Les Tesla Model S, X et 3 bénéficieront d'une mise à jour logicielle dans les semaines à venir24/10/2019
Les véhicules Tesla bénéficieront d'augmentations de puissance supplémentaires, ainsi que d'améliorations de la suralimentation et de la maniabilité dans les prochaines semaines grâce aux mises à jour logicielles en direct.
Lors de l'annonce des résultats du troisième trimestre, le président-directeur général, Elon Musk, a annoncé qu'un certain nombre d'améliorations concernant l'alimentation seront apportées aux Model S, X et 3, notamment l'augmentation de l'autonomie et de la vitesse de recharge des véhicules des gammes Standard et Standard Plus, ainsi que l'amélioration de la maniabilité.
Musk a répondu à une question sur le développement des modèles S et X et sur la manière dont la société améliorerait les futurs véhicules. «Nous nous attendons également à ce que ces modifications amélioreront la puissance des modèles S, X et 3. En passant, nous devrions procéder à cette correction dans quelques semaines. L'augmentation de la puissance du microprogramme devrait être de l'ordre de 5% . » Drew Baglino, vice-président de la technologie, a ajouté: «Nous continuons à optimiser le contrôle moteur dans nos produits. Mais oui, une amélioration de 5% pour tous les clients du Model 3 et de 3% pour les S et X. " Les améliorations apportées au logiciel du véhicule de Tesla ont incité Musk à ajouter: «Je ne pense pas que les consommateurs auraient imaginé acheter une voiture qui se bonifierait avec le temps, grâce aux logiciels.» Des mises à jour en direct ont permis aux propriétaires de Tesla non seulement d’améliorer la fonctionnalité de leurs véhicules mais aussi l'ajout d'options de divertissement. Par exemple, la mise à jour logicielle V10 a permis de donner accès aux propriétaires de Tesla à Netflix, YouTube, Spotify, et à la fonctionnalité très populaire, mais controversée, de Smart Summon. L’augmentation prévue de l’autonomie ainsi que l’amélioration des temps de recharge pour les propriétaires de véhicules à gamme standard et standard plus, réduiront non seulement le temps passé sur le réseau de recharge de grande puissance de Tesla, mais augmenteront également l’autonomie de certains véhicules. Teslarati
Contribution: André H. Martel
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Takao Kato, président et chef de la direction, MMC, et Ashwani Gupta, chef de l’exploitation, MMC, ont présenté ces véhicules lors de la conférence de presse et expliqué la stratégie d’électrification de MMC.
« Nous sommes dévoués aux technologies d’électrification, notamment les véhicules hybrides électriques rechargeables (PHEV) », mentionne Kato. « Nous prévoyons élargir notre gamme de véhicules électriques en offrant plus de versions et en utilisant les différentes technologies d’électrification de l’alliance pour faire de MMC un chef de file dans le segment des véhicules PHEV à l’avenir. »
Gupta a ajouté que MMC prévoit utiliser ses différentes technologies d’électrification pour ses nouveaux VUS compacts et intermédiaires d’ici 2022, ainsi que ses véhicules K dans un avenir rapproché. Pour ce qui est du CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON, l’entreprise a annoncé qu’il s’agit de la deuxième vague de véhicules K de nouvelle génération et qu’elle prévoit le dévoiler d’ici la fin de l’exercice financier. Survol du CONCEPT MI-TECH Le CONCEPT MI-TECH a été conçu en tant que « petit VUS hybride électrique rechargeable offrant un agrément de conduite inégalé et une confiance sur tous les terrains et dans toutes les conditions. » Ce véhicule concept reflète le slogan de la marque MMC « Réalisez vos ambitions »*3grâce à une transmission PHEV 4RM légère et compacte à quatre moteurs électriques et de technologies de sécurité préventive et d’aide à la conduite de pointe intégrées à ce petit VUS électrique. (1) Conception dynamique de type buggy Inspiré du concept « Stimuler l’aventure du conducteur », le CONCEPT MI-TECH est conçu en tant que véhicule de type buggy reflétant l’essence de l’âme Mitsubishi. Ce véhicule exprime un sentiment d’avant-gardisme avec la couleur bleu pâle de sa carrosserie et la couleur cuivre secondaire à motif de bobine de moteur sur la calandre, la section intérieure des roues et l’habitacle. La face avant adopte la nouvelle conception à bouclier dynamique exclusive de MMC. Elle présente une couleur plaquée et satinée au centre de la calandre et une couleur cuivre secondaire rehaussant son apparence de véhicule électrique. Les phares en forme de T sont intégrés à la face avant pour contribuer à l’apparence de largeur. Sur la section inférieure du pare-chocs, la plaque de protection en aluminium est présente des deux côtés afin de protéger la carrosserie, alors que la face intérieure comprend une admission d’air. Sur les côtés, les élargisseurs d’aile surélevés et les pneus à diamètre plus large offrent une impression de mobilité supérieure et de puissance d’un VUS, ainsi que la stabilité garantissant l’adhérence sur la route. La carrosserie reflète une impression de grandeur et d’élégance avec une conception rappelant un lingot métallique taillé à la machine, alors que les marchepieds sur les côtés aux lignes définies offrent une touche utilitaire.
La section arrière a été conçue à l’aide d’une forme hexagonale large et percutante taillée à partir d’un lingot métallique soulignant la robustesse de ce VUS. Le feu arrière à forme en T présente la même conception que les phares à l’avant.
À l’intérieur, la planche de bord horizontale et la conception fonctionnelle en facilitent l’utilisation. Le thème horizontal est souligné davantage par les lignes de couleur cuivre ajoutées à la planche de bord et au volant. Les commutateurs en forme de clavier sont placés sur le haut de la console centrale à forme horizontale, alors que la poignée de maintien avant sert également d’appui pour faciliter l’accès aux commutateurs. Les fonctions sont présentées de manière simple et intuitive au premier regard, procurant une sensation rassurante lorsqu’on les enfonce.
MMC offre une conception offrant plus de tranquillité d’esprit au conducteur. Le pare-brise affiche tous les renseignements pertinents à l’aide d’éléments graphiques, notamment le comportement du véhicule, la reconnaissance du terrain et les directives de trajet optimales.
(2) Transmission PHEV légère et compacte La transmission PHEV est entraînée par un moteur-génératrice à turbine à gaz compact et léger remplaçant un moteur à essence conventionnel. Alors que la sensibilisation à l’environnement augmente et la réduction de l’empreinte progresse, le concept explore la proposition technologique intégrant une transmission PHEV à un VUS compact. Malgré son faible poids et son format réduit, le moteur-génératrice à turbine à gaz offre amplement de puissance. Un autre avantage de la turbine à gaz est sa capacité à consommer plusieurs types de carburant, tels que le diesel, kérosène et l’alcool qui peuvent être sélectionnés selon les régions. De plus, ses émissions d’échappement sont plus propres, ce qui en fait un choix adapté aux aspects environnementaux et énergétiques. (3) Système 4RM électrique MMC est fière d’avoir intégré son super contrôle intégral (S-AWC)*4 à contrôle dynamique à un système 4RM à quatre moteurs doté de modules à deux moteurs électriques avec contrôle actif du lacet (AYC)*5 à l’avant et à l’arrière. Un système de freinage à étriers électriques offre également une réponse plus rapide, un contrôle de haute précision de l’entrainement et du freinage aux quatre roues, ainsi qu’une grande amélioration des performances d’adhérence et lors des virages. Lorsque deux roues patinent pendant la conduite hors route, la capacité de transmettre la force d’entrainement optimale aux quatre roues permet de transmettre la puissance aux roues bien ancrés sur la chaussée et de continuer à avancer. Cela a permis à MMC d’offrir une expérience de conduite sécuritaire et excitante où le conducteur peut suivre le fonctionnement du véhicule dans toutes les conditions, que ce soit au quotidien ou sur des routes cahoteuses, tout en profitant de nouvelles expériences captivantes telles qu’un virage rapide sur 180 degrés à l’aide d’un braquage du volant.
4) Technologies de sécurité préventive et d’aide à la conduite de pointe
Le véhicule est doté d’une interface homme-machine (IHM) affichant une multitude de renseignements détectés à l’aide de la technologie comprenant des capteurs optiques avancés sur le parebrise à réalité augmentée (RA). En utilisant les renseignements sur le véhicule, la route et l’état de la circulation qui sont affichés sur le parebrise à RA, les conducteurs peuvent prendre les meilleures décisions, tout en gardant les yeux sur la route, même dans les conditions de visibilité réduite. Doté du système MI-PILOT, une technologie d’aide à la conduite de nouvelle génération, ce véhicule concept aide non seulement le conducteur sur l’autoroute et les routes ordinaires, mais également lors de la conduite hors route. 2. Aperçu du CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON Le CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON est un modèle de nouvelle génération qui répond aux désirs des conducteurs souhaitant allonger leur liste de destinations et parcourir de plus longues distances. Offrant l’habitacle spacieux à grande ouverture d’un modèle super height Kei wagon, il procure une performance et une fonctionnalité attendues dans cette catégorie de véhicules, mais sa conception exprime la personnalité unique des VUS de MMC. (1) Conception qui reflète l’aspect puissant des VUS Le concept de bouclier dynamique avant de MMC a été utilisé pour l’extrémité avant, avec une barre d’acier revêtu perpendiculaire à une calandre à l’horizontale.
(2) Confort optimal et habitacle raffiné
Offrant l’habitacle spacieux à grande ouverture d’un modèle super height Kei wagon, l’espace des passagers a été maximisé aux sièges arrière, en tenant compte d’une utilisation familiale. Grâce à la plus grande ouverture de portes arrière et au plus généreux espace-jambes de la catégorie, les passagers profitent d’un vaste espace propice à la détente. L’intérieur chic, haut de gamme utilise le brun comme couleur principale et l’orange comme couleur secondaire, omniprésente. Le revêtement des sièges en cuir synthétique est rehaussé de piqûres en forme de diamant pour créer une sensation de haute qualité. (3) Produisant des performances assurées grâce à des caractéristiques de sécurité et des technologies d’assistance au conducteur de pointe, de même qu’à un moteur haute performance et à une boîte CVT, le CONCEPT SUPER HEIGHT K-WAGON procure un comportement routier dynamique et sûr, que ce soit dans une zone de basse ou de haute vitesse. Intégrant l’ensemble technologique de sécurité préventive « e-Assist » – y compris le système MI-PILOT d’aide à la conduite sur l'autoroute où on demeure dans une voie, un système de freinage qui atténue les dommages en cas de collision, et le dispositif de prévention de collision en cas de mauvaise utilisation des pédales – qui lui confère la classification de sécurité « Support Car S Wide » du gouvernement japonais, MMC allège le fardeau du conducteur tout en assurant la sécurité et une tranquillité d’esprit à tous les occupants. 3. Aperçu du MITSUBISHI ENGELBERG TOURER Le MITSUBISHI ENGELBERG TOURER, un VUS à trois rangées de sièges, améliore la transmission du système PHEV à deux moteurs électriques propre à MMC et mise au point pour l’Outlander PHEV, grâce à l’ajout de la technologie d’électrification et de contrôle intégral de prochaine génération.
(1) Groupe motopropulseur PHEV
La batterie de traction à grande capacité est installée sous le plancher, au centre du véhicule. Alors qu’elle utilise le système à deux moteurs électriques qui comprend des moteurs à rendement et à efficacité élevés à l’avant et à l’arrière, la transmission du véhicule PHEV a été rendue plus compacte et la configuration a été optimisée afin de donner plus d’espace aux passagers et permettre d’offrir une version à trois rangées de sièges. Le MITSUBISHI ENGELBERG TOURER possède une autonomie de croisière en mode VÉ de plus de 70 kilomètres (WLTP)*6 et une autonomie de croisière totale de plus de 700 km (WLTP) avec une batterie complètement chargée et un réservoir de carburant plein. Cela permet de profiter encore plus longtemps de la conduite en douceur, puissante et silencieuse qui caractérise les véhicules électriques. (2) Système 4RM Le système utilise le contrôle actif du lacet pour réguler la répartition de la puissance d’entrainement entre les roues avant, ainsi qu’un système 4RM en permanence à deux moteurs électriques à rendement et à efficacité élevés à l’avant et à l’arrière. Ces composants fonctionnent conjointement avec le super contrôle intégral (S-AWC) de MMC – un système de contrôle intégré du comportement du véhicule – qui permet une amélioration spectaculaire des performances dynamiques (pendant la conduite, en virage et au freinage), par le contrôle intégral de la force de freinage à chaque roue (système de freins antiblocage, ABS) ainsi que la puissance de sortie du moteur avant et arrière (contrôle de stabilité actif*7). Mitsubishi Motors
La Gaspésie pourrait détenir le premier réseau de transport collectif entièrement électrique. Si la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM) se butte actuellement à l’absence de subvention gouvernementale en matière de véhicules de transport de personnes, celle-ci espère un changement de cap qui lui permettrait d’opérer ce changement majeur dès mai 2022.
Le contrat liant l’instance à cinq transporteurs gaspésiens prendra fin en mai 2020. Cette date arrivant trop rapidement pour qu’une issue soit trouvée d’ici là, la RÉGÎM aimerait se prévaloir d’une clause de prolongation de deux ans. Elle lancerait ensuite, si tout va bien, des appels d’offres pour neuf années de services au lieu de cinq ; ces ententes viseraient l’utilisation exclusive de minibus électriques qu’achèteraient les transporteurs. « L’achat serait rentabilisé sur neuf ans sans problème », estime Marie-André Pichette, directrice générale de la RÉGÎM.
Une bonification de l’offre pourrait s’en suivre. « Ça nous permettrait de pratiquement doubler l’offre de services de la régie sur le territoire parce que la limite de déplacement des autobus serait celle de la batterie », résume-t-elle. Mme Pichette aimerait voir la RÉGÎM encore une fois innover. « On est la première région administrative à avoir organisé un transport régional autonome, la seule à avoir une taxe sur l’essence et la première à s’être structurée en régie. Pourquoi ne pas encore être les premiers ? », questionne la gestionnaire. Pas de subvention applicable Il y a néanmoins un mais : si des subventions gouvernementales sont déjà disponibles à l’achat de différents véhicules électriques, rien n’est encore offert aux transporteurs qui souhaitent renouveler une flotte comme celle qu’utilise la RÉGÎM. « Ça fait un an que l’on fait des représentations pour qu’ils aient au moins accès à la même subvention que celle à laquelle ont droit ceux qui achètent des véhicules scolaires », explique la gestionnaire, qui parle d’un « non-sens ». Sans un tel coup de pouce gouvernemental, un virage 100 % électrique ne pourra vraisemblablement pas être envisagé pas les sous-traitants du réseau. Un autobus de 24 places à essence comme ceux qui sillonnent déjà les routes de la Gaspésie coûte entre 100 000 et 130 000 $ ; la facture grimpe à 370 000 $ s’il est converti à l’électricité. Marie-Andrée Pichette a discuté de son plan de match ainsi que de la problématique actuelle avec la ministre responsable de la Gaspésie, Marie-Eve Proulx, lors de son passage à Gaspé plus tôt ce mois-ci. Source : Chaleurs nouvelle
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Lexus nous présente ses prochains véhicules électriques avec un concept créatif incluant des drones23/10/2019
Le LF-30 un véhicule précurseur prépare l'avenir électrique de Lexus
Lexus se prépare à dévoiler sa première voiture électrique le mois prochain. La marque de luxe de Toyota présentera au salon de l’automobile de Tokyo un concept-car qui laissera entrevoir toutes sortes d’idées qui pourraient ou non faire partie de ses futurs véhicules électriques, comme le contrôle gestuel, la réalité augmentée, la technologie de conduite autonome, des moteurs aux quatre roues et même des drones.
Le LF-30 Electrified est un coupé cunéiforme doté d'angles cristallins et de protubérances intérieures et extérieures. Il peut accueillir quatre personnes. Le conducteur et le passager avant disposent essentiellement d'un cockpit de première classe et d'affichages futuristes assortis, tandis que les passagers arrière bénéficient de sièges baquets dotés de ce que Lexus a baptisé la «technologie du muscle artificiel» qui peut s'adapter aux occupants.
Les sièges arrière seront dotés de la « technologie du muscle artificiel »
Le grand parebrise se prolonge jusqu’à l’arrière de la voiture. Lexus envisage d’utiliser ce toit en verre comme écran d’affichage comme un ciel rempli d’étoiles, pour visionner les vidéos préférées des utilisateurs et même pour suivre la navigation pour les passagers arrière, une idée que Lexus appelle le «SkyGate». Les passagers du LF-30 pourront interagir avec SkyGate via la commande vocale ou avec la commande gestuelle de style Minority Report . L'intelligence artificielle sera capable de reconnaitre la voix des occupants du véhicule et permettre d’ajuster la température de l'air, les paramètres audio ou de conduite à la convenance des occupants, faciliter la navigation et même faire des propositions d'activités lorsque arrivés à destination.
Pendant ce temps, l'opacité des fenêtres pourra être ajustée pour laisser entrer ou bloquer complètement la lumière extérieure. Lexus souligne également que le concept a été conçu avec des matériaux durables, comme le cèdre et le métal recyclé. Et l'extérieur de la voiture est orné d'un éclairage dynamique.
Le concept LF-30 Electrified utilise également un certain nombre de technologies futuristes, si l’on parle mécanique, le véhicule sera propulsé par des moteurs électriques dans les quatre roues, au lieu de placer des moteurs sur chaque essieu, qui règle la stabilité de chaque moteur en temps réel pour que le LF- 30 roule dans des conditions de conduite dynamiques. La voiture utilise également la technologie de conduite par filage, ce qui signifie qu'il n'y a pas de connexion mécanique entre le volant et la transmission, ce qui permettrait d'avancer le volant lorsque le LF-30 fonctionne en mode autonome.
Le concept LF-30 Electrified a évidemment la fonctionnalité autonome. Quel concept-car moderne qui se respecte n’a pas cette option? Lexus n'entre pas dans les détails sur sa capacité d’autonomie, car on considère chez Lexus que ce ne soit pas le but de l’exercice. Encore une fois, il s’agit simplement d’une vision de ce que pourrait être le véhicule du futur. Cela étant dit, Lexus inclut de nombreuses spécifications qui nous donnent une idée de ce que la société cible avec son premier véhicule électrique. Le LF-30 Electrified est conçu autour d'une batterie de 110 kWh, ce qui offrirait une autonomie d'environ 500 kilomètres. La voiture pourrait passer de 0 à 100 kilomètres /heure en 3,8 secondes, avec une puissance combinée de 400 kW (536 chevaux). Mais l’élément futuriste le plus nouveau offert dans cette voiture-concept est peut-être le «Lexus Airporter». C'est ce que Lexus appelle un véhicule d'assistance issu de la technologie des drones, capable de transporter des bagages de la porte du propriétaire à la voiture.
Bien sûr, on y a inclus un drone
On a inclus de nombreuses nouveautés dans ce véhicule , mais ce n'est pas vraiment surprenant. La société mère de Lexus, Toyota, a été plus lente que la plupart des autres constructeurs automobiles à annoncer ses plans d'électrification, alors qu'elle avait déjà ouvert la voie aux véhicules hybrides et même à l'hydrogène. Maintenant que Toyota commence enfin à dévoiler ses projets avec les véhicules tout électriques, il semble que Lexus ait envisagé toutes les possibilités qu’elle pourrait embrasser en tant que marque de luxe. Le résultat est un concept-car dans lequel Lexus a fourni de nombreuses idées différentes et qui, un jour, sera perçu comme une première tentative créatrice pour amener un avenir plus concret. The Verge
Contribution: André H. Martel
Les améliorations de la planification urbaine, les soins de santé, les livraisons et les assurances seront quelques-uns des domaines au-delà des transports à qui les véhicules autonomes apporteront des avantages
Selon une étude du Réseau d'innovation pour les véhicules autonomes ( AVIN ), les effets positifs de l'adoption de véhicules autonomes iront au-delà du transport en commun et de la mobilité .
Le rapport, intitulé "Des véhicules autonomes qui façonnent l'avenir: opportunités et considérations intersectorielles" , a été publié le 4 octobre dernier. Il détaille les changements possibles dans les secteurs de la planification urbaine, des soins de santé, de la distribution, de l'assurance automobile, des médias et de la publicité. Aménagement urbain À mesure que les types de véhicules sur la route changent, la nature du trafic change également. Étant donné que les véhicules autonomes auront la possibilité de déposer un passager et de revenir à leur point d’origine, cela permettra de libérer des places de stationnement pour d'autres véhicules tels que les vélos. La capacité de stationnement libérée pourra être utilisée pour créer et agrandir des espaces verts et des places publiques. De plus, comme la demande de stationnement sera moindre, les urbanistes n’auront pas besoin de prendre en compte les grands garages ou espaces de stationnement, car ils ne seront plus nécessaires. Ils pourront plutôt concentrer leur attention sur d’autres projets comme de créer et développer des espaces verts et des places publiques, construire des centres commerciaux et de loisirs et développer des logements en fonction des besoins urbains. Soins de santé Pour l’industrie des soins de santé, l’un des changements les plus notables sera le nombre de patients. «L'avantage le plus direct des véhicules autonomes est que ceux-ci devraient considérablement réduire le nombre de blessures résultant de collisions, réduisant ainsi la demande de soins de santé connexes», indique le rapport. Plus précisément, on prévoit que si davantage de véhicules sont automatisés, le nombre de blessures et de décès liés aux véhicules diminuerait de 94%, car la cause fondamentale de ces accidents serait l’ erreur humaine. Mais le secteur des soins de santé ne bénéficiera pas seulement du nombre réduit de patients, il contribuera également à améliorer les services fournis aux patients dans d'autres domaines. «Grâce à l'adoption des véhicules autonomes, les patients âgés, handicapés et les non conducteurs pourront accéder à des moyens de transport pratiques, toujours disponibles et de porte à porte. Pour plus de commodité, les prestataires de soins pourront planifier des trajets autonomes en fonction de leurs rendez-vous», indique le rapport.
Livraisons
L’idée d’utiliser des droïdes pour la livraison des colis n’est pas nouvelle, car Amazon aux États-Unis et JD et Alibaba en Chine, entre autres, ont investi dans une telle technologie. Déjà, on prévoit que des droïdes pourraient bientôt assurer la livraison des colis du dernier kilomètre au Canada. Selon le rapport, non seulement cela rendra les transports plus efficaces, mais cela réduira les coûts entre 10 et 40%. "Cette réduction est principalement attribuée à l'élimination du facteur humain, ce qui entraînera une réduction des coûts d'expédition et une augmentation de la disponibilité des installations de livraison pour les collectes du lendemain et du week-end", indique le rapport. Ce changement laisse également aux constructeurs automobiles de nouvelles opportunités commerciales et de nouveaux partenariats. Récemment, par exemple, Ford s'est associé à Domino's Pizza en 2017 et à Walmart en 2018 pour tester des services de livraison automatisés.
Assurance automobile
Si les véhicules peuvent être automatisés, ils doivent tout de même être assurés. Dans le rapport, AVIN décrit quatre domaines cités par le Bureau d’assurance du Canada qui pourraient se différencier des politiques actuelles. La nature même des responsabilités sera l’un des premiers changements, car la responsabilité des accidents passera de l’erreur humaine à la technologie audiovisuelle. Et tandis que les véhicules autonomes seront censés réduire le nombre d'accidents, les nouvelles technologies entraîneront de nouveaux risques. Les cyberattaques et les dysfonctionnements matériels sont les secteurs les plus à risques selon le rapport. Cependant, les informations concernant les données et la voiture elle-même seront plus facilement identifiables, ce qui permettra aux compagnies d’assurances de mieux évaluer les risques. Cela les aidera ensuite à estimer le juste prix pour les polices et les réclamations, indique le rapport. En raison de ces changements, le Bureau des assurances a proposé un cadre en trois points. Le premier consiste en une police d'assurance unique pour les voitures automatisées et les voitures avec chauffeurs, tandis que le second consiste à mettre au point un accord de partage de données avec les constructeurs automobiles afin de mieux déterminer les causes des accidents. Le dernier point permettra de créer de nouvelles normes de sécurité des véhicules qui répondent mieux aux problèmes liés à la technologie. Médias et publicité Actuellement, le type de média le plus répandu dans les véhicules est l'audio, en raison des connexions radio et du lecteur audio. Cela changera avec les véhicules autonomes. Selon le rapport, les vidéos et les jeux gagneront en importance sous forme de services de vidéo à la demande, des jeux mobiles, des offres de réalité virtuelle, car les véhicules n'auront plus besoin de chauffeurs. Les véhicules autonomes vont changer aussi la façon dont les gens travaillent Le rapport indique également que les véhicules autonomes vont également changer la façon dont les gens travaillent, car les passagers pourront utiliser la téléconférence, communiquer par courrier électronique et interagir avec leurs clients et collègues alors qu’ils seront en transit. Concernant la publicité, les véhicules audiovisuels seront des outils promotionnels «Grâce à la possibilité de disposer de plusieurs grands écrans à bord, des panneaux d’affichage dynamiques pourront être acheminés dans l’habitacle du véhicule», indique le rapport. "cette possibilité pourra améliorer l’ expérience de réalité augmentée et / ou virtuelle, en offrant la possibilité pour ceux ou celles qui le souhaiteront de découvrir un produit ou un service et de faire ses achats en transit." Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
On avait tué le Hummer parce qu’il symbolisait l’excès d’une époque que nous trouvions révolue. Maintenant, la rumeur veut qu'on le fasse renaitre comme un 4x4 à zéro émission.
Après sa faillite en 2009, GM a dû se défaire de véhicules non viables sur le plan financier. Cela incluait évidemment le Hummer, une marque qui symbolisait les excès à une époque où les Américains devaient se serrer la ceinture. Maintenant, le constructeur semble envisager de faire revivre son Hummer dans un environnement tout à fait différent.
Reuters ( via Automotive News ) annonce que GM envisage de créer une nouvelle gamme de véhicules électriques de marque Hummer. Ces nouveaux Hummer seraient construits à l'usine GM de Detroit-Hamtramck, qui a évité la fermeture dans le cadre d'un nouveau contrat GM-UAW qui fait l'objet d'un vote cette semaine. D'après le magazine Automotive News , GM investira 3 milliards de dollars dans cette usine afin de construire des camionnettes électriques et des VUS. Le rapport de Reuters indique que GM commencera à construire un pick-up VÉ à Detroit-Hamtramck en 2021. Une version haute performance suivra l'année suivante suivie d’un VUS en 2023. Reuters nous informe aussi que GM mettra sur le marché un pick-up GMC électrique et un VUS Cadillac électrique dès 2023, bien qu'un VÉ d'un autre modèle de GM, non identifié, devrait le précéder. Le constructeur travaille sur une nouvelle plateforme pour véhicules électriques pouvant accueillir un certain nombre de styles de carrosserie et de configurations de traction avant, arrière et quatre roues motrices. La présidente-directrice générale, Mary Barra, a finalement annoncé que GM avait l’intention d‘entreprendre la construction d’une camionnette électrique en avril prochain. Le président de la société, Mark Reuss, a confirmé en juin que la camionnette utiliserait la nouvelle plateforme "BT1". Depuis lors, GM n'a fourni aucun détail supplémentaire sur le pickup. Le contrat provisoire GM-UAW ne spécifie pas quels véhicules seront construits à Detroit-Hamtramck, mais seulement que l'usine "restera ouverte avec un nouveau produit". Les rumeurs sur le retour de Hummer ont fait surface plus tôt cette année . Étant donné le succès retentissant de Jeep ces dernières années, il est facile de comprendre pourquoi GM voudrait redonner vie à une marque dotée d’une crédibilité tout-terrain. C'est aussi pourquoi Ford ramène le Bronco et crée une gamme de véhicules inspirés du 4x4 qui avait été apprécié des consommateurs . GM a besoin de camions électriques hauts de gamme et la marque Hummer serait bien placée pour affronter Jeep et Ford selon la direction de GM. Road and track
Contribution: André H. Martel
La Régie de l'énergie rend sa décision sur l'établissement d'un service public de recharge rapide à courant continu pour véhicules électriques d'Hydro-Québec
La Régie de l'énergie (la Régie) rend sa décision D-2019-127 sur l'établissement d'un service public bornes de recharge rapide à courant continu (BRCC) pour véhicules électriques à travers tout le Québec. Le Circuit électrique d'Hydro-Québec était déjà le plus important réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques au Québec. Au 31 juillet 2018, il comptait 1432 bornes de recharge en service dans toutes les régions administratives du Québec, à l'exception du nord du Québec, dont 110 BRCC. Le projet soumis par Hydro-Québec vise l'installation de 1580 BRCC supplémentaires sur une période de 10 ans. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la Politique énergétique 2030 et constitue un élément majeur contribuant à l'atteinte des objectifs en matière de décarbonisation du Québec. La volonté gouvernementale d'augmenter le nombre de véhicules électriques a été réaffirmée en juin 2018 par l'adoption de la Loi favorisant l'établissement d'un service public de recharge rapide pour véhicules électriques faisant en sorte que l'implantation d'un tel service public soit à la charge de l'ensemble des consommateurs d'électricité. La Régie a tenu une audience publique du 8 au 12 avril ainsi que le 29 avril 2019, à laquelle ont participé 7 intervenants représentant les consommateurs industriels, commerciaux, résidentiels et municipaux, de même que des groupes environnementaux. Tout comme la plupart de ces intervenants, la Régie juge qu'il est justifié d'anticiper que l'horizon de 10 ans envisagé par Hydro-Québec présente un caractère imprévisible. L'évolution rapide de la technologie et le comportement des électromobilistes auront un impact direct sur la planification et le déploiement des BRCC. Dans ce contexte, la Régie juge que l'ensemble des hypothèses retenues par Hydro-Québec lui permettent d'établir la juste valeur des actifs qu'elle estime prudemment acquis et utiles à l'exploitation du service public de recharge rapide pour véhicule électrique jusqu'au 31 mars 2021, soit pour les trois (3) premières années au lieu du plan de 10 ans. Au terme de cette période, Hydro-Québec devra se présenter à la Régie et faire une mise à jour de ses hypothèses et de son plan de déploiement du projet dans le cadre d'un dossier spécifique, afin d'établir la juste valeur des actifs et de déterminer la valeur des dépenses nécessaires afférentes pour les années suivantes. Rappel de la mission de la Régie La Régie de l'énergie est le tribunal administratif de régulation économique qui encadre et surveille le secteur énergétique. La Régie fixe, notamment, les tarifs et les conditions de services destinés aux consommateurs québécois d'électricité et de gaz naturel. La décision de la Régie ainsi que l'ensemble du dossier de la demande d'Hydro‑Québec peuvent être consultés ici:
JD Power a publié les résultats d'une étude menée pour comprendre les sentiments des consommateurs à propos des véhicules autonomes.
Les principales conclusions de l'étude sur l'indice de confiance pour la mobilité au troisième trimestre 2019 sont les suivantes:
La confiance des consommateurs pour les véhicules autonomes reste faible: le résultat global pour la confiance des consommateurs est de 36, ce qui est considéré comme bas, les segments obtenant les résultats les plus bas parmi les attributs de conduite autonome incluent l’incertitude concernant la conduite autonome privée et dans le transport collectif. Les hommes sont plus à l'aise avec la technologie de conduite autonome que les femmes: Par contre, 68% des consommateurs interrogés ont peu ou pas de connaissances sur les véhicules autonomes. Il est peu probable qu'un peu plus de 50% d'entre eux achètent ou louent un véhicule autonome. Deux fois moins des femmes que d’hommes déclarent avoir «beaucoup» ou «assez» de connaissances sur le sujet, et elles sont également moins susceptibles que les hommes d’acheter ou de louer un véhicule autonome. Perfectionner la technologie d'auto-conduite s'avère plus difficile que prévu. Le déplacement pour le travail et les erreurs de logiciels sont perçus comme les principaux inconvénients des véhicules autonomes. Alors que 38% des participants au sondage ne sont pas impressionnés par la nouvelle technologie de conduite autonome, 71% s'inquiètent des échecs ou des erreurs technologiques. La confiance des consommateurs reste neutre pour les véhicules électriques: avec un score global de 55, la confiance dans l'avenir des véhicules électriques ne semble pas évoluer. Les aspects ayant obtenu les résultats les plus bas incluent la probabilité d'acheter un véhicule électrique et la fiabilité des véhicules électriques par rapport aux véhicules à essence. La capacité de payer et la confiance des consommateurs restent les principaux défis pour l'acceptation du véhicule électrique. 60% des consommateurs possédant un véhicule électrique sont "extrêmement susceptibles" ou "très susceptibles" de racheter un véhicule similaire Kristin Kolodge, directrice exécutive de JD Power, chargée de la recherche sur les interactions entre conducteurs et véhicules, a déclaré: "Il est surprenant de constater que le sentiment des consommateurs à l'égard des véhicules autonomes et de l'électrification demeure inchangé, mais cela démontre que l’opinion des consommateurs demeure ferme face aux nouvelles technologies pour le moment, quelle que soit leur capacité de payer. "Ce n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour les constructeurs automobiles; ces données leur donnent plutôt les domaines dans lesquels les consommateurs doivent être mieux informés et donne aux fabricants la possibilité de rectifier leur trajectoire pour leurs futures productions. "La recharge, le coût et l'autonomie sont des défis inévitables pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules traditionnels. "Les constructeurs automobiles devraient développer des éléments déterminants plutôt que de minimiser les inconvénients. Les consommateurs ne savent pas toujours ce qu’ils veulent, et on peut leur offrir toutes sortes d’avantages pour les intéresser. Les premiers constructeurs à élucider ces avantages seront considérablement avantagés." Pour cette étude, plus de 5 000 consommateurs et experts de l'industrie ont été interrogés sur les véhicules autonomes et 5 000 autres sur les véhicules électriques. Smart Energy International
Contribution: André H. Martel
La courtoisie aux bornes de recharge publiques: le petit guide du savoir-vivre sans vachage!21/10/2019
Une vidéo à partager avec tous les électromobilistes sur la façon de partager les bornes de recharge publiques et d'assurer la bonne convivialité dans la confrérie.
Contribution: André H. Martel
Un rapport prédit un taux de croissance annuel du secteur des véhicules électriques de 28% au cours des dix prochaines années et une multiplication par 14 du nombre d'emplois, l'investissement annuel dans le secteur devant passer de 1,7 milliard à 7 milliards de dollars
Si le secteur des véhicules électriques continue de croître comme prévu, près de la moitié des véhicules vendus au Canada en 2030 seront électriques.
Telles sont les perspectives, selon un nouveau rapport de Clean Energy Canada, en partenariat avec Navius Research. L'étude intitulée «La voie rapide: suivi de la révolution énergétique 2019» établit une feuille de route de l'avenir de l'énergie propre du Canada et de son rôle dans l'économie. Pour les véhicules électriques, l’avenir se définit par la croissance des ventes et des emplois. Le PIB des transports propres (principalement les véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030 « Au cours de la prochaine décennie, l'industrie VÉ du Canada devrait croître de 28% chaque année, ouvrant la voie à de futurs emplois plus propres.», a déclaré Smith Merran, directeur exécutif de Clean Energy Canada. Sur le front de l'emploi, le rapport prévoit qu'en 2030, il y aura 559 400 emplois dans le secteur de l'énergie propre au Canada, contre un peu moins de 300 000 aujourd'hui. La majorité de ces emplois sera dans les transports propres, «des emplois tels que la fabrication de voitures électriques, d'autobus et de camions qui devraient se retrouver sur nos routes en nombre record». Néanmoins, les points de vue des Canadiens sur les véhicules électriques restent partagés, note le rapport. «Une partie de la population préfère les véhicules électriques à un point tel que les coûts en capital et en énergie ne sont pratiquement pas pertinents», indique l’étude. "Un autre segment n'aime tellement pas les véhicules électriques qu'il y a relativement peu de circonstances pour lesquelles ils seraient disposés à acheter un tel véhicule." Performance améliorée Toutefois, le produit intérieur brut, ou PIB, des transports propres (essentiellement des véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030. Au total, 48% des voitures vendues en 2030 devraient être des VÉ. Selon l'étude, cette hausse s'expliquerait en partie par «l'amélioration des performances et la baisse du coût des batteries», ainsi que par les options zéro émission en Colombie-Britannique et au Québec et les normes fédérales d'émissions des véhicules. Cette vision future est cependant assujettie à certaines conditions. Pour les véhicules électriques, l’évolution de leurs coûts d’acquisition sera cruciale ainsi que les modifications qui pourraient être apportées aux politiques provinciales et fédérales. "La croissance de l'économie de l'énergie propre dépend de nombreux développements qui sont finalement incertains", indique le rapport, y compris "les décisions que nous prenons en tant que pays". Pour les auteurs de l’étude, le choix est clair: «Nous devons choisir la voie rapide». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La première édition du Rendez-vous de l'écocitoyen aura lieu le samedi 26 octobre au Complexe sportif de Saint-Laurent de 10 h à 18 h. Ce grand événement inédit proposera aux citoyens une multitude d'outils concrets pour adopter des comportements écoresponsables au quotidien et contribuer à préserver l'environnement tout en améliorant leur qualité de vie et leur santé.
Citation « L'urgence climatique est à présent une réalité au cœur de l'actualité. Cela fait déjà plus de 15 ans que Saint-Laurent, territoire municipal durable, prend des mesures en faveur de l'environnement et de la lutte aux changements climatiques. Nous pensons que nos citoyens, et particulièrement les jeunes, sont prêts à agir avec nous. La manifestation historique du 27 septembre dernier en a témoigné. Ce premier Rendez-vous de l'écocitoyen est conçu pour accompagner les Laurentiennes et Laurentiens dans le passage à l'action. Tous les outils proposés leur permettront de poser des gestes verts concrets au quotidien. Tous ensemble, faisons une différence : nous sommes tous des écocitoyens! » Alan DeSousa, maire de Saint-Laurent Faits saillants Les exposants, ateliers et conférences proposeront aux citoyens d'expérimenter des outils et de découvrir des services, projets et ressources sur la préparation aux changements climatiques, le mode de vie zéro déchet, les transports électriques, la biodiversité, l'économie d'énergie, l'école écologique, l'écosanté, la consommation responsable ou encore l'alimentation saine et l'agriculture urbaine. Dans l'oeil du dragon écolo à 13 h 30 Un comité d'experts donnera des conseils aux institutions scolaires laurentiennes qui présenteront des initiatives pour l'environnement et la lutte aux changements climatiques. Il sera composé de Marie-Josée Richer, cofondatrice de l'entreprise Prana et dragon dans l'émission 2019 Dans l'oeil du dragon de Radio-Canada, d'Alan DeSousa, maire de Saint-Laurent et de Patrick de Bellefeuille, présentateur et spécialiste du climat chez MétéoMédia. L'une des institutions scolaires se verra même remettre un prix « Coup de coeur du public ». Conférences de 10 h 30 à 17 h 15
Ateliers de 10 h 30 à 16 h 30
Un village d'exposants : une vingtaine de kiosques où le public est invité à vivre des expériences enrichissantes, pleines de créativité et d'innovation, basées sur l'expérimentation et la participation directe. Il recevra également une foule d'informations utiles et pertinentes pour agir chaque jour en faveur de l'environnement.
Une section pour les familles : des aires d'animation permettront aux enfants et à leurs parents de se divertir, tout en participant à des activités éducatives sur l'environnement. Des concours, des tirages et des démonstrations seront aussi au programme. À quelques jours de la fête de l'Halloween, un atelier de décoration de citrouilles sera animé par le Centre d'action bénévole et communautaire (Centre ABC) de Saint-Laurent. La Bibliothèque du Boisé proposera également un éventail de livres sur l'environnement pour les tout-petits. Un volet entreprises avec le Rendez-vous de l'écocitoyen corporatif le vendredi 25 octobre de 7 h 30 à 10 h 30 au centre de conférence et de réception Le Challenger. SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Saint-Laurent
Informations ou évènements d'intérêt pour nos électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Polestar, la marque de performance électrique, a aujourd'hui annoncé que le Groupe Park Avenue devenait son premier partenaire commercial pour les ventes au détail en Amérique.
Un Espace Polestar, le nouveau concept de vente au détail automobile de Polestar, ouvrira ses portes à Montréal, au Canada. Dans le cadre de l'annonce de cette première pour le marché canadien, Polestar a aussi annoncé la nomination de Hugues Bissonnette au poste de directeur national pour le Canada.
« Je suis ravi d'annoncer aujourd'hui deux éléments essentiels de l'entrée de Polestar sur le marché canadien », a déclaré Gregor Hembrough, chef de Polestar pour l'Amérique. « Nous avons choisi un partenaire incroyable dans le Groupe Park Avenue. Je suis persuadé que l'équipe saura offrir l'expérience de vente au détail haut de gamme et axée sur le consommateur que nous recherchons. Il est également approprié qu'en parallèle, nous annoncions la nomination d'un Québécois au poste de directeur national. Hugues a les compétences appropriées, acquises au fil du temps en Amérique et en Europe, et je suis convaincu qu'il saura lancer avec grand succès la marque Polestar au Canada. » L'entente avec le Groupe Park Avenue permet le lancement de Polestar sur le marché montréalais. Les prochaines étapes comprennent le choix de l'emplacement physique de l'Espace Polestar et l'intensification des efforts de marketing, qui ont débuté la semaine dernière au Complexe Desjardins. « Groupe Park Avenue est extrêmement fière de s'associer à Polestar, non seulement en raison de la qualité et de l'innovation qui caractérisent les produits 100% électriques Polestar qui seront commercialisés au cours des prochaines années, mais aussi pour sa contribution à l'électrification de la flotte automobile québécoise. Le Québec est depuis longtemps un chef de file en matière d'électrification. Nous croyons qu'après plus de 60 ans en affaires, cet ajout à notre portefeuille de marques plaira à notre clientèle et nous donne une impulsion importante pour emprunter le virage de l'électrification des transports avec une longueur d'avance », a déclaré Norman Hébert, président et chef de la direction chez Groupe Park Avenue. Hugues Bissonnette, nouveau directeur national pour le Canada, appuiera le Groupe Park Avenue. Hugues a commencé sa carrière dans l'automobile en 1997, et il a depuis mené de multiples lancements sur le marché au Canada et à l'étranger. Sa carrière l'a conduit au siège social de Volvo à Göteborg, en Suède, où il est devenu chef de projet commercial et, plus récemment, il a dirigé les ventes, la planification des produits et la distribution des véhicules de Volvo Canada. « C'est un privilège que de diriger une entreprise dans le marché en pleine croissance des véhicules électriques », de partager Hugues Bissonnette, directeur national pour le Canada. « J'ai hâte de mettre en œuvre une nouvelle marque unique, et la possibilité de le faire chez moi, au Canada, est la concrétisation d'un rêve. Avec l'appui d'une équipe expérimentée, c'est passionnant de pouvoir faire partie de la première étape de l'aventure Polestar et de concevoir des produits et services qui répondront aux exigences les plus élevées de notre clientèle unique. » Polestar Montréal ouvrira ses portes en 2020. Suivront Toronto et Vancouver au Canada, ainsi qu'un réseau de détaillants stratégiquement situés aux États-Unis. Pour des images et d'autres informations à l'intention des médias, visitez media.polestar.com. Groupe Park AVenue
Contribution: André H. Martel
Une invitation à signer une pétition pour interdire l’affichage des véhicules à combustion thermique.
Les dérèglements climatiques font partie des très nombreux et graves impacts liés aux activités humaines. Plus personne ne peut nier l'urgence d'agir pour limiter les conséquences du réchauffement climatique à l'échelle planétaire. Les villes doivent être en première ligne dans la très forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le 23 septembre 2019, la mairesse de Montréal Valérie Plante s’est engagée devant l’ONU "à réduire de 55 %, par rapport au niveau de 1990, les émissions de gaz à effet de serre (GES) de sa ville d’ici 2030."
Bien qu'encore très insuffisante, cette volonté doit être appuyée par des actions fortes afin d'être prise au sérieux. Ainsi, nous, signataires de la présente pétition, réclamons pour commencer l'interdiction sur le territoire de Montréal des panneaux publicitaires de véhicules à propulsion thermique, toutes catégories confondues. Cette interdiction devrait prendre effet d'ici la fin de l'année 2020. Change.org
Contribution: André H. Martel
Suivant l’acquisition d’un second véhicule électrique, une flotte complétée par une voiture hybride et aucun véhicule exclusivement à essence depuis 2015, Taxi 300 Coaticook maintient plus que jamais le cap de rouler vert.
Une acquisition pour laquelle l’entreprise a bénéficié d’une aide financière de 5 000 $ du gouvernement fédéral et 7000 $ du gouvernement provincial, à laquelle s’ajoute une aide supplémentaire de 7 000 $ dédiée à moderniser l’industrie du taxi. « Rouler vert c’est non seulement écologique, mais aussi très économique, soutient Raynald Drolet, propriétaire. » À titre indicatif, une seule voiture électrique permet d’éviter la consommation annuelle de plus de 7 000 litres d’essence, soit une dépense d’environ 8 000 $ comparatif à 1000 $ d’électricité. Bien que la recharge des véhicules s’effectue en grande partie via les bornes de recharge résidentielles (240V) acquises par l’entreprise, au besoin les chauffeurs ont recours à la borne de recharge rapide (400V) située au centre-ville de Coaticook où ils font ‘le plein’ à 80 % en une soixantaine de minutes, comparativement à 9,5 heures pour une recharge complète aux bornes 240V. Qui plus est, une seule voiture taxi électrique contribue à réduire l’émission de CO2 de près de 16 500 kg par année. Selon le MDDEP, 40% des émissions de GES au Québec sont produits par le transport en plus de contribuer largement au smog et à la dégradation de la qualité de l’air. « Je pense que Taxi 300 fait partie de la solution, affirme M. Drolet. Qu’on soit une entreprise, un citoyen ou une institution, il faut tous faire partie de la solution.» C’est d’ailleurs pourquoi il a adopté cet été une tondeuse électrique robotisée qui assume de manière entièrement autonome la tonte de son gazon à la maison, et ce, sans aucun bruit pour le voisinage! Dur, dur de rouler vert en hiver? « Nous avons dû réviser notre objectif de départ d’offrir un service 100 % électrique, admet Raynald Drolet. Avec nos hivers québécois où l’on peut enregistrer une baisse d’autonomie de 40 % par grands froids, la voiture hybride se veut un précieux allié.» Il n’en demeure pas moins que 75 % des transports de personnes effectués par Taxi 300 se font en mode électrique. « Nos clients se disent privilégiés de rouler en taxi électrique, affirme M. Drolet. C’est un sujet pour lequel ils nous posent beaucoup de questions. Nous participons très certainement à notre façon à démocratiser le transport électrique. »
Contribution: André H. Martel
Le sud-coréen LG Chem, l'un des principaux fabricants de batteries de véhicules électriques, s'attend à ce que les ventes mondiales de véhicules électriques soient quintuplés par rapport aux niveaux de 2018, représentant environ 15% des ventes mondiales de véhicules en 2024.
LG Chem, qui compte General Motors et Volkswagen parmi ses clients, prévoit également une diminution du coût de production des batteries, qui représente environ un tiers du prix des véhicules électriques et constituent l’un des plus grands obstacles à l’adoption généralisée des véhicules électriques. Les coûts passant à 100 $ le kilowatt heure en 2025 comparativement à 200 $ en 2015.
Lors d'une conférence à Séoul, le PDG de LG Chem, Kim Jong-hyun, a déclaré que des règlementations plus strictes en Europe et en Chine, en particulier à partir de l'année prochaine, ainsi que la venue des véhicules autonomes et des services de covoiturage allaient servir de catalyseurs à la croissance rapide des VÉ. Il s’attend également à ce que les constructeurs automobiles proposent des modèles de voitures électriques plus abordables, ce qui favorisera la croissance du marché, qui a jusqu’à présent été alimenté par des subventions gouvernementales. Selon LG Chem, les ventes de véhicules tout électriques et de véhicules électriques hybrides rechargeables devraient passer de 2,4 millions l'an dernier à 13,2 millions en 2024, ce qui représenterait 15% des ventes totales de véhicules cette année-là. Le fabricant de batteries sud-coréen LG Chem Ltd a annoncé investir 500 milliards de won (424,03 millions USD) pour construire une usine en Corée du Sud afin de produire du matériel cathodique pour les batteries lithium-ion. LG Chem envisage de débuter la construction de son usine l'année prochaine dans la ville de Gumi, dans le sud-est de la Corée du Sud. La production de cathodes commencera à partir de la fin de 2022, a déclaré un responsable de la société. Reuters
Contribution: André H. Martel
Précédant le lancement de la version électrique du XC40 plus tard aujourd’hui, Volvo a annoncé le lancement de sa nouvelle gamme baptisée «Recharge» pour ses véhicules électriques et un plan de réduction des émissions globales.
Håkan Samuelsson, président-directeur général de Volvo, a annoncé que Volvo aspire à transformer son entreprise par des actions concrètes et non par des engagements symboliques. Ainsi, chez Volvo Cars, ils s’engagent à modifier ce qu’ils contrôlent, à savoir les opérations et les émissions de CO2 de nos voitures. Ils opèreront ce changement en invitant leurs fournisseurs et le secteur de l’énergie à se joindre à eux pour influencer positivement le climat et pour assainir la qualité de l’air.
L'entreprise vise à être carbone neutre d'ici 2040. Ils prévoient y parvenir grâce à un effort d'électrification et à la décarbonisation de leurs opérations: Parmi les autres ambitions à court terme, citons une réduction de 25% des émissions de CO2 liées à la chaîne d'approvisionnement d'ici 2025, une augmentation de 25% de plastiques recyclés dans les nouvelles voitures Volvo d'ici 2025 et une réduction de 25% des émissions de carbone générées par l'ensemble des activités de l'entreprise, incluant la fabrication et la logistique. Sur le front de l'électrification, Volvo avait précédemment annoncé que chaque nouveau véhicule conçu par l'entreprise disposerait d'un moteur électrique (HEV, PHEV et BEV). Plusieurs constructeurs ont également pris cet engagement, mais cela ne veut pas dire grand-chose sans savoir combien de VÉ ils prévoient produire dans le cadre de cette coproduction, car les véhicules tout électriques sont le seul type de véhicules pouvant offrir un avenir réellement durable lorsque leur production est combinée à des sources d'énergies renouvelables. À son crédit, Volvo avait déjà prévu que 50% de ses ventes de voitures seraient tout électriques d'ici 2025, ce qui est l'un des objectifs les plus ambitieux en matière d'électrification des constructeurs traditionnels. Plus tard dans la journée, le constructeur suédois devrait dévoiler son premier véhicule 100% électrique, une version électrique du XC40. Avant le dévoilement, Volvo a annoncé que sa nouvelle gamme de véhicules électriques (PHEV et BEV) s'appellerait «Recharge» à commencer par la XC40 Recharge. La société a écrit dans un communiqué de presse: "La gamme de voitures Recharge vise à stimuler davantage les ventes de voitures électrifiées de Volvo Cars et à encourager les conducteurs de voitures hybrides rechargeables via des incitatifs à adopter plutôt le mode tout électrique." Volvo s'est également engagée à publier les données concernant l'empreinte carbone moyenne du cycle de vie de chaque nouveau modèle. Electrek
Contribution: André H. Martel
Il y a presque autant de sites de recharge pour véhicule électrique à Beijing que dans l'ensemble des États-Unis.
Selon les dernières informations, la Chine, premier marché mondial pour les véhicules électriques, compte environ huit fois plus de chargeurs publics qu’aux USA. Ce déséquilibre deviendra probablement plus prononcé à mesure que la Chine incitera les constructeurs automobiles à se détourner de la consommation d'essence et accéléra le déploiement des bornes de recharge, engageant ainsi les géants de l'énergie Royal Dutch Shell Plc et BP Plc.
Un plan de développement de véhicules à énergie renouvelable étudié par les autorités chinoises et destiné à façonner le secteur jusqu'en 2035 fixera de nouveaux objectifs pour augmenter le nombre de bornes de recharge publiques et privées, a déclaré dernièrement une source sûre. L’objectif cible est que 60% des ventes automobiles soient des véhicules électriques.
Un taxi électrique BYD E6 est chargé à la station de charge de la société à Shenzhen, en Chine.
Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
Au total, le parc électrique chinois devrait atteindre 162 millions de véhicules d’ici 2040, selon les prévisions de BloombergNEF.
«La disponibilité des bornes de recharge a augmenté assez rapidement», a déclaré Jing Kai, chef adjoint de l'unité de Beijing à Qingdao TGOOD Electric Co. , qui possède le plus grand réseau de bornes de recharge du pays. «L’objectif est de permettre aux utilisateurs de véhicules électriques de recharger leur voiture partout où ils vont, aussi facilement que d’acheter une bouteille d’eau.» Les véhicules électriques sont essentiels au projet du président Xi Jinping visant à créer une superpuissance manufacturière d'ici 2025. Le pays construit au moins 20 «villes VÉ» pour les constructeurs automobiles et les industries auxiliaires, et a dépensé plus de 30 milliards USD pour subventionner ses ventes. La Chine représente plus de la moitié des ventes mondiales de VÉ. Les constructeurs automobiles américains progressent à un rythme plus lent, Tesla Inc. générant la plupart des ventes de véhicules électriques . Les États-Unis subventionnent certains achats, mais ces avantages disparaissent progressivement, et le BNEF prévoit que les ventes chuteront cette année.
La Chine disposait de 466 101 points de recharge publics à la fin du mois dernier, selon l'Alliance chinoise pour la promotion de l'infrastructure de charge des véhicules électriques. Cela comprend plus de 54 000 à Pékin seulement.
Concernant les transports en commun, en comparaison, il y avait 60 652 buses électriques aux États-Unis au 25 juin, selon le BNEF. La Californie a le plus grand nombre parmi les états américains avec 19 000, ou à peu près le même nombre que la Chine ajoute en moyenne chaque mois.
Photographe: Patrick T. Fallon / Bloomberg
Les ventes mondiales de VÉ devraient atteindre 56 millions d'unités d'ici 2040, contre environ 2 millions l'année dernière.
Comme on installe de plus en plus de bornes de recharge, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à faire le plein sur les lieux de travail, dans les centres commerciaux ou sur les autoroutes. Aux États-Unis, des constructeurs tels que Tesla et Volkswagen AG sont les chefs de file pour ajouter davantage de bornes de recharge, y compris des unités à grande vitesse. Le nombre de points de recharge pourrait dépasser 400 000 d'ici 2025, selon les prévisions de Wood Mackenzie Ltd. Au niveau mondial, il pourrait y avoir jusqu'à 20 millions de points de recharge publics installés d'ici 2030, selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie. Pourtant, même en Chine, pays qui compte plus de bornes que tout autre pays, les conducteurs sont toujours frustrés quand vient le temps de trouver un endroit pour effectuer la recharge.
Une borne de recharge BYD sur le campus de la société à Shenzhen, en Chine.
Les coûts sont également une considération importante, et il n'est pas rare de voir les propriétaires de véhicules électriques faire la queue pour utiliser des bornes de recharge la nuit lorsque les prix de l'électricité sont plus bas, a déclaré Jing de TGOOD. Selon les données compilées par le BNEF, la société exploite plus de 131 000 connecteurs compatibles avec presque tous les modèles de véhicules électriques en Chine.
«Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de problèmes à résoudre», a déclaré Jing. Des milliards de dollars de financements publics destinés à faire baisser les prix des véhicules électriques sont maintenant utilisés pour accroître le nombre de stations de recharge, a déclaré le ministre de l'Industrie Miao Wei en mars. Certaines autorités locales offrent des incitatifs pour réduire les coûts de construction pour les promoteurs et réduire les frais de facturation des consommateurs. Il y a cependant un risque pour la Chine d’installer trop rapidement des bornes de recharge, alors que le marché automobile a enregistré une chute de ses ventes au cours de 15 des 16 derniers mois. Cela contribue à la crainte de l' éclatement de la bulle des véhicules électriques du pays . Néanmoins, BP et Shell, parmi les plus gros investisseurs du secteur de l’énergie dans les technologies propres, envisagent de rejoindre le développement de la Chine. En août, BP, basée à Londres, a décidé de créer une entreprise commune avec la société de relance DiDi Chuxing Inc. Les deux sociétés ont ouvert un site pilote à Guangzhou avec 10 unités de recharge rapide.
Un pantographe à chargement rapide TGOOD à Shanghai.
Photographe: Wang Gang / Imaginechina via AP Photo
Shell, qui a acquis deux sociétés du secteur de recharge au cours des deux dernières années, a installé sa première pompe pour VÉ dans une station-service à Tianjin.
Le déploiement national de la Chine signifie que certaines provinces ont plus de chargeurs que les pays européens. Les données du BNEF indiquent que la province occidentale du Xinjiang compte plus de pompes que la Turquie ou la Hongrie, tandis que le Tibet en possède plus que la Biélorussie et la Serbie. «Il est difficile de devenir compétitif dans le secteur des équipements de recharge, mais nous avons continué d'investir énormément dans les technologies de pointe», a déclaré Yu Dexiang, fondateur de TGOOD. "Les entreprises qui ne le feront pas seront progressivement éliminées." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Hyundai Motor Group investira 35 milliards de dollars dans les technologies automobiles de demain15/10/2019
Le groupe Hyundai Motor a annoncé aujourd'hui son intention d'investir 41 000 milliards de wons (34,65 milliards USD) dans la technologie de la mobilité et des investissements stratégiques d'ici 2025, alors que le premier constructeur sud-coréen accélère ses tentatives de rattrapage dans la course de l'automobile autonome.
Le plan, qui, selon Hyundai, engloberait des véhicules autonomes, connectés et électriques, intervient après que la société et deux de ses sociétés affiliées ont annoncé un investissement de 1,6 milliard USD dans une coentreprise avec la société américaine de hautes technologies auto-conduite, la compagnie Aptiv.
Le plan de Hyundai a également reçu un coup de pouce du gouvernement sud-coréen, qui a annoncé mardi qu'il prévoyait de dépenser 1,439 milliards USD entre 2021-2027 pour renforcer la technologie des véhicules autonomes. Le gouvernement s'attend à ce que Hyundai lance un service national de voitures entièrement autonomes pour son parc de véhicules en 2024 et pour le grand public d'ici 2027. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un projet concernant le futur de la voiture annoncé par le président Moon Jae-in lors d'un évènement organisé au centre de recherche de Hyundai Motor, près de Séoul. Le gouvernement a déclaré qu'il menait une étude de faisabilité sur l'augmentation de son financement pour le développement de matériel, de systèmes et de nouvelles infrastructures. La Corée est à la traîne en ce qui concerne les logiciels pour voitures autonomes et les composants clés tels que les capteurs et les puces, malgré le réseau de données mobiles de cinquième génération du pays. La Corée du Sud a également indiqué qu'elle préparerait un cadre règlementaire et juridique garantissant la sécurité des voitures autonomes d'ici 2024. "Nous allons rapidement passer des voitures à moteur à combustion aux voitures futures", a déclaré mardi le ministre de l'Industrie, Sung Yoon-mo, lors d'un point de presse. Le gouvernement souhaite également jeter les bases technologiques et juridiques pour encadrer le développement de voitures volantes d’ici 2025. Le vice-président exécutif de Hyundai Motor, Euisun Chung, a déclaré que la société envisageait de développer des voitures volantes, qui pourraient être commercialisées avant les systèmes de conduite autonome. Financial Post
Contribution: André H. Martel
Selon Elon Musk, Tesla pourrait dévoiler sa camionnette électrique en novembre. Le marché des camionnettes est l'un des marchés les plus lucratifs aux États-Unis. La concurrence autour des versions électriques des camionnettes devrait également augmenter.
Ford devrait sortir une version 100% électrique de son camion F-150, le plus vendu dans les prochaines années alors que Rivian, soutenu par Amazon, veut également se faire une place dans ce marché.
La camionnette tant attendue de Tesla Au départ, Tesla devait dévoiler sa camionnette tant attendue l’été dernier. En juin, lors de la réunion annuelle des actionnaires de Tesla, le chef de la direction, Elon Musk, a déclaré que les actionnaires pouvaient s'attendre à un dévoilement dans le courant de l’été. De plus, il a ajouté que "le pickup ressemblera à un" cyberpunk "sorti d'un film de science-fiction. Plus tard, fin juillet, Musk a laissé entendre que la compagnie dévoilerait la camionnette dans les prochains mois. Le 7 septembre, un membre de la twittosphère a demandé à Musk si la société serait en mesure de révéler la camionnette avant la fin octobre. À cela, Musk a répondu que novembre serait plus probable. Les investisseurs sont évidemment sceptiques, étant donné ses échéances souvent trop ambitieuses. La compétition pour les camionnettes électriques s’active L'industrie automobile américaine voit la demande diminuer. Cependant, le marché des camions et des VUS est encore très actif. Les camionnettes, en particulier, génèrent encore de beaux bénéfices pour les constructeurs automobiles. Ford, General Motors et Fiat Chrysler se lancent même dans une guerre des prix pour tirer le meilleur parti de ce segment lucratif. C’est peut-être pour cette raison que Tesla veut mettre sur le marché une version entièrement électrique de la camionnette. La concurrence dans ce segment devrait toutefois être vive. La concurrence du F-150 tout électrique de Ford Le camion de Tesla sera soumis à la concurrence du F-150 tout électrique de Ford. Le F-150 demeure la camionnette la plus vendue aux États-Unis pendant les 42 dernières années consécutives. En juillet, Ford a publié une vidéo de sa camionnette électrique F-150. La vidéo montre le F-150 électrique remorquant 560,000 kg. Selon CNBC , le poids de remorquage indiqué dans la vidéo est environ quatre fois supérieur aux 112,000 kg que le pickup Tesla pourrait remorquer. Selon Automotive News Canada, Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford, a déclaré que Ford introduirait son premier véhicule électrique à longue autonomie, le Mach E, en 2020. Il a ajouté: «Ce lancement sera suivi un an plus tard par un F-150 entièrement électrique. »Les camions de la série F étant l’un des piliers de Ford, il est prévu de tout mettre en œuvre pour préserver sa domination du marché, même si cela implique de sortir des versions électriques de ses camions traditionnels. De son côté, en avril dernier, General Motors annonçait le développement d'un camion tout électrique. La production de ce véhicule, cependant, prendra encore quelques années. Rivian fournira une forte concurrence à Tesla Soutenu par Amazon, Rivian se lance également dans la bataille des camionnettes électriques. La camionnette 100% électrique R1T de Rivian devrait bientôt entrer en production. Selon CarandDriver , la R1T devrait être commercialisée à la fin de 2020 à partir de 69 000 USD. Prix et caractéristiques attendus de la camionnette Tesla En juin, CNBC a rapporté que Musk aurait déclaré que l’objectif est de construire une meilleure camionnette qu'un F-150 en termes de fonctionnalité, et une meilleure voiture de sport qu'une Porsche [Porsche] 911 standard. Musk a aussi confirmé que son objectif était que le prix soit inférieur à 50 000 USD. Il a confirmé ce prix dans le cadre du podcast « Ride the Lightning » de Tesla en juin. Seul le Model 3 de Tesla est actuellement vendu à un prix inférieur à celui-ci. Par conséquent, les consommateurs ont naturellement des doutes à savoir si Tesla peut proposer un camion de cette catégorie doté de toutes les fonctionnalités proposées par Musk. Comme l' indique Musk , l' autonomie de la camionnette pourrait être comprise entre 645 et 800 km. Dans ses tweets , Musk a fait allusion à diverses caractéristiques du camion, notamment des prises de courant permettant l’utilisation d’outils très résistants en 240V. Il a ajouté:« Le camion Tesla disposera d’une traction à quatre roues motrices et d'une suspension qui s'ajustera dynamiquement à la charge. " Tesla pourrait-elle supplanter les constructeurs automobiles et les startups avec son pick-up? La question de savoir si les constructeurs traditionnels et les nouvelles entreprises telles que Rivian pourront compétitionner avec la camionnette de Tesla est toujours d'actualité. Cependant, jusqu’à présent, Tesla a clairement démontré sa domination dans l’espace 100% électrique, que ce soit avec le lancement du Roadster, le nombre croissant de Model 3 grand public ou sa vision selon laquelle les véhicules électriques sont l’avenir et sont capables de fonctionner et de générer des profits. Les constructeurs automobiles traditionnels ont lancé des véhicules électriques au fil des ans, mais ils n’ont pas eu beaucoup de succès. En fait, auparavant, les constructeurs automobiles traditionnels construisaient des véhicules électriques uniquement pour respecter les normes zéro émission. Certes, Tesla n’a pas autant d’expérience dans le développement de camionnettes que ses rivaux Ford et GM. Cependant, ce que la société manque en expérience en matière de camionnette, est compensé en expertise dans la fabrication de véhicules électriques. Market Realist
Contribution: André H. Martel
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Un questionnaire fut envoyé en début de campagne électorale par l'AVÉQ aux chefs des partis politiques fédéraux afin de s'assurer que l'électrification des transports serait à l'agenda lors des élections fédérales du 21 octobre prochain.
Votre association provinciale s'est toujours souciée de l'impact que pourrait avoir une norme fédérale VZÉ sur la disponibilité des véhicules électriques, ainsi que de l'effet multiplicateur que pourrait avoir un rabais fédéral sur les ventes de VÉs. Pendant longtemps, nous avons supporté l'organisme Mobilité Electrique Canada dans ses démarches auprès du gouvernement fédéral, et depuis 2015 nous effectuons nos propres représentations lors des élections pour représenter les consommateurs québécois dans l'échiquier politique canadien. Bien qu'il existe depuis mai 2019 un incitatif fédéral de 5,000$ à l'achat/location d'un véhicule électrique, l'AVÉQ se sent de plus en plus concernée par l'augmentation fulgurante des ventes de gros véhicules énergivores ces dernières années, et leur impact sur les émissions de GES dans la province et au pays. Malgré des ventes de véhicules électriques solides dans la dernière année, et selon nos prévisions pour 2020, le parc automobile canadien devient de plus en plus polluant. Alors que des dizaines de milliers de véhicules électrique sillonnent nos routes, des centaines de milliers de nouveaux VUS et pickups s'ajoutent au parc automobile annuellement. Nous avons donc posé huit questions aux chefs de parti afin de savoir ce qu'ils ont l'intention de faire s'ils sont portés au pouvoir le 21 octobre prochain. Les sujets abordés? Plan directeur, rabais, exemplarité, infrastructures, hydrogène, loi zéro émission, bonus-malus, éducation. Nous espérons qu'à la lecture de leurs réponses, vous aurez une meilleure idée pour qui voter lors des prochaines élections.
1. PLAN D’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS :
99% des véhicules électriques et hybrides rechargeables circulant au Canada sont au Québec, Ontario et Colombie-Britannique grâce aux incitatifs financiers provinciaux à l’achat/location. Qu’allez-vous faire pour augmenter la progression de ce mode de transport à travers l’ensemble du pays? Que comptez-vous faire pour soutenir les entreprises, scientifiques, organismes, universités qui veulent faire de la R & D, de l’industrialisation, de la commercialisation et de l’exportation de produits, technologies et véhicules liés à l’électrification des transports?
PARTI LIBÉRAL:
Le gouvernement libéral veut encourager les investissements dans l’industrie automobile du pays de sorte que le Canada devienne un chef de file mondial dans la fabrication de moyens de transport zéro émission. Le secteur canadien de l’automobile est solide. Avec notre écosystème technologique avancé, notre accès inégalé au marché, et notre chaîne d’approvisionnement nord-américaine hautement intégrée, nos travailleurs hautement qualifiés du secteur de l’automobile sont particulièrement bien placés pour concevoir et construire les voitures d’aujourd’hui et de demain. Afin d’attirer et de soutenir de nouveaux investissements dans le secteur de la construction de véhicules zéro émission au Canada, les constructeurs automobiles et les fournisseurs de pièces automobiles peuvent accéder à un financement par l’intermédiaire du Fonds stratégique pour l’innovation, auquel nous avons versé un financement supplémentaire de 800 millions de dollars dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne 2018. Lancé en 2017, le Fonds stratégique pour l’innovation représente une nouvelle approche d’appui à l’innovation des entreprises et aux investissements à l’échelle du pays et dans tous les secteurs économiques. En janvier 2019, le Fonds avait permis de conclure 31 accords d’investissement avec des chercheurs et des fabricants de calibre mondial, d’une valeur totale de 8,1 milliards de dollars, dont un investissement fédéral de 795 millions. Cet investissement partagé devrait contribuer à créer 50 000 bons emplois bien rémunérés au cours des 22 prochaines années. Par ailleurs, pour atteindre ces objectifs de vente ambitieux, les constructeurs automobiles doivent offrir des modèles de véhicules zéro émission en quantité suffisante afin de répondre aux besoins des Canadiens. Dans le budget de 2019, nous avons proposé de fournir 5 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2019-2020, à Transports Canada pour collaborer avec les constructeurs automobiles afin d’obtenir des cibles volontaires de vente de véhicules zéro émission pour veiller à ce que l’offre de véhicules réponde à l’augmentation de la demande. Afin de soutenir davantage l’adoption par les entreprises de véhicules zéro émission, nous avons proposé, dans le budget 2019, que ces véhicules soient admissibles à une déduction fiscale complète l’année où ils sont mis en service. Cette mesure encouragera toutes les entreprises à se convertir à un parc de véhicules zéro émission et leur permettra de disposer de plus de fonds à investir à d’autres fins productives. Par exemple, une compagnie de taxis ou un exploitant d’autobus scolaires pourra recouvrer plus rapidement ses investissements dans des véhicules zéro émission admissibles. De plus, dans l’énoncé économique de l’automne 2018, nous avons permis aux entreprises d’amortir immédiatement le coût total du matériel désigné de production d’énergie propre afin de stimuler les nouveaux investissements et l’adoption de technologies propres de pointe dans l’économie canadienne. Le Programme d’encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE) encourage l’innovation des entreprises en offrant un crédit d’impôt à l’investissement pour les entreprises de toutes les tailles, et de tous les secteurs, qui se livrent à la recherche scientifique et au développement expérimental au Canada. Le programme RS&DE offre un crédit d’impôt remboursable de 35 % aux petites et moyennes entreprises admissibles et un crédit d’impôt de 15 % à toutes les entreprises qui mènent des activités de RS&DE au Canada. Afin de mieux soutenir les entreprises innovantes durant leur croissance, le gouvernement propose d’éliminer le seuil de revenu à respecter pour être admissible au crédit bonifié. Par conséquent, une société privée sous contrôle canadien (SPCC) dont le capital imposable ne dépasse pas 10 millions de dollars pourra profiter d’un accès non réduit au crédit majoré remboursable pour la RS&DE, quel que soit son revenu imposable. Nous comprenons qu’en investissant maintenant dans l’avenir des transports et des technologies vertes, nous donnons au secteur canadien de l’automobile les moyens de croître, et nous soutenons des emplois propres et la croissance tout en protégeant l’avenir de nos enfants et petits-enfants. NPD: Nous savons que les Canadiennes et Canadiens veulent faire leur part pour réduire les émissions de GES lorsqu’ils se déplacent. C’est pourquoi notre plan facilitera l’acquisition et l’utilisation d’un véhicule zéro émission (VZE) et fera en sorte que davantage de VZE soient construits ici même au Canada. Notre vision consiste notamment à aider les constructeurs automobiles canadiens à produire davantage de VZE au Canada, de préserver des emplois de qualité et de renforcer notre secteur de l’automobile. Les néodémocrates travailleront avec les syndicats et l’industrie pour créer des incitatifs pour soutenir ce marché en croissance afin de nous assurer que ces emplois restent ici, afin de contribuer à notre économie et soutenir les collectivités qui dépendent de l’industrie automobile. Afin d’aider les familles à pouvoir s’acheter un véhicule VZE dès maintenant, un gouvernement néo-démocrate fournirait un incitatif fédéral à l’achat de 5000$, en plus d’une exemption de la taxe de vente fédérale pour les familles de la classe moyenne lors de l’achat d’un VZE. Au cours des prochaines années, ces incitatifs augmenteront pour atteindre 15 000$ et s’appliqueront uniquement aux véhicules fabriqués au Canada – ce qui donnera un puissant incitatif à long terme aux constructeurs afin qu’ils fabriquent des VZE au Canada. Nous créerons également un centre d’excellence pour la recherche et le développement des VZE et appuierons la fabrication canadienne de batteries, de solutions de stockage d’énergie. Un gouvernement néo-démocrate convoquera d'urgence un sommet sur l'automobile avec les dirigeants provinciaux, municipaux, industriels et syndicaux afin de dégager un consensus sur une stratégie nationale pour le secteur de l'automobile visant à attirer et à conserver les emplois et les investissements. Nous rétablirons le Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile (300 millions de dollars) que les libéraux ont supprimé. PARTI VERT: Dans notre vision du Canada, tous les véhicules neufs mis en marché seront électriques. C’est le cas aussi des autobus et des trains. Pour y parvenir, le Canada a besoin d’une nouvelle réglementation pour abandonner progressivement les moyens de transport basés sur les combustibles fossiles. Les Verts interdiront la vente de véhicules de promenade à moteur à combustion interne d’ici 2030. BLOC QUÉBÉCOIS: Le Bloc Québécois compte bonifier les incitatifs fédéraux à l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeable afin de les rendre plus accessibles pour la classe moyenne. Ces incitatifs ont fait leur preuve. À preuve : lorsque le premier ministre ontarien Doug Ford les a sabrés, les ventes de véhicules électriques ont chuté de près de 50 % dans la province. Nous déposerons également une loi zéro émission, calquée sur la norme californienne, pour forcer les constructeurs automobiles à rendre disponible sur le marché une proportion minimale de véhicules à émissions faibles ou nulles. À la fois dans une perspective de virage vert et de nationalisme économique, le Bloc Québécois propose un réinvestissement de 800 millions $ à la première année pour atteindre 1,3 G$ à la fin du mandat dans la recherche et développement dans les technologies d’avenir. Ce programme inclurait du soutien, des crédits d’impôt et des investissements en partage de risques. Nous souhaitons également la mise en place de capital patient pour accompagner le développement des « startups » et des PME afin de les encourager à développer leurs produits chez nous plutôt qu’à vendre leurs brevets. Nous prévoyons également que notre proposition de péréquation verte aura pour effet de lancer une course à l’innovation verte en rendant coûteux de polluer pour les provinces et payant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
2. RABAIS À L’ACHAT OU LA LOCATION
Véhicules légers : Presque tous les pays industrialisés offrent un incitatif à l’acquisition d’un VÉ. Aux É-U on parle de 7,500$USD en plus des incitatifs locaux. Le gouvernement fédéral sortant a mis en place en mai 2019 un rabais allant jusqu’à 5000$ à l’achat ou la location d’un véhicule électrique neuf. Comptez-vous conserver, enlever ou bonifier ce rabais? Véhicules lourds : Les véhicules lourds représentent un problème croissant et sérieux en ce qui a trait aux émissions de GES et la pollution atmosphérique. Que comptez-vous faire pour encourager le virage vers des véhicules lourds électriques?
PARTI LIBÉRAL:
Le gouvernement libéral a agi afin d’aider les Canadiens à choisir des véhicules zéro émission, ce qui permettra au Canada de passer à une économie à faibles émissions de carbone et de réduire les coûts de transport pour la classe moyenne. Nous avons proposé des investissements stratégiques qui feront des véhicules zéro émission un choix plus facile et abordable pour les Canadiens, ce qui aidera les personnes à se déplacer et améliorera la qualité de l’air tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. À cet égard, nous avons accordé 300 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2019-2020, pour le nouveau programme Incitatifs pour l'achat de véhicules zéro émission, lequel accorde un incitatif pouvant aller jusqu’à 5 000 $ pour l’achat de véhicules fonctionnant grâce à des batteries électriques ou à des piles à hydrogène dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Ce programme incitatif suit les recommandations des experts figurant dans le rapport provisoire du Conseil consultatif sur l'action pour le climat. Ainsi, les Canadiens qui achètent ou qui louent un véhicule électrique à batterie, un véhicule à pile à hydrogène ou un véhicule hybride rechargeable à autonomie plus longue recevront un incitatif de 5000 $. Les Canadiens qui achètent ou qui louent un véhicule hybride rechargeable à autonomie plus courte recevront un incitatif de 2500 $. Avec ce nouvel incitatif, nous souhaitons que les Canadiens de la classe moyenne puissent jouer un rôle majeur dans l’économie verte de demain. Rendre les véhicules zéro émission plus accessibles et abordables fait partie de notre plan pour atteindre les cibles de Paris et faire croître l’économie tout en protégeant l’environnement. NPD: Un gouvernement néo-démocrate fournirait un incitatif fédéral à l’achat de 5000$, en plus d’une exemption de la taxe de vente fédérale pour les familles de la classe moyenne lors de l’achat d’un VZE. Au cours des prochaines années, ces incitatifs augmenteront pour atteindre 15 000$ et s’appliqueront uniquement aux véhicules fabriqués au Canada. Nous rendrons également plus propres les flottes de véhicules commerciaux et le transport de marchandises par camion en développant de nouvelles technologies et grâce à l’utilisation accrue de camions à émissions nulles, qui seront fabriqués au Canada dans la mesure du possible. PARTI VERT: Au lieu d’offrir un rabais, le Parti vert exemptera les véhicules neufs ou usagés électriques et/ou à émission zéro de la taxe de vente fédérale. BLOC QUÉBÉCOIS: Comme mentionné plus haut, nous proposons de bonifier ce rabais. Le Bloc souhaite que soit offert un rabais de 1 500 $ de plus pour les acheteurs dont le salaire est inférieur au revenu moyen au Canada (soit 47 000 $ annuellement). Nous proposons aussi un rabais de 1 500 $ de plus pour le remplacement par un véhicule électrique d’un véhicule âgé de 12 ans et plus. Troisièmement, nous souhaitons qu’Ottawa s’inspire de Québec et offre un rabais un rabais de 2 000 $ aux acheteurs d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable d’occasion. Le Bloc Québécois propose également de transformer le transport scolaire en facilitant le remplacement des flottes d’autobus par des véhicules électriques. Nous demanderons au gouvernement fédéral de faire sa part en permettant aux transporteurs d’emprunter à meilleur taux pour leurs investissements ainsi qu’en assumant les frais d’intérêts sur ces emprunts pendant cinq ans. Le Bloc vise que les autobus scolaires électriques représentent 50% des nouveaux achats d’ici 5 ans et 75% d’ici dix ans, contre moins de 1% actuellement. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
3. EXEMPLARITÉ DE L’ÉTAT :
Les gouvernements à travers la planète prêchent par l’exemple dans ce domaine. Allez-vous à votre tour donner des directives aux ministères et organismes de juridiction fédérale pour qu’ils se procurent des véhicules électriques pour leurs flottes?
PARTI LIBÉRAL:
Le gouvernement libéral fera la transition vers des opérations à faibles émissions de carbone et résilientes au changement climatique, tout en réduisant les impacts environnementaux au-delà du carbone. Dans le cadre de la Stratégie pour un gouvernement vert, nous avons annoncé en 2017 notre nouvelle cible pour réduire les émissions de GES de 80% d’ici 2050 par rapport aux niveaux de 2005. Les émissions découlant des activités du gouvernement ont diminué encore de 4% en 2017-2018 par rapport à 2016 et représentent maintenant une baisse de 32% par rapport aux niveaux de 2005. Pour ce faire, nous allons continuer à adopter des solutions de mobilité à faibles émissions de carbone, déployer des infrastructures à l’appui dans ses installations et moderniser notre parc de véhicules. À compter de 2019-20, 75% des nouveaux achats de véhicules légers du parc automobile seront des véhicules à zéro émission (VZE) ou des véhicules hybrides, l’objectif étant de faire passer à au moins 80% le pourcentage de VZE du parc automobile du gouvernement d’ici 2030. Au cours de l’exercice de 2018 à 2019, tous les nouveaux achats de véhicules de fonction étaient des VZE ou des véhicules hybrides. Ce faisant, nous allons continuer à collaborer avec nos partenaires gouvernementaux pour remplacer les véhicules traditionnels par des alternatives écologiques. Ceci comprend les véhicules électriques et hybrides et des infrastructures de soutien, tel que des stations de recharge dans les installations gouvernementales. Ainsi, 96 bornes de recharge pour véhicules électriques ont été construites dans 20 bâtiments en propriété ou en location. Cet investissement permettra aux Canadiens d’économiser 750 millions de dollars au cours des prochaines décennies. Jusqu’à présent, quinze ministères et organismes qui rendent compte des progrès réalisés dans l’atteinte de leur objectif de réduction des émissions de GES dans le cadre de la Stratégie fédérale de développement durable ont réduit collectivement leurs émissions de 28 %. Notons par ailleurs que les Canadiens ont pu accéder pour la première fois à l’information sur les émissions de gaz à effet de serre du gouvernement sur le portail des données ouvertes. NPD: Nous exigerons que le gouvernement achète des voitures canadiennes zéro émission (VZE) nulles pour les parcs de véhicules du gouvernement y compris ceux des sociétés d’État fédérales comme Postes Canada, d’ici 2025, en choisissant des véhicules fabriqués au Canada dans la mesure du possible. PARTI VERT: Le Parti vert exigera la conversion de tous les traversiers à passagers à des systèmes électriques ou hybrides d'ici 2030. Postes Canada utilisera également des véhicules électriques. BLOC QUÉBÉCOIS: Nous avons inscrit dans notre plateforme que nous travaillerons au remplacement complet de la flotte de véhicules fédéraux par des véhicules verts. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
4. INFRASTRUCTURES :
Des infrastructures de recharge bien déployées partout au pays sont incontournables pour soutenir un essor durable de l’électrification des transports. Au travail : Que comptez-vous faire pour doter les entreprises et les employeurs de bornes de recharge 240V? Sur la route : Que comptez-vous faire pour accélérer le déploiement des bornes de recharge rapide le long des grands axes routiers? En ville : Que comptez-vous faire pour pallier aux manque de bornes rapides dans les centres-villes?
PARTI LIBÉRAL:
Dans le cadre de l’Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement, le gouvernement libéral a investi 182,5 millions de dollars pour soutenir la construction d’un réseau pancanadien de recharges pour véhicules électriques, l’aménagement de stations de gaz naturel le long des principaux corridors de transport et l’aménagement de stations pour véhicules à hydrogène dans les centres métropolitains. Notons qu’il y a plus de 500 bornes de recharge rapide en service ou en attente d’être construites cette année au pays, et l’installation de centaines d’autres bornes est prévue dans les deux prochaines années. Dans le budget 2019, nous avons accordé un investissement de 130 millions de dollars pour la mise en place de nouvelles stations de recharge et de ravitaillement dans les milieux de travail, les espaces de stationnement public, les immeubles commerciaux et résidentiels à logements multiples et les emplacements isolés. Par ailleurs, nous avons annoncé plusieurs investissements pour la l’établissement de nouvelles bornes de recharge à travers le pays, dont financement de 5 millions de dollars pour la construction de 100 bornes de recharge rapide pour véhicules électrique au Québec, devenant ainsi le plus vaste réseau de recharge pour véhicules électriques du pays. De plus, nous avons notamment investi pour la construction de 23 bornes de recharge rapide en Colombie-Britannique et de six bornes de recharge rapide à l’Île-du-Prince-Édouard. NPD: Pour faciliter l’utilisation du VZE pour la population canadienne de toutes les régions du pays, nous étendrons les réseaux de recharge rapide des VZE à tous les bureaux de Postes Canada ainsi qu’à d’autres édifices fédéraux en travaillant avec les administrations provinciales et municipales pour nous assurer que les stations de recharge soient intégrées aux plans de développement communautaire. Nous aiderons également les propriétaires à couvrir les frais d’installation d’un chargeur de voiture électrique, jusqu’à concurrence de 600 $. PARTI VERT: Le Parti vert reconnaît la nécessité d’une infrastructure facilement accessible pour appuyer l’utilisation des véhicules électriques à l’extérieur des routes principales, y compris des bornes de recharge électriques près de la maison et du travail. Nous reconnaissons que le secteur privé a également un rôle à jouer dans la promotion des véhicules électriques et de l’infrastructure des édifices. Nous encourageons les efforts des entreprises en ce sens, y compris en accordant un montant déductible aux fins de l'impôt aux voitures d’entreprises écoénergétiques. Un gouvernement vert augmentera le nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques, notamment en équipant tous les stationnements liés à des installations du gouvernement fédéral. Postes Canada offrira des bornes de recharge pour véhicules électriques dans les stationnements de bureaux de poste. BLOC QUÉBÉCOIS: Au niveau fédéral, la première action à prendre est de transformer le financement offert pour les projets d’infrastructures de gaz naturel et d’hydrogène pour concentrer les investissements dans l’électricité. 90 % des sommes prévues dans l’Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement servent pour l’hydrogène et le gaz naturel. Ce n’est pas la voie à suivre pour le Québec. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
5. HYDROGÈNE ET GAZ NATUREL :
Il y a présentement des programmes de soutien financier à l’achat de véhicules non seulement électriques, mais à hydrogène. De plus, le gouvernement fédéral offre présentement un soutien financier plus important pour l’installation des postes de ravitaillement à l’hydrogène ou au gaz naturel ($1 million par station) que des bornes rapides pour véhicules électriques (50 000$ par BRCC). Comptez-vous continuer, stopper ou bonifier le soutien aux véhicules et infrastructures à hydrogène et au gaz naturel?
PARTI LIBÉRAL:
Nous comprenons qu’une action rapide s’impose pour soutenir la transition vers les carburants à faibles émissions de carbone dans le secteur des transports, étant donné que les choix en matière de véhicules qui sont faits aujourd’hui détermineront l’éventail de technologies qui seront sur la route en 2030. Tel que mentionné précédemment, l’Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement prévoit une enveloppe de 182,5 millions de dollars, notamment pour soutenir l’aménagement de stations pour véhicules à hydrogène dans les centres métropolitains. De ce montant, nous avons accordé 62,5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2016-2017, à Ressources naturelles Canada afin de soutenir le déploiement de l’infrastructure destinée aux carburants de remplacement, y compris l’infrastructure de recharge des véhicules électriques et les postes de ravitaillement en gaz naturel et en hydrogène. De plus, dans le budget de 2017, nous avons annoncé 120 millions de dollars pour déployer l’infrastructure de recharge des véhicules électriques et mettre en place des postes de ravitaillement en gaz naturel et en hydrogène, en plus de soutenir des projets de démonstration de technologies. L’Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement s’inscrit dans le cadre du plan d’infrastructure Investir dans le Canada que nous avons lancé en 2016, laquelle est dotée d’une enveloppe de plus de 180 milliards de dollars. NPD: Nous savons que les Canadiennes et Canadiens veulent faire leur part pour réduire les émissions de GES lorsqu’ils se déplacent. C’est pourquoi notre plan facilitera l’acquisition et l’utilisation d’un véhicule zéro émission (VZE) et fera en sorte que davantage de VZE soient construits ici même au Canada. Un gouvernement néo-démocrate fournirait un incitatif fédéral à l’achat de 5000$, en plus d’une exemption de la taxe de vente fédérale pour les familles de la classe moyenne lors de l’achat d’un VZE. Au cours des prochaines années, ces incitatifs augmenteront pour atteindre 15 000$ et s’appliqueront uniquement aux véhicules fabriqués au Canada. PARTI VERT: Le Parti vert préfère maximiser les réductions d’émissions pour tous les moyens de transport grâce à l’utilisation de biocarburants produits de manière durable au lieu des véhicules à gaz naturel, car le gaz naturelle n’est pas renouvelable. Les biocarburants seront manufacturés notamment à partir de déchets, de sous-produits de bois et d’huiles végétales usées dans le cas où l’alimentation électrique et les piles à combustible ne peuvent servir, par exemple pour l’équipement de pêche, minier et forestier. BLOC QUÉBÉCOIS: Nous pensons qu’il faut miser sur l’hydroélectricité du Québec et nous concentrerons notre action politique sur le développement d’un réseau efficace pour les véhicules électriques et pour faciliter l’accès à ces véhicules pour le plus grand nombre d’automobilistes possible. Nous mettrions fin aux investissements dans le gaz naturel et l’hydrogène afin de rediriger ces sommes dans le transport électrique. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
6. LOI ZÉRO ÉMISSION :
Présentement, la grande majorité des véhicules électriques sont envoyés là où une loi Zéro Émission force les manufacturiers à offrir des véhicules non-polluants sous peine de pénalités financières. Il demeure donc difficile de se procurer des VÉ au Canada car il y a peu d’exemplaires chez les concessionnaires de la plupart des constructeurs et certains modèles ne sont carrément pas disponible ici puisque nous n’avons pas ce type de loi. Avez-vous l’intention de légiférer en la faveur des consommateurs qui veulent avoir accès à tous les modèles de VÉ grâce à une loi Zéro Émission fédérale?
PARTI LIBÉRAL:
Tel que mentionné précédemment, nous avons pour objectif de vendre 100 % de véhicules zéro émission d’ici 2040, ainsi que des objectifs de vente de 10 % d’ici 2025 et de 30 % d’ici 2030. À cet égard, nous avons notamment instauré le programme Incitatifs pour l'achat de véhicules zéro émission, lequel accorde un incitatif pouvant aller jusqu’à 5 000 $ pour l’achat de véhicules électriques. Nous comprenons que pour atteindre ces objectifs de vente ambitieux, les constructeurs automobiles doivent offrir des modèles de véhicules zéro émission en quantité suffisante afin de répondre aux besoins des Canadiens. C’est pourquoi, nous avons fourni 5 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2019-2020, à Transports Canada pour collaborer avec les constructeurs automobiles afin d’obtenir des cibles volontaires de vente de véhicules zéro émission pour veiller à ce que l’offre de véhicules réponde à l’augmentation de la demande. Nous sommes déterminés à assurer que les Canadiens puissent avoir accès aux véhicules électriques s’ils souhaitent s’en procurer un. NPD: Nous sommes ouverts à travailler avec vous sur cette demande qui semble être sensée, mais nous n’avons pas pris d’engagements à ce sujet. PARTI VERT: Oui, les Verts interdiront la vente de véhicules de promenade à moteur à combustion interne d’ici 2030. BLOC QUÉBÉCOIS: C’est l’un de nos engagements électoraux. Nous déposerons un projet de loi en ce sens. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
7. BONUS-MALUS :
Le Canada est LE pays au monde où les véhicules légers sont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Afin de non seulement encourager l’achat de véhicules électriques, mais aussi de décourager l’acquisition de véhicules énergivores et polluants, comptez-vous mettre en place un système de bonus-malus? Si oui, comment celui-ci serait-il appliqué?
PARTI LIBÉRAL:
Nous sommes ouverts à toute mesure qui contribuera à lutter contre les changements climatiques, permettra de réduire les risques et créera de nouvelles possibilités économiques et de bons emplois pour les Canadiens. Il existe déjà un marché mondial de biens et services à faibles émissions de carbone, lequel vaut plus de 5,8 billions de dollars. Au moyen du déploiement et de la promotion de technologies novatrices qui répondent au changement climatique, nous allons contribuer à la capacité concurrentielle mondiale du secteur canadien de la technologie propre. C’est pourquoi, durant notre mandat, nous avons mis plusieurs mesures positive pour encourager l’achat de véhicules électriques par les Canadiens et les entreprises. Ainsi, afin d’encourager plus de Canadiens à acheter des véhicules zéro émission, nous avons accordé 300 millions de dollars sur trois ans pour la mise en place un nouvel incitatif fédéral pouvant atteindre 5 000 $ pour l’achat de véhicules fonctionnant grâce à des batteries électriques ou à des piles à hydrogène dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Afin de soutenir davantage l’adoption par les entreprises de véhicules zéro émission, nous avons proposé, dans le budget 2019, que ces véhicules soient admissibles à une déduction fiscale complète l’année où ils sont mis en service. NPD: Afin de bien suivre nos progrès, nous mettrons en œuvre un objectif pancanadien VZE de 100 % des ventes de véhicules neufs d’ici 2040. Puisque nous reconnaissons que l’établissement d’un prix pour le carbone est un outil important pour réduire les GES à la source, nous maintiendrons la politique de tarification du carbone, y compris les rabais aux ménages qui sont visés par le plan de soutien fédéral, tout en la rendant plus équitable et en éliminant les exemptions que les libéraux ont accordées aux grands pollueurs. Nous n’avons pas pris d’engagements spécifique bonus-malus concernant les véhicules énergivores et polluants. PARTI VERT: À l’heure actuelle, les Verts n’ont aucun plan pour introduire un système de bonus-malus. Nous sommes prêts à réévaluer cette position si nous constatons que nos objectifs provisoires de réduction des GES ne sont pas atteints. BLOC QUÉBÉCOIS: Nous proposons une surprime au remplacement d’un véhicule plus polluant par une automobile électrique ou hybride rechargeable. Nous proposons de rendre disponibles des fonds pour la recherche de moteurs de plus en plus performants. Nous ne comptons toutefois pas avoir recours à une approche punitive, sauf en faisant monter le prix du carburant par l’entremise de la taxe sur le carbone dans les provinces qui sont particulièrement polluantes. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
8. ÉDUCATION :
Les consommateurs doivent être renseignés correctement sur les véhicules électriques, leur disponibilité, la présence de nombreuses nouvelles bornes rapides 400V sur les routes Canadiennes ainsi que les nombreux avantages environnementaux et financiers qu’offrent l’utilisation de ces modes de transport. Comment avez-vous l’intention de sensibiliser les Canadiens aux véhicules électriques?
PARTI LIBÉRAL:
Le gouvernement libéral croit que les Canadiens doivent avoir accès à de l’information juste et des données scientifiques afin de les aider à prendre des décisions importantes. C’est pourquoi, au cours de notre mandat, nous avons investi plus de 10 milliards de dollars à la science et à la recherche ainsi qu’aux personnes qui œuvrent dans ce secteur. Nous comprenons qu’il existe encore des mythes entourant les véhicules électriques. À cet égard, Ressources naturelles Canada offre une panoplie d’information sur le sujet, incluant une émission spéciale « La vérité sur les véhicules électriques (Demandez à RNCan)». https://www.rncan.gc.ca/science-simplement/la-verite-sur-les-vehicules-electriques-demandez-rncan/20490 NPD: Il est absolument essentiel de sensibiliser les Canadiens aux bien fait des véhicule zéro émission (VZE). Nous allons nous assurer que l’incitatif fédéral à l’achat et l’installation d’un chargeur de voiture électrique sont bien reconnu et populaire afin d’atteindre notre objectif pancanadien VZE de 100 % des ventes de véhicules neufs d’ici 2040. PARTI VERT: Le Parti vert du Canada fera la promotion des véhicules électriques auprès de la population en contribuant au développement de l’infrastructure requise pour appuyer leur utilisation répandue. Nous comptons également accroître la sensibilisation aux véhicules électriques auprès du grand public en faisant la promotion des achats à grande échelle de véhicules électriques au sein du secteur public et des industries privées. De plus, nos normes sur les systèmes d'échappement des véhicules feront la promotion du rendement du carburant et des VHR sur le marché de l'automobile. L’exigence que nous proposons concernant l’étiquetage obligatoire de l'efficacité énergétique des véhicules, tel que la mesure qui a été adoptée par l’UE, servira également à informer les Canadiens et les Canadiennes au sujet de l’efficacité accrue des véhicules électriques par rapport aux modèles traditionnels. BLOC QUÉBÉCOIS: Nous sommes d’avis que la meilleure méthode de promotion des véhicules électriques est de les rendre accessibles pour un maximum de ménages. Évidemment, nous sommes favorables à des campagnes de promotion. Mais nous sommes convaincus que dans le contexte actuel, avec les inquiétudes qu’expriment les citoyens au sujet des changements climatiques, il y aura beaucoup de curiosité pour les véhicules électriques à partir du moment où ils seront suffisamment abordables et que le réseau de recharge sera plus visible. Nous misons sur nos mesures de soutien à l’achat de véhicules et sur la concentration des investissements en infrastructures dans les bornes de recharge pour voitures électriques. La meilleure façon de convaincre les gens de faire le virage, à notre avis, est de faire la démonstration que c’est accessible, facile et payant. PARTI CONSERVATEUR: Aucune réponse PARTI POPULAIRE: Aucune réponse
Contributeur: Simon-Pierre Rioux, président-fondateur AVÉQ
Dyson annule son projet de véhicule électrique et se concentrera sur les batteries à électrolyte14/10/2019
On pourrait dire que Dyson est retourné à ses aspirateurs et à beaucoup d'autres projets, mais on oublie les voitures.
Dans une mise à jour d'hier concernant le projet automobile, James Dyson, le fondateur de la société, a qualifié la voiture qu'ils avaient développée de fantastique, tout en expliquant que l’entreprise ne pouvait tout simplement pas le rendre commercialement viable. "
Dyson a souligné que le conseil d'administration de la société avait décidé la terminaison du projet. «Je voulais confirmer personnellement que le conseil d'administration de Dyson avait pris la décision très difficile de voter l’arrêt de notre projet automobile», a déclaré Dyson, qui a ajouté: «cette décision n’est pas causée par une défaillance du produit ou de l'équipe, pour qui cette nouvelle sera difficile à accepter et à digérer. Leurs réalisations ont été immenses, compte tenu de l’énormité et de la complexité du projet. » C’était un projet incroyable . La société, bien connue pour ses aspirateurs, a vu le jour il y a deux ans en affirmant qu'elle travaillait sérieusement sur une nouvelle voiture électrique, une technologie utilisant des batteries à électrolyte, des matériaux avancés, une nouvelle technologie automobile et des solutions d’emballage innovantes.
Usine Dyson Automotive Manufacturing - Singapour
Dyson a réuni des dirigeants d’Aston Martin et de Tesla, et un peu plus tôt cette année, le président d’Infiniti, Roland Keueger . La société prévoyait ériger une énorme centre d’essais ainsi qu'un édifice de bureaux, spécialement conçu pour le projet, pouvant accueillir 2 000 employés. La société avait également racheté la société Sakti3, spécialisée dans les batteries à semi-conducteurs, puis s’est écartée de cette technologie au profit d’une autre technologie qu’elle souhaitait développer à l’interne. Dyson travaillait également sur sa propre technologie de moteur et son premier prototype ressemblait beaucoup à son rival le Tesla Model X, mais avec moins de fioritures.
Le dessin de brevet pour la voiture électrique Dyson qui était prévu pour 2021
James Dyson a souligné qu'il continuerait à agrandir ses installations à Malmesbury, Hullavington et à Singapour, qui étaient toutes liées aux activités automobiles.
«Nous allons également nous concentrer sur la fabrication de batteries à électrolyte et d’autres technologies fondamentales que nous avons identifiées: technologies de détection, systèmes de vision, robotique, apprentissage automatique et intelligence artificielle. Ces technologies nous offrent des opportunités importantes que nous devons saisir à deux mains», a déclaré Dyson. Dyson prévient les nouveaux constructeurs d’automobiles électriques: ce n'est pas facile de réussir. Mais il pourrait y avoir de belles opportunités pour développer des batteries à électrolyte solide, et des octrois de licences pour de nouveaux moteurs électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Jeudi dernier, Toyota a annoncé qu'elle prolongerait sa garantie sur les batteries hybrides de 8 ans / 100 000 miles à 10 ans / 150 000 miles sur tous les véhicules 2020 hybrides, hybrides rechargeables et à pile à combustible.
Contrairement à la garantie de Hyundai sur le groupe motopropulseur de 10 ans ou 100 000 milles, la garantie des composants et des batteries hybrides de Toyota s’étend au-delà du premier propriétaire jusqu’à tous les propriétaires suivants pendant la période de garantie de 10 ans ou 150 000 milles, selon la première éventualité. La garantie prolongée avait été utilisée dans les États dotés de la législation californienne relative aux émissions, mais elle s'applique désormais dans tout le pays.
Lorsque la Toyota Prius a été lancée pour la première fois en 1999, la durée de vie des batteries, la dégradation de la batterie et le fait de savoir si le boîtier économe en carburant serait sans valeur suscitaient des inquiétudes. Consumer Reports a constaté une très faible dégradation après 10 ans et plus de 200 000 miles d'utilisation. Beaucoup de Prius ont déjà plus de 300 000 miles. Au-delà de la période de garantie, une batterie Prius peut être remplacée pour environ 4 000 USD, en fonction de plusieurs variables. En plus de la Prius, Toyota propose des versions hybrides de la Corolla, de la Camry, de l'Avalon, du RAV4 et de la Highlander, essentiellement sur ses modèles les plus vendus.
Hybride rechargeable Toyota RAV4 2021
L'hybride rechargeable Prius Prime 2020 sera rejoint par un autre PHEV de la gamme Toyota, l' hybride rechargeable Toyota RAV4 2021 . Les détails seront annoncés lorsque le multi segment le plus vendu sera présenté le 20 novembre au Salon de l'auto de Los Angeles.
Concept Toyota Mirai 2021
Toyota fabrique également le véhicule électrique à piles à combustible Mirai. On a également annoncé jeudi un nouveau concept-car construit sur une plateforme à propulsion arrière qui laisse présager une nouvelle direction pour le Toyota Mirai de deuxième génération 2021 .
The Car Connection
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
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