Source: Nikkei INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |