Selon le rapport sur le point de bascule des voitures électriques du Boston Consulting Group, d’ici à 2030, les véhicules électriques représenteront environ un quart des voitures en circulation et 50 à 60% des ventes.
Au cours de la prochaine décennie, de nouveaux produits et services pour la mobilité électrique pourraient générer une valeur ajoutée entre 3 et 10 milliards de dollars pour une clientèle de taille moyenne comptant entre 2 et 3 millions de consommateurs. Cette valeur rajoutée pourrait varier entre 3 400 et 7 400 dollars par véhicule électrique, y compris le retour sur investissement, l’amélioration du réseau électrique, les activités de soutien à la règlementation de la mobilité et les revenus provenant de la fourniture de nouveaux produits et services.
Les services publics doivent donc se préparer avec des produits et services conçus pour les véhicules électriques, tels que l’installation, la maintenance et la mise en service des réseaux de bornes de recharge. Batteries moins chères L’un des facteurs qui facilitera la croissance des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie sera évidemment le progrès technologique, qui conduit à une réduction rapide du coût des batteries . Le BCG estime qu’en 2028 aux États-Unis, le coût total de possession d’un véhicule électrique sera inférieur à celui d’un véhicule à moteur à combustion interne. Selon une étude de Bloomberg, depuis 2010, le prix des piles a chuté de 70%. Véhicules électriques: le tournant à partir de 2020 Partiellement à cause de la chute des prix des batteries entre 2020 et 2025, l'industrie automobile va connaitre un véritable tournant. La part de marché des véhicules tout électriques, hybrides, et hybrides rechargeables augmentera partout et les constructeurs seront obligés de se conformer à des normes de plus en plus strictes en termes d'efficacité et d'émissions. Selon l'étude du BCG, la part de marché des moteurs à combustion interne passera de 96% à environ 50% des véhicules en 2030. Si, grâce aux améliorations technologiques apportées aux moteurs à combustion interne, l’industrie parvient à respecter les normes d’émission strictes, il y aura une forte compétition en particulier en Europe. Déjà, en Europe, la part de marché des moteurs diesel passera de 48% en 2016 à 36% en 2020 en raison des coûts sans cesse croissants du respect des normes d'émission d'oxyde nitreux et de dioxyde d'azote. Distribution globale L'augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes variera naturellement d'un continent à l'autre. La Chine, par exemple, est actuellement le plus grand marché de véhicules électriques, principalement en raison des faibles coûts d'électricité. L'Europe, en revanche, a des coûts d'électricité élevés et des distances à franchir inférieures à celles de la Chine et des États-Unis. La Norvège a la part du lion: grâce à sa politique incitative, les voitures électriques représentent déjà plus de la moitié des voitures sur le marché. Aux États-Unis , les faibles coûts de carburant auront un impact sur le développement des véhicules électriques et ils connaitront une croissance dans les plus petits segments et les zones urbaines. Au Japon, chez Nissan et Toyota, les véhicules hybrides vont devenir de plus en plus populaires et leur part de marché devrait dépasser 55% d’ici 2030. Tender Capital
Contribution: André H. Martel
Commentaires
0%. C’est le pourcentage exact de terres rares qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques.
Pourtant, certains dont le journaliste Guillaume Pitron qui a écrit un livre intitulé « La guerre des métaux rares », affirment qu’il y a effectivement des terres rares dans les batteries des véhicules électriques.
Or, c’est complètement faux. Que sont les « terres rares »? Ce sont des minéraux aux noms exotiques : cérium, dysprosium, erbium, europium, gadolinium, holmium, lanthane, lutétium, néodyme, praséodyme, prométhium, samarium, scandium, terbium, thulium, ytterbium et yttrium. Les propriétés physiques des terres rares étant variées et des plus intéressantes (hautes conductivités thermique et électrique, magnétisme, luminosité, propriétés catalytiques et optiques), on les utilise dans une grande variété d’objets de tous les jours. Selon Ressources Naturelles Canada « les éléments des terres rares (ETR) sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles, notamment l’électronique, l’énergie, l’aérospatial, l’automobile et la défense. » La plus importante utilisation des terres rares (24%) se retrouve dans les aimants permanents qui sont une composante de nos téléphones cellulaires, nos téléviseurs, nos ordinateurs, nos automobiles, etc. La deuxième plus importante utilisation de terres rares se retrouve dans les catalyseurs de craquage de produits pétroliers (21%).
Si on retrouve parfois des terres rares dans certains moteurs de véhicules électriques, ce n’est pas le cas pour tous les modèles. Par contre, non seulement utilise-t-on des terres rares pour tous les systèmes antipollution de tous les véhicules à essence, mais on utilise aussi des terres rares pour le raffinage de produits pétroliers nécessaires pour propulser ces véhicules.
Malgré leur nom, les éléments constituant les terres rares ne sont pas si rares. Selon le ministère de l’énergie et des ressources naturelles, elles sont « aussi abondantes que le cuivre, le nickel, le zinc ou le plomb et plus abondantes encore que l’or, l’argent, le platine ou le palladium ». La Chine est aujourd’hui le principal producteur de terres rares avec 88,6% de la production mondiale en 2017. Ce contrôle de la production crée de plus en plus de remous géopolitiques à cause de l’intérêt stratégique des terres rares pour l’industrie de l’électronique... et de l’armement. Bref, nous sommes en voie d’assister à l’émergence d’une nouvelle guerre économique qui passera graduellement du contrôle du pétrole à celui des terres rares. Fait à noter, la Chine n’est vraiment pas un important producteur de ces minéraux qu’on retrouve dans les batteries lithium-ion des véhicules électriques. Une image vaut mille... maux. Lors d’une récente entrevue de M. Pitron à RDI Économie, l’image suivante d’un véhicule « électrique » (qui est plutôt un véhicule hybride) a été diffusée qui démontrerait supposément une grande utilisation de terres rares. Or, en regardant de plus près cette image datant de 2011, on retrouverait ces terres rares dans :
Le lithium et le cobalt : pas des terres rares
Lors de la même entrevue, M. Pitron a affirmé le plus sérieusement du monde qu’on retrouvait dans les batteries des véhicules électriques des « terres rares » telles que le lithium, le cobalt et le cérium. Or, le lithium et le cobalt ne sont pas des terres rares et il n’y a pas de cérium dans les batteries lithium-ion. Un reportage de Daniel Breton Le Journal de Montréal
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé il y a deux semaines qu'il soutiendrait la suppression des normes d'émissions de véhicules électriques de Donald Trump en se rangeant du côté de l'administration face à la Californie.
On pourrait penser que GM, avec ses initiatives pionnières Bolt EV soutiendrait la réduction des émissions. Mais quelque chose ne semble plus tourner rond chez GM concernant les véhicules électriques depuis ces dernières années. Le dernier indice est l’annonce selon laquelle la société mettrait bientôt sur le marché un véhicule multi segment, le Menlo, qui aurait pu être très compétitif sur le marché américain mais qui ne sera offert qu'en Chine. Vendredi, GM a annoncé la venue de la Chevrolet Menlo EV, qui aurait une autonomie de plus de 320 km. Ce pourrait être une voiture très convaincante pour les États-Unis et, selon les spécialistes GM aurait déjà dû commercialiser ce véhicule sur le marché américain. La Chevy Menlo EV arbore le design athlétique du véhicule concept tout-terrain sportif FNR-X de Chevrolet, qui illustre la passion de la marque pour l'innovation et l'ingéniosité». Dans la classe des multi segments, GM a précédemment décrit sa Bolt comme un micro-multi segment. Mais au mieux, c'est un véhicule à hayon. De manière réaliste, la Bolt ferait mieux en Europe, où les petits véhicules foisonnent sur la route. C’est dommage que GM ait vendu Opel au groupe PSA, avec sa variante Ampera E Bolt, alors que les ventes commençaient à décoller. Zoe de Renault, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, ne tient pas la route comparativement à la Bolt 2016, incluant son modèle 2020. Aux États-Unis, les microvoitures ne sont pas populaires. Pour aggraver les choses, le réseau de concessionnaires Chevy fait la promotion de voitures et de camions de plus en plus gros. GM a annoncé le Menlo pour la première fois en août sans mentionner les deux véhicules électriques que GM était censé mettre sur le marché en fonction de leurs recherches et développements en matière de véhicules électriques. Le constructeur automobile avait également promis de lancer dans les 18 prochains mois deux nouvelles voitures électriques basées sur la Bolt EV. Cependant, il n’est toujours pas question de ces nouveaux véhicules électriques pour le marché nord-américain, même si GM a annoncé la mise en production de la Buick Velite 6 EV et Baojun E200, deux véhicules exclusivement chinois fabriqués en Chine par des coentreprises, alors qu’aucun de ces véhicules n’est issu du concept de la Chevy Bolt EV. Cependant, il semble que GM travaille sur une version utilitaire du Bolt EV, ce qui est probablement ce que GM avait vraiment en tête dans son annonce de 2017. En outre, GM a déposé une marque «Bolt VUÉ» plus tôt cette année. Le mois dernier, lors du lancement de la Bolt EV 2020, on remarquait que la seule différence par rapport au prototype Bolt de 2016 était que les cellules LG Chem avaient amélioré leur portée de 10%. GM a annoncé son intention d'investir 300 M $ dans son usine d'Orion, où est fabriqué la Bolt, afin de fabriquer un autre VÉ basé sur le modèle. GM a également annoncé que son prochain véhicule américain serait une Cadillac, l’image ci-dessous étant un teaser. GM envisage également de relancer sa marque Hummer avec un VÉ revampé.
Quelque chose semble avoir très mal tourné chez GM. Les véhicules électriques promis ne se matérialisent pas sur le marché américain et le fabricant est maintenant à la traîne en ce qui concerne l'adoption des véhicules électriques, même s'il a été le pionnier du marché des véhicules électriques à longue portée abordables il y a près de 4 ans. Son seul véhicule électrique, le Bolt, devrait être mis à jour, ses subventions fédérales arrivent à la fin, la batterie 2016 Bolt + 10% est de moins en moins compétitive. Les investisseurs sont furieux et implorent le constructeur d’investir dans les véhicules électriques.
Le Menlo pourrait être un multi segment parfait pour Chevy à 35 000 USD et pourrait même bien se vendre dans les versions haut de gamme avec une version à traction intégrale. Pourquoi GM n'annonce-t-il même pas un autre véhicule électrique aux États-Unis? Aux États-Unis, GM fait maintenant pression pour des normes d'émissions que les écologistes estiment inacceptables, alors qu'en Chine, ou le gouvernement veut plus de véhicules électriques, GM annonce plus de VÉ. Reconnu initialement comme un leader des véhicules électriques aux États-Unis, GM est devenu l'un de ses plus puissants détracteurs. Les membres du conseil d'administration de GM, devraient exiger des réponses ou des lettres de démission de Mary Barra et Mark Reuss. electrek
Contribution: André H. martel
Pendant des années, les critiques de Tesla ont affirmé que le constructeur de voitures électriques n'avait rien de spécial, on l’a traité d'incompétent, on allait jusqu’à prédire que tout manufacturier, ancien ou nouveau, pourrait facilement battre le constructeur de la Silicon Valley. Cependant il devient de plus en plus évident que Tesla ne sera pas si facile à dépasser après tout.
Par exemple, NIO, un manufacturier perçu plusieurs fois dans le passé comme «le Tesla de la Chine», agressif et ambitieux, a été soutenu par les critiques en tant que rival capable de battre le constructeur américain de voitures électriques à son propre jeu. Pourtant, dans la mesure où la majeure partie de 2019 a été cruelle envers Tesla, il en a été de même pour NIO. Au cours des derniers mois, NIO a été frappé par une réduction des subventions gouvernementales, des incertitudes liées à la guerre commerciale et une baisse de la demande dans son pays d'origine. Cela a conduit NIO à supprimer plus de 2 000 emplois pour optimiser ses opérations. Ses actions, qui sont cotées en bourse au même titre que les actions de Tesla, ont également chuté . On pourrait soutenir que NIO rencontre des difficultés car elle est encore une jeune entreprise. Mais même les constructeurs automobiles expérimentés rencontrent également des problèmes avec leurs programmes de VÉ respectifs. Prenez l'Audi du groupe Volkswagen. L'Audi e-tron est un véhicule électrique haut de gamme dont le prix est comparable à celui du Model X, mais il offre une autonomie inférieure de 160 km à Tesla, avec une batterie presque aussi grosse que celle du VUS de Tesla. Le rappel par Audi de la moitié de tous les e-trons vendus depuis son lancement en raison d'un risque d'incendie confirme les embûches auxquelles doivent faire face les nouveaux véhicules électriques. Même Jaguar avec son I-PACE ne fait pas exception. L'I-PACE est le chouchou de l'industrie automobile, ayant remporté plus de 60 récompenses depuis son lancement. Pourtant, même le véhicule au design remarquable voit ses ventes diminuer et les propriétaires signaler des problèmes tels que l'autonomie inférieure aux prévisions. Semblable à l'Audi e-tron, l'I-PACE a également fait l'objet d'un rappel en juin dernier en raison de problèmes liés à son système de freinage à récupération, qui pourrait augmenter le risque de collision. Parmi les vétérans, Porsche semble être celui qui réussit le mieux. Le Taycan est bien accueilli à la fois par la communauté des pro et des anti-Tesla, mais même le Taycan se débat avec l’autonomie et son prix. Le Taycan est tout à fait le véhicule promis par le constructeur de voitures de sport, mais son autonomie est bien inférieure aux 500 km prévus. Son prix a également explosé, pour un Taycan Turbo S bien équipé, les acheteurs doivent maintenant payer plus de 200 000 USD. La difficulté de l’industrie de la voiture électrique ne pouvait être mieux soulignée que par l’échec de Dyson, une société britannique qui a fait sa marque grâce à ses ventilateurs et aspirateurs haut de gamme innovants. Dyson a tenté d'entrer sur le marché des véhicules électriques, mais après avoir dépensé 1,3 milliard USD, la société a décidé d' abandonner ses efforts, estimant que l'initiative était commercialement non viable. À la lumière de toutes ces embûches, on comprend mieux pourquoi le PDG de Tesla, Elon Musk, avait décrit Tesla comme un exercice de folie. Une entreprise qui ne possède rien d'autre qu'un prototype de voiture de sport et qui a l'ambition de s'attaquer à l'industrie automobile américaine avant la récession de 2008 ne pouvait être décrite que comme étant courageuse et complètement folle. Pourtant, malgré toutes les épreuves et tribulations, Tesla a grandi et est maintenant positionnée pour dominer le marché des véhicules électriques. Après avoir évité de nombreuses catastrophes, des coups fatidiques, et de blessures auto-infligées par Elon Musk lui-même, il semble de plus en plus évident que le pari à long terme de Tesla portera enfin ses fruits. À l'ère émergente des véhicules électriques, il est encore difficile de trouver une entreprise disposant de son propre réseau de recharge rapide, d’une technologie de batterie qui a fait ses preuves, de mises à jour logicielles constantes et d’un écosystème de véhicules et de produits énergétiques mettant en évidence un objectif clé: accélérer le monde vers une énergie durable. Teslarati
Contribution: André H. Martel
L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km avec une seule charge.
Alors que le monde entier considère les voitures électriques comme la prochaine étape en matière de transport, la Chine a fait un bond en avant. Les Chinois passent des voitures électriques aux avions électriques. Selon les médias d'Etat, la Chine a effectué son premier vol d'un avion électrique à quatre places. La nation vise à développer des avions électriques pour le transport à courte distance. L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km sur une seule charge. Lors des essais, l'avion s’est envolé depuis la ville de Shenyang (nord-est), comme indiqué par l'agence de presse Xinhua. L'avion est alimenté par une batterie de 70 kWh. Le rapport indiquait qu’avec de meilleures batteries, l‘autonomie des vols serait évidemment allongée. Environ 77% de l’avion électrique est composé de matériaux en carbone légers et résistants à la corrosion. L'avion électrique peut être utilisé pour de courts trajets, une formation de pilote ou des vols touristiques. "L'avion RX4E dispose d'un énorme potentiel de marché et de perspectives d'avenir et sera utilisé pour le transport à courte distance, la formation de pilote, les visites touristiques, la photographie aérienne et la cartographie aérienne", a déclaré Zhao Tienan, directeur adjoint de l'Institut de recherche en aviation générale du Liaoning, l'institut qui a développé l'avion électrique. Les avions électriques émettent peu de bruit et d'émissions et pourraient devenir un mode de transport attrayant s'ils deviennent commercialement viables. Uber Technologies envisage également de lancer prochainement des services de taxis volants électriques. Le premier de ces vols pourrait être inauguré à Melbourne à compter de 2023. Leurs taxis électriques seront également mis à l'essai à Dallas et à Los Angeles. Business Today
Contribution: André H. Martel
Selon un rapport publié aujourd'hui par le Rocky Mountain Institute, la transition énergétique mondiale se produit plus rapidement que prévu par les modèles, grâce à des investissements massifs dans l'écosystème technologique des batteries de pointe.
Les investissements prévus totaliseront 150 milliards de dollars jusqu'en 2023, calcule RMI, l'équivalent de 20 USD par habitant de la planète. Rien qu'au premier semestre de 2019, les sociétés de capital-risque ont versé 1,4 milliard de dollars aux sociétés de technologie de stockage d'énergie. «Ces investissements vont permettre aux technologies Li-ion et aux nouvelles batteries de dépasser les objectifs pour les nouvelles applications plus rapidement que prévu», a déclaré RMI. "Cela réduira les coûts de la décarbonisation dans des secteurs clés et accélèrera la transition énergétique mondiale au-delà des attentes des modèles énergétiques mondiaux classiques." Le rapport «Breakthrough Batteries» du RMI prévoit des renforcements entre les politiques publiques, la fabrication, la recherche et développement et les économies d'échelle. Cette synergie augmentera les performances de la batterie tout en réduisant les coûts à 87 USD / kWh d’ici 2025. (Bloomberg a fixé le coût actuel à 187 USD / kWh plus tôt cette année.) "Ces changements contribuent déjà à l'annulation de la production planifiée d'électricité à partir de gaz naturel", indique le rapport. "La nécessité de ces nouvelles centrales au gaz naturel peut être compensée par des portefeuilles d'énergie propre (PEC) de stockage d'énergie, d'efficacité, d'énergie renouvelable et de réponse à la demande." Les nouvelles usines de gaz naturel risquent de devenir des actifs incapables de concurrencer les énergies renouvelables, tandis que les usines de gaz naturel existantes cesseront d'être compétitives dès 2021, prédit RMI. Les analystes de RMI s'attendent à ce que le lithium-ion reste la technologie de batterie dominante jusqu'en 2023, en améliorant régulièrement ses performances, mais ils prévoient ensuite qu'une série de technologies de batterie avancées seront mises en ligne pour répondre à des utilisations spécifiques. Les transports plus lourds utiliseront des batteries à électrolyte telles que des piles rechargeables au zinc alcalin, au lithium métal et au lithium-soufre. Le réseau électrique adoptera des batteries à faible coût et à longue durée telles que les batteries à base de zinc, les batteries à flux et les batteries à haute température. Et lorsque les véhicules électriques deviendront monnaie courante, ce qui augmentera la demande de recharge rapide, les batteries très puissantes vont proliférer. Selon le rapport, bon nombre de ces technologies de batteries alternatives passeront du laboratoire au marché d’ici 2030. Certains de ces changements se feront en dehors des États-Unis, en particulier dans des pays comme l'Inde, l'Indonésie et les Philippines, qui préfèrent les véhicules plus petits.
RMI a analysé les quatre principaux marchés du stockage d’énergie - la Chine, les États-Unis, l’Union européenne et l’Inde et a dégagé deux tendances majeures s’appliquant à chacune d’elles: 1) «Le marché de la mobilité engendre une demande qui favorise une baisse des coûts», et 2) « le marché naissant du stockage d’énergie en réseau est sur le point de décoller. "
La Chine domine le marché des véhicules électriques et des technologies solaires photovoltaïques, grâce à des investissements rapides et conséquents. Le rapport RMI note que la Chine a également un avantage dans le traitement du minerai en amont, la fabrication de matériaux critiques et la fabrication de composants. Cependant, le rapport n'explore pas ce qui devrait se passer si la Chine utilisait ces avantages dans la guerre commerciale, en limitant ou en interdisant l'importation de matières critiques aux États-Unis. "Une guerre commerciale élargie menace tous les secteurs et l'ensemble de l'économie mondiale et n'est pas dans l'intérêt des États-Unis ni de la Chine, et il est vain de spéculer sur la portée potentielle ou les résultats d'une action liée à la batterie ou aux minerais". "La Chine est sans aucun doute consciente des opportunités économiques à long terme associées à la fabrication de piles fiables et du risque que les actes de guerres commerciales grandissants puissent nuire aux relations économiques américano-chinoises dans cet important domaine." Ils ont ajouté que les fabricants, les investisseurs, les entreprises en démarrage et les représentants gouvernementaux prennent des mesures pour atténuer l'impact potentiel d'un tel risque, comme le développement continu de produits chimiques pour les batteries à faible ou sans cobalt. Forbes
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Les améliorations de la planification urbaine, les soins de santé, les livraisons et les assurances seront quelques-uns des domaines au-delà des transports à qui les véhicules autonomes apporteront des avantages
Selon une étude du Réseau d'innovation pour les véhicules autonomes ( AVIN ), les effets positifs de l'adoption de véhicules autonomes iront au-delà du transport en commun et de la mobilité .
Le rapport, intitulé "Des véhicules autonomes qui façonnent l'avenir: opportunités et considérations intersectorielles" , a été publié le 4 octobre dernier. Il détaille les changements possibles dans les secteurs de la planification urbaine, des soins de santé, de la distribution, de l'assurance automobile, des médias et de la publicité. Aménagement urbain À mesure que les types de véhicules sur la route changent, la nature du trafic change également. Étant donné que les véhicules autonomes auront la possibilité de déposer un passager et de revenir à leur point d’origine, cela permettra de libérer des places de stationnement pour d'autres véhicules tels que les vélos. La capacité de stationnement libérée pourra être utilisée pour créer et agrandir des espaces verts et des places publiques. De plus, comme la demande de stationnement sera moindre, les urbanistes n’auront pas besoin de prendre en compte les grands garages ou espaces de stationnement, car ils ne seront plus nécessaires. Ils pourront plutôt concentrer leur attention sur d’autres projets comme de créer et développer des espaces verts et des places publiques, construire des centres commerciaux et de loisirs et développer des logements en fonction des besoins urbains. Soins de santé Pour l’industrie des soins de santé, l’un des changements les plus notables sera le nombre de patients. «L'avantage le plus direct des véhicules autonomes est que ceux-ci devraient considérablement réduire le nombre de blessures résultant de collisions, réduisant ainsi la demande de soins de santé connexes», indique le rapport. Plus précisément, on prévoit que si davantage de véhicules sont automatisés, le nombre de blessures et de décès liés aux véhicules diminuerait de 94%, car la cause fondamentale de ces accidents serait l’ erreur humaine. Mais le secteur des soins de santé ne bénéficiera pas seulement du nombre réduit de patients, il contribuera également à améliorer les services fournis aux patients dans d'autres domaines. «Grâce à l'adoption des véhicules autonomes, les patients âgés, handicapés et les non conducteurs pourront accéder à des moyens de transport pratiques, toujours disponibles et de porte à porte. Pour plus de commodité, les prestataires de soins pourront planifier des trajets autonomes en fonction de leurs rendez-vous», indique le rapport.
Livraisons
L’idée d’utiliser des droïdes pour la livraison des colis n’est pas nouvelle, car Amazon aux États-Unis et JD et Alibaba en Chine, entre autres, ont investi dans une telle technologie. Déjà, on prévoit que des droïdes pourraient bientôt assurer la livraison des colis du dernier kilomètre au Canada. Selon le rapport, non seulement cela rendra les transports plus efficaces, mais cela réduira les coûts entre 10 et 40%. "Cette réduction est principalement attribuée à l'élimination du facteur humain, ce qui entraînera une réduction des coûts d'expédition et une augmentation de la disponibilité des installations de livraison pour les collectes du lendemain et du week-end", indique le rapport. Ce changement laisse également aux constructeurs automobiles de nouvelles opportunités commerciales et de nouveaux partenariats. Récemment, par exemple, Ford s'est associé à Domino's Pizza en 2017 et à Walmart en 2018 pour tester des services de livraison automatisés.
Assurance automobile
Si les véhicules peuvent être automatisés, ils doivent tout de même être assurés. Dans le rapport, AVIN décrit quatre domaines cités par le Bureau d’assurance du Canada qui pourraient se différencier des politiques actuelles. La nature même des responsabilités sera l’un des premiers changements, car la responsabilité des accidents passera de l’erreur humaine à la technologie audiovisuelle. Et tandis que les véhicules autonomes seront censés réduire le nombre d'accidents, les nouvelles technologies entraîneront de nouveaux risques. Les cyberattaques et les dysfonctionnements matériels sont les secteurs les plus à risques selon le rapport. Cependant, les informations concernant les données et la voiture elle-même seront plus facilement identifiables, ce qui permettra aux compagnies d’assurances de mieux évaluer les risques. Cela les aidera ensuite à estimer le juste prix pour les polices et les réclamations, indique le rapport. En raison de ces changements, le Bureau des assurances a proposé un cadre en trois points. Le premier consiste en une police d'assurance unique pour les voitures automatisées et les voitures avec chauffeurs, tandis que le second consiste à mettre au point un accord de partage de données avec les constructeurs automobiles afin de mieux déterminer les causes des accidents. Le dernier point permettra de créer de nouvelles normes de sécurité des véhicules qui répondent mieux aux problèmes liés à la technologie. Médias et publicité Actuellement, le type de média le plus répandu dans les véhicules est l'audio, en raison des connexions radio et du lecteur audio. Cela changera avec les véhicules autonomes. Selon le rapport, les vidéos et les jeux gagneront en importance sous forme de services de vidéo à la demande, des jeux mobiles, des offres de réalité virtuelle, car les véhicules n'auront plus besoin de chauffeurs. Les véhicules autonomes vont changer aussi la façon dont les gens travaillent Le rapport indique également que les véhicules autonomes vont également changer la façon dont les gens travaillent, car les passagers pourront utiliser la téléconférence, communiquer par courrier électronique et interagir avec leurs clients et collègues alors qu’ils seront en transit. Concernant la publicité, les véhicules audiovisuels seront des outils promotionnels «Grâce à la possibilité de disposer de plusieurs grands écrans à bord, des panneaux d’affichage dynamiques pourront être acheminés dans l’habitacle du véhicule», indique le rapport. "cette possibilité pourra améliorer l’ expérience de réalité augmentée et / ou virtuelle, en offrant la possibilité pour ceux ou celles qui le souhaiteront de découvrir un produit ou un service et de faire ses achats en transit." Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Il y a presque autant de sites de recharge pour véhicule électrique à Beijing que dans l'ensemble des États-Unis.
Selon les dernières informations, la Chine, premier marché mondial pour les véhicules électriques, compte environ huit fois plus de chargeurs publics qu’aux USA. Ce déséquilibre deviendra probablement plus prononcé à mesure que la Chine incitera les constructeurs automobiles à se détourner de la consommation d'essence et accéléra le déploiement des bornes de recharge, engageant ainsi les géants de l'énergie Royal Dutch Shell Plc et BP Plc.
Un plan de développement de véhicules à énergie renouvelable étudié par les autorités chinoises et destiné à façonner le secteur jusqu'en 2035 fixera de nouveaux objectifs pour augmenter le nombre de bornes de recharge publiques et privées, a déclaré dernièrement une source sûre. L’objectif cible est que 60% des ventes automobiles soient des véhicules électriques.
Un taxi électrique BYD E6 est chargé à la station de charge de la société à Shenzhen, en Chine.
Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
Au total, le parc électrique chinois devrait atteindre 162 millions de véhicules d’ici 2040, selon les prévisions de BloombergNEF.
«La disponibilité des bornes de recharge a augmenté assez rapidement», a déclaré Jing Kai, chef adjoint de l'unité de Beijing à Qingdao TGOOD Electric Co. , qui possède le plus grand réseau de bornes de recharge du pays. «L’objectif est de permettre aux utilisateurs de véhicules électriques de recharger leur voiture partout où ils vont, aussi facilement que d’acheter une bouteille d’eau.» Les véhicules électriques sont essentiels au projet du président Xi Jinping visant à créer une superpuissance manufacturière d'ici 2025. Le pays construit au moins 20 «villes VÉ» pour les constructeurs automobiles et les industries auxiliaires, et a dépensé plus de 30 milliards USD pour subventionner ses ventes. La Chine représente plus de la moitié des ventes mondiales de VÉ. Les constructeurs automobiles américains progressent à un rythme plus lent, Tesla Inc. générant la plupart des ventes de véhicules électriques . Les États-Unis subventionnent certains achats, mais ces avantages disparaissent progressivement, et le BNEF prévoit que les ventes chuteront cette année.
La Chine disposait de 466 101 points de recharge publics à la fin du mois dernier, selon l'Alliance chinoise pour la promotion de l'infrastructure de charge des véhicules électriques. Cela comprend plus de 54 000 à Pékin seulement.
Concernant les transports en commun, en comparaison, il y avait 60 652 buses électriques aux États-Unis au 25 juin, selon le BNEF. La Californie a le plus grand nombre parmi les états américains avec 19 000, ou à peu près le même nombre que la Chine ajoute en moyenne chaque mois.
Photographe: Patrick T. Fallon / Bloomberg
Les ventes mondiales de VÉ devraient atteindre 56 millions d'unités d'ici 2040, contre environ 2 millions l'année dernière.
Comme on installe de plus en plus de bornes de recharge, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à faire le plein sur les lieux de travail, dans les centres commerciaux ou sur les autoroutes. Aux États-Unis, des constructeurs tels que Tesla et Volkswagen AG sont les chefs de file pour ajouter davantage de bornes de recharge, y compris des unités à grande vitesse. Le nombre de points de recharge pourrait dépasser 400 000 d'ici 2025, selon les prévisions de Wood Mackenzie Ltd. Au niveau mondial, il pourrait y avoir jusqu'à 20 millions de points de recharge publics installés d'ici 2030, selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie. Pourtant, même en Chine, pays qui compte plus de bornes que tout autre pays, les conducteurs sont toujours frustrés quand vient le temps de trouver un endroit pour effectuer la recharge.
Une borne de recharge BYD sur le campus de la société à Shenzhen, en Chine.
Les coûts sont également une considération importante, et il n'est pas rare de voir les propriétaires de véhicules électriques faire la queue pour utiliser des bornes de recharge la nuit lorsque les prix de l'électricité sont plus bas, a déclaré Jing de TGOOD. Selon les données compilées par le BNEF, la société exploite plus de 131 000 connecteurs compatibles avec presque tous les modèles de véhicules électriques en Chine.
«Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de problèmes à résoudre», a déclaré Jing. Des milliards de dollars de financements publics destinés à faire baisser les prix des véhicules électriques sont maintenant utilisés pour accroître le nombre de stations de recharge, a déclaré le ministre de l'Industrie Miao Wei en mars. Certaines autorités locales offrent des incitatifs pour réduire les coûts de construction pour les promoteurs et réduire les frais de facturation des consommateurs. Il y a cependant un risque pour la Chine d’installer trop rapidement des bornes de recharge, alors que le marché automobile a enregistré une chute de ses ventes au cours de 15 des 16 derniers mois. Cela contribue à la crainte de l' éclatement de la bulle des véhicules électriques du pays . Néanmoins, BP et Shell, parmi les plus gros investisseurs du secteur de l’énergie dans les technologies propres, envisagent de rejoindre le développement de la Chine. En août, BP, basée à Londres, a décidé de créer une entreprise commune avec la société de relance DiDi Chuxing Inc. Les deux sociétés ont ouvert un site pilote à Guangzhou avec 10 unités de recharge rapide.
Un pantographe à chargement rapide TGOOD à Shanghai.
Photographe: Wang Gang / Imaginechina via AP Photo
Shell, qui a acquis deux sociétés du secteur de recharge au cours des deux dernières années, a installé sa première pompe pour VÉ dans une station-service à Tianjin.
Le déploiement national de la Chine signifie que certaines provinces ont plus de chargeurs que les pays européens. Les données du BNEF indiquent que la province occidentale du Xinjiang compte plus de pompes que la Turquie ou la Hongrie, tandis que le Tibet en possède plus que la Biélorussie et la Serbie. «Il est difficile de devenir compétitif dans le secteur des équipements de recharge, mais nous avons continué d'investir énormément dans les technologies de pointe», a déclaré Yu Dexiang, fondateur de TGOOD. "Les entreprises qui ne le feront pas seront progressivement éliminées." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Une société basée en Ontario apporte son expertise spécialisée dans la fabrication de batteries au géant mondial des véhicules électriques.
Tesla Inc. étend ses activités au Canada avec l’achat d’une société spécialisée dans la fabrication de batteries à Richmond Hill, en Ontario, Hibar Systems Ltd.
L’achat s’est négocié entre juillet et octobre de cette année, selon les archives publiques. L’acquisition intervient à un moment charnière pour Tesla, le constructeur automobile basé à Palo Alto, en Californie, accélère déjà ses propres efforts de fabrication de batteries. Tesla a aussi développé une autre entente au Canada: un accord de recherche de cinq ans avec le professeur Jeff Dahn, physicien à l’Université Dalhousie et chef de file mondial de la recherche sur les batteries lithium-ion. Tesla n'a pas encore répondu à la demande d' Electric Autonomy Canada de commenter l'accord. Iain McColl, président et chef de la direction de Hibar Systems, a référé le journaliste à Tesla lorsqu’il a été contacté. Hibar Systems a acquis une renommée mondiale dans le secteur des batteries et a vu ses revenus augmenter de 600% depuis sa création, selon une entrevue du PDG, Iain McColl avec le magazine « Report on Business » en 2018. En dépit de sa réputation dans l'industrie, Hibar n'est pas un nom connu au Canada. Elle a récemment fait la une des journaux lorsqu'elle était l'une des trois entreprises de la région du Grand Toronto à avoir reçu une subvention dans le cadre du Programme fédéral d' aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada en avril 2019. Hibar s'est vu attribuer 2 millions de dollars qui, selon la société, seront utilisés pour développer un système de fabrication lithium-ion à haute efficacité, destiné notamment au stockage d'énergie de masse.
L'annonce du financement du programme d'aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches du Canada à Hibar Systems, quatrième de la gauche: Navdeep Bains, ministre canadien de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Majid Jowhari, député de Richmond Hill, et Iain McColl, président et PDG de Hibar Systems Limited. Photo: York Link
Tesla est actif au Canada sur plusieurs fronts. Sur le plan commercial, il s’agit d’un concessionnaire automobile bien établi qui, parallèlement, construit de manière agressive son infrastructure de recharge nationale , notamment le déploiement rapide de son Supercharger V3. Mais Tesla a également développé un partenariat de recherche avec Jeff Dahn de Dalhousie et son équipe de 25 personnes.
Il semble que le travail de l’équipe du professeur Dahn s'inscrit dans l'effort stratégique de Tesla visant à développer sa propre capacité de fabrication de batteries. Jusqu’à maintenant, Tesla était associée avec Panasonic depuis 2014 pour produire ses batteries. En avril, Elon Musk, PDG de Tesla, a annoncé que la société se préparait à fabriquer une «batterie d'une durée de vie d’un million de kilomètres», probablement dès l'année prochaine. Il s’agissait d’un projet qui a évidemment été sous-estimé par d’autres acteurs de l’industrie. Mais le mois dernier, le groupe de recherche du professeur Dahn a publié un article décrivant la batterie de rêve de Musk et expliquant comment il était possible de la fabriquer. Parallèlement, Tesla a acheté cette année Maxwell Technologies Inc., une société californienne spécialisée dans la technologie des batteries. En juin, CNBC a publié un article basé sur des informations émanant d’ employés actuels selon lesquels Tesla avait mis sur pied un laboratoire secret pour développer des batteries. De son côté, en plus d'avoir des installations en Amérique du Nord, Hibar possède également d'importantes installations en Europe, en Corée du Sud, au Japon, en Malaisie et en Chine. En 2003, confrontée à l’explosion du marché chinois de la technologie des batteries et à une industrie manufacturière en pleine croissance, elle a créé la filiale, Hibar China, pour gérer la production asiatique. Selon la brochure de l’entreprise, le marché chinois représentait plus de 50% des activités de Hibar en 2014. En janvier 2019, Tesla a entrepris la construction de sa Gigafactory 3 en Chine. On prévoit que le premier Model Tesla fabriqué en Chine sortira de la chaîne de montage ce mois-ci et il est prévu qu’ ils produiront entre 1 000 et 2 000 véhicules par semaine d'ici 2020. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Véhicules électriques: dans quelle mesure réduisons-nous l'écart des émissions dans le monde?7/10/2019
On prévoit que les ventes des véhicules électriques vont monter en flèche dès que les coûts atteindront la parité avec les ICE. [Photo: Shutterstock]
Les véhicules électriques sont un élément important dans le programme de lutte contre le changement climatique, mais quels sont les défis posés au déploiement à grande échelle et jusqu'où peuvent-ils nous amener à combler le déficit d'émissions mondiales?
Lucy Craig explique la situation. Lucy Craig est vice-présidente de la technologie et de l'innovation chez DNV GL - Energy.
Selon le rapport sur les perspectives de la transition énergétique de DNV GL, 50% de toutes les ventes de véhicules légers dans le monde devraient être électriques d'ici 2032. Cela dépend d'une grande variété de facteurs économiques, sociaux et géographiques , incluant le coût, la qualité des transports en commun et l'infrastructure électrique, le parc mondial de véhicules de tourisme à l'horizon 2050 sera passé à 73% électrique et 27% à combustion interne. La situation actuelle Les transports représentent aujourd'hui 28% de la demande mondiale en énergie, le transport routier représentant plus de 80% de cette quantité. En ce qui concerne les routes, 97,5% des véhicules de tourisme sont à combustion interne, alors que seulement 2,5% sont électriques. Cependant, les experts du secteur estiment qu’à la fin de cette année, plus de quatre millions de véhicules électriques seront déployés dans le monde. Alors que la Norvège a ouvert la voie en Europe, les plus grands pays du monde peuvent avoir un impact bien plus important. La Chine investit depuis longtemps dans les véhicules électriques, plus de 60 milliards de dollars américains au cours de la dernière décennie. En fait, il y a plus de véhicules électriques sur les routes en Chine que dans le reste du monde, avec plus de 100 constructeurs opérant actuellement dans le pays. Maintenant, les entreprises chinoises se tournent vers le marché de l'exportation alors que d'autres pays commencent à remplacer le moteur à combustion interne et adoptent une technologie de véhicule propre. Par exemple, la société chinoise SAIC Motor, a récemment annoncé son intention d'investir 350 millions de dollars en Inde par l'intermédiaire de MG Motor, sa filiale britannique. Cela signifie que les véhicules électriques seront fabriqués en Inde d'ici la fin de l'année et s'inscrivent dans le cadre du programme gouvernemental FAME India (adoption et fabrication plus rapides de véhicules hybrides et électriques en Inde), qui vise à accroître la demande de véhicules électriques, ainsi que de promouvoir une plus grande offre à l'avenir. L’introduction de véhicules électriques en Inde, qui compte certaines des villes les plus densément peuplées et les plus congestionnées du monde, permettra une réduction considérable des émissions de dioxyde de carbone et une efficacité globale accrue. En Chine et en Asie du Sud-Est, nil est prévu que cette électrification rapide se poursuivra: 90% des ventes des deux et trois roues devraient être des véhicules électriques d’ici 2030. À l’instar de la politique indienne FAME, la sensibilisation menée par de plus en plus de gouvernements favorise la décarbonisation. De nombreux constructeurs, dont Ford, VW, Renault-Nissan et Volvo, priorisent maintenant la voiture électrique. BMW a annoncé son intention de doubler ses ventes de voitures tout électriques et hybrides au cours des deux prochaines années, avec la vente de 25 modèles électrifiés d'ici la fin de l'année 2023. Ceci est en partie dû au fait que les règles européennes strictes qui entreront en vigueur en 2021 obligant les manufacturiers à construire des voitures neuves consomment moins de 95 g de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru, sous peine de lourdes amendes. Surmonter les obstacles à une adoption à grande échelle Avec l'investissement actuel dans les voitures électriques et la technologie des batteries, les coûts associés commencent à diminuer. Le rapport 2019 de DNV GL indique que les véhicules électriques devraient atteindre la parité des coûts avec les moteurs à combustion interne d'ici le milieu des années 2020, ce sera alors un choix beaucoup plus intéressant pour les consommateurs. Cependant, si la baisse des coûts semble le principal facteur de croissance, d'autres facteurs sont également importants, notamment la capacité de la technologie des VÉ à traiter l'anxiété liée à l’autonomie. Mais des améliorations sont apportées en permanence: une nouvelle batterie à ions carbone de ZapGo Ltd, par exemple, a récemment été mise à l'essai et permet de recharger un véhicule électrique en seulement 35 secondes, tout en offrant une autonomie de 560 km comparable aux véhicules à moteur à combustion traditionnels. Bien que la technologie des batteries progresse, elle doit être soutenue par des politiques gouvernementales visant à réduire les émissions tant locales que mondiales. Davantage de travail peut être fait pour offrir des incitatifs aux communautés qui choisissent l’énergie durable, et notre analyse montre l’importance du traitement préférentiel pour favoriser l’adoption de véhicules électriques. La Norvège et la Chine sont deux exemples dans lesquels la politique gouvernementale a joué un rôle clé dans l’adoption des véhicules électriques. Les plans globaux de réduction des émissions de l'UE sont également un facteur majeur de la transition vers les véhicules électriques des constructeurs automobiles. Les incitatifs et le soutien industriel sont encore plus critiques dans le cas des véhicules utilitaires, où les batteries sont plus grandes et les coûts plus substantiels. Le changement est-il vraiment en vue? Bien que les véhicules électriques jouent un rôle important, l’électrification des transports ne suffit pas à empêcher la planète de se réchauffer. En fait, DNV GL, prévoit que, si nous restons sur notre trajectoire actuelle, les températures augmenteront de 2,4 degrés Celsius d’ici la fin du siècle. La transition de l’énergie fossile au zéro carbone n’est donc pas assez rapide pour atteindre les objectifs mondiaux relatifs au réchauffement de la planète. Bien que la décarbonisation du transport routier contribue certainement à le ralentir, des mesures politiques extraordinaires sont nécessaires pour garantir que nous atteignons 100% d’énergies renouvelables dès que possible. Parmi ces mesures, nous devons assister à une croissance encore plus rapide de l’énergie éolienne et solaire, ainsi qu’à davantage de solutions de stockage et d’équilibrage permettant une plus forte pénétration des énergies renouvelables. Ainsi, par exemple, la production de batteries devra être multipliée par 50 pour correspondre aux 50 millions de véhicules électriques qui devront rouler sur les routes d’ici 2030. Aucune action unique ne pourra empêcher une catastrophe climatique. Il faudra un mélange d’actions extraordinaires et de travail en collaboration pour réduire l’écart entre la trajectoire actuelle et l’avenir que nous espérons. Nous avons besoin de politiques globales pour atteindre ces objectifs, les véhicules électriques n'étant qu'une des solutions parmi d'autres. EUROACTIV
Contribution: André H. Martel
Tesla a publié ses données concernant la livraison et sa production pour le troisième trimestre de 2019 hier après la clôture du marché et a confirmé un nouveau record de livraison de 97 000 véhicules.
Au cours de la dernière semaine, le PDG, Elon Musk, avait déclaré à ses employés, dans un courriel, que Tesla avait pour objectif de livrer 100 000 véhicules au cours du troisième trimestre .
Alors que Tesla était en pleine campagne de livraison, mais quelques jours avant la fin du trimestre, des sources internes ont déclaré à electrek que le constructeur risquait de rater sa cible par quelques milliers de voitures. Cela ne voulait pas dire que ce serait impossible, mais difficile. Tesla a confirmé hier une production record de 96 155 véhicules et des livraisons record d’environ 97 000 véhicules, soit un chiffre légèrement inférieur à son objectif. Le précédent record de Tesla avait été atteint au 2ième trimestre 2019 lorsque le constructeur automobile avait produit 87 048 véhicules et livré environ 95 200 véhicules dans le monde. Au cours des trois derniers mois, Tesla a également confirmé la production de commandes records et a entamé le quatrième trimestre avec un carnet de commandes très bien garni: Dans son courriel, Musk a déclaré aux employés que Tesla avait en main 110 000 nouvelles commandes pour le trimestre à venir. Malgré ce résultat, les actions de Tesla ont perdu jusqu'à 5%. Selon electrek, c'est une super nouvelle. 100 000 voitures auraient été encore mieux, mais, quoi qu'il en soit, Tesla a quand même produit et livré un nombre record de véhicules tout électriques. En outre, si l’on se fie sur le nombre de commandes en main, il n'y a pas un problème de demande. C'est un problème de production et de logistique, qui devrait être corrigé par l’inauguration de la Gigafactory 3. Cela augmentera la capacité de production de Tesla et permettra à l’usine de Fremont de concentrer sa production pour les marchés hors de la Chine. Ci-inclus le communiqué de presse de Tesla: Tesla Q3 2019 Production de véhicules et livraisons PALO ALTO, Californie, 2 octobre 2019 - Au troisième trimestre, nous avons enregistré une production record de 96 155 véhicules et des livraisons record d'environ 97 000 véhicules. Production Livraisons En location Model S / X 16 318 17 400 15% Model 3 79 837 79 600 8% Total 96 155 97 000 En outre, nous avons réalisé des commandes record au troisième trimestre et nous entrons au quatrième trimestre avec une augmentation de notre carnet de commandes. Comme ce fut également le cas au deuxième trimestre, la quasi-totalité de nos commandes du Model 3 viennent de clients qui n’avaient pas de réservation préalable, ce qui confirme une demande accrue. Nous continuons à nous concentrer sur l'augmentation de la production pour répondre à cette demande. *************** Notre résultat net et nos résultats de trésorerie seront annoncés incluant notre performance financière lorsque nous dévoilerons les résultats du troisième trimestre. L'évaluation des véhicules livrés doit être considéré comme conservateur, car nous comptons qu’une voiture est livrée seulement si elle a été transférée au client et que tous les documents ont été complétés. Les chiffres finaux pourraient varier de plus ou moins 0,5%. Les livraisons de véhicules Tesla ne représentent qu’une mesure du rendement financier de la société et ne doivent pas être considérées comme un indicateur des résultats financiers trimestriels, qui dépendent de divers facteurs, notamment le coût des ventes, les fluctuations des taux de change et la combinaison de véhicules loués directement. electrek
Contribution: André H. Martel
La société chinoise Future Mobility Corp., société mère de Byton, a signé un accord avec la société sud-coréenne Myongshin pour la construction de son véhicule utilitaire multi segment électrique M-Byte dans son usine qui appartenait anciennement à General Motors, lui permettant ainsi de contourner les tarifs américains et européens.
Les véhicules construits en Corée peuvent être exportés vers les États-Unis et dans certaines parties de l'Europe grâce aux accords de libre-échange existants. Le vice-président de Myongshin, Park Ho-seok, a déclaré à Reuters que le partenariat produirait des véhicules destinés à la fois à la consommation intérieure coréenne et aux marchés d'exportation, mais la compagnie n'a pas encore annoncé quels étaient ces marchés.
Intérieur de production 2021 Byton M-Byte
Green Car Reports a sollicité des éclaircissements auprès de Byton. Bien qu'un porte-parole de la société ait reconnu le rapport de Reuters et confirmé les plans de production, il ne disposait d'aucune information concernant les marchés que les installations de Myongshin viseraient. Plus de détails sont attendus dans les prochaines semaines.
Le M-Byte est l'un des trois véhicules en cours de développement chez Byton. Tous trois partagent la même architecture mécanique et la même plateforme logicielle, ce qui permet à l'entreprise de rationaliser le processus dès le premier jour, sans avoir à adapter des plateformes existantes ou à développer des architectures distinctes. "C’est rare, généralement on doit travailler sur des plateformes préexistantes, modifier l’architecture ou faire des modifications à l’usine » nous a dit l’ingénieur en chef de Byton, David Twohig, plus tôt cette année. "C'est une approche très inhabituelle d'avoir réalisé l'architecture de trois voitures dès le premier jour." Le VUS M-Byte sera commercialisé en Chine au cours du second semestre 2020 et devrait atteindre les États-Unis et l'Europe en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La berline électrique Model 3 de Tesla nouvellement arrivée battra certainement tous les records de ventes de véhicules électriques en Australie et doublera probablement le total cumulé des ventes de véhicules électriques Tesla dans le pays d'ici la fin de l'année.
On estime qu’au mois de septembre seulement, Tesla a livré plus de véhicules électriques Model 3 en Australie que le total des Model S et X en 2018, qui s’élevait à environ à 1 200 véhicules.
Il semblerait que les ventes du Model 3 pour septembre auraient atteint 1 500 véhicules. Mais même à 1 200, cela représente environ 5% des ventes mensuelles de toutes les nouvelles voitures de tourisme du pays, ventes qui ont chuté comme une pierre l’année dernière. Même la présidente de Tesla, Robyn Denholm, a du s’impliquer pour assurer la livraison de plus de 200 Model 3 par jour à Sydney la semaine dernière. Les médias sociaux regorgent d'articles publiés par des clients plus que satisfaits du personnel de livraison de Tesla et du rythme des livraisons: jusqu'à 70 par jour à Brisbane, 400 en cinq jours à Sydney et un nombre similaire à Melbourne dans le cadre du long week-end. Tesla ne souhaite cependant confirmer aucun chiffre pour aucun pays en particulier. Cependant, la livraison de Model 3 variant entre 1 200 et 1 500 véhicules pour septembre placerait le Model 3 dans le top 5 des ventes de voitures particulières neuves en Australie pour le mois et dans le top 15 de toutes les ventes de voitures neuves, y compris les véhicules utilitaires et les VUS. Et ça ne s'arrêtera pas là. Le rythme effréné des deux dernières semaines devrait diminuer, mais il ne fait aucun doute qu’à la fin de l’année, le nombre total de véhicules électriques Tesla en Australie aura presque doublé par rapport aux quelques 4 000 voitures Model S et Model X. Le premier Model 3 est arrivé il y a à peine un peu plus d'un mois. Tesla ne publiant pas de données officielles, la collecte de chiffres est une combinaison de devinettes, résultant du décompte de bateaux et de VIN (numéros d’identification de véhicule), et des informations que vous pouvez soutirer des livreurs. Comme l'a signalé The Driven il y a plus d'une semaine, environ 2 414 Model 3 sont arrivés en Australie à bord de trois premiers cargos. Ce nombre devra certainement être mis à jour lorsque qu'il sera possible de confirmer le nombre de Model 3 qui sont arrivés, selon les observateurs, sur les trois derniers cargos. Il est vrai que la plupart de ces livraisons répondent à une demande latente, alors que de nombreux enthousiastes avaient fait un dépôt il y a plus de trois ans. Mais la simple présence et la visibilité de ces voitures risquent de faire boule de neige, comme dans d’autres pays, puisque cela risque de créer une demande chez d’autres consommateurs. Et le gros avantage de Tesla réside dans le fait qu’elle dispose d’un stock suffisant, grâce à la Gigafactory aux États-Unis et à la nouvelle Gigafactory qui ouvrira bientôt ses portes en Chine. En Australie, les ventes de véhicules électriques avaient augmenté avant l’arrivée du Model 3, grâce aux nouveaux véhicules lancés par Hyundai, tels que le Ioniq et le Kona. Le succès du Model 3 porte ces données à un nouveau niveau. Nissan offre une version améliorée de la Leaf, BMW a aussi amélioré sa I3, et d'autres marques telles que VW et Mini sont prêtes à mettre sur le marché australien leurs premiers modèles électriques. L'impact des véhicules électriques sur le marché des voitures à combustibles fossiles est déjà évident. Les ventes de voitures à essence et diesel ont fortement chuté en Australie au cours des 18 derniers mois. L’industrie traditionnelle tient les facteurs économiques responsables de la baisse des ventes, mais ignore les sondages et les autres facteurs démontrant que de nombreuses personnes conservent leur véhicule actuel plus longtemps parce qu’elles attendent d’acheter le VÉ qu’elles souhaitent acquérir à un prix abordable. Les acheteurs de flottes prennent déjà en considération des nouvelles enquêtes qui démontrent que, sur la durée de location d’un véhicule, l’option électrique est déjà compétitive par rapport aux options essence et diesel. L'impact se fait déjà sentir sur le marché du véhicule d'occasion. Comme le signale Bryce Gaton, les prix des voitures à essence et diesel d’occasion ont baissé au Royaume-Uni, tandis que ceux des véhicules électriques d’occasion ont augmenté. De nombreux analystes ont prédit que les voitures à essence et diesel usagées perdraient l'essentiel de leur valeur dans les années à venir. Quel est donc l'intérêt d'acheter encore? The Driven
Contribution: André H. Martel
Depuis son lancement il y a dix ans, le célèbre fabricant américain de véhicules électriques (VÉ) Tesla, a réalisé un bénéfice net en seulement quatre trimestres. La société n'a pas encore enregistré de bénéfice annuel.
La rentabilisation des véhicules électriques pose un problème à l’industrie automobile. Hier, le fabricant chinois de véhicules électriques NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre, enregistrant une perte énorme. Les actions de la société ont fortement chuté après la publication de ses résultats.
On souligne fréquemment les pertes répétitives de Tesla, ces pertes font souvent craindre que l'entreprise puisse faire faillite. Cependant, Herbert Diess, PDG de Volkswagen, n'est pas de cet avis . Pendant ce temps, les fans de Tesla soulignent l’excellent ratio de marge brute et les livraisons de la société en constante hausse. Faire des profits avec les véhicules électriques a été jusqu’à présent une énigme pour Tesla, ainsi que pour l’ensemble du secteur des véhicules électriques. Hier, NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre. La société a enregistré une perte pire que prévue au cours du trimestre et ses actions à la bourse ont chuté hier. Il a clôturé la journée en baisse de 66% depuis le début de l'année. Tesla a seulement perdu 33% cette année. Ford ( F ) et General Motors ( GM ) sont dans le vert. NIO a signalé une grosse perte au deuxième trimestre. Bloomberg rapporte que NIO a accumulé 5 milliards de dollars de pertes en quatre ans. Il a fallu 15 ans à Tesla pour accumuler cette perte. Les volumes de ventes de Tesla sont bien plus importants que ceux des NIO, soulignant le fait qu'il n'est pas facile de gagner de l'argent avec les véhicules électriques. En dépit de généreuses subventions gouvernementales, les fabricants de véhicules électriques ont du mal à générer des bénéfices. Ce ne sont pas seulement les fabricants de véhicules électriques tels que Tesla et NIO qui luttent pour faire des profits, les constructeurs automobiles établis semblent également être mis au défi. Bien que peu de constructeurs se soient intéressés à la rentabilité de leurs véhicules électriques , le regretté Sergio Marchionne, ancien PDG de Fiat Chrysler , a déjà déclaré que Fiat Chrysler perdait de l'argent sur ses véhicules électriques . Il a même dit qu'il ne voulait pas que les clients achètent les véhicules électriques de l'entreprise, car cela leur faisait perdre de l'argent. Dernièrement, lors de l'annonce des résultats de GM pour le quatrième trimestre de 2018, la présidente-directrice générale, Mary Barra, a été interrogée sur le calendrier de rentabilité de l'entreprise en matière de véhicules électriques. Elle a déclaré : «Je dirais au début de la prochaine décennie, mais je ne mettrais pas plus de précision sur la rentabilité des véhicules électriques que cela.» Malgré les difficultés, les constructeurs automobiles ont toujours de grands projets en matière de véhicules électriques et y investissent beaucoup. Par exemple, Honda Motors prévoit ne vendre que des véhicules électriques en Europe d'ici 2025 . En outre, la Chine vise toujours à accroître la pénétration des véhicules électriques. Malgré les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le pays a exempté la taxe à l'achat plusieurs modèles de Tesla. Bien que les points de vue diffèrent quant au rythme de l'électrification des véhicules, il existe un changement indéniable vers les véhicules électriques. Grâce à son positionnement, Tesla, semble la mieux placée pour capitaliser sur la tendance. La société s'efforce d'atteindre la rentabilité en augmentant ses livraisons et en se concentrant sur le contrôle des coûts. The Market List
Contribution: André H. Martel
Les États-Unis ont un problème de batterie dans la course à la suprématie de la voiture électrique25/9/2019
La pression des États-Unis pour contester la domination de la Chine dans la production et la vente de véhicules électriques présente au moins un maillon faible: la plupart des matières premières nécessaires à la fabrication des batteries sont extraites ailleurs.
Des entreprises chinoises et américaines ont beaucoup investi dans des projets d'extraction de lithium au Chili, en Australie et en Argentine, parmi les principaux pays producteurs du monde. Mais contrairement aux États-Unis, les entreprises chinoises ont également investi chez eux, la nation asiatique produisant près de huit fois plus de lithium que les États-Unis.
La question des matières premières fera l'objet d'une discussion lors d'une réunion à Washington le 2 mai prochain. Elle devrait amener les responsables gouvernementaux, les constructeurs automobiles, les sociétés minières et les consultants sur la nécessité de rationaliser le processus de délivrance de permis américain pour les nouveaux projets de lithium et les achats en stock. "Cela fait des décennies que des installations de raffinage de lithium ont été construites aux États-Unis", a déclaré Eric Norris, président du lithium chez Albemarle Corp., le plus grand producteur mondial de minerai. "Tout nouveau projet prendra du temps à se développer, car les organismes de règlementation déterminent les autorisations requises, l'impact potentiel sur la communauté, etc." Les États-Unis produisent seulement 1,2% du lithium mondial. L'augmentation de la production locale de minéraux bruts serait la première étape vers la mise en place d'une industrie des batteries rechargeables concentrée jusqu'à présent en Asie. Les Etats-Unis ne contrôlent qu'environ 13% de la capacité de production mondiale de piles au lithium, et aucune croissance n'est attendue, selon BloombergNEF . La Chine contrôle maintenant environ les deux tiers de cette industrie et le BNEF prévoit une croissance d'environ 73% d'ici 2021. La différence apparaît déjà dans les ventes. Environ la moitié des véhicules électriques dans le monde sont vendus en Chine, un chiffre à la hausse. Les ventes ont bondi de 150% au premier trimestre de 2018 par rapport à l'année précédente, selon le BNEF. "Vous ne pouvez pas construire un demi-million de batteries de véhicules électriques sans un approvisionnement sécurisé en plusieurs matières premières critiques", a déclaré Chris Berry, analyste des métaux pour batteries chez House Mountain Partners. "Si les États-Unis sont à la traîne dans la constitution de capacités en lithium ou en cathodes, le dynamisme de sa chaîne d'approvisionnement et sa compétitivité autour du nouveau thème de l'énergie seront menacés." La société chinoise Jiangxi Ganfeng Lithium Co. a acquis 37,5% du projet de lithium Cauchari-Olaroz en Argentine, qui devrait commencer à produire en 2021. Tianqi Lithium Corp. a versé 4 milliards de dollars pour une participation de 24% dans Soc. Quimica & Minera de Chile et la même société font partie de la coentreprise Talison , qui contrôle la mine de lithium géante Greenbushes en Australie. Les métaux nécessaires à la fabrication de piles rechargeables utilisées dans tous les domaines, pour la construction d’une Tesla au stockage d'énergie en passant par les iPhones, comprennent le graphite, le manganèse, le nickel, le cobalt et le lithium. Selon le US Geological Survey, les États-Unis importent au moins la moitié de chacun de ces besoins en métaux. La réunion de cette semaine à Washington est organisée par Benchmark Mineral Intelligence , un consultant du secteur spécialisé dans la chaîne d'approvisionnement des batteries lithium-ion. Lors d'un témoignage devant le Congrès américain en février, le dirigeant de la société, Simon Moores, a averti que le rôle actuel des États-Unis dans la chaîne d'approvisionnement était en train d'être dépassé par la Chine. "Il n'y a aucune raison pour que les entreprises ne puissent pas mobiliser des capitaux, ni construire ni exploiter des mines de lithium aux États-Unis", a déclaré Berry. "Le processus d'autorisation peut être un peu plus long aux États-Unis par rapport à d'autres régions du monde, mais avec autant d'attention portée à la durabilité et à la transparence de la chaîne d'approvisionnement, les garanties environnementales sont indispensables". Toutefois, la demande de lithium devant passer de plus de 300 000 tonnes par an à un million de tonnes d’ici 2025, les sociétés minières doivent croître rapidement et préfèrent le faire dans des pays qu’elles connaissent bien. Albemarle, la seule entreprise produisant du lithium aux États-Unis, a indiqué dans une réponse écrite aux questions qu'elle se concentrait sur l'expansion des opérations en Australie et au Chili. Il est trop tôt pour se prononcer sur la viabilité ou le calendrier d'une expansion à Silver Peak, une mine produisant 6 000 tonnes de carbonate de lithium par an, a expliqué Albemarle's Norris. La société a mené à bien un programme d'exploration sur un site de roche dure à Kings Mountain, mais Norris l'a décrit comme un actif à long terme aux toutes premières étapes de l'évaluation. Aux États-Unis, aucune mine de lithium ne devrait commencer à produire au cours des trois prochaines années et aucune production importante de lithium ne devrait toucher les marchés mondiaux dans les cinq prochaines années, selon Christopher Perrella, analyste des produits chimiques chez Bloomberg Intelligence. Certaines petites sociétés minières cherchent néanmoins à construire de nouvelles mines à moyen et long terme. La société Lithium Americas Corp, une société basée à Vancouver, espère obtenir des permis pour son projet Thacker Pass au Nevada en 2020. La construction de la mine, d'une capacité de production annuelle initiale de 30 000 tonnes, pourrait débuter ses opérations l'année prochaine si la société peut lever les 581 millions de dollars nécessaires pour entreprendre son projet. "Les défis sont d'attirer des capitaux et de démarrer le projet assez rapidement ", a déclaré Jonathan Evans, chef de l'exploitation. "Le marché des véhicules électriques et des batteries de stockage va vraiment se développer d'ici les cinq prochaines années, il est donc essentiel d'investir maintenant." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Il a fallu environ 15 ans à Tesla Inc. pour accumuler 5 milliards de dollars de pertes alors que Nio l'a fait en quatre.
NIO ES8, Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
La saignée continue. NIO Inc., basé à Shanghai, devrait annoncer mardi avoir perdu 2,6 milliards de yuans (environ 369 millions de dollars), soit environ 4 millions de dollars par jour, au deuxième trimestre, selon les estimations de deux analystes. Cela porterait à environ 5,7 milliards de dollars les pertes accumulées au sein de l'entreprise, soutenue par le géant de la technologie Tencent Holdings Ltd, depuis la fondation du constructeur automobile par William Li en 2014.
NIO devrait enregistrer une autre perte pour le deuxième trimestre. Les dépassements de coûts, les faibles ventes et les rappels importants ont conduit NIO à plonger de 74% depuis que sa valeur marchande a atteint un record de 11,9 milliards de dollars il y a environ un an. Plus généralement, le renversement de fortune de la société illustre pourquoi on craint de plus en plus que la Chine ait créé une bulle de véhicules électriques qui serait sur le point d'éclater. Chez NIO, la pression monte pour recueillir de nouveaux fonds. Le constructeur automobile cherche à réduire ses effectifs de 14% à 7 500 personnes d'ici la fin du mois. Les incidents impliquant des batteries qui ont pris feu ou dégagé de la fumée ont forcé NIO à rappeler environ 4 800 véhicules, soit près de 20% de toutes les voitures vendues. Les livraisons du deuxième trimestre ont diminué par rapport au trimestre précédent. La société a également abandonné la construction d'une usine de fabrication à Shanghai suite à la décision du gouvernement de fournir un soutien financier à Tesla. Au lieu de cela, NIO a confié à la compagnie Anhui Jianghuai Automobile Group Co. la production de ses voitures ES6 et ES8 . Et même si Tencent et Li ont investi 100 millions $ dans l'entreprise NIO ce mois - ci, la nature de l'industrie automobile signifie qu’autant d' argent ne durera pas longtemps, a déclaré Bill Russo, fondateur et PDG de Automobility Ltd., une Société de conseil en automobile basée à Shanghai. M. Li a minimisé les difficultés rencontrées par son entreprise, affirmant dans une interview en juin que la déroute des actions de NIO n'était pas grave et que les investisseurs devaient comprendre que la fabrication de voitures neuves coûtait beaucoup d'argent.
William Li, fondateur et chef de la direction de NIO Inc., commente le cours de l'action de la société et affirme que sa société réalisera des bénéfices plus rapidement que Tesla. Il parle avec Selina Wang de Bloomberg. (En mandarin avec traduction anglaise.) (Source: Bloomberg)
Mais le constructeur automobile est en manque de ressource financière et espère maintenant recevoir 10 milliards de yuans d'une société d'investissement soutenue par la ville de Beijing.
Un autre défi imminent pour NIO est la compagnie Tesla, qui prévoit débuter sa production en Chine plus tard cette année, ce qui permettra à la société américaine de réduire le prix de ses véhicules vendus dans le pays. «NIO n’a pas choisi le bon positionnement » a déclaré Yale Zhang, fondateur et PDG d'AutoForesight. "Je ne suis pas optimiste quant à son avenir à long terme." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Alimentée par les politiques publiques et la baisse des coûts de la batterie, l'adoption mondiale du bus électrique devrait tripler d'ici 2025.
Le marché chinois, le plus prometteur dans ce secteur, dépassera la barre du million d'autobus électroniques d'ici 2023 et atteindra 1,3 million d'ici 2025, selon un nouveau rapport sur les autobus électroniques de Wood Mackenzie Power & Renewables.
La Chine domine le segment des véhicules électriques lourds (VÉ), représentant 98% du marché mondial des autobus électriques jusqu'en 2018. Pour soutenir cette forte concentration d'autobus électriques, un total de plus de 50 000 sites de recharge seront installé d’ici à fin 2019. Ce chiffre devrait plus que doubler d’ici à la fin de 2025. En 2018, 23% des achats d'autobus en Chine étaient électriques. Dans l’ensemble, les achats d’autobus dans le pays devraient rester stables, avec 420 000 nouveaux achats d’ici 2025. L’acquisition d’autobus électriques devraient augmenter parallèlement à la croissance du marché et au soutien des pouvoirs publics, dans un ordre de 40%
Nombre d'autobus électriques en Chine
Les États-Unis et l'Europe vont connaître une croissance après 2025
Le nouveau rapport de WoodMac indique qu'un total de 40 000 véhicules électriques lourds seront sur les routes aux États-Unis et en Europe d'ici 2025. Le marché actuel passera à 7 300 autobus électriques d'ici la fin 2019, ce qui représente des projets pilotes qui ajouteront près de 6 milliards de dollars en valeur marchande. La plupart des exploitants de transports en commun et d'autobus scolaires se méfient toujours des autobus électroniques à cause de la technologie nouvelle et continueront à tester l'équipement avant d'investir dans le déploiement de VÉ. Cependant, les gouvernements et les agences de transport en commun aspirent de plus en plus à du transport propre, ce qui devrait accélérer la croissance au-delà de 2025. Les bus électriques longue distance ne devraient pas entrer sur le marché avant 2023 et se limiteront probablement à 1% des nouvelles ventes d'ici 2025. La croissance du marché européen des bus électriques se fait pour le moment par le biais d’autobus urbains, tandis que le marché américain tourne autour des autobus scolaires. Les gouvernements, les exploitants d'autobus scolaires et les organismes de transport en commun ne sont pas les seuls à avoir un impact sur l'électrification. Les services publics américains et européens commencent à examiner de nouveaux modèles pour dégager l’engorgement des dépôts et encourager les opérateurs à profiter des avantages qu’offrent les réseaux. Dominion Virginia Power a déposé la proposition la plus ambitieuse à ce jour: développer l'infrastructure de recharge et payer la différence de coût entre un bus diesel et un bus électrique pour tous les remplacements d'autobus diesel sur le territoire desservi par le service public américain d'ici 2030. Le déploiement de l'infrastructure de recharge est limité aux États-Unis et en Europe Le déploiement de l'infrastructure de recharge de bus électriques a déjà commencé à se développer en Chine. Cependant, la croissance aux États-Unis et en Europe est limitée par la taille des projets pilotes existants, où un à cinq bornes de recharge suffisent généralement à prendre en charge plusieurs bus. Malgré cela, le nombre total de bornes de recharge pour les régions concernées fera plus que doubler pour atteindre un total de 108 000 sites de recharge d’ici 2025.
Estimation cumulative d'infrastructures de recharge d'autobus électroniques par pays
Plus de 68 000 sites de recharge seront installés dans le monde de 2019 à 2025 pour répondre à la demande de recharge des bus VÉ, dont plus de 9 000 en Europe et aux États-Unis. Suite au déploiement plus important d'autobus électriques au-delà de 2025 et en considérant le potentiel synergétique de combiner leur station de recharge avec les camions et autres gros véhicules électriques, on peut s’attendre à un ratio plus élevé d’e-bus par rapport aux sites de recharge. Cette synergie permettrait un ralentissement du taux de croissance des infrastructures par rapport à la demande en autobus.
Pour le moment, on prévoit que toutes les bornes de recharge des bus électriques seront installées dans les dépôts, mais ce ne sera pas toujours le cas, en effet actuellement, la recharge sur la route ne représente qu'une fraction des bornes de recharge requises. En effet, la recharge sur route est le plus souvent utilisée dans les applications de transport local, sur des routes statiques et prédéterminées. Cependant, le déploiement d’un plus grand nombre de bornes de recharge le long des routes facilitera de beaucoup la recharge des bus et permettra de réduire la taille des batteries nécessaires au fonctionnement des bus. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
Volkswagen a dévoilé la version finale de sa première voiture électrique longue autonomie abordable, la ID.3, au salon de l'automobile de Francfort 2019. L'ID.3 sera proposée à «moins de 44,000 CAD» et se déclinera en trois variantes offrant une autonomie d'environ 330 à 545 km. Le véhicule électrique devrait être livré à la mi-2020.
Le prix «inférieur à 44,000 CAD » que VW préconise s'applique au modèle de base de l'ID.3, qui dispose d'une batterie de 45 kWh et d'une autonomie de 330 km. La société a refusé de fournir des informations de prix pour les deux variantes de plus grande capacité de la voiture, qui comporteront des batteries de 58 kWh et 77kWh, et offriront respectivement environ 420 et 545 km par charge. VW indique que la version de base de l'ID.3 aura une capacité de recharge de 50 kW et que les propriétaires qui souhaitent recharger plus rapidement, jusqu'à 100 kW devront payer un supplément. La recharge de 100 kW sera livrée en standard sur la version milieu de gamme de 58 kW, tandis que la recharge encore plus rapide de 125 kW sera disponible sur le niveau supérieur ID.3. La ID.3, qui ressemble au populaire coupé à hayon du constructeur allemand, pourrait devenir une voiture très importante pour VW. Ce sera le premier véhicule construit sur la nouvelle plateforme entièrement électrique modulaire de la société, capable d'alimenter des dizaines de voitures et de VUS prévus dans le cadre de la campagne de plusieurs milliards de dollars du groupe Volkswagen dans le domaine des véhicules électriques. Cela étant dit, VW n'a pas l'intention de sortir la voiture aux États-Unis pour le moment, et il est également difficile de savoir si la société va vendre la voiture en Chine. L'ID.3 est également le premier d'une gamme de voitures de marque «ID», dont beaucoup ont déjà été présentées sous forme de concept. Au cours des prochaines années, VW lancera un VUS multi segment ( l'ID Crozz ), une berline ( l'ID Vizzion ), un VUS plus grand ( l'ID Roomzz ), et relancera son emblématique microbus et buggy en version tout électrique ( l’ID Buzz et l’ID Buggy ).
Bien que la carrosserie de l’ID.3 ressemble à une Golf, VW affirme qu’elle sera beaucoup plus spacieuse à l’intérieur. En retirant le moteur à combustion interne, en plaçant le moteur électrique directement sur l'essieu arrière et en plaçant les batteries dans le plancher du véhicule, le constructeur automobile est en mesure d'étendre l'habitacle, libérant ainsi un espace jusque-là inaccessible pour les concepteurs de l'entreprise.
Le résultat devrait être une voiture compacte, mais plus confortable à piloter et disposant de plus de capacité de stockage qu'un véhicule de cette taille. L'espace supplémentaire est une promesse commune aux manufacturiers quand il s'agit de véhicules électriques, mais cela peut avoir encore plus d'importance dans une voiture telle que l’ID.3, qui coûtera moins cher que presque tous les modèles 100% électriques sur le marché. VW est susceptible de mettre l’accent sur cet aspect car on souhaite accélérer la mise en marché de la voiture pour 2020. Dans cette cabine plus spacieuse, les conducteurs et les passagers trouveront un intérieur plus high-tech que ce que VW propose actuellement à des prix inférieurs. Le tableau de bord de l’ID.3 inclura un nouvel écran tactile de 10 pouces. Mais VW a également opté pour des boutons tactiles dans toute la cabine. En fait, les seuls éléments qui seront contrôlées par des boutons traditionnels, dit VW, sont les fenêtres et les feux de détresse. L'intérieur de l'ID.3 n'est peut-être pas un exercice de minimalisme aussi sévère que le Model 3 de Tesla, mais il a minimisé l’usage des boutons traditionnels. Certaines touches high-techs incluent un affichage optionnel de réalité augmentée qui projette des informations sur le pare-brise de l'ID.3 et des commandes vocales qui peuvent être déclenchées en disant «Hello ID». Un service multi media sans fil pour les smartphones sera aussi disponible et les acheteurs pourront également se procurer un ensemble stéréo de marque Beats, qui selon VW "offre une atmosphère audio comme lors d’un concert en direct". L'ID.3 pourra également être équipée du système d'entrée sans clé, et les phares à matrice DEL de la voiture vont même pouvoir "scintiller comme un battement léger de paupières" lorsque le propriétaire approchera, une caractéristique qui, selon VW, confère à la voiture un aspect "amical" et "humain". The Verge
Contribution: André H. Martel
Les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie, une institution qui conseille les pays industrialisés en matière de politique énergétique, illustrent la vitesse à laquelle le système de transport mondial s'oriente de plus en plus vers des carburants plus propres, alors que les gouvernements s’efforcent de limiter la pollution et les gaz à effet de serre.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée lors d'une rencontre avec les médias au salon automobile Auto China à Beijing en avril . Le parc mondial de véhicules électriques devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions d'unités l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie. Photo: Reuters
Teslas et les Nissan Leafs deviendront probablement un phénomène beaucoup plus répandu sur les routes du monde au cours des deux prochaines années, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie.
Le parc mondial de véhicules électriques (VÉ) devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions de véhicules d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions l'an dernier, selon un rapport publié mercredi par l'institution basée à Paris, créée pour conseiller les pays industrialisés sur leur politique énergétique. Les ventes devraient monter en moyenne de 24% chaque année jusqu'en 2030. Les résultats illustrent la rapidité avec laquelle le système de transport mondial s'oriente vers des carburants plus propres, les gouvernements s'attachant à limiter la pollution et les gaz à effet de serre. Le marché chinois des voitures électriques croît deux fois plus vite que celui des États-Unis. Voici pourquoi Tesla et Nissan Motor possèdent parmi les véhicules électriques les plus connus sur le marché, mais les autres constructeurs automobiles, comme Volkswagen, General Motors et Audi, ont emboité le pas en annonçant la venue des dizaines de versions de leurs modèles électriques. Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport de l'AIE:
Les travailleurs inspectent les voitures électriques Baojun E100 dans une usine d'assemblage exploitée par General Motors et ses partenaires locaux à Liuzhou, une ville de la région autonome du Guangxi Zhuang en Chine, en novembre dernier. Photo: Reuters
1. La Chine restera le plus grand marché du monde.
Selon les estimations de l'AIE, les véhicules électriques devraient représenter plus du quart des véhicules vendus en Chine d'ici 2030, contre 2,2% l'an dernier. L'année dernière, plus de la moitié des ventes mondiales ont été réalisées en Chine, suivies des États-Unis. Le gouvernement chinois a mis en place un certain nombre de politiques pour encourager l’acquisition de véhicules électriques, dans le cadre d'un effort visant à réduire la pollution de l'air dans les villes saturées par le smog. L'année dernière, Pékin a défini des exigences minimales pour les constructeurs automobiles nationaux en matière de production de véhicules électriques via un système d'échange de crédits. Il a également prolongé le rabais de taxe de 10% accordé aux consommateurs jusqu'en 2020.
Le Superchargeur Tesla au parc scientifique de Hong Kong à Tai Po. Photo: KY Cheng
2. Les véhicules électriques devraient réduire substantiellement la consommation d’énergie fossile.
Les voitures électriques seront de plus en plus alimentées par des centrales électriques, au lieu d'essence ou de diesel. Avec environ 130 millions de véhicules légers attendus sur les routes de la planète d'ici 2030, l'AIE estime qu'environ 2,57 millions de barils de pétrole par jour seront éliminés. C'est à peu près ce que l'Allemagne utilise chaque jour. L'année dernière, la flotte mondiale de véhicules électriques a réduit la consommation d’énergie fossile de 380 000 barils par jour, environ la moitié de ce que la Belgique consomme. Selon l’AIE, Bloomberg New Energy Finance estime que 2,23 millions de barils par jour seront retirés du marché par des véhicules électriques d’ici la fin de la prochaine décennie.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée devant la Gigafactory de la société, qui produit des batteries pour le constructeur de voitures électriques, dans le Nevada, aux États-Unis. Photo: Reuters
3. Au moins 10 Super usines de batteries supplémentaires seront nécessaires
La demande de batteries devrait être multipliée par 15 d'ici 2030, principalement grâce à cause de toutes ces nouvelles voitures et les fourgonnettes électriques. Le marché en plein essor de la Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale, suivi de l'Europe, de l'Inde et des États-Unis. Cela signifie que le monde aura besoin de beaucoup plus d'installations pour produire ces batteries, comme la Gigafactory construite par Tesla, dans le Nevada. Cette installation tire son nom du mot giga, qui signifie milliards. Elle peut produire des batteries d'une capacité de 35 gigawattheures sur une superficie de 4,9 millions de pieds carrés.
Le bus électronique BYD à Shenzhen. Photo: Xiaomei Chen
4. Les bus seront de plus en plus électriques.
Selon l'AIE, 1,5 million de bus électriques rouleront sur la planète d'ici 2030, contre 370 000 l'année dernière. Près de 100 000 bus urbains électrifiés ont été vendus l'année dernière, dont 99% en Chine. La ville côtière méridionale de Shenzhen mène le peloton avec une flotte de bus entièrement électriques. Un certain nombre de villes de la région nordique européenne telles qu'Oslo, Trondheim et Göteborg ont également des bus électriques en service.
Un ouvrier montre un échantillon de carbonate de lithium traité provenant de la mine de Rockwood, le plus grand gisement de lithium actuellement en production, dans le nord du Chili. Le lithium, le «pétrole blanc», est à la base du développement du monde moderne. Il constitue un faible composant, mais il est irremplaçable pour les piles rechargeables, utilisé dans les appareils grand public tels que les téléphones et les voitures électriques. Photo: Reuters
5. La demande de cobalt et de lithium est en hausse.
Le cobalt et le lithium sont des minerais clés pour produire les batteries qui alimentent les véhicules électriques, ainsi que pour les composants électroniques, les téléphones intelligents ainsi que pour la production d’ordinateurs portables. La demande pourrait peut-être être multipliée par dix, mais les progrès technologiques et les ajustements apportés à la chimie des batteries pourraient également considérablement la réduire. Étant donné qu'environ 60% du cobalt dans le monde est extrait en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est encore omniprésent, les fabricants de piles et accumulateurs doivent démontrer que leurs produits sont conçus et fabriqués de manière acceptable. Cela pourrait cependant constituer une incitation à abandonner les batteries lourdes de cobalt pour des produits plus socialement acceptables. South China Morning Post
Contribution: André H. Martel
La marque de véhicules électriques haute performance Polestar de Volvo s'affirme étape par étape en tant que constructeur autonome. Et deux décisions ont été annoncés par la marque aujourd'hui.
L’un d’eux est que le premier site de production de Polestar, à Chengdu, est maintenant ouvert pour produire le Polestar 1 , un élégant coupé sport haute performance rechargeable.
Polestar prévoit mettre sur le marché plus de 200 véhicules Polestar 1 sur le marché nord-américain plus tard cette année, en précommande pour 155 000 $ USD. Polestar considère le véhicule en fibre de carbone de 600 chevaux comme le véhicule électrifié le plus exclusif fabriqué en Chine.
Centre de production et centre d’expérience client de Polestar - Chengdu, Chine
L’usine de production elle-même est considérée comme l’une des usines automobiles les plus respectueuses de l’environnement de la Chine, avec pour objectif d’obtenir le statut LEED Or pour sa stratégie globale de durabilité et ses pratiques d’économie d’énergie. Il comprend un centre d’expérience client adjacent, avec une piste d’essai et un atrium couvert offrant une vue panoramique sur l’usine.
"Ici, à Chengdu, nous ne fabriquons pas seulement une voiture de performance hybride électrique de qualité supérieure", a déclaré Thomas Ingenlath, PDG de Polestar. «Nous avons également créé un environnement de fabrication inspirant, un lieu de travail et de visite idéal. Cela reflète vraiment la marque Polestar. " Le Polestar 2, un modèle qui rivalisera directement avec le Tesla Model 3 , sera fabriqué à Luqiao, en Chine, à partir du début de 2020. Le futur Polestar 3 sera comparable au Tesla Model Y.
Polestar 2
Deuxièmement, l'usine de Polestar s'est vu attribuer un code constructeur WMI, associé à Volvo, avec qui elle partage certaines ressources techniques et décisions stratégiques, ainsi qu'à Geely, sa société mère.
Selon la manière dont seront évalués les droits de douane potentiellement élevés appliqués aux voitures fabriquées en Chine, cette association avec Volvo pourrait ne pas être totalement une bonne chose. Volvo Cars a inauguré une usine de montage aux États-Unis à Charleston, en Caroline du Sud, capable de produire jusqu'à 150 000 véhicules par an et de créer environ 4 000 emplois sur plusieurs années. Être traité en tant que constructeur distinct aidera toutefois Polestar à se prévaloir du crédit d’impôt fédéral sur les VÉ . Même lorsque Volvo aura livré les 200 000 véhicules hybrides et électriques rechargeables éligibles, les acheteurs de Polestar pourraient toujours réclamer la totalité des 7 500 dollars. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
La production de Tesla Model 3 dans l'usine de Chine subit ses premiers essais de production27/8/2019
Des images et des séquences de données provenant de l'intérieur de Gigafactory 3 suggèrent que Tesla fait déjà les préparatifs nécessaires pour ses premiers essais de production de son Model 3 fabriqué en Chine dans son immense usine de Shanghai. L’installation d’équipements de fabrication et de robots dans Gigafactory 3 est également en cours.
Tesla Model 3 préparations d’essais de production. (Crédit: Battery King _ / Weibo)
Les récentes fuites de Gigafactory 3 ont été partagées sur la plate-forme de média social chinois Weibo par le passionné de voiture électrique Battery King _ ( 王 _ ). Dans l’ensemble, les images montrent une partie de Gigafactory 3 partiellement achevée, bien que le plancher et les murs de la zone soient toujours en béton. L'éclairage semble être terminé et l'installation des équipements bat son plein.
Le plus remarquable est que les récentes fuites incluent des images de deux Model 3 sur une chaîne de montage. On ignore si les panneaux des deux berlines électriques ont été fabriqués sur le site ou si les véhicules ont été assemblés uniquement à partir de composants expédiés, mais dans les deux cas, le fait que Tesla ait déjà commencé à assembler son Model 3 dans sa Gigafactory chinoise semble se confirmer. Un autre aspect notable des images est l’espace qui semblerait disponible dans l’usine. Certes, les photos n’ont été prises que dans une partie d’une installation par ailleurs gigantesque et l’outillage pour le site n’est que partiellement achevé , mais il n’est pas difficile d’imaginer le potentiel de production de cette usine lorsqu’elle sera opérationnelle.
Tesla Model 3 préparations d’essais de production. (Crédit: Battery King _ / Weibo)
Il semble que la Gigafactory 3 sera en mesure de dépasser facilement les attentes prévues de production, d'autant plus que Wall Street avait évalué un niveau de production particulièrement conservateur. En juillet dernier, Morgan Stanley a publié un rapport par ailleurs positif sur Tesla, dans lequel il était indiqué que le site de Shanghai pourrait être en ligne dès le mois de novembre.
Se basant sur certaines données, l'analyste Adam Jonas de la maison de recherche Morgan Stanley prévoyait que Gigafactory 3 produirait entre 35 000 et 40 000 Model 3 en 2020 , tandis que l'usine serait en mesure de produire 60 000 unités par an dès 2021, soit de 673 à 769 Model 3 par semaine en 2020 pour atteindre 1 150 Model 3 par semaine en 2021. Compte tenu de la taille de la nouvelle Gigafactory 3, ainsi que du fait que 1 150 Model 3 par semaine se situent dans la même norme que la production de la GA4 basée sur la structure de l’usine de Fremont, l’estimation de Morgan Stanley pourrait être inférieure au réel potentiel de cette nouvelle usine. C’est absolument remarquable compte tenu du fait que la sous-station de Gigafactory 3 devrait être opérationnelle dès le mois prochain. Les récents survols de drones du complexe Gigafactory 3 démontrent que la sous-station est en train de prendre forme et pourrait être achevée dans les prochaines semaines. Gigafactory 3 pourrait donc prendre vie à la fin du mois de septembre, à moins d’un retard imprévu. Lors de la cérémonie d'inauguration des travaux de Gigafactory 3 en janvier dernier, Elon Musk avait indiqué que la production du Model 3 pourrait débuter sur le site chinois à la fin de l'année. Compte tenu de la rapidité de la construction de Gigafactory 3, ainsi que du fait que les préparations pour les essais de production du Model 3 sont déjà en cours, l'estimation d'Elon Musk pourrait en réalité se révéler conservatrice. Par Simon Alvarez: Posté sur 26 août 2019 Teslarati
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques ont chuté en Chine cette année après l'expiration des généreuses subventions gouvernementales et plusieurs entreprises ont retardé ou abandonné leurs projets d'expansion. Nio ne semble pas faire exception à la règle, sauf qu'il dispose d'autres ressources qu'il peut utiliser pour se financer.
Nio serait à la recherche d'un acheteur pour ses systèmes électriques en Chine , y compris ses stations de recharge et ses stations d'échange de batterie, ses fourgonnettes d'alimentation mobiles, ses services d'intégration de la technologie de recharge et sa gestion du réseau de tarification. La société a déclaré avoir investi 290 millions de dollars dans ses opérations. Le réseau d'alimentation de Nio pourra bientôt exploiter 1 100 stations de recharge et 1 200 vans de distribution d'énergie d'ici 2020 dans les villes de Chine continentale. Son objectif est de lancer une application indépendante pour Nio Power dans les deux prochains mois.
Selon le South China Morning Post, la société exploite également un fonds de capital-risque aux États-Unis et recherche de nouvelles opportunités d’ investissement dans les nouvelles technologies de voitures électriques aux États-Unis et à l’étranger. Le fonds aurait une valeur de 1,5 milliard de dollars et aurait collecté plusieurs centaines de millions de dollars supplémentaires auprès de sources non spécifiées.
Voiture de course NIO Formula E, Concept Car EP9 ES8 and Eve Concept Car
Le constructeur automobile, connu comme le Tesla chinois, est l'un des constructeurs de voitures électriques de luxe les plus prospères du pays. Il vend actuellement deux modèles de VUS en Chine, notamment l'ES6 à six passagers et l'ES8 légèrement plus grand à huit passagers. Nio a récemment rappelé près de 5 000 ES8 en Chine après une série d'incendies de batteries.
Nio a présenté deux nouveaux véhicules au salon de l'auto de Shanghai cette année: la berline ET Preview et le coupé concept ET7 , qui inclus le système de batterie de nouvelle génération de la société. Elle a également conclu un accord de production avec le grand constructeur automobile chinois GAC, qui possède ses propres intérêts dans le secteur des voitures électriques, afin de produire des voitures pour le futur, à la suite de la réduction des restrictions imposées par le gouvernement chinois aux constructeurs d’automobiles électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Human Horizons, une nouvelle entreprise chinoise de VÉ, a lancé HiPhi, sa nouvelle marque intelligente et haute gamme de VÉ. Le premier modèlede cette marque, la HiPhi 1, est un SUV électrique à l'allure innovante avec une autonomie pouvant atteindre plus de 600 km (400 miles).
Le véhicule est capable d'analyser des quantités massives d'informations et de prendre des décisions grâce à un puissant moteur d'analyse de données, qui en fait un véhicule intelligent. L'intérieur est doté de plusieurs grands écrans, dont un écran central qui rappelle ceux des Tesla Model S et X. En ce qui concerne le groupe motopropulseur, l'entreprise prévoit offrir une version avec un bloc-batterie de 96 kWh pour une autonomie pouvant aller jusqu’à plus de 600 km. Le véhicule sera d'abord disponible en Chine, mais Human Horizons a des ambitions à l'échelle internationale. Electrek
L'ère du pétrole est sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la fine pointe de la technologie, ayant accès à une énergie propre issue d'énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne .
La grande majorité des personnes ne connaissent qu'un monde alimenté par le pétrole. Du fait de son abondance et de son utilité en tant que source d’énergie, le pétrole a conduit à l’industrialisation de nombreux pays, a été la principale source d’énergie de la mondialisation et a souvent dominé la politique mondiale. L'ère du pétrole est toutefois sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la pointe de la technologie, pouvant facilement utiliser une énergie propre issue d' énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Voici pourquoi les véhicules électriques (BEV) vont provoquer l'extinction des véhicules à moteur à combustion interne: Les BEV peuvent facilement utiliser de l'énergie propre provenant de sources d'énergie renouvelables. Au fur et à mesure que l'électricité sur le réseau deviendra plus propre, les BEV le deviendront également. Les véhicules à combustion, en revanche, ne peuvent bénéficier de cette source d'énergie pour devenir plus propres, étant issus d’une technologie qui a atteint sa maturité. Vous pourrez toujours installer de l'énergie solaire sur votre toit et recharger votre voiture avec la lumière du soleil, mais vous ne pourrez pas avoir une station-service dans votre cour arrière. Les batteries devraient beaucoup s’améliorer. Les BEV sont donc encore à un stade précoce de la courbe de croissance des coûts et des technologies. Il est donc pratiquement inévitable que les VÉ s’amélioreront et seront de moins en moins dispendieux, alors que les véhicules à combustion auront beaucoup de difficulté à améliorer leur efficacité sans augmenter leurs coûts de production. La courbe actuelle des coûts à la baisse pour les batteries ressemble fortement à celle observée auparavant avec l'énergie solaire, qui est devenue la source la moins chère pour la nouvelle production d'électricité dans la plupart des pays du monde. Pour cette raison, les BEV sont en passe de devenir la forme de transport terrestre la plus économique dans un avenir prochain. Les BEV ont un potentiel énorme pour la facilité d'utilisation, c'est-à-dire que l’on peut les ravitailler partout où l'électricité est disponible. Tout ce que vous avez à faire est de vous brancher à la maison, au travail ou près des magasins. Même si cela demeure un handicap pour ceux qui habitent dans des appartements où la recharge n’est pas disponible , cette situation devrait s'améliorer considérablement à mesure que davantage de bornes de recharge seront disponibles. L'obligation de se rendre à la station-service touche à sa fin.
BMW i3 se recharge sur la rue
Les véhicules électriques comportent beaucoup moins de pièces mobiles que les véhicules à combustion, ils nécessiteront donc beaucoup moins de maintenance. Tous ces changements d'huile fastidieux et parfois peu fiables et les changements de liquide de refroidissement vont être éliminés. En raison du freinage par récupération des véhicules électriques, vous pourrez également vous attendre à des intervalles beaucoup plus longs entre les changements de freins.
Les pays disposant de réserves de pétrole limitées ou inexistantes sont fortement incités à encourager la venue des BEV, car cela réduira leurs dépendances au pétrole et permettra de rendre ces pays beaucoup plus indépendants. Cela est particulièrement vrai pour les pays en développement, où la santé de leurs économies est souvent tributaire à un prix du pétrole bas. L’incitation est encore plus forte dans des pays comme la Chine et l’Inde, où le coût de la pollution causée par les véhicules à combustion reste un grave problème dans les grandes villes. Les véhicules électriques à batterie sont déjà beaucoup plus efficaces que les véhicules à combustion et ne feront que s’améliorer à mesure qu’ils progressent sur la courbe technologique. Alors que les véhicules à combustion gaspillent beaucoup de leur potentiel énergétique en raison de la perte de chaleur et de leur inefficacité à transmettre l’énergie, les VÉ entraînent peu de pertes de transmission d’énergie et produisent très peu de chaleur. Contrairement aux véhicules à combustion, les véhicules électriques produisent très peu de pollution locale. Attendez-vous à ce que les villes, les États et les pays qui luttent pour réduire les polluants atmosphériques toxiques tels que les oxydes d'azote, l'ozone, le monoxyde de carbone et les particules poussent de plus en plus l'électrification des véhicules.
Scooter électrique en covoiturage emmy
De plus, les véhicules électriques offrent un «facteur d’amusement» considérable . En raison de leur transmission directe de puissance, ils accélèrent beaucoup plus rapidement que les véhicules à combustion comparables. En raison de leur centre de gravité beaucoup plus bas, ils sont également moins susceptibles de sortir d’une courbe ou de se renverser.
Dernier point mais non le moindre, les VÉ génèrent beaucoup moins de nuisances sonores que les véhicules à combustion. Préfèreriez-vous vivre à côté d’une route très fréquentée avec seulement des VÉ ou avec des moteurs bruyants qui agressent constamment vos oreilles? Les entreprises privées et leurs politiciens ont dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour prévenir, ou du moins retarder, l’électrification des véhicules, bien qu’il soit clair pour les observateurs avertis que l’électrification des véhicules à grande échelle est inévitable. Avec des entreprises visionnaires telles que Tesla prouvant déjà que les véhicules électriques peuvent être aussi bons, voire meilleurs, que les véhicules à moteur à combustion interne, ce n'est qu'une question de temps avant que tous les constructeurs automobiles se lancent dans la production en série de véhicules électriques. Ce n’est pas un hasard si Motor Trend a désigné la Tesla Model S «la voiture la plus influente de l’année» . Ne soyez pas surpris de voir bientôt les VÉ devenir dominants dans les prix «Voiture de l'année» de pratiquement tous les magazines automobiles. Daily Kos
Contribution: André H. Martel
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