Dans ce qui semble être un mouvement pour alimenter la demande en cette période de retour à la normale à la suite de la quarantaine causée par la COVID 19, Tesla a réduit le prix de presque tous ses modèles de plusieurs milliers de dollars à compter d’hier soir.
Le prix du Model 3 de Tesla a été réduit de 2000 USD, tandis que le prix du Model X et du Model S a été réduit de 5000 USD.
Selon le site de commande de Tesla, le prix du Model 3 Standard Plus sera de 39 190 USD. Le Model 3 à longue autonomie coûte maintenant 48 190 USD, alors que le Model haute performance coûte maintenant 56 190 USD. Cela comprend les frais de transport et de documentation d’une valeur de 1 200 USD. Le coût du Model S d’entrée est maintenant de 76 190 USD, toujours selon le site de commande de Tesla, tandis que le Model X se vend maintenant à 81 190 USD. En revanche, la liste des options des Model S et X n'inclut plus un des gros avantages qui était l' utilisation illimitée du réseau Supercharger. Green Car Reports a contacté Tesla pour savoir s'il est question d'un changement de prix temporaire ou ferme, et si ces rabais étaient une réponse à l’affaiblissement de la demande. Bien que les prix Tesla soient restés relativement stables ces derniers mois, le constructeur californien a testé le marché à quelques reprises en annonçant de fréquents changements de prix en 2019.
Tesla Model X 2020
l que mentionné ce matin sur le site The Verge, Tesla a annoncé via un message officiel sur le réseau social de micro-blogging Weibo que cette correction correspondait à des réductions de prix en Chine sur les Model S et X, qui sont importés de Californie.
Le prix a récemment été abaissé sur le Model 3 afin de bénéficier de subventions et permettre de conserver le momentum acquis plus tôt dans l'année, lorsqu'il avait sécurisé en mars 30% des parts du marché chinois des véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
La pandémie de coronavirus qui a frappé les États-Unis à la mi-mars et le ralentissement économique qui a suivi ont probablement affecté les décisions d'achat de véhicules pour des millions de ménages américains.
Quels types de véhicules se procureront-ils à l’avenir? Si l’on tient compte de tous les problèmes inhérents à la situation actuelle, les futures tendances pour les véhicules verts pourraient suivre des voies très différentes à l'issue de cette crise.
En résumé: le prix de l’essence a atteint son niveau le plus bas. L'administration Trump continue de contester le droit de la Californie à appliquer ses propres règles d'émissions et à favoriser les véhicules électriques. L'EPA a récemment publié sa nouvelle règlementation pour les exigences d'émissions et d'économie de carburant qui pourraient remodeler la flotte de véhicules américaine au milieu de la décennie. Alors que les résultats des ventes du deuxième trimestre seront lamentables dans l'ensemble de l'industrie, les résultats des ventes de mai des constructeurs automobiles pourraient non seulement donner un aperçu de la reprise des ventes, mais aussi du choix des acheteurs de véhicules dans un proche avenir, quand viendra le temps de se procurer un nouveau véhicule.
Toyota RAV4 hybride 2019
Toyota fait partie des constructeurs automobiles qui publient des rapports mensuels, et par rapport au même mois l’an dernier, les ventes de Toyota ont diminué de 36,9%. Au cours du premier trimestre, Toyota avait indiqué que les ventes totales d'hybrides étaient en hausse de 80,5% par rapport aux niveaux de l'année précédente, principalement en raison de l'ajout du RAV4 hybride et de la Corolla hybride.
Les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes pour l'ensemble du marché automobile chuter d'environ 50% en avril, par rapport aux niveaux d'avril 2019. Certains concessionnaires ont commencé à rouvrir leurs salles de montre en avril, mais le mois de mai sera le premier mois à refléter la nouvelle réalité en cette période difficile où l'économie se remet en marche mais ou la prudence est toujours de mise. Aux États-Unis, la Californie est de loin le plus gros marché pour les véhicules tout électriques et rechargeables, et cela pourrait très bien être le test décisif qui permettra de déterminer vers quels modèles iront les ventes de voitures vertes pour le reste de l'année.
Ventes de véhicules électriques - California Auto Outlook, 2/2020
Selon les données de la California New Car Dealers Association publiées en février, les tendances des voitures vertes ont changé de direction en 2019 à bien des égards. Les ventes des hybrides rechargeables ont brutalement baissé, après avoir gagné des parts de marché depuis 2015 probablement à cause de l’arrêt de production de la Chevy Volt. Les véhicules hybrides non rechargeables ont brusquement pris leur envol, après avoir perdu des parts de marché depuis 2013. La croissance de la part de marché que les véhicules tout électriques avaient connue au cours des dernières années s'est quelque peu atténuée.
En Europe, les voitures électriques connaissent une forte croissance. Selon les données de l'Observatoire européen des carburants alternatifs, incluant les ventes du premier trimestre, les voitures tout électriques et les véhicules hybrides rechargeables ont atteint cette année de nouveaux sommets jusqu'à présent. Les analystes de LMC Automotive ont confirmé qu'en avril, les ventes de véhicules tout électriques étaient en baisse de 19% par rapport à la même période en 2019, contre une baisse de 29% pour l'ensemble du marché mondial des véhicules. Mais on confirme une forte tendance en Europe: jusqu'à présent cette année, les ventes globales ont chuté de 36%, tandis que les ventes de VÉ ont augmenté d'environ le même pourcentage.
Observatoire européen des carburants alternatifs - part de marché incluant 2020 YTD
Une partie de cette croissance peut être attribuée à des incitatifs qui favorisent les véhicules électriques comme c’est le cas en Allemagne. La semaine dernière, la Commission européenne a envisagé mettre sur pied un plan de relance de 22 milliards d’Euros qui favoriserait davantage l’acquisition de véhicules électriques et de tous véhicules qui émettent sous les niveaux de carbones acceptables. En même temps, pour l'instant, il ne se passe rien aux États-Unis, mais on pourrait cependant envisager un programme qui ressemble à une version reconstituée de Cash for Clunkers, mais rien n'a encore été officiellement proposé et on ne prévoit pas que de telles propositions soient mises à l’avant de sitôt.
Cette année en Europe, la croissance pourrait également être liée à la façon dont les consommateurs achèteront leurs nouvelles voitures. Normalement, les Européens les magasinent et les commandent à l'avance. Cependant, la semaine dernière, Volkswagen a dévoilé son nouveau mode de commande qui sera géré à partir de son site Web, copié sur le site de Tesla, pour la vente de ses futurs modèles ID électriques en Europe. L’entreprise espère que les consommateurs adhèreront à cette nouvelle approche; cependant, on ne sait pas si VW utilisera la même stratégie aux États-Unis.
Tesla Model Y
Le début de la pandémie de coronavirus en mars a interrompu les ventes d'automobiles aux États-Unis à l'exception de quelques véhicules, comme le Model Y. La semaine dernière, JD Power a noté que les promotions des constructeurs automobiles avaient diminué au cours du mois dernier. Est-ce une indication que la demande augmente à nouveau ou plutôt que les constructeurs automobiles ont atteint l'équilibre entre l'offre et la demande, nous le saurons d’ici quelques semaines.
Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La Californie veut plus de véhicules électriques pour Uber et Lyft, et pourrait avoir un plan pour y arriver.
Pour la plupart des chauffeurs d’Uber et de Lyft c’est leur source de revenu principale ou secondaire. La demande pour ces services a diminué ces derniers temps en raison de la pandémie actuelle et cette situation leur fait beaucoup mal.
Malgré cette pandémie, la Californie estime que le moment est venu pour Uber et Lyft de faire leur part sur le plan environnemental. L'État prévoit légiférer une transition progressive vers les véhicules électriques pour les sociétés de transport. Lors d'un atelier public organisé la semaine dernière via une conférence téléphonique, le California Air Resources Board (CARB) a dévoilé la nouvelle procédure. Le gros problème avec Uber & Lyft Empreinte carbone Il a été estimé que les réseaux de transport tels qu’Uber & Lyft contribuent à environ 1% des émissions de gaz à effet de serre de la Californie. Ce taux était en augmentation constante jusqu’à la quarantaine causée par la COVID 19. L'État avait également évalué que le transport en général contribuait à la moitié des émissions de gaz à effet de serre de l'État, alors que 70% de ces émissions proviennent de véhicules légers.
L'État a publié des données en 2019: 39% des trajets en voiture de ces transporteurs roulent à vide. Ce terme fait référence au millage parcouru par le chauffeur se dirigeant vers ou revenant d’un voyage. Cela crée 50% plus d'émissions de gaz à effet de serre que le trajet moyen en voiture. Si un consommateur utilise son propre véhicule il se rendra au bureau le matin et reviendra en fin de journée, alors que le chauffeur d’Uber ou de Lyft doit aller le chercher, le conduire à destination et revenir pour reprendre un nouveau client, plutôt que de ne faire qu’un aller-retour. Il est donc évident que les chauffeurs d’Uber et de Lyft ajoutent des kilomètres inutiles.
Ces véhicules tournent également beaucoup au ralenti. Entre les voyages, les conducteurs s’installent souvent dans leur voiture vérifient leur téléphone ou leurs applications en attendant un autre client, avec le moteur qui tourne et la climatisation qui souffle de l’air frais. Pire encore, dans certains cas, le conducteur roule en cercles en attendant un autre ramassage. Le trafic supplémentaire créé par les conducteurs Uber et Lyft signifie également plus d’embouteillages avec toutes les émissions supplémentaires qui en découlent. L'idée n'est pas nouvelle
L'idée de faire en sorte qu'Uber et Lyft n'utilisent que des véhicules électriques est récente. En 2019, Los Angeles avait déjà laissé savoir qu’elle pourrait l'exiger. C’est une initiative du maire de la ville, Eric Garcetti, qui a déclaré au Financial Times que l'exigence de passer aux VÉ avait été envisagée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la ville. «Nous avons le pouvoir de règlementer le covoiturage. Nous pouvons exiger, et nous envisageons sérieusement de rendre obligatoire à l’avenir le passage à des véhicules électriques. »
Défis financiers / d'équité Cette nouvelle obligation pourrait devenir un énorme inconvénient pour ceux qui ne conduisent pas de véhicules électriques alors qu’ils risqueront de perdre une source de revenus ou de se trouver dans l’obligation d'acheter un véhicule électrique s’ils peuvent se le permettre. La bonne nouvelle est que Tesla a de plus en plus d’impact sur le marché des véhicules électriques nous permettant de faire l’acquisition de véhicules électriques avec beaucoup plus d'autonomie à un coût beaucoup moindre qu'il y a quelques années. Cela rend l’accès à un VÉ plus facile pour le travailleur américain moyen. En outre, l'État pourrait créer des incitatifs qui permettraient aux chauffeurs d’Uber et de Lyft de passer à des véhicules électriques. Cela aiderait ceux qui pourraient avoir besoin d'un coup de pouce supplémentaire pour acheter un véhicule électrique.
Green Car Reports a indiqué que le règlement sera axé sur le kilométrage parcouru par les véhicules électriques (eVMT)*.
«Dans le cadre de deux stratégies préliminaires, le CARB ferait passer le pourcentage d'eVMT* d'environ 5% en 2023 à 32% ou 51% en 2030 et des émissions de 250 grammes parcouru par passager par mille aujourd'hui à entre 38,4 et 68,6 grammes en 2030 . Dans l'ensemble, ces stratégies pourraient porter à 400 000 le nombre de véhicules à émissions zéro activement utilisés pour le transport en commun d'ici 2030. » Les hybrides rechargeables sont exclus de ce programme car il n'y a pas de moyen facile de confirmer que les kilomètres parcourus pour Uber ou Lyft sont alimentés par électricité. (eVMT Project) * Le projet de comportement de recharge et de voyage du véhicule électrique rerchargeable avancé fournit une plateforme pour surveiller la façon dont les nouveaux véhicules électriques rechargeables sont utilisés au jour le jour et de mois en mois dans le contexte des déplacements des ménages. En plaçant des enregistreurs de données chez les ménages participants pendant une période d'un an. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
EHang Holdings Limited a conclu un partenariat stratégique avec LN Holdings, une société qui opère une plate-forme touristique, afin de commercialiser ses véhicules aériens autonomes (VAA) en intégrant les solutions Urban Air Mobility (UAM) dans les activités hôtelières de ce dernier.
Cette collaboration élargira non seulement l’utilisation des VAA, mais élargira également les partenariats dans l'écosystème existant. L'une des initiatives de cette collaboration, permettra l'introduction des services EHang 216 AAV au nouveau LN Garden Hotel alors que ce dernier deviendra le premier hôtel au monde à offrir de tels services à sa clientèle. Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les avions électriques 2020-2030 .
Le partenariat entre EHang et LN Holdings débutera par un programme pilote au LN Garden Hotel à Nansha, dans la zone côtière de Guangzhou, par la construction du premier hôtel offrant l’UAM au monde. Le programme encouragera l'intégration innovante des visites aériennes, du transport des voyageurs, de la logistique aérienne, des spectacles de lumière aériens et des expositions intelligentes. Il encouragera également la nouvelle expérience du tourisme aérien et explorera d'autres possibilités commerciales des VAA EHang. Cette collaboration intersectorielle vise à donner l'exemple d'un fonctionnement intégré des solutions de mobilité aérienne dans l'industrie du tourisme, tout en contribuant à faire de Guangzhou la première ville intelligente chinoise qui appliquera l’écosystème UAM.
Hu Huazhi, fondateur, et président-directeur général d'EHang, a déclaré: "Nous sommes ravis d'établir un partenariat stratégique et à long terme avec LN Holdings. Aider à faire de Guangzhou une ville pilote mondiale de la mobilité aérienne est une étape importante pour nous, et favorise la commercialisation de l'écosystème UAM. Les clients du LN Garden Hotel découvriront nos services VAA intelligents à guichet unique, incluant des visites aériennes, des transports aériens pratiques et autonomes et des spectacles de lumière aériens de haute technologie. "
Liang Lingfeng, directeur général du groupe LN et président de LN Holdings, a déclaré: «Nous couvrons de nombreux aspects de l'industrie du tourisme, incluant les voyages, les hôtels de marque, les centres de conventions, les centres d’expositions et de nombreuses attractions touristiques. En tirant parti de la capacité financière de notre actionnaire majoritaire, qui nous a permis d'intégrer ces ressources dans le secteur de la consommation, la coopération avec EHang nous permettra de générer de nombreux nouveaux produits et services supplémentaires. Nous pourrons dorénavant répondre aux demandes des clients que ce soit pour des vacances dans les airs et sur la terre en combinant la technologie intelligente avec notre expérience touristique. Finalement, nous intègrerons de nouveaux produits et services dans différents secteurs, dans différentes catégories d'entreprises et dans plusieurs régions du pays. " De plus, à titre de pionnier de l'industrie mondiale de l'UAM, EHang a conclu un accord stratégique avec le gouvernement de Guangzhou en août 2019 pour développer une première ville pilote UAM au monde. À l'avenir, les touristes visitant Guangzhou pourront non seulement visiter de monuments tels que la tour de Canton, la route de Pékin et la rivière des Perles, mais ils pourront également monter dans un "taxi aérien" le VAA pour profiter du paysage de la ville de Guangzhou du haut des airs. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Ont été réelus
Ont été élus et se joindront à l'équipe : Félicitation aux quatre candidats élus. Ils apporteront tous, une solide expertise à l'AVÉQ Un merci à tous les autres candidats qui, nous l'espérons, pourront tout de même continuer à nous supporter et à chapeauter des dossiers spéciaux. Et un merci tout particulier à Jean Gariépy et Daniel Breton, administrateurs sortants, à qui nous souhaitons la meilleure des chances dans leurs nouveaux projets. Finalement, GROS merci à Léo Viger-Bernard pour l'animation de l'AGA en mode virtuel ! L'équipe de l'AVÉQ.
Alors que les villes cherchent à réduire la pollution atmosphérique, de plus en plus d’administrations municipales équipent leurs forces de police de voitures électriques. Le Kona Electric d’Hyundai s'avère être un choix populaire, du moins en Europe.
Les forces de police en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni utilisent actuellement des voitures de patrouille Kona Electric, a déclaré Hyundai dans un communiqué de presse plus tôt ce mois-ci. Les Ioniq équipées d’une pile à combustible à hydrogène Nexo sont également utilisées par la police en Europe, a déclaré le constructeur automobile.
L'année dernière, le canton suisse de Saint-Gall a ajouté des voitures de police Kona Electric à sa flotte. Le multi segment était le seul véhicule électrique qui répondait aux exigences du canton en termes de puissance, d'autonomie et de coût, a déclaré Hyundai. Toujours selon Hyundai le Kona Electric est également utilisé par la police de Valence, en Espagne. Au Royaume-Uni, le service de police de Sussex et la police du Nord du Pays de Galles ont au moins un Kona Electric dans leurs flottes, tandis que la police du Hampshire en a commandé neuf, pour livraison le mois prochain. De plus, trois forces de police néerlandaises, à Amsterdam, dans l'est des Pays-Bas et dans le centre des Pays-Bas, testent en ce moment des Kona Electric pour la police. Les officiers de police néerlandais ont trouvé que le Kona Electric était une excellente voiture de surveillance, car les suspects ne peuvent pas l'entendre venir. Les voitures sont certainement plus silencieuses que les berlines Opel Astra diesel qui ont été le choix de la plupart des forces de police européennes au cours de la dernière décennie.
Voitures de police électriques Hyundai Kona en Suisse
La police de Bolzano, en Italie, utilise une flotte de multi segments Nexo pour patrouiller la Brenner Autostrada, et a également utilisé le précédent Hyundai ix35 (vendu aux États-Unis sous le nom de Tucson Fuel Cell) comme véhicules de patrouille.
Les voitures de police Nexo sont également utilisées au Royaume-Uni et en Allemagne, tandis que deux services de police espagnols utilisent des berlines Ioniq électriques, selon Hyundai. Aux États-Unis, les voitures de police électriques ne sont toujours pas priorisées, mais la ville de Hyattsville au Maryland, une banlieue de Washington, DC, a ajouté un Chevrolet Bolt EV à sa flotte en 2018, tandis que Seattle a acquis une flotte de Nissan Leaf pour son service de circulation en 2015. Le service de police de Los Angeles a acheté 100 berlines BMW i3 , mais à la suite d’un fiasco de sa gestion de la flotte, la plupart d'entre elles ont fini par accumuler de la poussière dans les garages. Peu de services de police sont passés à des voitures de patrouille autoroutières électriques capables de poursuites à grande vitesse, bien que l'État australien de Victoria soit une exception. L’état utilise une Tesla Model X depuis 2019 comme voiture de patrouille routière. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Taïga Motors, un fabricant québécois de véhicules récréatifs électriques, a mérité un symbole internationalement reconnu concernant la qualité de ses produits et de son savoir-faire: le prix d’excellence Red Dot.
Plus tôt cette semaine, la société a annoncé qu'elle avait remporté le Red Dot Award: Product Design 2020 pour l’Orca, une motomarine de type jet-ski, qui a été dévoilée en septembre dernier.
«Les lauréats du Red Dot Award ont prouvé qu'ils ont créé d'excellents produits dignes de remporter un prix. Les produits ont conquis le jury non seulement par leur esthétique, mais aussi grâce à leur fonctionnalité incomparable », a déclaré, dans un communiqué de presse, Peter Zec, fondateur et PDG de Red Dot. «grâce à leurs concepts, les lauréats établissent de nouvelles normes dans leur domaine.» Des milliers de produits sont considérés Plus de 6 500 produits venant d’entreprises de 60 pays différents ont été évalués pour déterminer le gagnant du prix Red Dot. Les Red Dot Awards sont décernés depuis 1955 dans trois catégories: la conception du produit, ainsi que le produit fini et le mode de communication.
La motomarine toute électrique : Le Orca de Taïga
«Je ne pouvais pas être plus fier de l'équipe derrière Orca et je remercie Red Dot d'avoir reconnu les grands efforts qui ont été consacrés à une approche nouvelle et unique différente des concepts traditionnels des motomarines», a déclaré le directeur général de la Taïga, Samuel Bruneau.
Conçu pour usage personnel, l'Orca a été développé pour limiter l'impact environnemental que les véhicules de loisirs aquatiques ont souvent. Comme Electric Autonomy l'a indiqué après l'introduction du véhicule en 2019, Taïga voulait rencontrer les attentes et augmenter davantage l'intérêt des acheteurs pour un environnement propre, techniquement avancé et avoir un impact positif sur le marché mondial des sports motorisés de plus de 10 milliards de dollars américains». Véhicule zéro émission, l'Orca est équipé de nombreuses fonctionnalités différentes, notamment une coque et un pont supérieur en fibre de carbone, un siège flottant, un GPS intégré et une connexion Wi-Fi. Il fonctionne également sur une batterie lithium-ion avec une tension standard de 400 volts et peut être rechargé sur des bornes de recharge pour automobiles, atteignant 80% d’autonomie en 20 minutes. Taïga n'a pas encore annoncé de date à laquelle elle commencera à expédier ses Orca, mais les plans prévoient que les premières unités de production quitteront la chaîne de montage cette année. Le 22 juin, la compagnie Taïga aura une autre raison de célébrer; l'Orca fera partie de l'exposition Design on Stage au Red Dot Design Museum à Essen et d'une exposition virtuelle en ligne. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Alors que l’on peaufine les plans de relance économique, le moment est venu d'entamer la transition vers une économie propre et prospère.
Nous avons connu une baisse du prix du pétrole ce mois-ci due à la crainte de manquer d’espace de stockage au milieu de la pandémie actuelle. Bien que largement rapporté par les médias, ce plongeon ne dura qu’un moment et ne fut qu’une brève distraction. Les prix sont maintenant de retour au-dessus de zéro, mais les contrats à terme devraient subsister à des niveaux sans précédent.
Ce qui est important à retenir de cette chute de valeur exceptionnelle, c'est que la crise du COVID-19 a placé le secteur des combustibles fossiles dans un état si précaire qu'elle pourrait accélérer l’apogée des combustibles fossiles. C’est l'occasion de planifier une transition canadienne vers une économie verte dans le cadre de la reprise. La crise du charbon nous a clairement démontré que les technologies propres peuvent avantageusement remplir le vide. Avant la pandémie, la croissance de la demande de combustibles fossiles était de 1%. En outre, le prix du pétrole et du gaz avaient chuté de 5% sur le marché boursier américain, contre 15% il y a dix ans. Les sociétés pétrolières et gazières ont sous-performé sur le Dow Jones depuis environ cinq ans. Les spécialistes estiment que la demande des produits pétroliers devrait atteindre son apogée en 2023 et les investisseurs s’inquiètent de plus en plus. La situation critique du charbon nous a démontré que suite à la baisse de la demande, les alternatives de technologies propres ont pris la relève. Conséquemment, l’industrie du charbon n’était plus rentable et donc n’était plus en mesure d’opérer. En plus des coûts d'extraction et de production élevés pour les carburants non conventionnels, des prix bas et une offre excédentaire dans le secteur du pétrole et du gaz minaient déjà l’industrie bien avant COVID-19. De plus, alors que les carburants conventionnels opèrent à coûts fixes, les prix des technologies propres continuent de baisser. Ces conditions de marché déjà précaires ont été exacerbées par la récente décision de l'Arabie saoudite d'éliminer la concurrence des producteurs de pétrole non conventionnels en inondant le marché du carburant à bas coût. La COVID-19 combinée à ces facteurs a créé une tempête parfaite dans l'industrie pétrolière et gazière, offrant l’opportunité de faire la transition verte grâce à des plans de relance économique. Pour 80% de la population mondiale qui dépend des combustibles fossiles importés, il n'y a aucun incitatif à revenir à d'anciens paradigmes. En effet, il est préférable de produire ses besoins énergétiques localement et, le cas échéant, de développer des technologies propres et de les exporter vers des marchés extérieurs. Cela ouvre la voie à la création de nouveaux emplois, par opposition à la sortie de ressources financières vers des régions restreintes du globe où les combustibles fossiles sont extraits et produits. Le moment ne pourrait être mieux choisi pour mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et investir dans des technologies canadiennes propres. COVID-19 et politique des pipelines Au cœur de la pandémie de COVID-19, le 31 mars 2020, le gouvernement albertain de Jason Kenney a annoncé qu'il investirait 1,1 milliard de dollars américains en capitaux pour l'achèvement du pipeline Keystone XL. Cela s'ajoutait à une garantie de prêt de 4,2 milliards de dollars américains accordée par le gouvernement de l'Alberta au propriétaire de Keystone, TC Energy. La réponse du géant pétrolier à l'annonce de l'aide de l'Alberta a été immédiate. Il est entendu que TC Energy devrait racheter les actions du gouvernement de l'Alberta et refinancer la dette une fois que le pipeline sera mis en service. À cause de la difficulté de financement, TC Energy avait connu des retards dans l'obtention des permis et, avant l'éclosion de COVID-19, la compagnie a dû faire face à de nombreuses protestations publiques. Le financement par effet de levier de l'Alberta a conduit TC Energy à émettre des obligations de 2 milliards de dollars le 1er avril 2020, issues par la Banque de Montréal, la Banque Royale du Canada, la Banque Scotia et la TD, la CIBC avec la Banque Nationale comme cogestionnaires, incluant le groupe BlackRock en tant que détenteur d'obligations. Le lendemain, Citibank et JPMorgan Chase ont confirmé avoir émis une obligation de 1,25 milliard de dollars américains pour permettre à TC Energy de rembourser sa dette et financer les investissements à long terme, en collaboration avec les méga banques japonaises MUFG, Mizuho et SMBC. Liberty Mutual a complété le montage en émettant une obligation de 15,6 milliards de dollars pour assurer les risques de construction. Pourtant, l'enthousiasme pour Keystone XL pourrait être de courte durée, puisque le projet de gazoduc a connu un autre revers judiciaire le 11 mai dernier. Ce jour-là un juge de district fédéral américain a confirmé une décision qui a annulé le permis de la compagnie Nationwide 12 qui avait autorisé les travaux de dragage dans toutes les voies navigables américaines. Cela signifie également que de nombreux autres projets pétroliers et gaziers américains pourraient être retardés dans l'attente d'autres examens environnementaux. Le gouvernement Trudeau a également annoncé le 31 mars dernier que, malgré la pandémie, la construction du pipeline Trans Mountain pour livrer le pétrole des sables bitumineux à la côte du Pacifique se poursuivrait comme prévu. Se pourrait-il que la pandémie soit le moment idéal pour entreprendre la construction de ces deux pipelines de sables bitumineux alors que les manifestants sont en quarantaine? Le déclin de l'ère des combustibles fossiles Pour répondre aux questions sur les perspectives futures du secteur des sables bitumineux, il faut examiner les effets combinés de trois facteurs : la production de pétrole de schiste aux États-Unis qui entraine une surabondance mondiale de pétrole; l'accord de gestion de la crise pétrolière entre l'Arabie Saoudite, la Russie et les États-Unis; et l'effondrement économique provoqué par la pandémie et la baisse consécutive de la demande de pétrole. Le récent accord conclu entre l'Arabie saoudite, la Russie et les États-Unis pour limiter la production à 10 millions de barils par jour offre une marge de manœuvre pour des ajustements progressifs dans la façon dont la production sera réduite. Néanmoins, l'accord aura peu d'impact sur le bas prix du pétrole car même une production réduite signifie toujours une production élevée si on inclut les autres producteurs. Par conséquent, les sources non conventionnelles telles que les sables bitumineux, le gaz de schiste et le pétrole offshore deviendront des dommages collatéraux. Au début de mai, le pétrole lourd de Western Canadian Select, le plus gros flux de brut lourd du Canada, se négociait à 21,33 $ US le baril. À ce prix, la production de sables bitumineux est négative pour les flux de trésorerie. Face à la détermination de l'Arabie saoudite de maintenir les prix du pétrole à un niveau bas, ainsi qu'à l'avènement de COVID-19, la réaction du premier ministre Kenney a été le déni et la persévérance, déclarant que la production de sables bitumineux était un service essentiel . Bien avant l'arrivée de la pandémie et l'inondation des marchés mondiaux de pétrole bon marché par l'Arabie saoudite, les secteurs du pétrole et du gaz, et l'industrie des sables bitumineux en particulier, étaient déjà en grande difficulté. En 2019, les cinq plus grandes sociétés pétrolières et gazières cotées en bourse ont versé 71,2 milliards de dollars américains en dividendes et rachats d'actions, tandis que les bénéfices en espèces s'élevaient à 61 milliards de dollars américains. ExxonMobil a distribué 9,9 milliards de dollars de plus aux actionnaires que ses revenus, et pour Shell, c'était 7,4 milliards de dollars de plus. Cela contraste avec 2018, lorsque les cinq grands avaient 17 milliards de dollars de liquidités de plus que ceux distribués aux actionnaires. Mais en regardant la dernière décennie dans son ensemble, l'image n'a pas été aussi brillante depuis un certain temps. De 2010 à 2019, les cinq grands ont dépensé 556 milliards de dollars américains en rachats d'actions et en dividendes avec un flux de trésorerie cumulé de 340 milliards de dollars américains, soit un manque à gagner de 216 milliards de dollars américains. La différence a été compensée par l'emprunt et la vente d'actifs. Aujourd'hui, la vente d'actifs par les sociétés pétrolières et gazières pour obtenir du nouveau financement auprès des institutions financières semble finalement avoir atteint sa limite. BP et ExxonMobil éprouvent des difficultés à obtenir du financement. ExxonMobil prévoyait se défaire de 15 milliards de dollars d'actifs en 2020, mais cela n'a pas aidé ses perspectives de financement. D'ici 2025, environ 200 milliards de dollars de dettes pétrolières et gazières viendront à échéance. Pour l'industrie, le pire reste à venir: le pic pétrolier est prévu pour la décennie 2020, le dernier coup fatal à l'industrie pétrolière mondiale. Ce pic est inévitable, car le passage massif aux véhicules électriques n'est prévu que dans quelques années et le transport routier représente un pourcentage important de la consommation de pétrole. La transition vers les véhicules électriques est basée sur des faits concrets, qui ont conduit à une législation en Chine et dans l'Union européenne, représentant respectivement le plus grand et le troisième plus grand marché de véhicules au monde. Presque tous les constructeurs automobiles mondiaux doivent se conformer à cette nouvelle réalité et n’auront que quelques années pour effectuer cette transformation colossale. Sans ces législations sur les véhicules un changement aussi rapide ne serait pas possible, car il faudra des années aux constructeurs automobiles pour récupérer leurs investissements. Cela contrastera certainement avec une marge bénéficiaire de 15 000 $ US ou plus sur certains gros VUS aux États-Unis. La parité des prix d'achat pour les modèles de véhicules électriques et traditionnels équipés de manière comparable sera atteinte vers 2022 , ce qui rendra le coût de possession des véhicules électriques plus intéressants, car leurs coûts d'énergie et d'entretien sont inférieurs. Le secteur des combustibles fossiles est en réduction, de plus, un rapport de Wood MacKenzie a conclu que la COVID-19 fait en sorte que 210 milliards de dollars d'investissements prévus dans le pétrole et le gaz sont désormais menacés et que probablement, 110 milliards de dollars de ces investissements seront presque certainement reportés. Les investissements engagés pourraient atteindre un minimum de 22 milliards de dollars américains. À cause de la pandémie, les principales multinationales pétrolières et gazières auraient perdu en moyenne 45% de leur valeur depuis le début de 2020. L'offre de pétrole dépasse la demande à un rythme historique. Le pétrole est stocké dans les navires en raison d'un manque d'espace de stockage. Le 20 avril 2020, un jour avant le début des contrats à terme de mai 2020, le prix du pétrole est tombé en dessous de zéro, car la principale plaque tournante du pétrole brut, située à Cushing, en Oklahoma, prévoyait atteindre sa pleine capacité dans les quatre semaines suivantes. La diminution de production du pétrole était alors envisagée. Avec le récent accord visant à réduire la production à 10 millions de barils par jour, il sera possible de stocker 15 millions de barils par jour. Avant l'épidémie de COVID-19, 4,4 milliards de barils du pétrole étaient déjà stocké. La Russie a une capacité de stockage et de raffinage limitée. Avec l'effondrement du marché européen, et le fait que la Chine prévoit que ses réserves de pétrole seront au maximum le mois prochain, la Russie pourrait bientôt se retrouver avec un surplus de réserves de brut. Quant au pétrole de schiste américain, c'est la fin. Les banques américaines se préparent à saisir les actifs des compagnies pétrolières spécialistes du schiste. Collectivement, ces sociétés ont plus de dettes que de revenus, estimés à 250 milliards de dollars américains au cours des deux dernières années. Par conséquent, les chances de survie de ces entreprises ont considérablement chuté et, dans de nombreux cas, sont inexistantes. Pour certaines institutions financières, saisir des actifs de ces institutions est préférable plutôt que de les mettre en faillite, l'idée étant que les banques peuvent conserver les actifs jusqu'à ce que les prix du pétrole augmentent. La situation n'est pas très différente pour le pétrole offshore. Selon un article de « The Conversation », la vente de contrats de location de pétrole et de gaz du gouvernement américain pour le golfe du Mexique en mars 2020 a connu la réponse la plus faible en quatre ans. On se demande si les projets d'exploration pétrolière Husky et ExxonMobil sur les Grands Bancs de Terre-Neuve se réaliseront un jour? Une fois que la crise du COVID-19 sera derrière nous, il est très peu probable que les choses reviennent à la normale. Grâce aux législations en Chine et dans l'UE, il y aura de nombreux véhicules électriques à des prix compétitifs disponibles sur les marchés mondiaux. Le télétravail qui risque de devenir la norme aura un impact énorme sur la demande de pétrole liée aux banlieusards. Les énergies renouvelables étant moins chères pour les deux tiers du monde et ayant représenté près des trois quarts de la capacité de production électrique nouvellement installée dans le monde en 2019, les possibilités d'investissement pour les installations de GNL et de gaz naturel avec un cycle de vie de 40 ans sont exceptionnelles. La diminution croissante de la demande dans les secteurs des combustibles fossiles offre au Canada l'occasion d'investir dans une économie verte qui connait une diminution de coût de production de plus en plus attrayante. Cela peut être réalisé tout en diversifiant simultanément les ressources de base et en participant à la croissance des marchés verts mondiaux. Malheureusement, les deux annonces du 31 mars concernant les pipelines par l'Alberta et l’implication du gouvernement fédéral suggèrent que le plan de relance du Canada pourrait être un retour aux vieilles habitudes qui favoriseront les éléphants blancs. Les projets LNG Canada et Coastal GasLink en Colombie-Britannique et la proposition GNL Québec (LNG) semblent également condamnés. Non seulement le marché du gaz naturel est-il miné par les énergies renouvelables, mais il est prévu d'augmenter l'approvisionnement de ce combustible fossile en provenance d'Australie, de Russie et d'Égypte. Néanmoins, Exportation et Développement Canada fournira un prêt pouvant aller jusqu'à un $ 500 M pour le Gaslink côtier, dont la construction est en cours. Pour l'instant, le GNL Québec demeure un projet. En Norvège, 100% des revenus pétroliers et des redevances sont versés à son fonds souverain de 1 milliard de dollars américains, le Government Pension Fund Global, qui avait été créé pour assurer le futur du pays pour l'après-pétrole. Le fonds norvégien génère des rendements positifs même avec une politique d'investissement dans une économie sobre en carbone. En revanche, l'Alberta a gaspillé son fonds souverain qui a été utilisé pour des projets partisans. Un exemple notable est la création du Centre canadien de l'énergie appartenant à l'État de l'Alberta, doté d'un budget annuel de 30 millions de dollars pour promouvoir les secteurs des combustibles fossiles de l'Alberta et invalider les allégations de campagnes nationales et étrangères contre l'industrie pétrolière et gazière canadienne. Les sables bitumineux étaient en difficulté avant COVID-19 En 2017, lors d'une conférence de l'industrie de l'énergie à Houston, le Premier ministre Trudeau a déclaré: «Aucun pays ne trouverait 173 milliards de barils de pétrole dans le sol sans l’extraire.» Pourtant, les signes d’effondrement du secteur des sables bitumineux sont présents depuis longtemps. La liste comprend les coûts d'extraction élevés, plus élevés que les dépenses moyennes de transport par pipeline ( en raison de la viscosité élevée du bitume et la nécessité de le mélanger avec un condensat), qualité de l' huile inférieure à la moyenne qui est riche en carbone, raffinage spécialisé coût élevé des outils qui n'existaient pas au Canada et une teneur élevée en soufre. Depuis 2015, ExxonMobil , Shell , ConocoPhillips et Marathon Oil Corporation, Total SA et Devon Energy Corp. , Equinor , Koch Oil Sands Holdings , Cenovus et MEG Energy ont réduit ou totalement retiré leurs investissements dans les sables bitumineux. BP et Chevron envisagent également de se retirer du secteur des sables bitumineux. De plus, en février 2020, Teck Resources a aussi décidé de retirer sa proposition de projet Frontier pour le plus grand projet de sables bitumineux jamais réalisé en Alberta. L'annonce en décembre dernier d'un plan de sauvetage fédéral de 1,6 milliard de dollars (composé principalement de prêts) pour le secteur de l'énergie de l'Alberta n'a pas modifié la situation économique. Pas plus que les réductions, en 2019, d'impôt et de redevance du gouvernement de l'Alberta. En avril, le Premier ministre Trudeau a annoncé l'allocation de 1,7 milliard de dollars pour nettoyer les puits orphelins et abandonnés en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan dans le cadre des secours d'urgence COVID-19. Il s'agit d'une évolution positive, mais le problème est que ce fonds d'urgence ne fait pas face au plus grand défi de nettoyage de l'Alberta: les bassins de résidus des sables bitumineux. Il n'y a pas de solution connue pour les bassins de résidus, donc, le volume continue de croître. En 2019, une estimation du nettoyage de ces étangs s'élevait à 130 milliards de dollars. Il s’agit probablement d’une sous-estimation. Les projets de sables bitumineux ont une durée de vie de 40 ans, ce qui rend presque impossible une évaluation précise des coûts en termes de dollars d'aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, en 2018, seulement 1,6 milliard de dollars avaient été perçus par le gouvernement de l'Alberta à titre de dépôts de garantie pour la gestion des bassins de résidus. Selon les plans actuels, il est peu probable que les efforts combinés des gouvernements fédéral et albertain soient suffisants pour éponger la facture. Économie verte, diversification de l'Alberta et solutions abondent Les solutions pour une migration vers une économie verte sont bien connues et les objectifs de l'Accord de Paris peuvent être atteints avec les technologies propres existantes. Si le Canada peut proposer un plan de survie économique à la COVID-19 d'ici quelques semaines, il peut également tracer rapidement un plan de relance vers une économie verte. Il n'y a jamais eu de moment plus opportun ou socialement plus acceptable pour investir dans une transition économique. C'est l'un des pires cauchemars du premier ministre Jason Kenney; il a qualifié la transition verte de «chimérique» et a qualifié le Green New Deal de fantaisiste. Dommage qu'il ne considère pas la pause mondiale due à la COVID-19 et la guerre des prix du pétrole menée par l'Arabie saoudite comme une opportunité de diversifier l'économie de l'Alberta. L'Alberta pourrait saisir l'occasion d'accueillir l’équivalent canadien du National Renewable Energy Laboratory américain, bâti sur un campus de 327 acres au Colorado. Cette institution compte actuellement 2 685 employés représentant 70 pays et collabore avec une longue liste d'autres installations de recherche. Les partenariats avec le secteur privé, la recherche et les organisations à but non lucratif, ainsi que d'autres institutions gouvernementales, sont au cœur du mandat du Laboratoire national des énergies renouvelables. Les activités de recherche comprennent l'intégration des technologies propres, la fabrication de pointe, la bioénergie, le stockage d'énergie, le transport, essentiellement l'éventail complet des composants d'une économie verte. Même Shell a établi un précédent pour soutenir les start-ups de technologies propres en collaboration avec NREL. Shell, qui dépense 2 milliards de dollars par an pour des acquisitions d'entreprises de technologies propres, dont de nombreuses start-ups, s'est engagée dans un partenariat avec NREL en 2018 pour établir le Shell GameChanger Accelerator. L'objectif est de fournir un incubateur qui a pour objectif de fournir aux start-ups de technologies propres la puissance financière nécessaire pour sortir ces technologies des laboratoires et les mettre en production et sur le marché. La liste des possibilités que l'Alberta, et même le Canada, peut développer pour innover est longue, car le Canada a énormément de rattrapage à faire. Nous pouvons faire un bond en avant et créer des avantages concurrentiels en sélectionnant et en adaptant les initiatives des leaders de la transition verte tels que la Chine, l'UE, la Californie et d'autres États américains progressistes et d'autres juridictions innovantes. Des initiatives législatives et politiques pourraient remplacer les subventions aux combustibles fossiles pour amener l'Alberta et la Saskatchewan à travailler avec d'autres provinces pour développer des programmes canadiens de technologies propres. Ce serait le projet d'édification de la nation optimal, tout en s'attaquant à l'aliénation contre les provinces de l’ouest et en favorisant un projet pancanadien. En cette crise mondiale, les gouvernements provinciaux et fédéral ont une rare occasion de réinitialiser l’ensemble de l’économie. Nous espérons qu'ils choisiront d'appuyer sur le bouton qui favorisera une économie verte. Une analyse de : Will Dubitsky Ricochet Media
Contribution: André H. Martel
En ce moment, on fait un énorme effort pour intégrer les incitatifs pour les voitures électriques dans les plans de redémarrage dans le monde et principalement en Europe, ce qui pourrait accélérer la relance.
Aux États-Unis, les démocrates ont essayé d'inclure des incitatifs pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables dans les plans de relance économique, mais ils n'ont pas eu beaucoup de succès.
Des efforts similaires en Europe semblent plus susceptibles de se réaliser. L'Union européenne envisage d’offrir une aide financière aux constructeurs automobiles et de mettre en place un plan de relance qui stimulerait les ventes de véhicules électriques, en laissant de côté les véhicules diesel et à essence. L'initiative prendrait plusieurs formes, dont une éventuelle exonération de la TVA sur les voitures électriques à l'échelle de l'UE. Le plan reflète les commentaires antérieurs de Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie et des Finances, lorsqu'il parlait d'aider les constructeurs automobiles aux prises avec la pandémie: Bruno Lemaire avait déclaré: «Nous sommes prêts à soutenir la demande de véhicules, mais ce soutien se concentrera sur les véhicules propres qui émettent moins de CO2, en particulier les véhicules électriques.» La France avait déjà des incitatifs pour encourager la vente de véhicules électriques et le responsable du gouvernement n'a pas précisé quelles nouvelles mesures pourraient être mises en place. L'Union européenne s'est également fixé des objectifs de réduction des émissions visant la vente de véhicules neufs. Les constructeurs automobiles doivent produire et vendre proportionnellement plus de voitures électriques afin de se conformer aux normes gouvernementales dans les cas contraire, ils sont passibles d'amendes. Cependant, certains constructeurs automobiles ont reconnu ne pouvoir livrer suffisamment de véhicules électriques pour se conformer aux nouvelles exigences de l'UE. Dans ce contexte, Fiat-Chrysler a conclu un accord avec Tesla pour mutualiser leurs ventes en Europe afin que Fiat puisse répondre aux nouvelles normes. Il est à souhaiter que tous les intervenants puissent s’entendre et que le reste du monde suivra cet exemple. Aux États-Unis, on semble pousser dans l'autre direction alors que l’on a décidé de privilégier un plan de relance pour sauver l'industrie pétrolière. Electrek
Contribution: André H. Martel
Espace Polestar
La nouvelle entité de Volvo Polestar ouvrira ses premières boutiques de détail aux États-Unis plus tard cette année à New York, Los Angeles et San Francisco, a déclaré le constructeur automobile dans un communiqué de presse lundi dernier.
Ces salles d'exposition, dont l'ouverture est prévue pour le second semestre de 2020, seront exploitées en partenariat avec des revendeurs locaux. New York et Los Angeles auront chacun une salle d'exposition, tandis que San Francisco en aura deux.
Au cours du premier semestre 2021, Polestar prévoit s'étendre à Boston, à Denver, au Texas, en Floride et à Washington DC. On pourra cependant acheter ces voitures dans les 50 États, a déclaré Polestar. Le constructeur automobile s'appuiera sur les ventes en ligne pour atteindre les clients dans les États où il n'y aura pas de salles de montre. Dans ces salles de montre, surnommées Polestar Spaces, des spécialistes répondront aux questions des clients et superviseront des essais, mais ne seront pas commissionnés, contrairement au personnel des boutiques Tesla. Polestar offrira également la livraison à domicile, avec la possibilité de ramasser une voiture pour assurer l'entretien, bien que cette option ne soit disponible que pour les clients vivant à moins de 250 km d'un espace Polestar. Le constructeur automobile a cependant déclaré qu'il était à la recherche de solutions pour les clients vivant à des distances supérieures. Dès le départ, Polestar avait prévu combiner l'expérience de vente au détail de type Tesla, à une expérience de conciergerie et de service qui tire parti du réseau de concessionnaires Volvo existant. Cependant, les Polestar ne seront pas vendus chez les concessionnaires Volvo.
Polestar a probablement tiré des leçons de la stratégie Tesla, qui avait initialement été empruntée à Apple. En travaillant avec les concessionnaires existants, Polestar sera en mesure d'éviter la répétition des batailles qu’a dû affronter Tesla avec les groupes de pression qui représentent les concessionnaires.
La première voiture à être vendue dans les Polestar Spaces sera la Polestar 2 tout électrique, qui devrait être disponible dès cet été. Avec un prix de base de 59 900 USD et son format de berline, la Polestar 2 sera potentiellement le plus gros rival du Model 3 de Tesla. Aux États-Unis, la Polestar 2 fournira 408 chevaux et 487 livres-pied de couple, avec une transmission intégrale à deux moteurs et une batterie de 78 kilowattheures. Polestar n'a pas encore confirmé de détails concernant l'autonomie, mais a cependant dévoilé que la voiture pourra remorquer jusqu'à 3300 livres, lorsqu'elle sera correctement équipée. Le développement de la Polestar 2 est étroitement lié au prochain multi segment électrique Volvo XC40 Recharge, qui pourrait être produit en plus grande quantité que la Polestar. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'organe directeur du sport automobile britannique Motorsport UK a publié des règlements techniques et de sécurité pour permettre aux voitures électriques de participer pour la première fois aux compétitions nationales.
réflexionLes directives décrivent comment intégrer les véhicules électrifiés, y compris les hybrides et les tout électriques.
L'organisme veut permettre l'utilisation de véhicules électriques dans les compétitions, les sprints, les ascensions et les autotests . Mais le PDG de Motorsport UK, Hugh Chambers, a souligné que l'introduction des VE ne signifiait pas "la fin du sport automobile à propulsion conventionnelle". La directive publiée comprend également des conseils pour les organisateurs d'évènements, y compris la formation des scrutateurs et des commissaires de piste. L'objectif est de créer des catégories électriques dédiées en utilisant ces nouvelles directives comme base, en déterminant à laquelle des différentes disciplines du sport automobile cela conviendrait. Chambers a ajouté: "L'innovation est un domaine crucial si nous voulons offrir un avenir durable au sport automobile, et les véhicules électrifiés sont clairement au cœur de notre réflexion.
« Nous travaillons sur ce cadre depuis de nombreux mois et c'est un domaine très excitant pour notre sport ».
"Nous avons travaillé parallèlement aux efforts de développement du karting électrifié et nous espérons pouvoir déjà bénéficier d’une alimentation énergétique hybride ou toute électrique à tous les niveaux du sport automobile. "Le développement de véhicules hybrides a été à l'honneur dans le sport automobile traditionnel comme la F1 depuis un certain temps, mais cette nouvelle règlementation permettra aux véhicules non modifiés de disputer des compétions au niveau local dans les clubs automobiles à travers le pays. C'est donc une étape incroyablement importante qui devrait permettre à l'ensemble de la communauté d'adopter l'énergie hybride et toute électrique. " Certaines catégories de courses motorisées britanniques ont déjà commencé à prendre les premières mesures vers l'introduction de l'énergie hybride. Le British Touring Car Championship a nommé Cosworth pour développer un système d'alimentation hybride qui pourrait être utilisé à partir de 2022, tandis que la British Formula 4 a débuté des tests pour évaluer l'opportunité d'introduire un moteur hybride dans un prochain avenir. Autosport
Contribution: André H. Martel
Un chauffeur utilise un téléphone intelligent devant les taxis électriques BYD Co. E6 alors qu'ils se rechargent dans une station de charge à Taiyuan, province du Shanxi, en Chine, le mardi 13 septembre 2016., Bloomberg
Les véhicules électriques sont conçus pour accélérer ou pour freiner. Le marché des véhicules électriques répond sensiblement à la même dynamique.
Selon les prévisions publiées aujourd'hui par BloombergNEF, le principal service de recherche de Bloomberg LP sur la transition énergétique, le bouleversement économique causé par la pandémie devrait donner un coup de pouce aux véhicules électriques en Chine, en Europe et dans les pays qui se sont engagés à développer les VÉ par le biais de stimulants financiers et de dépenses d'infrastructures. Aux États-Unis, cependant, les ventes de véhicules électriques ralentiront considérablement au cours des prochains mois, car le soutien politique diminue et les constructeurs automobiles à court de liquidités se retournent vers leurs produits les plus rentables, à savoir les pickup traditionnels et les VUS.
"L'adoption des véhicules électriques risque de ne pas trop souffrir de la situation et va probablement continuer à augmenter ce qui est tout à fait remarquable", a déclaré Colin McKerracher, responsable des transports avancés de la BNEF, auteur principal des prévisions à long terme, qui évalue le marché d'ici à 2040. "Mais ce taux d'adoption risque d’être très différent d'un pays à l'autre. » Aux États-Unis, les ventes de véhicules électriques diminueront à seulement 1,7% du marché des véhicules privés en 2021. Pour la même période, ce segment atteindra 8,1% de toutes les ventes en Chine, qui représente la plus grande part des ventes mondiales de véhicules électriques, et 5% du marché en Europe, indique le rapport de la BNEF. Les véhicules à essence représenteront toujours la majorité des ventes mondiales d'automobiles pour les années à venir, mais le marché a déjà atteint un sommet, selon la BNEF. Dans le monde entier, nous n'achèterons plus jamais autant de voitures et de camions à combustion qu'en 2017. Par exemple, Volvo espère que ses ventes de véhicules électriques représentent 50% de son marché d'ici cinq ans. De plus, selon le PDG Hakan Samuelsson, il semble que la pandémie ait cristallisé ces aspirations. "Je pense qu'il serait naïf de croire qu'après seulement quelques mois, tout reviendra à la normale et je ne crois pas que nos clients reviendront chez nos concessionnaires pour acheter des voitures à combustion", a déclaré Samuelsson lors d'une conférence virtuelle le 14 mai dernier. "Ils demanderont plutôt plus de voitures électriques, et cette tendance devrait rapidement s’accélérer. » De son côté, General Motors, veut toujours mettre sur le marché deux nouveaux modèles électriques, le GMC Hummer et la Cadillac Lyriq. Ses ingénieurs font pour le moment du télétravail. Pourtant, le calendrier de la division des VÉ est inchangé, selon Ken Morris, vice-président de GM pour les véhicules électriques et autonomes. Lors d'une conférence téléphonique le 12 mai dernier Morris a déclaré : "Nous n'avons pas perdu le tempo". Si la pandémie n'a pas permis de mettre sur le marché la quantité de nouveaux véhicules électriques attendus par les consommateurs, elle a également affecté les décisions concernant le nombre de ces véhicules qui seront fabriqués et où ils seront vendus. Les prévisions de la BNEF sont loin d'être optimistes. BNEF anticipe une deuxième vague de victimes de Covid-19 et ne s'attend pas à une reprise des ventes mondiales d'automobiles avant cinq ans, prévoyant même une diminution du nombre de kilomètres parcourus jusqu'en 2023. Pourtant, la BNEF prévoit que les véhicules électriques résisteront mieux à ce ralentissement que les voitures et les pickup traditionnels. À l'échelle mondiale, les prévisions sont que 1 voiture sur 10 vendue sera électrique d'ici 2025, soit 8,5 millions de véhicules. Cependant, seulement 13% de ces véhicules seront vendus aux États-Unis, le deuxième plus grand marché automobile au monde. Les crédits d'impôt du gouvernement fédéral pouvant atteindre 7 500 $ sur les VÉ expirent rapidement, car les manufacturiers dépassent leurs seuils alloués de vente. Pendant ce temps, l'administration Trump fait pression pour revenir sur les mandats d'émissions de l’administration précédente et défie les États qui essaient de faire respecter leurs propres mandats. L'Europe et la Chine, quant à elles, pourraient accroître leurs ventes de véhicules électriques alors qu'elles investissent pour stimuler leurs économies affectées par les coronavirus. Les stations de recharge publiques, en particulier, pourraient bénéficier d'un coup de pouce, selon la BNEF, d'autant plus que les preuves démontrent de plus en plus que le nombre de victimes de coronavirus est étroitement lié à la qualité de l'air. "Les gouvernements qui sont concernés par cette crise mondiale vont mettre en place des stimuli pour soutenir cette croissance", a déclaré McKerracher. Il est convaincu que l’Europe profitera de l’occasion pour s’impliquer à fond dans cette direction. BNN Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Des bornes de recharge rapides DC de la compagnie Electrify America à Gulfport, au Mississippi
Selon un nouveau rapport Les États-Unis traînent actuellement derrière l'Europe concernant les infrastructures de recharge des voitures électriques, mais pourraient rattraper leur retard plus tard dans la décennie.
La firme de recherche Wood Mackenzie a publié lundi dernier ses conclusions prévoyant l’installation dans les principaux marchés américains de 30 millions de nouvelles bornes de recharge d'ici 2030, résultat du passage d’un marché orchestré par des politiques gouvernementales de subventions à un marché axé sur la profitabilité, a indiqué la firme.
Toujours selon le rapport, l'Europe atteindra ce point en premier, mais les États-Unis rattraperont leur retard dans la seconde moitié de la décennie grâce à des politiques étatiques et peut-être même fédérales, ainsi qu'aux programmes d'infrastructure soutenus par les services publics. Aux États-Unis, les services publics tentent de s'impliquer davantage dans les infrastructures de recharge, mais sont entravés par certaines règlementations, selon Wood Mackenzie. La Chine restera le chef de file des infrastructures de recharge jusqu'en 2030 grâce à un solide soutien du gouvernement, a également prédit la firme. Jusqu'à présent, les politiques gouvernementales ont contribué à développer l'infrastructure de recharge américaine. Certains États se sont regroupés pour s'assurer que la construction des infrastructures se fasse en mode beaucoup plus proactive. Il faut se rappeler que 12 États du Nord-Est annonçaient en 2018 une entente pour diriger conjointement le développement des infrastructures de recharge. La croissance continue du réseau Electrify America, financé par Volkswagen, tel que requis par le règlement de Volkswagen sur le scandale du diesel, pourrait aider les États-Unis à rattraper son retard au moment où l'infrastructure publique supplémentaire est la plus nécessaire. La firme d'études de marché Wood Mackenzie prévoit toutefois que la recharge à domicile sera probablement le mode de recharge préféré de la plupart des conducteurs. D'ici 2030, on s'attend à ce que les propriétaires nord-américains aient installé 2 millions de bornes de recharge de plus qu'en Chine et 3 millions de plus qu'en Europe. Cette prévision est soutenue par le fait que davantage d'Américains vivent dans des maisons unifamiliales, a noté la firme. Il est plus facile d'installer une borne de recharge dans une maison unifamiliale que dans un appartement ou un condo. Bien que les installation de nouvelles bornes de recharge à domicile aient été retardé à cause de la pandémie, Wood Mackenzie s'attend à ce qu'elles augmentent à nouveau en 2021. La société avait précédemment déclaré que la pandémie ferait baisser les ventes mondiales de véhicules électriques de 43% par rapport aux prévisions de 2020. Les décideurs politiques, les fournisseurs de bornes de recharge et les constructeurs automobiles débattront longtemps du nombre de bornes de recharge requises par véhicule, mais la question fondamentale est de savoir si l'infrastructure de recharge doit précéder les ventes ou si des stations devront être ajoutées seulement quand les ventes surviendront? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
(Ceci est un communiqué d'Hydro-Québec) Nous souhaitons corriger certaines informations avancées dans le cahier de recherche L’énergie au Québec – Quel rôle pour le gaz naturel dans un contexte d’électrification? publié par l’Institut économique de Montréal (IEDM) le 13 mai. Que ce soit au sujet des surplus d’Hydro-Québec, de l’électrification des transports ou de la production d’électricité au Québec, l’auteur n’utilise pas les bonnes données et ne tient pas compte de toutes les évolutions technologiques que connaîtra le secteur de l’électricité dans les prochaines années. Nos précisions à ce sujet ont été transmises avant la publication à l’IEDM, qui a choisi de ne pas en tenir compte.
Le volume d’électricité disponible d’Hydro-Québec est largement supérieur à ce qui est avancé par l’IEDM Premièrement, dans sa publication, l’IEDM a choisi de se référer à un article du Journal de Montréal publié en octobre 2019 afin d’évaluer la nature des surplus d’Hydro-Québec – qui y sont estimés à 18 TWh. Pourtant, en novembre dernier, nous avons publié des données officielles à ce sujet dans notre Portrait des ressources énergétiques. Nous y expliquions que « la capacité de production des centrales d’Hydro-Québec et de ses autres sources d’approvisionnement dépasse les besoins de l’entreprise de plus de 40 TWh d’énergie disponible par année ». Avec cette énergie, l’entreprise pourra alimenter le développement économique du Québec et contribuer davantage à la décarbonation des marchés voisins en signant de nouveaux contrats d’exportation à long terme. Nous avons suffisamment de puissance pour électrifier les transports Deuxièmement, l’IEDM se base sur de mauvaises hypothèses pour remettre en question la capacité de notre réseau d’assurer la recharge d’un nombre important de véhicules électriques pendant la pointe hivernale. En effet, nous avons évalué les données de plus de 500 bornes de recharges installées chez nos clients au cours des jours de grand froid. Nous sommes arrivés au constat que l’augmentation de la consommation d’électricité de ces clients pendant les quelques heures les plus critiques de la pointe est d’au maximum 1 kW par véhicule – et non de 7 kW, comme l’évalue l’auteur. De plus, il n’est pas prévu que tous les véhicules lourds en service au Québec soient convertis à l’électricité. Pour ce type de véhicule, plusieurs autres pistes sont explorées, par exemple l’hydrogène propre, qui pourrait être produit au Québec à partir de l’eau et de notre hydroélectricité. À court terme, les biocarburants sont très prometteurs, et de nouvelles entreprises s’intéressent déjà au Québec en vue d’y établir une production soutenue. L’efficacité énergétique et les avancées technologiques soutiendront l’électrification Troisièmement, dans le chapitre où est abordée la capacité de production d’Hydro-Québec, l’auteur ne tient pas compte des efforts en efficacité énergétique en cours ni des avancées technologiques qui se déploient déjà et qui permettront à Hydro-Québec de gérer la pointe de demande associée au chauffage électrique. L’électrification de l’économie sera évidemment accompagnée de nouvelles mesures en efficacité énergétique qui se déploieront dans les prochaines années. Comme le rapporte l’État de l’énergieCe lien ouvrira une nouvelle fenêtre Ce lien mène à l'extérieur du site d'Hydro-Québec. au Québec de HEC Montréal, une publication pourtant largement citée par l’auteur, ce potentiel pourrait être de plus de 20 %, selon une évaluation technico-économique de Transition énergétique Québec. À Hydro-Québec, plusieurs exemples de ces efforts sont déjà en marche, comme la filiale Hilo, le programme Gestion de la demande de puissance ainsi que différentes solutions pour nos clients d’affaires. Des nouvelles technologies joueront également un rôle croissant dans la gestion de la pointe, comme le stockage d’énergie, la production solaire distribuée et la domotique. La production éolienne du Québec bénéficie de la complémentarité avec l’hydroélectricité Enfin, s’il est vrai que la production éolienne est caractérisée par son intermittence, il importe de préciser qu’un service d’équilibrage nous permet d’assurer la livraison de 40 % de la capacité des éoliennes installées au Québec en hiver et de 30 % en été. Contrairement à ce qu’affirme l’auteur, cet équilibrage permet des livraisons stables d’électricité, ce qui nous permet d’en tenir compte dans nos prévisions de puissance disponible lors des pointes. Au Québec, le potentiel de production d’électricité à partir de sources renouvelables est élevé Bien que les efforts en efficacité énergétique constitueront la première nouvelle source d’approvisionnement en électricité d’Hydro-Québec au cours des prochaines années, la production à partir de sources renouvelables pourrait être augmentée si les besoins le justifiaient. L’auteur se contente de citer le potentiel hydroélectrique, mais d’autres filières pourraient être exploitées, comme l’éolien ou le solaire photovoltaïque, dont le potentiel est élevé sur notre territoire. De nouvelles technologies de plus en plus accessibles pourraient même permettre à nos clients de fournir de l’électricité à Hydro-Québec, que ce soit grâce à la batterie de leur véhicule électrique ou à leurs panneaux solaires. En conclusion, nous tenons à souligner qu’il est dans l’intérêt collectif que les réflexions sur l’électrification du Québec et de notre économie soient basées sur des informations factuelles et impartiales. Source: Hydro-Québec
La toute nouvelle Mustang Mach-E équipée d’une batterie à autonomie prolongée pourra ajouter une autonomie additionnelle d’environ 100 km en environ 10 minutes à une station de recharge rapide Electrify America DC, une amélioration d'environ 23 km ou 30 % par rapport aux estimations précédentes.
"Les clients de Mustang aiment rouler et perdre moins de temps de recharge signifie plus de temps pour profiter de la conduite", a déclaré Mark Kaufman, directeur de l'électrification chez Ford. «Nous avons fait de l’accélération de la recharge de la Mustang Mach-E une priorité, et nous continuons à travailler avec nos fournisseurs énergétiques pour garantir que davantage de bornes de recharge soient disponibles via FordPass afin de toujours améliorer la vitesse cette recharge.» Pour plus d'informations, voir le rapport IDTechEx sur les infrastructures de recharge pour les véhicules électriques 2020-2030 .
On estime que la version à traction intégrale équipée d'une batterie à autonomie étendue ajoutera en moyenne une d'autonomie de 85 km en environ 10 minutes. Les configurations à traction intégrale et à traction arrière devraient augmenter la recharge de 10 à 80% en environ 45 minutes sur une station de recharge rapide CC. On estime que la Mustang Mach-E à traction intégrale équipée d'une batterie de gamme standard ajoutera en moyenne 75 km d'autonomie en 10 minutes alors que pour les modèles à propulsion arrière devraient ajouter 68 km, avec une recharge passant de 10 à 80% en environ 38 minutes sur une borne de recharge rapide CC. Ford et ses fournisseurs ont élargi le réseau de recharge FordPass pour ajouter 1 000 stations de recharge et 5 000 bornes de charge supplémentaires, ce qui rassure les futurs propriétaires de Mustang Mach-E et leur donne encore plus de confiance pour planifier leurs voyages. Cela porte le nombre total de bornes de recharge individuelles dans le réseau de recharge FordPass, facilement accessible via l'application FordPass, à plus de 13 500 et à près de 40 000 si on inclut son alliance au plus grand réseau de recharge public pour véhicules électriques en Amérique du Nord. "Nous sommes satisfaits de l'expansion continue du réseau de recharge FordPass et des progrès qu’a connus la recharge rapide CC pour faciliter la venue de la Mustang Mach-E ", a déclaré Matt Stover, directeur de la division des services énergétiques et du développement commercial de Ford. "Nous recherchons continuellement des moyens d'améliorer l'expérience client spécifiquement tous les aspects de la recharge des futurs véhicules tout électriques Ford, alors attendez-vous à d'autres mises à jour." La recharge à domicile simplifiée Ford a rendu la recharge des véhicules électriques à domicile aussi simple que la recharge d'un smartphone. Ford offrira une borne de recharge de 48 ampères capable de recharger une Mustang Mach-E en 10,1 heures ou 50 km par heure de recharge. De plus, chaque véhicule tout électrique Ford sera livré avec un chargeur mobile Ford capable de se connecter sur une prise électrique de 240 volts à plus haute tension qui permettra d’ajouter 33 km d’autonomie par heure de recharge. Avec la prise haute capacité, la Mustang Mach-E à traction arrière, équipée d’une batterie à longue portée pourra passer de 0 à 100% de recharge en environ 14,1 heures, tandis qu'une prise électrique standard de 120 volts se traduira par l’ajout de 5 km par heure de recharge. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
L’assemblée générale annuelle des membres de l’Association des Véhicules Électriques du Québec (AVÉQ) aura lieu via ZOOM WEBINARS le samedi 23 mai 2020 à 9:00.
Pour assister à l'AGA ainsi que voter la journée de l'événement: Vous avez jusqu'à mercredi le 20 mai 18h00 pour vous inscrire Pour voter uniquement sans assister à l'AGA: Vous aviez jusqu'à mercredi le 20 mai 18h00 pour vous inscrire. LES INSCRIPTIONS SONT TERMINÉES Comment s'inscrire? Seuls les membres AMI et OR de l'AVÉQ peuvent y participer. LES INSCRIPTIONS SONT TERMINÉE
Qui sont les candidats?
Consultez la page web des élections au aveq.ca/vote2020 pour tous les détails. L'exécutif remercie chaleureusement Frédéric, Martin, Menelika, René, Audrey, Claude, Jean-Guy et Ian de leur enthousiasme à prendre part à cet exercice démocratique très important. Ils sont des exemples d'engagement et nous avons besoin de gens comme eux. Statistiques SAAQ-AVÉQ sur l'électromobilité au Québec en date du 31 mars 2020 [Infographie]17/5/2020
L'AVEQ est fière de vous présenter le premier portrait trimestriel de l’année 2020 portant sur l'électromobilité au Québec. Les enregistrements de véhicules électriques (VÉ) se chiffrent désormais à 69 332, soit une progression de 2693 sur 3 mois. Il va sans dire qu’avec le contexte particulier de la pandémie due à la Covid-19, il faut prendre un peu de recul pour analyser ce qui se passe. L’AVEQ tentera de vous guider en s'appuyant sur les données disponibles.
Les données d’immatriculation au 31 mars 2020 :
Avec ce trimestre, le nombre total de VÉ enregistrés au Québec a progressé de 4%, ce qui correspond à un ajout net de 2693 VÉ en trois mois, versus 4811 en 2019. Malheureusement, il s’agit de la plus lente progression en pourcentage pour le trimestre du printemps depuis que nous compilons des données détaillées en 2015. On conserve tout de même une progression en rythme annualisé de presque 57%. Il s’agit toutefois d’une baisse de 12 points de pourcentage par rapport à la croissance annualisée de la fin 2019. Dans l’absolu, cela signifie qu’il y a 25 130 VÉ de plus sur les routes du Québec en un an. Avertissement relatif à la Covid-19
Ce portrait est toutefois à prendre avec un grain de sel. Depuis 2014, l’AVEQ traque la progression des véhicules électriques sur les routes du Québec à l’aide du nombre de voitures enregistrées auprès de la SAAQ. Or, dans le contexte des crises sanitaire et économique, notre indicateur nous a joué un tour. En effet, plusieurs institutions gouvernementales et quelques entreprises ont choisi de remiser une partie de leur flotte de véhicules, et nous nous retrouvons donc avec un nombre important de voitures qui existent, mais qui sont temporairement retirés de la route, conséquence du confinement. Comme vous le verrez sur les graphiques interactifs, cela se reflète particulièrement dans quelques régions, notamment la Capitale-Nationale et Montréal, ainsi qu’en Montérégie et en Mauricie. Et cela impacte disproportionnellement certains modèles de véhicules, plus populaires dans les flottes corporatives. Ce remisage temporaire fausse donc les données. Pour cette raison, les tendances observables peuvent être trompeuses. De ce fait l’AVEQ ne s’étendra pas à scruter aussi attentivement la signification de ce trimestre et du suivant sur la progression réelle à long terme du marché de l’électromobilité au Québec.
Cela dit, il est intéressant de tenter d’estimer la progression réelle qu’on aurait dû voir au premier trimestre de 2020. Ainsi, on évalue de façon conservatrice à 1500 environ le nombre de VÉ qui ont été remisés dans le courant du mois de mars 2020 au Québec, principalement des Chevrolet Volt, des Toyota Prius Prime, des Mitsubishi Outlander PHEV, des LEAF, des Ford Fusion Energi, des Ford C-Max Energi, des Chevrolet Bolt et des Kia Soul EV. La progression du trimestre avec correction pour remisage serait donc d’environ 4200, versus 4811 en 2019. Cela traduit probablement mieux l’état des ventes. Cela équivaudrait à une baisse de 12,5%, ce qui serait mieux que le marché dans son ensemble qui au Québec a vu un recul de 25% sur le trimestre entier (source AutoMédia). Il va sans dire également que la perturbation va au bien au-delà du remisage dont nous venons de faire mention. Les ventes de VÉ n’ont pas été épargnés ici dans le contexte où la pandémie a affecté l’ensemble de la planète et perturbé bien des activités, que ce soit par les fermetures des concessionnaires en raison du confinement ou du bouleversement de la chaîne d’approvisionnement au niveau mondiale ainsi que la situation économique changeante.
Vu la particularité de ce trimestre, il est dangereux de tirer des conclusions trop détaillées, mais retenons seulement que la progression du trimestre correspond à environ 900 VÉ par mois, ou approximativement 1400 avec la correction pour le remisage, soit environ 30 VÉ par jour, ou 47 avec correction. Il est évident que la pandémie viendra vraisemblablement affecter l’atteinte de l’objectif gouvernemental de 100 000 VÉ pour la fin 2020. Il faudra se tourner vers des tendances à plus long terme au-delà de la crise actuelle et sur un horizon 2025 ou 2030 pour s’assurer que nous continuons à avancer dans la bonne direction. Il reste que malgré tout, ce trimestre nous laisse encore en phase avec l’objectif, qu’on le regarde avec ou sans correction pour remisage, comme le démontre le graphique suivant.
Pour revenir à nos analyses habituelles, nous vous présenterons pour la suite de l’article les chiffres brutes tels qu’ils sont, sans tenir compte de la correction pour le remisage. Cependant, son effet est bien réel et vous le constaterez en explorant les graphiques interactifs. Le tableau suivant présente en détails le nombre de véhicules enregistrés par modèle, le pourcentage que cela représente dans la flotte québécoise ainsi que leur progression au classement pour les 15 modèles les plus populaires :
Le premier trimestre de 2020 n’a pas été de tout repos. Dans un contexte sans précédent avec la crise qui sévit actuellement à la grandeur de la planète, le palmarès des voitures électriques au Québec se retrouve évidemment affecté. Ainsi, le lent déclin de la Chevrolet Volt se poursuit, accéléré cette fois par du remisage de flottes qui fait perdre environ 400 enregistrements au modèle qui trône en tête depuis les débuts. Évidemment, toute belle histoire a une fin et le modèle étant discontinué, ce n’est qu’une question de temps, mais peut-être même que d’ici un an on pourrait avoir un nouveau meneur. La Nissan LEAF en deuxième position a essentiellement fait du surplace pour ce trimestre, ce qui fait descendre encore son poids relatif dans la flotte électrique, en comptant maintenant sur moins d’un VÉ sur huit, comparativement à un sur cinq il y a 4 ans.
La Tesla Model 3 est le modèle qui connait une forte progression sur ce trimestre, avec un ajout net de 1385 voitures en trois mois, soit 22% de croissance. Il faut le faire dans un marché pareil! Il faut dire que la demande et l’offre demeurent au rendez-vous, que ce modèle n’est pas présent dans les flottes de véhicules et que le modèle d’affaire de Tesla a peut-être été moins affecté par les mesures de confinement. Cela lui permet d’atteindre finalement le podium, devançant la Prius Prime de Toyota, laquelle progresse tout de même de 524 véhicules, soit 8% de croissance. La Chevrolet Bolt conforte sa cinquième position avec une progression de 418 enregistrements, soit près de 8% également. Pour ces deux derniers modèles, la progression réelle est probablement meilleure, considérant les remisages potentiels. Le Mitsubishi Outlander PHEV est justement victime de ces remisages, ainsi que d’un ralentissement de ses ventes, ce qui le fait décliner au net sur ce trimestre. Parions que cela sera temporaire dans son cas. Chez Hyundai, les modèles tout-électriques poursuivent leur progression avec le Kona et la IONIQ qui devancent la Ford Fusion Energi. À souligner les 19% de croissance pour la IONIQ électrique, versus 12% pour le Kona. Il faut mentionner que la IONIQ électrique est forte d’un modèle amélioré en 2020 avec une autonomie qui a significativement augmenté, ce qui se traduit généralement par des ventes plus élevées. Enfin, en terminant ce top 15, les deux autres modèles qui se démarquent en ce début d’année sont des modèles qui s’ajustent à la loi zéro-émission et qui font donc le plein de crédits rapidement, la e-golf de Volkswagen, avec 31% de croissance, soit 458 enregistrements supplémentaires, et la Clarity de Honda avec 194 enregistrements de plus, soit 22% de croissance. Ceci permet d’ailleurs à cette dernière d’entrer au top 15, suivi de la Chevrolet Spark d’ailleurs et chassant ainsi les Ford C-Max Energi et Focus EV. On a donc un top 15 relativement différents des trimestres précédents, avec 9 modèles entièrement électriques, dont 3 par Chevrolet, et 2 par Tesla. Hyundai compte également 3 modèles présents. Nouveauté 2020: Nos graphiques interactifs permettent de suivre la progression de tous les modèles de VÉ sur nos routes. Nous vous présentons donc rapidement les possibilités qu’ils offrent afin que vous puissiez en tirer profit pour faire vos propres analyses. Vous pouvez désormais filtrer par modèles, par constructeurs, par villes, MRC ou régions ou en croisant le tout. Le bouton Personnaliser vous donne accès à ces multiples possibilités alors que la petite flèche vous permet de tracer certains graphiques pré-programmés pour consultation rapide. En nouveauté ce trimestre, le pourcentage de voitures électriques versus hybrides rechargeables, au total ou bien par la région, ville ou MRC que vous désirez analyser.
Quelques éléments à souligner dans ces graphiques:
En plus de connaître le nombre de VÉ au Québec, il est intéressant de savoir où ils se trouvent. La mise à jour des graphiques présentés précédemment permet d’analyser les répartitions régionales sous tous les angles désirés. Voici donc la compétition amicale de la progression de l'électrification dans les différentes régions et villes du Québec, où tout le monde peut gagner selon la façon de regarder les données :
Au-delà du 54% de voitures entièrement électrique pour l’ensemble de la province, comment sont-elles réparties? C’est Laval qui a la flotte 100% électrique la plus importante avec 59% alors que le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Côte-Nord préfèrent fortement les hybrides rechargeables, les tout-électriques demeurant sous la barre des 33%, c’est-à-dire moins d’un VÉ sur trois. Quant à la région de Montréal, elle se démarque parce que le pourcentage de tout-électriques y est environ constant depuis 5 ans autour de 60%.
Comme à chaque publication trimestrielle, la région de Lanaudière demeure la championne incontestée des voitures électriques avec un estimé qui franchit la barre des 1.6% de la flotte qui serait électrifié. La Montérégie, deuxième à 1.5%, maintient le cap. En fait, peu de mouvement et difficile de signaler des tendances claires sur ce trimestre, si ce n’est que l’effet du remisage temporaire est dramatique pour Montréal et surtout pour la Capitale-Nationale. En terme absolu, la Montérégie demeure dans une classe à part avec 19 275 VÉ, soit presque 28% de la flotte dans une seule région. Encore une fois, Montréal suit et Lanaudière complète le podium. Les Laurentides devancent nettement la Capitale-Nationale et Laval parvient à maintenir les devants sur l’Estrie. Quant au classement absolu des dix premières villes, il voit Québec chuter d’un rang, mais sinon peu de changements. En terme relatif, savez-vous quelle ville (minimum de 1000 habitants retenus pour l’exercice) atteint le pourcentage de la flotte le plus élevé? Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, demeure en tête et atteint le 3.4% estimé, devant St-Mathieu-De-Beloeil et Léry. Pour découvrir ce qui se passe dans votre région ou votre MRC, n’hésitez pas à profiter de l’aspect interactif des graphiques pour sortir les données qui vous intéressent. Et n’hésitez pas dans les commentaires à poser des questions si vous avez besoin d’aide pour faire ressortir les données que vous recherchez. Contribution: Jean-François Morissette, Frédérick St-Laurent et Simon-Pierre Rioux Source: SAAQ. Il est à noter que l’AVEQ paye pour obtenir ces données.
Des reportages et informations pertinentes pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
L’équipe de la campagne Roulons électrique présente une série de webinaires sur les véhicules électriques durant le printemps 2020.
L'AVEQ, qui compte bien sûr parmi les partenaires qui collaborent à cette programmation, vous invite à participer au prochain webinaire du calendrier, le mardi 19 mai 2020 : L'ABC de la voiture électrique avec Simon-Pierre Rioux, président de l'AVEQ. Faites un tour d'horizon des caractéristiques des véhicules entièrement électriques et des véhicules hybrides rechargeables. Découvrez les économies à réaliser, les subventions disponibles et les autres incitatifs. Familiarisez-vous avec la recharge et l'autonomie. Cette activité est présentée par l'AVEQ dans le cadre de la campagne Roulons électrique. L'ABC de la voiture électrique (webinaire) Le mardi 19 mai 2020 De 19 h à 10 h INSCRIVEZ-VOUS ICI
AUTRES WEBINAIRES DE LA PROGRAMMATION ROULONS ÉLECTRIQUE :
Voiture bien chargée, déplacements en toute tranquillité d'esprit Présenté par Hydro-Québec (Circuit électrique) Avec Martin Archambault, délégué principal - électrification des transports Mercredi 3 juin 2020 de 12 h à 13 h Inscription ici Le véhicule électrique usagé Présenté par l'AVEQ Avec un panel d'experts Mercredi 17 juin 2020 de 19 h à 20 h Inscription ici GM, Ford et le syndicat UAW confirment le 18 mai comme date de réouverture de leurs usines14/5/2020
General Motors et Ford ont développé un programme de démarrage axé sur la protection des personnes pour l'ouverture de leurs usines.
General Motors travaille avec son syndicat et les responsables locaux de la santé. Plus tôt cette semaine, GM a déclaré à ses employés qu’elle planifie sérieusement le redémarrage de la production d’une façon sécuritaire.
La société a publié cette déclaration officielle: Sur la base de conversations et d'une collaboration avec les syndicats et les représentants du gouvernement, GM vise à redémarrer la majorité de ses opérations de fabrication le 18 mai aux États-Unis et au Canada en mettant de l’avant des mesures de sécuritaires optimales. La date de redémarrage du 18 mai permettra d’utiliser le weekend suivant la levée de la quarantaine, à compter du vendredi 15 mai, édictée par le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer GM a déclaré qu'elle mettra en place des stratégies de dépistage, de nettoyage et de distanciation sociale pour assurer la sécurité des travailleurs. Mary Barra, directrice générale de GM a déclaré : «Là où nos protocoles de sécurité contre les coronavirus ont été mis en place, nous n'avons vu aucun cas confirmé de propagation de la communauté dans nos installations». Kelli Felker, directeur mondial de la fabrication et des communications chez Ford a déclaré que Ford rappellera également environ 71 000 travailleurs au cours de la semaine du 18 mai, parmi ceux-ci, environ 59 300 travailleurs retourneront travailler aux États-Unis, 5 300 au Canada et 6 775 au Mexique. Le vice-président de l'UAW, Terry Dittes, a déclaré, pour sa part, aux membres du syndicat que certains sites pourraient ouvrir plus tôt que prévu pour préparer la chaîne d'approvisionnement afin d’accélérer le processus de démarrage. "Nous voulons nous assurer que toutes les pièces du puzzle soient en place", a déclaré Felker. «Il faut couvrir beaucoup d’éléments pour s'assurer que ces protocoles de sécurité soient prêts, afin de mieux protéger nos gens dès leur retour.» De plus, Ford continuera de fabriquer des équipements de protection individuelle. En fait, les trois manufacturiers de Detroit se sont tous préparés pour le redémarrage des usines en testant des protocoles de sécurité dans leurs usines qui sont restées en activité pour produire des équipements de protection individuelle et des ventilateurs. Electrek
Contribution: André H. Martel
General Motors confirme que son programme concernant la future génération de VÉ, révélé en mars dernier, se déroule comme prévu malgré le ralentissement causé par la pandémie et les coupes budgétaires dans différents secteurs de l'entreprise. Ken Morris, vice-président de GM pour les programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré lors d'un appel mardi avec les médias: "Nous n'avons pas modifié nos plans, et nous continuons de rouler à pleine vitesse pour réaliser ce que nous avons présenté lors de la journée du VÉ en mars dernier". Je peux vous certifier que nous n'avons réduit aucune de nos dépenses ou activités concernant nos véhicules du groupe de propulsion Ultium comme la Cadillac Lyriq et le Hummer EV." Et, Morris a même ajouté: « Nous avons accéléré le processus de développement de projets qui n’avaient pas été divulgués dans le cadre de cet évènement qui visait, la presse, les concessionnaires et les analystes ». «En effet nous travaillons au développement d’un nouveau véhicule conçu selon les nouveaux critères sur lesquels sera basé le nouveau programme, nous avons également ajouté beaucoup d’éléments qui n’avaient pas été présentés lors de la Journée VÉ », a-t-il déclaré. Possible Chevrolet Camaro électrique dans la bande-annonce vidéo de GM Ultium Morris n'a offert aucune autre information qui nous permettrait d’en savoir plus. On peut présumer qu’il s’agirait d’une Chevrolet Camaro électrique, un souhait partagé par de nombreux amateurs suite à une vidéo accompagnant la Journée VÉ, qui laissait entrevoir le profil d’un coupé à l’allure sportive. Cependant l'ordre de déploiement des produits BEV3 sera maintenue, ce qui signifie que le Lyriq et le GMC Hummer EV seront les deux premiers à être disponibles sur le marché, au second semestre de 2021. Si les annonces sont retardées, la disponibilité des produits ne le sera pas Depuis cette présentation privée en début mars, ni le Lyriq ni le Hummer EV n'ont encore été vus. Morris a déclaré que des concessionnaires ont signalé à tort que le fait que l'on retarde le dévoilement des produits signifiait que ceux-ci seraient disponibles sur le marché plus tard que prévu. GM attend le moment où elle pourra dévoiler les images et les informations qui rendront vraiment justice au produit. Teaser pour Cadillac Lyriq SUV électrique multi segment basé sur la plateforme modulaire GM BEV3 GM n'a pas élaboré sur ses objectifs de ventes ou de croissance du marché, mais elle a déclaré qu'elle prévoyait vendre 1 million de véhicules entièrement électriques annuellement dans le monde d'ici 2025. Morris prévoit qu'il y aura «une sorte de pivot au milieu de la décennie où l'acceptation et les ventes vont augmenter pour ces produits simplement parce que ce sont d'excellents produits ». Malheureusement, la pandémie est déjà responsable d’annulations de projets de futures voitures électriques. Par exemple, la quarantaine a déjà provoqué l’annulation du projet de Lincoln qui était en cours de développement avec Rivian . Bien que les futurs véhicules BEV3 de GM aient suivi leur processus développement, tous les véhicules électriques de GM n'ont pas été exemptés de retards dus à la situation actuelle. Comme le constructeur automobile l'a confirmé en mars, il a décidé de reporter l’actualisation prévue de la Bolt EV à l'année de modèle 2022 basé sur un modèle qui avait été prévu pour 2021. Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Si on pouvait à nouveau autoriser la production, Tesla pourrait immédiatement remettre son usine en marche.
Selon les dernières nouvelles, l'industrie automobile pourrait bientôt tout au moins partiellement redémarrer ses activités de fabrication aux États - Unis.
L'Agence de la cybersécurité et de la sécurité des infrastructures (CISA) a publié le 17 avril une troisième version des directives sur les travailleurs essentiels, dans laquelle elle écrivait: «Les travailleurs essentiels à la fabrication, la distribution, les ventes, la location, la réparation et l'entretien des véhicules et autre matériel de transport sont maintenant considérés essentiels ». Même s’il s’agit d’une directive fédérale, la décision finale dépend de la juridiction locale qui a le mandat et l’autorité de déterminer comment équilibrer la santé et la sécurité publiques ayant comme objectif de maintenir les infrastructures essentielles dans leurs communautés, mais ce pourrait être une première étape qui permettrait aux usines de fabrication de voitures de revenir en ligne. Le blog Tesmanian rapporte que la réouverture de la Gigafactory de Fremont, en Californie, pourrait être imminente alors qu’elle avait été initialement été annoncée par son PDG pour le 4 mai. Étant donné que l'usine ne peut pas produire ses Model Y et 3 sans la fourniture de batteries, la Gigafactory du Nevada devrait également revenir en ligne. Nous sommes toujours en attente de cette décision, mais au moins en Europe, de plus en plus de fabricants ont esquissé des plans de redémarrage ou même déjà redémarré certaines opérations. D'autres constructeurs, comme General Motors ou Ford, ainsi que l'ensemble de l'économie attendent avec impatience des nouvelles positives, le feu vert pour redémarrer leur exploitation, en prenant évidemment toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel. Il faut également souligner que les réseaux de recharge pour véhicules électriques sont désormais également inclus dans la catégorie essentielle, même s’ils n’ont jamais cessé d’être opérationnels. Note : Les actions de Tesla (NASDAQ: TSLA) semblent s'être remises d'un bref choc le 1er mai dernier, lorsqu'un tweet de sept mots de Musk a fait perdre environ 14 milliards de dollars de la valeur marchande de la société et a entraîné la fermeture de son stock ce jour-là à un prix de 701,32 $ par action après une ouverture à 755 $. Le titre de Tesla a ouvert vendredi à 793,77 $ par action, en hausse d'environ 4% par rapport au cours de clôture de 780,04 $ jeudi. La société détient actuellement une capitalisation boursière d'environ 150 milliards de dollars. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |