Lors d'une présentation aux investisseurs lundi, le PDG de Tesla, Elon Musk, a présenté ses plans visant essentiellement à faire passer la société d'un constructeur automobile traditionnel à un opérateur de robot-taxis autonomes.
Musk a réitéré une déclaration qu'il avait faite en janvier, affirmant que toutes les voitures Tesla construites depuis le mois dernier disposeraient de la fonctionnalité "entièrement autonome" au deuxième trimestre de l'année prochaine. Il a déclaré que la société avait commencé à construire toutes les voitures avec la nouvelle puce « Full Self-Driving » depuis février sur les modèles S et X et sur tous les Model 3 à partir de mars.
Le PDG a présenté Tesla comme un tout nouveau type de société automobile et son concept Full Self Driving comme son application révolutionnaire. Il a reconnu qu’il devra obtenir l’autorisation légale pour permettre une autonomie totale aux conducteurs qui désirent se désengager ou s'endormir et que les voitures puissent éventuellement être construites sans volant ou pédales, mais se dit convaincu, que la société disposera d'au moins certaines de ces voitures qui opèreront dès l'année prochaine dans certains secteurs. Lorsque Tesla a annoncé la location du Model 3 début avril, Musk a précisé que les locataires n'auraient plus la possibilité de conserver les voitures à la fin du bail, mais devaient plutôt les retourner à Tesla. Musk prévoit utiliser ces voitures pour alimenter le réseau de robot-taxis du réseau Tesla. Il a ajouté qu'il espérait que les premiers robot-taxis du réseau Tesla seraient opérationnels en 2020. Ceux qui achètent leurs voitures pourront les partager sur le réseau Tesla pour les mettre au travail en tant que robot-taxis quand ils ne les utiliseront pas. M. Musk a déclaré que la société subirait une réduction de 25 à 30% de ses recettes, mais a estimé que, pour les utilisateurs de ces voitures, le coût d’utilisation pourrait ne pas dépasser 18 cents le mille (1,6 km). Il a estimé qu'une voiture du réseau Tesla aurait un taux d'utilisation jusqu'à trois fois supérieur à celui d'une voiture privée non partagée. Musk a également annoncé que, pour soutenir le réseau Tesla, la société planifie concevoir ses voitures avec des batteries qui leur permettront de rouler sur un 1,600,000 kilomètres, contre 485,000 à 800,000 km actuellement. Il dit que les batteries Powerpack de la société sont déjà conçues pour durer un nombre similaire de cycles. Si tel était le cas, Tesla serait la première entreprise à le faire. "A partir de maintenant, vous seriez fou d'acheter autre chose qu'une Tesla", a déclaré Musk.
Tableau de bord Tesla Model 3 en test de pilote automatique avec IIHS [CREDIT: IIHS]
Mark Boyadjis, analyste principal chez IHS Markit, a qualifié ce changement comme «un moment Henry Ford», un changement radical, alors qu’au lieu de choisir une autre voiture, les acheteurs pourront choisir un autre paradigme de transport. Cependant, bien sûr, vous devrez acheter une Tesla. Musk affirme que son système de pilote automatique s'améliore de manière exponentielle à mesure que la société vend plus de voitures et que plus de conducteurs passent du temps à utiliser ses systèmes de conduite automatique et de pilotage automatique amélioré. Aujourd'hui, les clients de Tesla peuvent acheter les voitures sans avoir à payer pour l'option Capacité d'auto-conduite totale; Cependant, Musk a déclaré qu'à partir de lundi, l'entreprise commencerait à pousser plus loin la fonctionnalité. Actuellement, il en coûte 5,000 $ de plus, et la société affirme que cela coûtera 7,000 $ si on décide de le rajouter après l'achat. L'autopilotage complet est une fonctionnalité logicielle que l'entreprise peut envoyer électroniquement aux voitures. Toutes les voitures construites depuis 2016 disposent des 8 capteurs de caméra, des 12 capteurs à ultrasons et du radar avant unique requis pour faire fonctionner le système Full Self-Driving de Tesla. La puce informatique principale du pilote automatique dans les voitures plus anciennes n’est pas assez rapide pour offrir une autonomie complète avec précision, c’est-à-dire en toute sécurité, bien que les voitures de 2016 soient compatibles avec la nouvelle puce.
La transmission intégrale Tesla Performance 3 sort d'une nouvelle chaîne de montage dans une structure temporaire.
Lors d’une présentation longue de trois heures, les ingénieurs et développeurs de logiciels Tesla ont expliqué en détail la nouvelle puce matérielle, le «réseau neuronal» d'apprentissage construit par Tesla pour développer et améliorer son système de conduite automatique, ainsi que le logiciel et ses performances. La nouvelle puce est 65 fois plus rapide que l'ancienne puce utilisée par Tesla, elle s'insère dans le même espace que l'ancienne de sorte qu'elle peut être installée ultérieurement sur certains modèles plus anciens et peut traiter environ 75 trillions d'opérations par seconde, a déclaré Pete Bannon, le principal architecte de matériel entièrement autonome de Tesla. Andrej Karpathy, responsable du réseau de neurones de Tesla, a expliqué comment la société utilise son parc de 480,000 voitures pour collecter des données et des vidéos sur des incidents de circulation inhabituels afin d'apprendre comment améliorer les performances du système. Les voitures ont maintenant parcouru 11 millions de kilomètres avec le système Navigate on Autopilot de Tesla, a-t-il déclaré. Chaque fois qu'un chauffeur doive intervenir, un clip est envoyé à Tesla pour analyse. Pour des interactions de trafic plus complexes, les humains ajustent le programme pour faire face à la nouvelle situation. Pour des interactions plus courantes telles que la fusion, la société a développé des algorithmes d'intelligence artificielle afin d'analyser et de corriger le comportement des voitures. Dans les deux cas, le logiciel est renvoyé dans la voiture via des mises à jour par liaison radio, analysé en mode d'observation, ce qui ne modifie pas le fonctionnement du système, mais le compare au trafic réel, puis est activé auprès d’un groupe restreint d’utilisateurs. Par la suite, s’il améliore le fonctionnement, sera étendu à la population générale des conducteurs de Tesla. À chaque nouvelle mouture « nous cherchons à savoir si nous nous rapprochons de plus en plus du comportement d'un humain », a déclaré Stuart Bowers, vice-président de l'ingénierie chez Tesla. Parmi les exemples de défis auxquels les ingénieurs ont été confrontés figurent les voitures transportant des vélos à l'arrière, les voitures traversant plusieurs voies ou qui changent de voie simultanément avec une autre voiture. L’objectif est toujours de pouvoir prévoir où iront les autres usagers de la route et pas seulement d’identifier leur position. Il a ajouté que la société avait développé des images qui reflétaient les routes par mauvais temps et avait exprimé être confiant dans le fait que le système serait capable de gérer la pluie, la neige et l'obscurité. Musk est toujours convaincu que les coûteux capteurs Lidar ne sont pas la solution pour le développement de véhicules autonomes, affirmant qu'ils ne font que dupliquer les données visibles recueillies par des caméras donc moins utile qu'un radar, qui peut pénétrer des obstacles tels que le brouillard. Il a également rejeté des systèmes tels que celui utilisé par la filiale autonome Waymo de Google, basés sur une cartographie détaillée, car les données peuvent être erronées s’il y a quelque changement dans l’environnement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Le géant de la batterie Panasonic a mis un frein à son investissement prévu de plusieurs centaines de millions de dollars pour agrandir la Gigafactory de Tesla au Nevada.
Selon les médias, Panasonic envisageait d'investir jusqu'à 1,3 milliard de dollars dans la production de batteries afin d'augmenter la capacité de l'installation de 50%. Ces plans ont été suspendus jusqu'en 2020 ou plus tard. Le magazine Nikkei Asian Review a d'abord présenté les projets de Panasonic, citant des sources anonymes près de la société japonaise.
Pour le moment, il semble que Tesla agrandira seul son site près de Reno, dans le Nevada, bien que le constructeur n'ait pas modifié ses objectifs de livraisons pour ses voitures électriques en 2019. «Nous continuerons bien entendu à effectuer de nouveaux investissements dans notre Gigafactory 1, selon les besoins. Cependant, nous pensons que l’amélioration de nos équipements de production existants rapportera beaucoup plus que ce que nous avions précédemment estimé ", a déclaré un porte-parole de Tesla dans un communiqué. L’hésitation de Panasonic à injecter plus d’argent dans la Gigafactory n’est peut-être pas dû à un manque de confiance pour son partenaire Tesla, qui a signalé un ralentissement important au premier trimestre de cette année, mais plutôt un questionnement sur la production de véhicules électriques et de batteries. Selon Nikkei, la division des batteries Tesla de Panasonic a perdu l’an dernier environ 180 millions de dollars au cours de l’exercice financier qui se terminait en mars, encore plus que l’année précédente. Les ralentissements dans la production de la berline Model 3 de Tesla, sa voiture électrique la plus abordable, ont contribué à la perte de bénéfices pour Panasonic et ont reflété une réalité pour les principaux producteurs de véhicules électriques: des prix plus bas exigent des volumes plus importants pour assurer la rentabilité. Moins ou pas de profits signifient moins de développement pour rendre les batteries moins dispendieuses à produire. Cette spirale pourrait peser lourdement sur les producteurs de batteries. Pour le moment, il semble que Tesla diversifiera ses fournisseurs de batteries, y compris ses producteurs en Chine, et son partenariat avec Panasonic pourrait être renouvelé en 2020, ou peut-être même plus tôt pour assurer la production du crossover Model Y. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Une augmentation des prix, accompagnée de fonctionnalités standard accrues pour la gamme Tesla
Tesla annonce d'importantes nouvelles concernant le modèle de base du Tesla Model 3 . Les premières livraisons du modèle de base débuteront dès ce week-end. Parmi les commandes initiales datant de quelques semaines pour les versions Standard et Standard Plus, jusqu'à présent, on avait livré seulement les modèles Standard Plus.
Selon Tesla, le Standard Plus a été vendu six fois plus rapidement que le modèle Standard. En conséquence, la norme du Model 3 sera désormais la norme Standard Plus et la version Standard sera supprimée du programme de commande en ligne. Les clients devront contacter directement Tesla ou se rendre dans une boutique Tesla pour se procurer la gamme standard. Tesla a également annoncé des options de location pour les versions du Model 3, les options de 16 000, 19 000 ou 24 000 km. Fait intéressant, les clients qui choisissent de louer plutôt que d’acheter leur Model 3 ne pourront pas acheter leur véhicule à la fin de leur terme de location. Tesla a l’intention d’utiliser ces véhicules pour son programme de covoiturage prévu depuis longtemps sur le réseau Tesla. L'autre annonce majeure concerne le pilotage automatique. Les Model S , X et 3 seront désormais livrés avec le pilote automatique en équipement standard. Bien que cela augmente le coût du véhicule, cette augmentation est inférieure à la tarification du pilote automatique. Cela pourrait signifier que le prix du Model 3 à 35,000 USD sera désormais offert à un prix de base plus élevé. Ceux qui ont déjà commandé au prix original devraient recevoir leur livraison dans les prochaines semaines. Comme dans le cas du Model S de 40 kWh, il semble que Tesla ne livrera qu’une infime quantité au prix initial de 35,000 USD . Le Model 3 est la voiture haut de gamme la plus vendue aux États-Unis depuis trois trimestres et les propriétaires de Model 3 dans le monde entier ont dit qu'ils adoraient leurs voitures. Ce modèle a le plus haut taux de satisfaction des consommateurs de toutes les voitures au monde. Aujourd'hui, Tesla apporte quelques modifications au mode de commande en ligne afin de simplifier les choix de véhicules et de rendre le pilote automatique plus abordable. Tous les véhicules Tesla sont désormais livrés avec le pilote automatique intégré en tant que fonction standard à un prix inférieur au coût initial. Par exemple, le Model 3 standard plus coûtait 37,500 dollars, plus 3,000 dollars pour ajouter l’option du pilote automatique. Il en coûte maintenant 39,500 $, pilote automatique inclus. Chez Tesla on croit fermement que l'inclusion du pilote automatique est très importante car leurs données indiquent clairement que le risque d'accident est beaucoup plus faible lorsque le pilote automatique est activé. Le pilote automatique améliore également considérablement la qualité de l'expérience de conduite, en particulier dans les endroits très fréquentés, comme le décrivent fréquemment des milliers de clients en ligne. À compter d'aujourd'hui, les clients américains pourront louer le Model 3 moyennant un petit acompte et des mensualités concurrentielles. Les clients peuvent choisir n’importe quelle variante du Model 3 et choisir une option de kilométrage annuel de 16,000, 19,000 ou 24,000 km. Il faut savoir que les clients qui optent pour la location plutôt que pour l’achat n'auront pas l'option d'acheter leur voiture à la fin du contrat de location, car, avec la venue d’une plus grande autonomie sera rajoutée via une mise à jour logicielle en direct, Tesla prévoit utiliser ces véhicules dans son futur réseau d’autopartage. Les clients peuvent dès maintenant visiter tesla.com/3 pour louer un Model 3. Compte tenu de la popularité du Standard Plus par rapport au modèle Standard, ils ont pris la décision de simplifier leur production afin d’optimiser davantage les coûts, de minimiser la complexité et de rationaliser les opérations. En conséquence, le Model 3 Standard sera désormais équipé d'une version logicielle limitée du Standard Plus et ne sera plus sur le menu de commande en ligne, ce qui signifie que pour l'obtenir, les clients devront appeler ou visiter l'une des boutiques Tesla. Les livraisons de Model 3 Standard commenceront ce week-end. Son autonomie sera réduite de 10% et plusieurs fonctionnalités seront désactivées via un logiciel, y compris le service de streaming de musique intégré, la navigation avec visualisation de la circulation en direct et les sièges chauffants. De la même façon que les autres véhicules à logiciel limité produits dans le passé, les clients Standard auront la possibilité de passer à un Standard Plus à tout moment. De même, toute personne ayant déjà acheté Standard Plus et souhaitant réduire à Standard sera la bienvenue, et Tesla remboursera la différence de coût.
Pour simplifier le processus de vente de la gamme, les clients devront également appeler ou se rendre dans un magasin Tesla pour se procurer le Model 3 à traction arrière à longue autonomie. Tesla a apporté ces modifications pour s’assurer que le mode de commande en ligne se concentre exclusivement sur les trois variantes du Model 3 préférés de la clientèle.
INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
L'extension du crédit d'impôt pour véhicules électriques gagne du terrain au Sénat américain.11/4/2019
Malgré les efforts du président Trump pour torpiller les crédits d’impôt pour voitures électriques, leur extension est devenue un effort bipartite au Sénat.
Face à la réduction des crédits d’impôt pour les constructeurs ayant vendu des centaines de milliers de voitures électriques, plusieurs démocrates et républicains ont proposé mercredi un projet de loi bipartite qui élargirait les crédits d’impôt à tous les constructeurs.
La loi Driving America Forward Act compte parmi ses principaux promoteurs les démocrates du Michigan Debbie Stabenow et Gary Peters, le républicain Lamar Alexander, du Tennessee, et la républicaine Susan Collins, républicaine du Maine. Le représentant démocratique du Michigan, Dan Kildee, a également manifesté son soutien au projet. Les constructeurs automobiles, y compris General Motors, Fiat Chrysler, Tesla, Honda, Toyota, Ford, Nissan et Volkswagen ont soutenu cet effort. "Le plafond doit être levé", a déclaré Stabenow la semaine dernière, selon Reuters . "Je veux que cela soit fait le plus tôt possible." Contrairement aux propositions des démocrates qui avaient simplement comme objectif de prolonger le crédit d’impôt de 10 ans pour tous les constructeurs, le Driving America Forward Act augmenterait tous les crédits disponibles des constructeurs de 200,000 , que Tesla et GM ont déjà dépassés, à 600 000 véhicules, permettant de réduire le montant de la subvention à 7,000 $, au lieu de 7,500 $ pour les 400,000 derniers véhicules. Malgré une baisse de prix, Tesla a connu une chute spectaculaire de ses ventes au premier trimestre de 2018 après la réduction de moitié des crédits d'impôt sur ses voitures. Les nouveaux manufacturiers de véhicules électriques qu’ils soient américains, chinois ou qu’elles que soient leurs origines qui souhaiteraient s’installer aux États-Unis, pourraient être éligibles à cette subvention. Cette loi ne mettrait pas une limite ou un plafond sur les coûts potentiels des crédits d'impôt, mais on estime que cela coûtera environ 11,4 milliards de dollars aux contribuables sur une période de 10 ans. La proposition prolongerait également le crédit d'impôt actuel de 7,500 dollars sur les véhicules à pile à combustible jusqu'en 2028. Soutenue par des sénateurs républicains et démocrate, cette proposition pourrait faire face à l’opposition du Congrès, ainsi qu’à une administration qui favorise la suppression complète des crédits d'impôt pour les voitures électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Pour atteindre 100% d'énergie renouvelable, comme le prévoient le Green New Deal des démocrates du Congrès à l’instar de nombreux autre projets planétaires, bien que l’on ait beaucoup amélioré les capacités de stockage des batteries, elles ne sont peut-être pas la meilleure solution pour stocker de l’énergie renouvelable.
Le stockage permet d’accumuler l’énergie renouvelable éolienne et solaire, même en dehors des heures de pointe, puis de restituer cette énergie au réseau au moment opportun.
Actuellement, des batteries lithium-ion similaires à celles fabriquées pour les voitures électriques, telles que les Powerpacks commerciaux de Tesla, sont présentement installées sur le réseau dans le monde entier, y compris dans de grands parcs éoliens et solaires ainsi que près des postes de transformation locaux. Certains constructeurs automobiles, utilitaires et réseaux de recharge pour véhicules électriques testent également l’utilisation de batteries de voitures électriques usagées pour renforcer le réseau. Cependant, une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'Université nationale australienne a identifié 530,000 sites sur la planète qui pourraient faire partie d’un réseau de stockage d'hydroélectricité pouvant entreposer jusqu'à 22 millions de gigawatt-heures d'électricité, la quantité d’énergie nécessaire pour soutenir un réseau électrique fiable avec de l’énergie renouvelable.
Les usines hydroélectriques et les usines d’accumulation par pompage hydroélectrique utilisent l'excédent d'électricité produit la nuit pour pomper l'eau en amont dans des réservoirs de stockage, puis réutilisent cette eau pour faire tourner les turbines pendant la journée. Contrairement à l'hydroélectricité conventionnelle, elle ne génère pas de nouvelle dépense d’énergie, mais améliore la fiabilité du réseau et permet la venue et l’utilisation de nouvelles sources d'énergie renouvelable, selon la US Energy Information Agency.
En 2014, dernière année ou les données étaient disponibles, les États-Unis comptaient près de 24 gigawattheures de stockage d'hydroélectricité dans 40 sites répartis aux États-Unis. Selon un rapport de l’Energy Storage Association émis en 2017, le stockage des batteries sur le réseau devait atteindre 1,2 gigawattheure en 2018. Les chercheurs australiens ont utilisé des données géographiques pour identifier les sites présentant des variations d'élévation requises, un débit d'eau et un volume suffisants pour stocker suffisamment d’eau. De plus, Matthew Stocks, chercheur principal, a déclaré à Science Alert que "Seule une petite fraction des 530,000 sites potentiels identifiés serait nécessaire pour soutenir un réseau électrique mondial 100% renouvelable. Nous avons identifié beaucoup de sites potentiels mais moins de 1% seraient nécessaires pour répondre à la demande. Nous avions l'impression qu'il y avait peu de sites disponibles pour l'hydroélectricité dans le monde, mais nous en avons trouvé des centaines de milliers. " Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La capacité de Tesla à fournir directement le service d’entretien pour sa flotte de véhicules au Texas a été menacée par le libellé d'un nouveau projet de loi.
Le parrain du projet de loi a maintenant accepté un amendement qui protègerait l'accès au service pour les propriétaires de Tesla après qu'ils aient exercé des pressions sur le législateur.
Comme indiqué précédemment, le Texas est l'un des plus grands marchés des États-Unis qui interdit encore le modèle de vente directe de Tesla. Le lobby des concessionnaires automobiles utilise des lois anciennes, visant à empêcher les constructeurs automobiles de rivaliser avec leurs propres concessionnaires franchisés, pour empêcher Tesla de vendre ses voitures directement aux consommateurs, même si Tesla n’a jamais eu de concessionnaires franchisés. Beaucoup voient cela comme une attaque contre le libre marché, car les concessionnaires automobiles semblent utiliser la loi pour se protéger contre la concurrence et créer un monopole. Au fil des ans, Tesla a effectué plusieurs efforts pour changer la loi, mais ils ont toujours échoué à convaincre la législature fortement influencée par le lobby des concessionnaires automobiles. Le sénateur républicain Kelly Hancock a présenté un nouveau projet de loi qui aurait facilement pu empêcher Tesla de fournir l’entretien de sa flotte de véhicules par l’intermédiaire de ses centres de services. Un conseiller politique de Hancock a affirmé que le texte initial de la loi n'aurait pas empêché Tesla de faire l'entretien de ses véhicules, mais on avait ajouté les mots «entretien» et «réparation» à la définition de concessions franchisées, lesquelles ne peuvent être exploitées par les constructeurs automobiles au Texas. Tesla craignait que les concessionnaires automobiles puissent utiliser cet amendement pour contester ses activités devant un tribunal comme ils l'ont fait dans d'autres États. Lorsque Tesla a proposé pour la première fois un amendement qui l’aurait protégé, Hancock l'a refusé, selon des sources proches du dossier. Tesla s’est enquis auprès du personnel de Hancock pour savoir si le lobby des concessionnaires automobiles avait été impliqué dans l'ajout de ce libellé spécifique au projet de loi, mais ils ont refusé de répondre à cette demande de renseignement. À la suite des pressions exercées par des milliers de propriétaires texans sur le législateur, celui-ci a finalement accepté de modifier le libellé du projet de loi pour apaiser les inquiétudes et éviter les problèmes qu’auraient pu causer ces références législatives très complexes. Tesla est content du résultat: «Le nouveau projet de loi préserve le statu quo et permet à Tesla et à des sociétés comme nous de continuer à entretenir les véhicules de nos clients au Texas. Nous sommes impatients de continuer à servir notre clientèle grandissante du Texas. Il semble également qu’il n’y ait plus de contrainte pour que Tesla puisse également vendre directement ses véhicules au Texas. electrek
Contribution: André H. Martel
À compter du 1 er avril, la Chevrolet Bolt EV n’est admissible qu’au crédit d’impôt fédéral de 3,750 $.
Le début d'un nouveau trimestre entraîne une modification importante du crédit d'impôt fédéral disponible pour les voitures électriques rechargeables de General Motors . Au lieu des 7,500 USD, un client ne pourra recevoir que la moitié c'est-à-dire 3,750 USD. Il y a maintenant 3 mois que Tesla avait subi une réduction similaire .
INSIDEEVs mis à jour sa carte « Compare EVs » et l' a également adaptée aux résultats actuels de consommation d'énergie (AWD, FWD, RWD) et EPA en Wh par mille.
Il n'y a pratiquement pas de changement par rapport à l'édition précédente de mars.
Voici les changements les plus importants, dans la mesure où la Chevrolet Bolt EV, éligible uniquement au crédit d’impôt fédéral de 3,750 $ , devient effectivement moins compétitive.
Un prix plus élevé d’environ 10% que la Hyundai Kona Electric rend la Bolt EV moins intéressante bien que l’offre réduite de la Kona Electric puisse encore permettre à Bolt EV de croitre dans ce marché. L’autre problème de Bolt EV est que son prix se situe entre les Tesla Model 3 Standard et Standard Plus, et derrière la Nissan LEAF e + bien équipée (62 kWh).
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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>> S'abonner et recevoir les épisodes automatiquement sur son téléphone ou tablette (C'est la meilleure méthode !) >> Écouter l'épisode ici, sur le site de l'AVÉQ >> Page archive des baladodifusions GM ne baissera pas le prix de la Chevrolet Bolt malgré la diminution de l'incitatif fiscal américain29/3/2019
La Chevrolet Bolt n’entrera pas dans une guerre de prix avec Tesla même si son crédit d'impôt fédéral des É-U pour véhicules électriques est réduit de moitié.
Le consommateur aura bientôt moins d'incitatif à acheter une Chevrolet Bolt. Le 1er avril, le crédit d'impôt américain pour le véhicule électrique de General Motors sera réduit de moitié, passant de 7,500 USD à 3,750 USD, le constructeur automobile ayant franchi la barre des 200,000 véhicules électriques vendus dans le pays. Mais GM ne prévoit pas absorber une partie du fardeau financier en abaissant le prix de son véhicule électrique.
Selon Reuters, GM ne suivra pas la stratégie utilisée par Tesla plus tôt cette année. On ne réduira pas le prix de base de la Bolt, même quand l'incitatif fédéral sera réduit ou disparaitra complètement. Un porte-parole de GM a déclaré jeudi qu'il serait plus facile de travailler avec les concessionnaires sur des mesures incitatives que de modifier le prix de détail suggéré par le fabricant. Pour 2019, une Bolt LT de base se vend à 37,495 USD avant tout incitatif local ou fédéral. La Chevrolet Volt est également touchée par la réduction des incitatifs sur les véhicules électriques de GM, bien qu’on ait cessé de la produire en février et que les concessionnaires vendent déjà les derniers véhicules en offrant de nombreuses promotions. Cela contraste nettement avec la décision de Tesla en janvier de réduire les prix de 2000 USD lorsque l’incitatif fédéral est tombé à 3,750 dollars. Cette baisse de prix a depuis été revue et on a effectué d'autres modifications de prix et d'équipement. Le crédit d'impôt de GM pour les véhicules électriques sera à nouveau réduit en octobre, à 1,875 dollars, et disparaitra complètement en avril 2020. GM et Tesla ont tous deux fait pression sur le gouvernement fédéral pour que cet incitatif soit prolongé, mais les législateurs ont déjà menacé de le couper complètement dans le but de réduire les dépenses gouvernementales. Pour le moment, GM sera probablement forcé de laisser plus d'argent sur la table et devra avoir recours à des contrats de location plus attractifs pour demeurer viable, alors que des rivaux tels que Hyundai et Kia dévoilant de nouveaux véhicules électriques toujours éligibles au crédit de 7,500 dollars. Bien que cette situation soit acceptable à court terme, la Chevrolet Bolt pourrait avoir besoin de davantage d’assistance pour soutenir et augmenter ses ventes aux États-Unis. Source: Reuters INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Le 14 mars dernier, l'AVÉQ, le Club Tesla et eRacine réunissaient une soixantaine de passionnés pour suivre en direct le dévoilement de la Tesla Model Y sur grand écran. L'événement avait lieu au Fourquet Fourchette de Chambly, et était commandité par le concessionnaire électrique eRacine.
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Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, Daniel Breton, consultant en électromobilité et Louis Bernard, promoteur du SVÉM étaient de la partie ainsi qu’une soixantaine de fans de Tesla pour assister à la diffusion en direct du dévoilement du Model Y par Elon Musk à 23h.
Un Facebook live a eu lieu avec Ian Pavelko et Trevor Page du Tesla Model 3 Owners Club présents au dévoilement en Californie. Ça nous a permis de saisir l’ambiance et la fébrilité du dévoilement comme si on y était. ![]()
Simon-Pierre Rioux et Daniel Breton ont animé la soirée avant la présentation d’Elon Musk. Éric Rondeau et Marc-André Forget d’Ossiaco ont fait une présentation de la technologie V2G et V2X.
Benjamin Gaudin et Julien Bauby d’eKart nous ont également fait une brève présentation de leur entreprise de karting 100% électrique. Manuel Dussault, fondateur d’eRacine a également dit quelques mots pour accueillir les fans de Tesla. Un excellent service a été offert par le Fourquet Fourchette où la bière d’Unibroue était à l’honneur. ![]()
Fidèle à son habitude, Elon Musk a commencé la présentation en retard. Il nous a fait un résumé de l’histoire de Tesla et les voitures ont été disposées dans l’ordre S E X Y. Pas de grande surprise avec le Model Y... et c’est une bonne chose. Tesla va garder les choses simples dans le design pour éviter l’enfer de la production.
Un grand merci à Dominic Gratton pour son assistance technique durant la soirée. On remet ça lors du dévoilement du pick-up Tesla cet été ?
Auteur : Bruno Marcoux
Collaboration : Daniel Rochefort
Les voitures électriques sont censées être plus fiables que les modèles à combustion interne car ils ont beaucoup moins de pièces mobiles et nécessitent beaucoup moins de lubrification.
Pourtant, Tesla, comme la plupart des concessionnaires automobiles, a vendu des plans de service prolongé pour l'entretien annuel de ses voitures, ces plans étant parfois obligatoires.
Alors que des centaines de milliers de Tesla sont sur la route, toutes ces visites de service, ainsi que les travaux de réparation , ont mis beaucoup de pression sur les centres de services de l'entreprise. À présent, la société aurait mis fin à ces programmes de maintenance prolongés et planifie au contraire mettre de l'avant la fiabilité intrinsèque des voitures électriques et réduire les temps d'attente dans ses centres de service. Elon Musk, PDG de Tesla, a déclaré récemment que l'amélioration de son service était l'une de ses principales priorités pour 2019. Il a par la suite supprimé des entrepôts et des centres de distribution de pièces nécessaires pour l’entretien et la réparation des véhicules de la compagnie. Tesla n'a pas révélé le pourcentage des visites dans les centres de services effectuées pour les entretiens annuels par rapport aux réparations. Le programme d’entretien annuel couvre notamment le filtre à air de la cabine (ou filtre HEPA, dans le cas de voitures intégrant le mode de défense anti armes biologiques de Tesla), le remplacement du dessiccateur du climatiseur, la rotation et l’alignement des roues et les tests de liquide de frein tous les deux ans, étant donné que les freins hydrauliques sont moins utilisés dans les voitures électriques et que le liquide de frein hygroscopique a tendance à être trop longtemps immobile dans les conduites de frein, risquant de provoquer la rouille. Tesla recommandait une visite annuelle ou aux 20,000 km pour le Model S et X et tous les deux ans 40,000 km pour le Model 3. Maintenant, Tesla dit aux propriétaires que leur Tesla ne nécessite pas d'entretien annuel ni de changements de liquide réguliers, et recommande plutôt un entretien périodique du liquide de frein, des plaquettes, des étriers, des filtres et de la climatisation au besoin. Dans des rapports de fiabilité indépendants, tels que ceux de Consumer Reports, il a été prouvé que les voitures électriques nécessitaient beaucoup moins de réparations de systèmes tels que leurs transmissions, sinon pour assurer une meilleure fiabilité globale et éviter les inconvénients mineurs comme les vibrations et les cliquetis. C'est le genre d’entretien que les mécaniciens indépendants peuvent faire s'ils ont accès aux pièces requises. Il reste à voir si l'élimination des visites de service annuelles améliorera ou diminuera la satisfaction de la clientèle ou les délais aux centres de services. Actuellement au Texas, Tesla n’a plus le droit de vendre ses véhicules dans ses boutiques, la législature a présenté un projet de loi interdisant à la société d’assurer l’entretien de ses voitures dans ses centres de services. Cette loi sera-t-elle adoptée? À suivre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La marque de luxe Cadillac de General Motors lance un nouveau véhicule tous les six mois, y compris ce que le constructeur présente comme un nouveau produit qui fera ses débuts au Salon international de l’auto de New York le mois prochain.
Alors que le chef de la marque, Steve Carlisle reste vague sur le futur du modèle, Cadillac semble vouloir passer de la berline traditionnelle à une gamme en pleine expansion de véhicules utilitaires multi segments comme le modèle XT6, qui a fait ses débuts aux États-Unis au Salon international de l’auto de Detroit en janvier.
Les ventes de véhicules utilitaires de plus en plus recherchés par les consommateurs américains sont essentielles à la renaissance du constructeur automobile. Les camionnettes, les VUS et véhicules multi segments représentent actuellement environ 70% de toutes les ventes de véhicules aux États-Unis et les véhicules multi segments seulement représentent environ 40% du marché. Ils offrent la commodité et la capacité de transport d’un VUS et une douceur de conduite.
À long terme, Cadillac espère surfer sur une autre vague émergente: le passage du moteur à combustion interne à la propulsion électrique. Le premier de ses modèles entièrement électriques, un véhicule multi segment, a été dévoilé au Salon de l’auto de Detroit et devrait être mis en production dès 2022,selon Carlisle. Initialement, la gamme 100% électrique de Cadillac sera produite conjointement avec sa gamme de produits à essence. Il a déclaré que les véhicules électriques, ou BEV, commenceraient à remplacer les modèles conventionnels d’ici quelques années et que ces modèles électriques connaitraient une progression rapide. Cadillac n’est cependant pas le seul constructeur de luxe à vouloir s’électrifier. Il y a bien sûr Tesla , qui a dévoilé son propre multi segment compact électrique la semaine dernière. Jaguar a récemment lancé son propre multi segment électrique , l’I-Pace, et Audi s’apprête à lancer son premier et en prévoit deux BEV supplémentaires dans les prochaines années. Même Porsche a présenté des plans pour trois modèles électriques d’ici 2022, comme toutes les autres marques haut de gamme qui désirent faire leur marque. Le Canadien d’origine Carlisle a reconnu qu’il s’agirait d’un marché de la voiture électrique extrêmement concurrentiel. Tous les véhicules dits électriques, hybrides, rechargeables et BEV représentaient moins de 5% du marché automobile américain combiné, en 2018.
Cadillac n’a pas spécialement bien performé sur son marché domestique ces dernières années. Les ventes aux États-Unis ont atteint un sommet post-récession de 182,543 véhicules en 2013 et ont glissé à 154,702 véhicules l’an dernier. Cependant, chez Cadillac, on considère que la demande était en réalité positive, alors que le marché américain des voitures de luxe enregistrait une baisse de 2,6%.
Le nouveau XT6 n’arrivera sur le marché que plus tard cette année, mais le multi segment XT4, a créé un impact positif: le modèle compact, désormais n ° 1 dans son segment, délogeant le RDX d’Acura. Les nouveaux modèles devraient aider Cadillac à augmenter ses ventes considérablement aux États-Unis cette année. Cadillac travaille également à la mise à jour de ses deux nouveaux multi segments, le XT5 de taille moyenne et l’énorme Escalade, tous deux destinés à être lancés au cours des 12 prochains mois. Alors que la gamme de véhicules utilitaires Cadillac a connu une croissance rapide, elle abandonne les modèles de berlines et de coupés tels que l’ATS compact et la CT6. Cependant, la division de luxe de GM reste très attachée aux berlines, a déclaré Carlisle. Deux nouveaux modèles à quatre portes, le compact CT4 et le plus grand CT5, sont en développement. L’usine de Detroit est l’une des trois usines d’assemblage de GM qui devaient fermer ses portes cette année, mais elle restera ouverte au moins jusqu’en janvier car la division envisage l’option de continuer d’y produire des berlines. La CT6 s’est révélée être un véhicule recherché sur le plus grand marché national de Cadillac : la Chine. Les ventes dans ce pays, ainsi que la demande sur une douzaine d’autres marchés régionaux ont permis à Cadillac d’enregistrer ses meilleurs chiffres de vente depuis 1978, soit 382,184 véhicules. La Chine est l’une des principales raisons pour lesquelles Cadillac pousse de manière si agressive vers l’électrification. Les nouvelles règles du gouvernement sur les véhicules énergétiques ont déjà conduit le pays à devenir le plus grand marché au monde pour les véhicules rechargeables. Et tandis que l’ administration Trump est prête à réduire les normes d’émissions et de consommation d’essence, l’Europe et d’autres marchés clés resserrent leurs normes. En intégrant le monde des véhicules électriques, Cadillac se donne de nouvelles opportunités pour compétitionner dans des secteurs où elle est peu présente, voire inexistante. Dans sa nouvelle stratégie Cadillac mettra l’accent sur la technologie des véhicules autonomes. Son système Super Cruise, qui permet une utilisation prolongée en mains libres sur les autoroutes a été reconnu par l’industrie. Il est actuellement disponible uniquement sur la CT6, mais avec un taux de commercialisation de berlines qui a augmenté d’environ 50% ces derniers mois, le constructeur cherche à l’étendre au reste de sa gamme le plus rapidement possible. Avec de nouveaux produits et de nouvelles technologies, les responsables de Cadillac se disent confiants d’avoir enfin un élan positif. Mais la division qui s’est longtemps identifiée comme étant une référence mondiale devra travailler dur pour respecter ce leitmotiv. CNBC.com
Contribution: André H. Martel
Kia s'associe à Amazon pour vendre des bornes de recharge pour ses véhicules électriques aux États-Unis..
Kia Motors America (KMA), en partenariat avec Amazon Home Services, a mis sur pied un nouveau programme pour ses clients de véhicules rechargeables. Amazon pourra vendre et installer des bornes de recharge pour véhicules électriques à la maison ou au bureau. Cette association fait de Kia, le deuxième constructeur automobile en Amérique après Tesla à offrir le service en ligne d’un réseau de recharge électrique. Le constructeur affirme que le processus d'acquisition et d'installation d'une sborne de recharge sera aussi simple que l'achat de n’importe quel autre produit sur Amazon. Le directeur exécutif de planification automobile et télématique Orth Hedrick, a déclaré à propos de cette nouvelle initiative: «Le chargement à domicile ne pourrait être plus facile. Le fait de pouvoir commander une borne de recharge de niveau 2 et de l'installer via Amazon démystifie et simplifie l'expérience des nouveaux propriétaires de véhicules Kia EV et PHEV. Ce n'est qu'un autre exemple de notre volonté de constamment fournir les meilleurs véhicules et la meilleure expérience client. »
Kia Motors s'emploie activement à améliorer son infrastructure de recharge aux États-Unis en ajoutant de nouvelles voitures électriques à son portefeuille. La société y vend actuellement les modèles Soul EV, Niro EV1, Niro PHEV et Optima PHEV, entre autres. Les clients pourront maintenant se procurer les bornes de recharge recommandées de niveau 2 ou 240 volts sur Amazon, ainsi que toutes les informations sur l’installation de la borne à domicile. On retrouvera également sur le site le coût de l’installation ainsi qu’une liste d’électriciens agréés De plus ces bornes de recharge sont couvertes par la garantie d'Amazon. Les véhicules Kia aux États-Unis bénéficient d'une garantie de 10 ans / 160 000 km qui inclut une assistance routière.
Kia et Amazon ont mis en place un nouveau portail Recharge ma Kia « Charge my Kia » pour la vente des bornes de recharge électriques. Les acheteurs peuvent acheter la station Bosch 40 amp disponible en partenariat avec le fabricant, mais d'autres bornes de recharge comme celles de Chargepoint et de Juicebox seront également disponibles. Auto ndtv.com
Contribution: André H. Martel
Lors de la présentation du Model Y hier soir, Tesla a également dévoilé le design final de la Gigafactory 3 à Shanghai et le PDG Elon Musk a élaboré sur les futures capacités de l’usine.
Au début, cette nouvelle Gigafactory devait seulement produire des cellules de batteries, mais Musk a finalement annoncé que Tesla devrait intégrer la production de cellules de batterie et des véhicules dans la même usine.
Il a finalement annoncé que cette nouvelle Gigafactory à l’instar de la Gigafactory 1 inclurait la production de véhicules électriques allant des cellules de batterie aux véhicules.
Lorsque Tesla a annoncé ses plans pour Gigafactory 3 à Shanghai, on ne prévoyait initialement que la production de cellules de batterie probablement à cause du processus accéléré du constructeur qui visait à mettre l'usine en service afin d'éviter des tarifs d'importation de plus en plus coûteux. Maintenant qu’ils ont eu le temps de bien planifier l’objectif est de tout produire au même endroit. Musk a déclaré lors du lancement de Model Y hier soir: «Les choses vont de plus en plus vite. Ce sera une fois terminé, l’équivalent de notre usine de Fremont combinée à notre Gigafactory du Nevada. Intégrer les deux, a beaucoup plus de sens. " Tesla prévoit une capacité de production de plus de 500,000 voitures par an à Fremont et environ 105 GWh de cellules de batterie quand l’usine aura atteint son plein potentiel de production. Tesla a également publié une image de la Gigafactory 3. Musk a déclaré : «Voici à quoi ressemblera notre usine à la fin de l'année quand elle sera complétée.» Il y a seulement 6 mois, Tesla annoncait la conclusion d'un accord avec le gouvernement de Shanghai pour la construction d'une usine détenue à 100% par l’entreprise. Il y a à peine 4 mois, ils faisaient l’acquisition d’un terrain de 210 acres de terrain en Chine pour y construire cette Gigafactory 3.
Le mois dernier, on nous dévoilait les premiers travaux de la fondation , mais il y a encore un long chemin à parcourir avant de finaliser le projet. Lors de la conférence de presse, Musk a déclaré qu'il était enthousiasmé par l'opportunité de mettre l'usine en production. «Nous sommes ravis de cette progression. Nous avons une excellente équipe en Chine, ce sera important pour la production des versions abordables de nos Model 3 et Y sur le marché de la Chine. » Tesla planifie de mettre en vente les premières voitures produites par Gigafactory 3 en Chine en premier.
electrek
Contribution: André H. Martel
Ce n’est pas tout de développer de nouveaux véhicules électriques (BEV), il faut aussi les vendre. S’étant concentré sur l’acquisition des matières premières pour la fabrication de batteries lithium-ion et après avoir développé des normes de production exceptionnelles dans son usine d’assemblage à Fremont, en Californie, Tesla devrait maintenant se concentrer sur les ventes.
Le plus gros obstacle aux ventes de BEV dans le monde entier a été l'intervention des gouvernements sur les marchés. Les crédits d'impôt aux États-Unis sont basés sur le volume et, les deux plus gros vendeurs de BEV du pays, GM et Tesla, dépassant déjà le seuil des 200,000 unités causant une augmentation des prix. Le gouvernement de la Chine, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au monde, réduirait d'un tiers les subventions en 2019 et les éliminerait complètement en 2020. L'Europe de son côté est éparpillée en matière de subventions. De plus, quand il est question du succès des ventes de BEV en Norvège en raison de fortes subventions gouvernementales, rappelez-vous que la population de la Norvège est inférieure à celle de New York.
Ainsi, si les subventions diminuent en 2019 pour tous les BEV en Chine et pour Tesla et GM aux États-Unis on se serait attendu à une nette progression des ventes au dernier trimestre de 2018 et à une baisse marquée de ventes en 2019. C’est exactement ce qui se passe sur le marché mondial. En règle générale, les consommateurs sont clairvoyants et les acheteurs d’autos ont tendance à être attentifs aux prix. Les analystes de Wall Street commencent à prévoir une forte baisse des livraisons de Tesla au premier trimestre de 2019. Adam Jonas de Morgan Stanley a prédit cette semaine que Tesla ne livrera que 48,000 unités au premier trimestre. Un autre analyste a abaissé son estimation à 74,700. Il semble évident pour ces spécialistes que les livraisons de Tesla, qui s’élevaient à plus de 90,000 unités au quatrième trimestre, pourraient constituer un sommet à court terme. Alors que le crédit d’impôt fédéral américain accordé aux modèles Tesla est sur le point de diminuer de nouveau pour atteindre 1,875 dollars le 1er juillet, la société ne cesse de faire face à des hausses de coûts de production préjudiciables. Suite à la baisse des subventions, Tesla a coupé les prix deux fois en huit semaines, puis les a relevés de 3% cette semaine. L'augmentation la plus récente des prix est une tentative flagrante visant à amener les consommateurs à acheter leur véhicules avant que cette augmentation ne prenne effet le 18 mars permettant d’augmenter ainsi le nombre des livraisons du premier trimestre de 2019. Par contre, si Tesla se retrouvait avec beaucoup de commandes en main, il deviendrait difficile de livrer la marchandise en moins de trois semaines. Serait-il possible qu’une grande partie de la demande du Model 3 se soit réalisée au quatrième trimestre de 2018. En Chine, la baisse des ventes de BEV a été frappante. Les consommateurs chinois se sont clairement précipités pour acheter des BEV au quatrième trimestre, et la progression était tout aussi évidente que pour Tesla aux États-Unis. Les ventes de BEV en Chine ont totalisé 104,577 en novembre mais sont passées à 72,175 en janvier. Le mois de février est un mois de ralentissement des ventes de biens de consommation en Chine en raison du Nouvel An lunaire et des vacances associées à cet évènement. Pour le marché Chinois, dans son ensemble, les ventes totales de véhicules de tourisme à énergies nouvelles y compris les hybrides et les hybrides rechargeables ont atteint 159,751 unités en décembre et en février, ce chiffre est tombé à 50,783 unités. Donc, les ventes de voitures électriques aux États-Unis et en Chine ont considérablement diminué au cours des deux premiers mois de 2019. Il ne semble pas que le Congrès américain planifie de nouvelles subventions. En outre, il faut bien se rendre compte que les réductions de subventions BEV du gouvernement chinois visent à éliminer les acteurs les plus faibles du marché, une tactique similaire à celle utilisée par le même gouvernement pour restructurer son industrie sidérurgique nationale. Alors que les moteurs diesels, qui représentent encore plus du tiers du marché européen, sont sur le point d’être éradiqués, les manufacturiers automobiles se sont tournés vers une nouvelle cible. La part de marché d’environ 75% de Tesla sur le marché américain des véhicules BEV devient une cible attrayante pour des acteurs aussi importants que GM, Ford et VW. Les ventes de la Nissan Leaf, probablement le meilleur produit de sa catégorie, jusqu'à la venue du Model 3 à 35,000 USD ont chuté à des niveaux précaires aux États-Unis. Nissan a vendu 853 Leaf en Amérique en février. On ne peut malheureusement savoir combien de Chevrolet Bolt ont été vendues en février car la société a cessé ses rapports de ventes mensuels. De plus, la Bolt et la Volt ainsi que la Leaf et le Model 3 et S de Tesla sont des berlines classiques. C’est un modèle qui a perdu une grande part de marché au profit des SUV et des véhicules utilitaires multi segments depuis 25 ans. Les gestionnaires de la banque Morgan Stanley estiment que Tesla disposera d’un flux de trésorerie disponible négatif de plus d'un milliard de dollars au premier trimestre qui pourrait mettre les finances de l’entreprise encore à risque. Les autres constructeurs automobiles ne sont toujours pas parvenus à trouver le meilleur compromis pour un consommateur de BEV. Une industrie toujours en développement qui n’a pas encore réussi à solutionner ses incertitudes. Ne faut surtout pas lâcher car l’avenir est définitivement électrique! Forbes Forbes
Contribution: André H. Martel
Talonnée par Tesla, la Nissan Leaf continue de rivaliser pour la vente de voitures électriques sur la planète.
Nissan a annoncé aujourd’hui avoir vendu son 400,000e exemplaire de la Leaf dans le monde entier, au moment où sa version longue portée Leaf Plus est mise en vente en même temps que le nouveau Model 3 de Tesla. On estime que l’autonomie de la Leaf Plus poussée par une batterie de 62 kwh sera d’environ 365 km. Au cours de ses sept années d'existence, le Model S s'est vendu à plus de 260,000 exemplaires dans le monde, alors que le Model X suit de loin avec un peu moins de 90,000 ventes depuis 2015. Bien que la Tesla vende près de deux fois plus de Model 3 par mois que la Leaf dans le monde, la compagnie devra continuer à travailler fort pour qu’un de ses modèles puisse rattraper ces six années de production de Nissan. Bloomberg estime que Tesla a vendu 215,000 Model 3 à ce jour. C’est beaucoup plus difficile pour Nissan aux États-Unis, où Nissan ne vend qu'une fraction des Model 3 par mois. Aux États-Unis, Tesla a vendu 77,000 Model 3 comparativement à 19,455 exemplaires de la Leaf. Même avec la longueur d'avance de la Leaf qui fut mise sur le marché en 2011, Tesla a vendu plus de Model 3 l'année dernière que les 129,000 Leaf vendus par Nissan aux États-Unis depuis la venue de la voiture sur le marché. Quel que soit le vainqueur, il faut reconnaitre que de plus en plus de consommateurs se procurent des véhicules électriques de plus en plus performants en seulement quelques années d’existence et que ces manufacturiers ont fait preuve de vision, de détermination et que l’industrie et les utilisateurs profitent de cette compétitivité. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les efforts visant à supprimer le crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques s'accumulent et l'administration de Trump se joint officiellement à la bataille avec son budget 2020, qui comprend la fin du crédit d'impôt. Cela dit, il est peu probable que le budget soit adopté par le Congrès, qui est maintenant contrôlé par les démocrates.
Au cours de la dernière année, les républicains ont tenté à plusieurs reprises de mettre fin au crédit d’impôt de 7,500 dollars destiné aux manufacturiers de véhicules électriques. Le mois dernier, des sénateurs républicains ont présenté un projet de loi visant à mettre un terme à la seule subvention du gouvernement fédéral destinée à promouvoir les véhicules électriques. Quelques mois auparavant, l’administration Trump avait également menacé de mettre fin au crédit d’impôt sur les voitures électriques et l’officialise maintenant. Selon l’agence Reuters, le budget 2020 éliminerait complètement le crédit d'impôt. En effet, la Maison Blanche a proposé lundi de supprimer le crédit d'impôt d'une valeur maximale de 7,500 dollars sur l'achat de nouveaux véhicules électriques. Cette décision permettrait au gouvernement américain d'économiser 2,5 milliards de dollars sur une décennie. Une coalition dirigée par Tesla, GM, Nissan et d’autres manufacturiers tente de conserver le crédit d’impôt fédéral pour les véhicules électriques leur permettant d’accroître les ventes de véhicules électriques pour les prochaines années. Pour certains manufacturiers comme Tesla et GM, le crédit d’impôt a déjà atteint ou dépassé les normes de 200,000 véhicules du programme et les subventions vont déjà être réduites ou disparaitre, mais de nombreux autres constructeurs ont encore du chemin à faire avant d'atteindre cet objectif. Déjà, les chefs de file considèrent l’approche de 200,000 véhicules comme un désavantage injuste pour les promoteurs de véhicules 100% électriques et la coalition souhaite que les crédits soient basés sur un délai temporel plutôt que sur le nombre de véhicules produits. Les chances de Trump d'obtenir cette modification sont presque nulles, mais cela démontre l’opinion que l'administration a de l’industrie. Est-ce surprenant d’un président qui veut ramener l’industrie du charbon au pays? Il se peut fort bien que le crédit d’impôt pour véhicules électriques ne soit pas le seul moyen d’accélérer la venue de la motorisation énergétique, mais c’est ce que nous avons de mieux à l’heure actuelle et le tuer démontre indubitablement une vision à court terme. Une autre solution consisterait à taxer davantage les voitures à essence pour compenser les coûts pour l'environnement et la santé de la population. Malheureusement, cette approche n’adhère en rien à la vision de l’administration actuelle. Le statu quo est donc la meilleure solution pour les États-Unis jusqu'à ce que la scène politique devienne un peu plus rationnelle. electrek Contribution: André H. Martel ![]()
Maintenant devenu une tradition, l’AVÉQ le Club Tesla Québec et eRacine vous invitent à assister à une soirée de dévoilement en direct du Tesla Model Y diffusé sur grand écran le 14 mars à 23:00.
Depuis le dévoilement du Model 3 le 31 Mars 2016 avec ses 400 000 réservations, plus de 200 000 Model 3 ont été fabriqués et près de 8 000 Model 3 s’ajoutent à chaque semaine. Le Model 3 de 35 000$ US est finalement en vente. Le Model Y, un VUS 100% électrique sera également produit en quantité massive. Ceci, tel que promis, complète la gamme S 3 X Y de Tesla. Combien de réservations y aura-t-il pour la Tesla Model Y ? Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, et Daniel Breton, consultant en électromobilité seront présents pour cette soirée. Ian Pavelko, détenteur de la première réservation de Model 3 au Québec et détenteur du record mondial de 0-60 mph en 3,12s avec sa Tesla Model 3 Performance sera sur place à Los Angeles pour le dévoilement. Accompagné de Trevor Page du Tesla Model 3 Owners Club, ils nous offriront un Facebook Live avant le dévoilement pour que l’on puisse s’imprégner de l’ambiance. Venez partager ce moment historique avec d'autres passionnés, autour d'une bière et des amuses-gueule. Où étiez-vous le 31 mars 2016 lors du dévoilement du Model 3 ? Ne restez pas seul devant votre ordinateur le 14 !!! Afin de mieux planifier la soirée et d’estimer le nombre de convives qui seront présents, veuillez remplir le sondage surveymonkey suivant : https://fr.surveymonkey.com/r/F85RBNQ Source: Bruno Marcoux
Toyota a longtemps affirmé que les hybrides constituaient le meilleur lien entre les véhicules à combustion interne et les véhicules à pile à combustible à hydrogène, alors que la plupart des concurrents ont misé sur les véhicules électriques à batterie.
Un dirigeant de Toyota décrit enfin la logique qui a sous-entendu la décision de l'entreprise en matière de véhicules électriques. Toyota ne vend pas un seul véhicule entièrement électrique aux États-Unis, sa seule implication étant la pile à hydrogène de la Toyota Mirai (futur). Chez Toyota, on a indiqué avoir un projet en collaboration avec Mazda en matière d’électrification, mais que l’on demeure jusqu’à présent engagé dans des voitures hybrides essence/électricité. Pourquoi se limiter à cette production alors que l’on assiste à l'enthousiasme de Tesla et des manufacturiers automobiles pour construire des véhicules électriques? Pourquoi Toyota ne joint-elle toujours pas la concurrence?
Lors du salon de l'auto de Genève en 2019 , Gerald Killmann, vice-président de la recherche et du développement pour l'Europe, nous a expliqué la raison pour laquelle le constructeur n'avait pas adopté les véhicules électriques: la capacité de production de batteries. À l'heure actuelle, Toyota peut produire suffisamment de batteries pour alimenter 28,000 véhicules électriques annuellement, ou pour 1,5 million de voitures hybrides.
Selon Toyota, la vente de 1,5 million de voitures hybrides réduit les émissions de carbone de 33% de plus que la vente de 28,000 véhicules électriques. En d’autres termes, la société produit un impact environnemental plus positif en vendant bien plus de voitures hybrides essence/électricité qu’elle ne le ferait en vendant beaucoup moins de véhicules électriques tout en fournissant à ses clients des véhicules plus pratiques à des prix plus abordables.
Toyota est également l'un des rares constructeurs à utiliser encore la chimie des piles au nickel/métal hydrure (NiMH) dans un grand nombre de ses produits électrifiés, y compris certaines versions de la Prius hybride, bien que la société propose également la technologie lithium-ion dans certaines versions de la Prius et de la Prius Prime hybride rechargeable. Non seulement les piles nickel-métal hydrure sont-elles moins chères que les unités lithium-ion, mais Toyota a découvert que leur susceptibilité à la dégradation liée à la mémoire, essentiellement dues aux décharges et aux recharges partielles, par rapport au drainage et au remplissage complets de la batterie était moindre que prévu initialement en comparaison aux batteries lithium-ion. La preuve selon Toyota, étant le nombre de taxis hybrides Toyota et Ford utilisant toujours leurs batteries d'origine avec plus de six chiffres sur leur compteur.
Killmann n’a pas fourni de détails concernant ces calculs et on peut difficilement affirmer si cette logique a été créée pour expliquer les offres inexistantes de Toyota concernant les VÉ ou si cela a été planifié depuis toujours dans le cadre d’une approche pragmatique qui risque de nuire à long terme à la réduction des émissions de carbone causés par les véhicules neufs. Même si Toyota ne vend pas de véhicules tout électriques, cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas en vendre ou manque de moyens pour les produire. On prend simplement les précautions habituelles. Toyota considère toujours la technologie de la pile à combustible à hydrogène comme le véritable avenir de la mobilité, et les véhicules hybrides constituent clairement un pont important vers cet avenir. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Plus vous rechargerez rapidement, plus vous pourrez sortir rapidement de la station de recharge et revenir sur l’autoroute.
Et ce temps de recharge est sur le point de devenir plus rapide, plus similaire à un arrêt à la station-service. Le Superchargeur V3 de Tesla, tel qu’annoncé hier, recharge le Model 3 pour une distance pouvant atteindre 1 600 km en une heure ou peut vous faire gagner jusqu'à 120 km d'autonomie en cinq minutes. Tesla a ouvert mercredi son premier site de recharge public beta V3 à Fremont, en Californie. Il comprend du matériel entièrement nouveau, y compris des batteries connectées au réseau, qui agissent comme un tampon pour stabiliser les charges électriques. Le caisson de distribution électrique de 1 mégawatt permettra un taux de recharge pouvant atteindre 250 kW par véhicule. L’énergie produite des stations ne sera plus partagée entre les véhicules, ce qui ralentissait la vitesse de recharge, mais chaque voiture aura sa propre alimentation électrique dédiée. L'alimentation est fournie à la voiture via une nouvelle conception de câble refroidi par liquide qui, selon Tesla, est plus légère et plus flexible que le câble actuel refroidi à l’air. Dans le cadre de ce lancement, Tesla ajoutera une mise à jour logicielle pour les véhicules qui inclut le préchauffage de la batterie, un mode de chauffage intelligent qui gardera la batterie à la température optimale pour réduire les temps de recharge par temps froid.
Tesla affirme qu'en moyenne, la suralimentation V3 réduira de moitié le temps de recharger soit d’environ 15 minutes. Cela signifie moins de congestion et d’attente dans les stations Superchargeurs, où de longues files peuvent parfois se former les week-ends de vacances.
Les vitesses de recharge plus élevées seront disponibles pour plus de propriétaires ce printemps à mesure que de nouvelles bornes de recharge seront connectés. Bien que ce projet touche initialement le Model 3 uniquement, la société augmentera progressivement au cours des mois à venir, les vitesses de recharge des modèles S et X. Tesla inaugurera le mois prochain le premier site V3 non bêta. De nouveaux sites nord-américains seront installés ce printemps et cet été. En Europe et dans la région Asie-Pacifique ce sera dès l’automne. La société a annoncé que des milliers de nouveaux Superchargeurs seraient mis en ligne en 2019; On ne stipule pas que tous seront des Superchargeurs V3, mais ce serait surprenant que Tesla n’intègre pas la version la plus récente.
Tesla confirme avoir 12 000 Superchargeurs en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, et que 99% de la population américaine est couverte par le réseau de recharge. De plus on croit pouvoir bientôt utiliser le potentiel des 145 kW déjà installés dans beaucoup de leurs Superchargeurs V2.
La suralimentation V3 n’est pas aussi rapide que le croyait, Elon Musk, mais ce sera le système encore le plus rapide jusqu’à l’arrivée de la Porsche Taycan 2020, et actuellement, le réseau recharge près de 200,000 berlines Model 3 aux États-Unis, ce qui permet déjà aux conducteurs de se déplacer très rapidement, en prévision des vacances estivales qui avancent à grand pas. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Que sera l'avenir de l'industrie automobile?
Camila Domonoske de NPR a récemment rencontré des experts de l’industrie pour obtenir leurs commentaires. Il s'avère que l'industrie automobile pourrait bientôt subir un changement de paradigme important, la transition des voitures à essence aux véhicules électriques. Le passage à l'électricité ne serait pas simplement un objectif écologique ni une réalité qui aiderait à lutter contre le changement climatique, c'est devenu une réalité économique, selon les analystes du secteur. "L'électrification, vous ne pouvez plus l'arrêter, elle est à nos portes", a déclaré Elmer Kades, directeur général de la société de conseil AlixPartners. "Nous connaissons des taux de croissance fantastiques, jusqu'à 50 et 60% au niveau mondial." Après tout, selon Tom Murphy, rédacteur en chef chez Wards Auto, qui s’est donné comme mission d’évaluer les meilleurs moteurs au monde, les véhicules électriques sont simplement amusants à conduire, grâce à leurs performances et à leur accélération instantanée, Ils sont agréables, ils sont silencieux et ils ont beaucoup de caractère."
Selon le chroniqueur automobile Dan Neil du Wall Street Journal, les véhicules électriques "sont des machines tellement supérieures aux machines qu'ils remplacent", que les consommateurs pourraient choisir de mettre fin à leur véhicules à essence bien avant la fin de leur vie utile. Un peu comme les téléviseurs à écran plasma qui n’ont n'a pas vu la fin de leur vie utile alors qu'ils ont été remplacés par les écrans LCD beaucoup moins chers, mais tellement plus performants.
Ci-dessus: Croissance projetée des modèles de voitures sans essence (Crédit: Thomas Wilburn, NPR ; Source: Wards Intelligence et LMC Automotive)
Néanmoins, le calendrier de la transition vers les voitures électriques continue d’être un sujet de discorde parmi les analystes. Felipe Munoz, analyste mondial chez JATO, prédit que l’on vendra plus de véhicules électriques que de véhicules classiques d'ici 2030. Bill Visnic, directeur de la rédaction à la Society of Automotive Engineers, est moins optimiste. Il prédit que les moteurs à combustion sont là pour rester encore un certain temps.
Mary Nichols, qui dirige le California Air Resources Board, reconnait que les moteurs à combustion interne ne vont pas bientôt disparaitre. "Nous ne pouvons pas toutes les transformer en jardinières ou en sculptures", dit-elle. "Donc, je pense que nous allons devoir leur fournir le nécessaire pour continuer à exister encore un certain temps." En fin de compte, il s’agit de savoir lesquelles des voitures électriques pourront concurrencer efficacement les prix des véhicules à combustion interne. On croit qu'à compter du milieu de la prochaine décennie, il sera possible de faire l’acquisition et d’opérer un VÉ au même prix ou meilleur marché qu’un véhicule à combustion interne."
Ci-dessus: le Model 3 de Tesla a dominé le marché mondial du BEV l'année dernière, dépassant de 50% son concurrent le plus proche (graphique: Bloomberg ; source: Jato Dynamics).
Tesla ne s’assoit pas sur ses lauriers. La société pourrait tirer ses marrons du jeu avec son Model 3 de base à 35,000 USD, le lancement prochain de son Model Y, et le dévoilement de son nouveau pick - up. David Reichmuth, ingénieur en chef à l'Union of Concerned Scientists, déclare: "Nous allons dans la bonne direction avec les voitures électriques, mais la question demeure : à quelle vitesse y arriverons-nous? Et en fonction des changements climatiques qui semblent s’accélérer, nous devrons activer le processus. "
EVANNEX
Contribution: André H. Martel
En plus de l'annonce la semaine dernière de la venue du Model 3 de base, Tesla a également annoncé une réduction générale des prix, y compris pour ses Model S et X.
En plus d'introduire de nouveaux véhicules Model S et X fin janvier, alors que les prix des voitures de luxe avaient baissé de 1,000 USD, Tesla a encore réduit leurs prix de 6,000 USD la semaine dernière.
Le Model S de base, offrant une autonomie de 435 km, se vend maintenant pour 80,200 USD, en baisse de 6,200 USD comparativement au mois dernier.
Le Model S longue distance avec une autonomie de 540 km est passé de 94,200 USD à 84,200 USD. De son côté, le prix du Model Performance, qui passe de 0 à 100 km/h en 3,0 secondes et qui offre une autonomie de 505 km, a diminué de 13,000 USD, passant de 113,200 USD à 100,200 USD livraison incluse. Suite aux modifications apportées en janvier, Tesla a également transformé le mode Ludicrous, qui offre une accélération de 0 à 100 km/h en 2,4 secondes, en une option autonome. L’option se vend maintenant pour 15,000 USD, en baisse de 5,000 USD. Le Model X à courte portée a de plus été éliminé. Le Model X longue portée de base se vend maintenant à 89,200 USD, en baisse de 8,000 USD par rapport à auparavant. Poussé par la même batterie que le Model S longue distance il offre une autonomie de 475 km. Le Model X Performance se vend maintenant 105,200 USD, en baisse de 13,000 USD. Le mode Ludicrous coûte le même prix que sur le Model S. Le pilote automatique, qui ajoute un régulateur de vitesse adaptatif et un contrôle actif des voies routières, coûte 3, 000 USD de plus pour les deux modèles et Tesla a réintroduit l'option de paiement anticipé pour le mode de conduite autonome, qui ne devrait pas être réactivé avant la fin de l'année. Un investissement additionnel de 5,000 USD qui nécessitera évidemment le système de pilote automatique. La société a réduit ses prix pour stimuler la demande après la réduction en janvier de son crédit d’impôt fédéral applicable aux véhicules électriques. Il est prévu que ce taux diminue à nouveau en juillet et soit éliminé dès 2020. Tesla a été le premier constructeur américain à atteindre son plafond de crédit d'impôt pour véhicules électriques en juillet dernier après avoir vendu 200,000 voitures électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le pick-up Tesla, un projet en devenir qui demeure toujours nébuleux sur lequel le PDG de Tesla n’a toujours pas statué.
L’évolution de Tesla est toujours surprenante. Le Model 3 semble vouloir bientôt atteindre son rythme de production et de livraison, connaissant le PDG on est curieux de voir la suite. Hier soir lors d’une entrevue avec des analystes financiers certains détails furent assez révélateurs. Outre l'annonce de la construction du crossover de taille moyenne le Model Y à l’usine Gigafactory 1, il a aussi été question du camion Tesla, une camionnette 100% électrique dotée d'un style polarisant, mais offrant beaucoup de potentiel.
Même sans avoir vu sa version finale, nous savons déjà un certain nombre de choses sur ce pick-up tout électrique. Elon Musk, a tweeté ou en a parlé à de nombreuses reprises et a toujours dit que c’était le véhicule qui le passionnait le plus, dans la mesure où ce véhicule pourrait potentiellement remplacer de nombreuses camionnettes énergivores, conformément à la mission de son entreprise, qui est d’assurer la durabilité du transport.
En version haut de gamme, il devrait offrir une autonomie qui se situerait entre 645 et 800 km, voire davantage. Le véhicule sera muni d’une traction intégrale avec un moteur sur chaque essieu. Musk a également mentionné que la suspension s'ajusterait de manière dynamique en fonction de sa charge. Un camion propulsé par des moteurs électriques devrait avoir beaucoup de pouvoir. Bien que nous ayons peu de détails, Musk a déjà tweeté qu'il pourrait remorquer 130,000 kg. En ce qui concerne le look, on a eu droit à plusieurs versions potentielles au cours des deux dernières années. Musk a déclaré que le design pourrait être difficile à concevoir et qu'il pourrait ne pas trouver beaucoup d'acheteurs pour sa version originale et qu'il devrait peut-être créer une seconde version plus accessible. Bien qu'il soit difficile de savoir à quel point il est sérieux à ce sujet, cela pourrait être un projet coûteux. À suivre Ce qui est certain, ce nouveau véhicule aura déjà de la concurrence. Rivian a récemment révélé le lancement de son R1T et des constructeurs traditionnels comme Ford et Chevrolet semblent être prêts à électrifier leurs camions. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Tesla annonce enfin la très attendue Model 3 «de base» à 35 000$ US ! Sortez le champagne ! Les livraisons commenceront le mois prochain aux États-Unis. Ça devrait pas être long pour le Canada…
On parle de 47 600 CAD
Livraison 2 à 4 semaines Autonomie 354km Incluant le toit vitré !! Plus de détails ici : teslamodel3.space/topic/4-standard-range-disponible-tout-savoir/?fbclid=IwAR3SFlHVyzJET-plvJGj8Vl9XxJ5fq_mm87o45Avtb11DcM1_PiVNZQpq18
Le Polestar pourrait s'avérer être l'alternative au Model 3 de Tesla, avec des prix, une autonomie, des performances et même un processus d’acquisition comparable au constructeur automobile californien.
Avant le salon de l'auto de Genève, Volvo a dévoilé son premier modèle entièrement électrique et son premier modèle de série, le Polestar 2. Décrit comme un fastback haut de gamme à cinq portes, le Polestar 2 pourrait compétitionner le Model Y. Il s’agit d’une copie légèrement plus sophistiquée du Concept 40.2 de Volvo, datant de mai 2016. Il repose sur une plateforme compacte modulaire (CMA2) utilisée pour les voitures et les multi segments de la série 40, y compris la XC40, partagée avec la société mère chinoise Geely. Avec deux moteurs électriques produisant une puissance combinée de 408 chevaux (300 kW) il peut atteindre 100 km / h en moins de cinq secondes. Polestar cible une autonomie de 445 km.
Le bloc-batterie de 78 kwh qui comporte 27 modules est intégré dans le plancher, assurant la rigidité du châssis et protège la cabine des bruits de la route.
Le Polestar 2 est doté d’un grand écran tactile, qui ressemble à l’interface de Volvo. L’écran de 11 pouces diffère de celui de Volvo et semble absorber encore plus d’opérations normalement gérés par des touches sur le tableau de bord ou le volant dans les autres véhicules. Le système d'info divertissement est le premier au monde à être alimenté par Android, avec une commande vocale et des services intégrés Google, notamment Google Assistant, Google Maps et Google Play Store. Comme la Tesla Model 3, la voiture utilise votre téléphone comme clé, mais Polestar ajoute des utilitaires via les services de prise en charge de son application. Le Polestar 2 est destiné à ceux qui aiment conduire. Il offre un sous-ensemble Performance Pack, composé d'amortisseurs Öhlins, de freins Brembo et de roues forgées de 20 pouces, cependant on ne mentionne aucune alternative au pilote automatique de Tesla ou à d'autres systèmes d'assistance au conducteur. Les garnitures dorées des ceintures de sécurité, des étriers de frein et des obturateurs de soupape dénotent une certaine singularité. La plupart des versions du Polestar 2 seront équipées de nouveaux phares à DEL Pixel avec éclairage de proximité. Les voitures destinées aux États-Unis et au Canada auront des DEL standard. L'intérieur du Polestar 2 sera livré dans un environnement qualifié de végétalien, que Maximilian Missoni, responsable du design, décrit comme des textiles progressifs qui séduiront le public avant-gardiste qui fera l’acquisition de la Polestar 2.» Aux États-Unis, le prix de lancement du Polestar serait d’environ 63 000 $ USD pour un véhicule qui devrait être éligible pour le crédit d'impôt fédéral total de 7,500 $. Par la suite le prix de base sera compris entre 43,000 et 45,000 USD. Le véhicule pourrait aussi être offert dans le cadre d’un service d’abonnement, mais il faudra attendre pour avoir plus de détails à ce sujet. Obtenir une Polestar sera similaire au processus d’achat de Tesla. Polestar sera exploité en tant que marque distincte de Volvo, avec des salles d’exposition autonomes appelées Espaces Polestar, le processus de commande se fera uniquement en ligne, comme Tesla, et le processus sera centré sur une expérience client différente utilisant le réseau de distribution, de service et de logistique existant de Volvo, mais incluant cependant une approche axée sur le concept de la conciergerie.
Le Polestar sera construit en Chine à partir de 2020 et proposé en Chine, aux États-Unis, au Canada, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède et au Royaume-Uni. Il s’agit d’un des deux véhicules entièrement électriques de Volvo qui sera disponible aux États-Unis au cours des deux prochaines années. Après le Polestar 2, suivra la version tout électrique du XC40.
Green car Reports
Contribution: André H. Martel
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