ChargedEV discute régulièrement avec des dirigeants d’entreprises qui possèdent des camions électriques. Ces gens leur parlent invariablement des critiques élogieuses parfois inattendues des conducteurs, qui aiment le silence et l’absence de vibrations. Bien sûr, ils aiment aussi ne pas avoir à respirer les gaz d’échappement du diesel. Un nouvel article du Natural Resources Defense Council ajoute quelques données aux anecdotes, quantifiant les risques graves pour la santé auxquels les camionneurs sont confrontés et expliquant comment l’électrification pourrait aider à améliorer la santé des 3,5 millions de camionneurs aux États-Unis. Parmi les polluants nocifs présents dans les gaz d’échappement des moteurs diesel figurent l’oxyde d’azote (NOx) et les particules. Les PM2.5, communément appelées la suie, forment un aérosol complexe et leur ultra finesse leur permet de pénétrer facilement dans les poumons. L’exposition régulière aux PM2.5 a été liée à diverses maladies respiratoires et maladies cardiovasculaires, ce qui en fait une préoccupation importante pour les camionneurs. Selon une étude de l’American Lung Association, les poids lourds ne représentent que 6% des véhicules sur les routes américaines, mais en 2020, ils ont généré 59% des émissions de NOx, 55% de la pollution par les particules et 26% des émissions de gaz à effet de serre liées au transport. La pollution dans l’habitacle entraîne également une exposition quotidienne aux polluants atmosphériques pour les conducteurs. Les cabines de camions peuvent accumuler des niveaux malsains de PM2.5 et de NOx, et les conducteurs qui passent de longues heures dans leurs camions peuvent développer des problèmes respiratoires et cardiovasculaires. Selon l’American Cancer Society, les travailleurs exposés de façon prolongée aux émissions de diesel ont des taux de mortalité par cancer du poumon plus élevés que d'autre travailleurs. La recherche médicale indique que les camionneurs régulièrement exposés aux gaz d’échappement de diesel courent un risque élevé de cancer du poumon. Le Centre international de recherche sur le cancer classe les gaz d’échappement de diesel comme cancérogènes du groupe 1 pour l’homme. Une étude de 2018 sur les disparités en matière de santé au travail chez les conducteurs de camions longue distance aux États-Unis a révélé des différences significatives dans les risques pour la santé par rapport aux autres groupes échantillonnés. Le groupe des conducteurs de camions longue distance avait des scores plus élevés pour le risque de maladie cardiovasculaire et de maladie métabolique. En outre, les chauffeurs de camion sont moins susceptibles d’avoir une couverture d’assurance maladie que les autres travailleurs. Bien sûr, ce ne sont pas seulement les camionneurs qui sont à risque. Des études ont démontré que les collectivités fortement exposées aux particules de diesel présentent des taux d’asthme plus élevés. Avec la fumée vient le bruit, qui peut causer aux conducteurs une perte auditive, des étourdissements, des maux de tête, de l’hypertension artérielle et de l’anxiété. Une étude menée en 2015 a révélé que le bruit de la circulation était associé à des problèmes cardiovasculaires. L’American Lung Association prévoit que la transition vers des camions zéro émission pourrait prévenir 66 800 décès prématurés, 8,5 millions de journées de travail perdues et 1,75 million de crises d’asthme au cours des 30 prochaines années. Le NRDC conclut que « les camions zéro émission recèlent un immense potentiel pour réduire les émissions nocives et améliorer la santé et le bien-être de millions de personnes ». Qu’attendons-nous ? Source : Conseil de défense des ressources naturelles Charles Morris ChargedEVs Cobtribution: André H. Martel
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